RCA-élections : les femmes leaders en concertation

La MINUSCA et l’ONU-Femmes ont conviés la coordination des femmes leaders de Centrafrique hier mardi pour une réflexion poussée, par rapport aux échéances électorales de décembre 2020.

« L’organisation d’une élection apaisée », là était le thème autour duquel ces femmes ont débattu afin de trouver une stratégie qui leur permettra d’amplifier leur visibilité dans le processus électoral en cours.

Elles étaient plus d’une trentaine à répondre présentes à cette rencontre organisée par ONU-Femmes Centrafrique, une occasion qui d’ailleurs a permis à ces femmes de s’exprimer de long en large. Ce qui touche particulièrement au processus électoral, notamment la sécurisation des élections en cours.

Madeleine Nkoye Hoornaert, Présidente de l’Autorité Nationale des Elections, intervenante de la séance, était au centre de cet échange fructueux, qui a donné l’opportunité aux femmes leaders de différente organisation nationale de retrouver la clarté dans les dernières démarches aux élections tant présidentielles que législatives.

Il était question au cours de cette rencontre de faire une évaluation du processus électoral en cours, mais aussi la sécurisation lors des votes, une des préoccupations essentielles des participantes qui d’ailleurs a permis à chacune d’elles de trouver gain de cause par rapport aux différentes questions abordées tout au long de la séance.

Toujours au cours de cet échange, la Présidente de l’ANE a précisé les chiffres suivants des personnes recensées depuis l’enrôlement jusqu’à hier 12 Octobre, soit 1.824.185 des personnes au totale dont 46,46% sont des femmes ce qui fait en tout 847576 et 53,54% pour les hommes ce qui revient à 976609 sexe masculin.

Aujourd’hui les femmes avoisinent la moitié de l’électorat centrafricain.

RCA : l’inscription des mercenaires Ali Darassa et Abbas Sidiki sur les listes électorales pose problème

Le sujet est été soulevé au cours d’une session à l’Assemblée nationale, mercredi 07 octobre 2020.

Il est difficile d’envisager que le Premier ministre Firmin NGRÉBADA s’exprime à l’Assemblée nationale sans  accorder quelques minutes aux problèmes sécuritaires et électoraux. Depuis plusieurs semaines  alors que les opérations d’enrôlement des électeurs s’enlisent du jour en jour dans les villes de province et la situation sécuritaire demeure inquiétante sur plus de la moitié du territoire national, le gouvernement affronte les inquiétudes des élus de la nation sur les problématiques du recensement électoral et les agissements des groupes armés sur le territoire national à moins de 3 mois des élections générales du 27 décembre 2020.

Mercredi, 7 octobre 2020, à l’assemblée nationale, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA  tente de rassurer les députés, mais également clarifier certains aspects indispensables au bon déroulement des élections du 27 décembre 2020 alors que les opérations du recensement des électeurs battent de l’aile dans certaines préfectures, et des foyers d’insécurité persiste encore dans plusieurs régions du pays, rendant quasiment impossible la tenue des scrutins libres et transparents sans interférence des groupes armés.

Dans ses réponses aux députés, le Premier ministre n’a pas manqué de mettre en évidence les efforts déployés par son gouvernement pour la sécurité de ses compatriotes centrafricains.

« Je voudrais saisir cette opportunité pour vous annoncer la libération des deux policiers pris récemment en otage par le groupe armé des 3R, qui sera suivie par celle de caporal des FACA toujours aux mains  de ce groupe », a déclaré le Premier ministre Firmin NGRÉBADA devant les députés.

Concernant le processus électoral en cours, Firmin NGRÉBADA a déclaré que plus d’un million huit cent mille soit plus de 97%  de la population électorale du pays.

« Les données  centralisées et déjà traitées ont permis à l’autorité nationale des élections  d’avoir le chiffre de 1 810 084  inscrits, dont 839 813 femmes, soit 46,04%, et 970271 hommes, soit  53,63% », a précisé le Premier ministre.

Au sujet de l’inscription de ses « collaborateurs »  Ali Darassa et Abbas Sidiki, respectivement chef d’État-major de l’UPC et de 3R  sur les listes électorales, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA tente de rassurer que  le vote doit être centrafricain.

« Je tiens à rassurer les élus de la nation et tous nos compatriotes  en général que la loi sera respectés dans ce cadre. Les étrangers ne doivent pas voter. Seuls les Centrafricains sont appelés à aller aux urnes, le contraire ne sera pas accepté », a martelé le Premier ministre.

Une déclaration peu convaincante, selon l’opposition démocratique.

« On attend de voir l’autorité nationale des élections faire le travail, parce que la compression des délais pour les contentieux risque de nous amener à des problèmes. Le Premier ministre a donné les réponses qui étaient les siennes,  mais celles-ci sont encore loin de nous satisfaire », a déclaré le député de l’opposition Nalké Doroko, également premier-vice-président de l’URCA.

Même son de cloche du côté du PNCN où son Président Cyriaque Gonda qualifie cela d’une catastrophe : « l’avenir de nos enfants  est en péril avec des mercenaires qui sont intégrés dans notre nation  »,  s’alarme-t-il.

RCA-Elections : le CLPR5 encourage les candidatures des femmes

Le Comité Local pour la Paix et la Réconciliation du 5ème arrondissement (CLPR5), a organisé un atelier pour encourager les femmes à se présenter aux prochaines élections.

Ce sont 40 leaders des organisations  des jeunes, des femmes et des leaders communautaires à la municipalité locale, qui ont assisté à cet atelier. L’objectif principal est d’encourager les candidatures féminines pour les prochaines élections à travers un plaidoyer auprès des partenaires.

« Les femmes ont aussi des opportunités, des atouts, et donc je pense qu’il est important pour que nous puissions en profiter de cela pour notre pays la République centrafricaine puisse retrouver sa quiétude », explique Parfait Ghislain GNIKPINGO, Coordonnateur et Médiateur du CLPR5.

Cet atelier était aussi un moyen pour le CLPR5 de parler de la prévention des violences faites aux femmes en période électorale. Organisé par le CLPR du 5ème arrondissement, financer et appuyer par le département de la cellule de communication du Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

RCA : «Nous sommes prêts pour aller aux élections»

Devant les membres de son parti, le Mouvement cœurs unis, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a annoncé samedi 27 septembre, sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 27 décembre en Centrafrique. « C’est une lourde responsabilité. Une très lourde responsabilité. J’accepte d’être votre candidat », a déclaré le chef de l’État. Évariste Ngamana, le rapporteur général et porte-parole du MCU qui tenait là son premier congrès, répond aux questions de RFI.

Le président Touadéra est candidat pour un second mandat qui s’inscrirait dans la continuité, quelles sont les principales réalisations de son premier mandat selon vous ?

Les principales réalisations c’est d’abord dans le domaine sécuritaire. Quand il est arrivé au pouvoir en 2016, l’armée centrafricaine était quasi inexistante. Nous ne disposons même pas d’une poudrière. Avec les efforts conjugués du président de la République et ainsi que des partenaires, notamment l’EUTM – La mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine – et la Fédération de Russie, il est arrivé à remonter en puissance l’armée nationale qui aujourd’hui se projette peu à peu à l’intérieur du pays. Plus de 4000 jeunes aussi ont été recrutés au sein de l’armée et à travers sa politique de dialogue qui a abouti aujourd’hui à la signature d’un accord de paix, nous avons aujourd’hui le processus DDR qui est en cours d’exécution. Sur le plan social, il y a eu beaucoup de réalisations dans le cadre de la santé ainsi que l’éducation.

Vous parlez des accords de paix, mais pourtant, l’insécurité reste une réalité quotidienne, des groupes armés refusent de respecter les accords…

Effectivement, nous assistons à certaines résistances de la part de certains groupes armés. Donc, nous constatons malheureusement qu’il y a encore des regains de tensions dans certaines zones. Mais j’ose espérer que d’ici là, avec les efforts conjugués, tant du côté de la Minusca que des forces armées centrafricaines, l’ordre va régner et l’ordre règnera.

Des accords ont-ils été passés avec certains groupes armés pour qu’ils fassent voter dans leur zone en faveur de votre candidat ?

Aucunement pas, nous sommes républicains, nous sommes démocrates, A aucun moment, ni le gouvernement ni le président Touadéra, ni son parti MCU n’a signé un quelconque accord avec tel ou tel groupe armé visant à soutenir sa candidature lors des élections à venir. C’est une allégation que je rejette de toutes mes forces. Nous sommes sereins, nous nous préparons au niveau du Mouvement Cœurs Unis à aller aux élections dans la transparence.

Mais on a vu par exemple le sultan de Birao à votre congrès. On le sait proche du MLCJ…

Il n’est pas venu au congrès au nom d’un quelconque mouvement groupe armé, il est venu en tant que citoyen centrafricain. Il est chef de terre. Il est sultan, chez lui. Il a souhaité venir porter le message de la population de cette région-là qui soutient la candidature du président Faustin-Archange Touadéra. Il n’est pas venu en tant que représentant d’un quelconque groupe armé.

Votre parti affirme que les élections auront bien lieu le 27 décembre à la date prévue, mais les retards ne sont patents. Est-ce qu’on va vers des élections aux forceps, mal organisées, avec des contestations ?

Bien au contraire ! L’autorité nationale des élections a estimé qu’il lui faut quelques jours pour pouvoir finaliser l’enrôlement, ce qui a été accordé au travers de la loi qui vient d’être votée à l’Assemblée et promulguée le 26 de ce mois-là, donc nous sommes prêts pour aller aux élections.

Mais pourquoi un report est-il inenvisageable ? C’est parce que la Cour constitutionnelle a évoqué la tenue d’un dialogue avec l’opposition et un gouvernement d’union nationale en cas de glissement ?

Non, nous sommes réalistes, nous respectons la Constitution, les institutions de la République. Au-delà du 30 mars, le mandat du chef de l’État, tout comme le mandat des députés, arrive à terme. Donc il nous faut tout faire pour qu’on évite un vide constitutionnel et arriver à une alternance apaisée plutôt que des régimes d’exception.

Le principal rival du chef de l’Etat devrait être l’ancien président François Bozizé, si toutefois sa candidature est validée. Ne redoutez-vous pas cette candidature, Faustin-Archange Touadéra était le Premier ministre de Bozizé ?

Écoutez, il était comme vous le dites son Premier ministre, mais aujourd’hui il est président de la République, chef de l’État, les temps ont passé, les choses ont évolué. Le président de la République vient d’être pratiquement plébiscité par des organes de base pour être candidat et donc nous sommes prêts. Nous sommes en ordre de bataille donc nous ne redoutons aucunement la candidature du président François Bozizé.

Pour votre congrès le stade d’omnisport, qui est un bâtiment de l’État, a été réquisitionné et repeint à vos couleurs. L’opposition dénonce le « siphonnage du trésor public » et « l’utilisation des moyens de l’État ». Que répondez-vous ?

C’est faux et archi-faux ! Le stade omnisport n’a pas été réquisitionné. Le stade omnisport a été payé. Nous l’avons payé et nous l’avons réhabilité. Les fonds qui ont été utilisés ne proviennent nullement du Trésor public, ni de l’État. C’est à partir des cotisations des membres du parti MCU et des membres bienfaiteurs. Je mets quiconque à défi de pouvoir m’apporter la moindre preuve que les fonds du Trésor public ont été touchés dans le cadre de l’organisation de ce Congrès.

RCA-Elections 2020 : le vote des réfugiés n’est pas une obligation constitutionnelle

A l’approche des élections présidentielle et législatives centrafricaines, le gouvernement centrafricain a affirmé mercredi que le vote des réfugiés centrafricains n’est pas une obligation constitutionnelle.

Le statut de réfugiés fait perdre de facto aux intéressés une partie de leurs droits, et le vote des réfugiés est plutôt « une obligation morale et non constitutionnelle ou légale », a indiqué lors d’une conférence de presse mercredi le ministre centrafricain de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui.

Il a rappelé que les partenaires de la Centrafrique, qui avaient soutenu l’inscription des réfugiés sur les listes électorales, ne sont plus en mesure de mettre sur la table le budget permettant d’identifier et de recenser les réfugiés.

Kazagui a mentionné que le vote des réfugiés est également conditionné par l’agrément des autorités des pays d’accueil. Or selon lui, des six pays limitrophes qui entourent la République centrafricaine, les autorités de seulement deux pays ont émis un avis favorable au vote des réfugiés centrafricains.

Kazagui a conclu que le gouvernement s’est aligné sur la position de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé de l’organisation des élections centrafricaines.

Selon le dernier calendrier électoral de l’ANE, le premier tour des prochaines élections se tiendra le 27 décembre.

RCA-Elections : la CPI prévient les criminels

À moins de trois mois des élections présidentielles et législatives du 27 décembre 2020, la tension ne cesse de monter dans le pays. L’opposition démocratique soupçonne le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, candidat à sa propre succession pour un second mandat, de faire le jeu des groupes armés, et ce, dans un but exclusivement électoraliste. Au même moment, les leaders des groupes armés, confortés dans leur position actuelle, multiplient des exactions contre les populations, et empêchent les agents de l’autorité nationale des élections de procéder aux opérations d’enrôlement des électeurs dans plusieurs régions du pays. Cette situation politique et sécuritaire très incertaine inquiète la communauté internationale, en particulier la Cour pénale internationale.

« Si on ne fait rien, la RCA n’échappera pas à une nouvelle crise poste électorale », prévient un diplomate accrédité en RCA.

En visite de 48 heures dans le pays, la procureure de la Cour pénale internationale a mis en garde les criminels.

« Alors que la CPI et les autorités judiciaires nationales cherchent à traduire  en justice ceux qui ont commis  les crimes, quel que soit le camp dans lequel ils se trouvent,  nous attendions avec impatience  sa poursuite  maintenant et au-delà  des élections. Avec le processus judiciaire,  les élections sont  la pierre angulaire  d’une démocratie  pacifique et stable »,  a déclaré madame Fatou Bensouda ce mercredi lors d’un point de presse organisé à Bangui, capitale de la République centrafricaine. D’après elle,  les élections se décident  avec des bulletins de vote  et non avec les balles.

Pour faire comprendre aux criminels, madame Bensouda  précise que bien que les procès devant la CPI  soient ouverts au public,  leurs activités  d’enquêtes en cours  sont totalement confidentielles.

« Je ne peux pas discuter les détails des enquêtes  en public. Mais rassurez-vous,  elles se poursuivent. Mon bureau  et la Cour pénale internationale, ainsi que les autorités de la RCA  restent déterminées  à garantir la justice pour les victimes d’atrocité  criminelle »,  prévient madame Bensouda.

Notons que  la visite à Bangui de la procureure de la CPI intervient sept mois avant le début du procès de monsieur Patrice Édouard Ngaïssona, l’ex-coordonnateur de la milice Anti-Balaka interpellé à Paris à la demande de la CPI, et de l’ex-député Alfred Yekatom Rombhot, aussi ancien chef de guerre de la milice Anti-Balaka interpellé au sein de l’Assemblée nationale par les gendarmes centrafricains.

Pendant ce temps, les gros criminels de l’ex-coalition Seleka sont toujours en liberté, et pactisent avec le gouvernement pour des actions criminelles de vol des élections, selon les élus de l’opposition.

RCA : l’opposition et la société civile doutent de la capacité de l’ANE à organiser les élections de décembre

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation.

Vers un report de la présidentielle et des législatives en Centrafrique? C’est le souhait de l’opposition et la société civile. Ils assurent que l’Autorité nationale des élections est confrontée à de nombreux problèmes et ne pourra pas organiser la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre prochain. La Cour constitutionnelle a donc décidé d’auditionner l’ANE et son verdict est sans appel.

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation, pour que les scrutins prévus trois mois plus tard jour pour jour puissent avoir lieu. Ce qui déjoue totalement les plans de cet organe puisqu’il a pris du retard dans ses opérations d’enrôlement des électeurs et avait programmé de les poursuivre au-delà de cette date butoir.

La Cour constitutionnelle a donc sommé l’ANE de rester dans les clous, ou d’annoncer à l’exécutif qu’elle est dans l’impossibilité de respecter les délais constitutionnels. Jusqu’ici, l’Autorité nationale des élections poursuit ses activités comme si de rien n’était, même si « l’heure de vérité a sonné » pour l’opposition et la société civile.

Ce mercredi, l’opposition regroupée au sein du COD-2020 a rencontré le président Faustin-Archange Touadéra et lui a demandé de prendre acte de l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais et de débuter « une concertation » en vue d’arriver à « un glissement électoral consensuel ». La question sera également abordée ce jeudi dans une rencontre entre le président et ses quatre prédécesseurs présents dans le pays. Mais pour le moment, la présidence renvoie la patate chaude à l’ANE, seule organe habilitée à ses yeux pour demander un report des élections.

 

RCA : le G5 soutient le processus électoral en cours

Le G5 qui comprend notamment l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, la France et l’UE, aiderait la RCA a réalisé des élections transparentes, crédibles et acceptées par toutes les parties.

Le G5, un groupe d’Etats et d’institutions internationales partenaires de la République centrafricaine (RCA), est déterminé à soutenir le processus électoral en cours en RCA, a affirmé lundi Lizbeth Cullity, cheffe adjointe de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en RCA (MINUSCA).

Les partenaires de la RCA ont chacun un mandat qui détermine leurs interventions. Pour le cas spécifique de la MINUSCA, elle va, dans les prochains jours, favoriser l’enrôlement des électeurs de 71 centres dans l’ouest du pays confrontés à l’insécurité, a indiqué Cullity, à l’issue d’une audience ce lundi avec le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Le chef de l’Etat centrafricain fait confiance aux partenaires internationaux quant à l’accompagnement du processus électoral pour les prochaines présidentielle et législatives, a fait remarquer Cullity.

En raison de quelques difficultés pratiques pour achever l’enrôlement des électeurs, le gouvernement centrafricain a soumis au parlement la possibilité de revoir certaines dispositions de la loi électorale, pour qu’un décalage envisageable soit constitutionnellement tolérable.

Les membres G5 souhaitent que les élections soient transparentes, crédibles et acceptées par toutes les parties, a indiqué Cullity. Selon le dernier calendrier électoral, le premier tour des prochaines élections centrafricaines se tiendra le 27 décembre prochain.

Le G5 comprend les Etats-Unis, la France, la Russie, l’Union européenne, l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la Banque mondiale, et la MINUSCA.

RCA : le processus électoral se poursuit

Les acteurs nationaux et internationaux du processus électoral, ont évalué les opérations d’enrôlement à trois mois et demi du 1er tour des scrutins prévu pour le 27 décembre 2020 selon le délai constitutionnel.

Cette évaluation des opérations d’enrôlement en cours, a eu lieu ce lundi 14 Septembre à la Primature, lors de la réunion du cadre de la concertation du comité stratégique d’appui au processus électoral en RCA.

La salle de conférence de la Primature a servi de cadre le lundi dernier, à une réunion de l’évaluation du processus électoral qui a été présidée par le Premier ministre et président dudit comité.

Pendant cette réunion, les paroles sont libérées par les différents acteurs dont l’ANE qui est l’organe en charge de l’organisation des élections en République centrafricaine et certains partenaires internationaux impliqués dans ce processus.

En faisant état des lieux de la situation du processus, le Vice-président de l’ANE, Bernard KPONGABA a précisé qu’en date du samedi 12 Septembre 2020, il y a eu  1 667 480 électeurs inscrits, en RCA. Pour lui, l’ensemble du territoire, à part la localité  d’Amdafock et dans certaines autres localités, compte tenu de l’insécurité dans certaines villes, telles que Besson, Niem-Yéléwa, Ngaoundaye et Ndassima.

Suite à l’audition de la Cour Constitutionnelle, le numéro 2 de l’ANE, a dit comprendre les difficultés auxquelles l’organe faisait face. Il a confirmé que l’ANE a transmis au Chef du gouvernement un rapport à mi-parcours, en expliquant qu’il y a toujours la possibilité de respecter les délais constitutionnels.

« Certains aménagements vont être mis en place dans les missions envoyées à l’étranger, comme par exemple le doublement des agents tablettes pour permettre de finaliser les opérations », a-t-il dit.

« Les propositions de l’ANE pour combler le retard enregistre »

La question du retard enregistré dans le processus électoral n’est pas restée en marge de cette rencontre. L’Autorité Nationale des Elections (ANE) a fait plusieurs propositions comme par exemple, le raccourcissement du délai de réclamation et de contentieux pour leur permettre de terminer les opérations entamées.

Par ailleurs, l’ANE  a proposé la date du 8 octobre 2020 au lieu de celle du 27 septembre 2020, pour la convocation du corps électoral. Elle fait cela en rappelant que plusieurs aménagements avaient été nécessaires pour les scrutins de 2015.

Du côté des partenaires internationaux, Mathias Bertino Matondo, l’Ambassadeur, Représentant Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine, a, quant à lui, rappelé l’article 10.2 de la Charte Africaine de Démocratie, qui met le point sur le consensus. Il a rejeté en bloc toute idée de transition politique, et demande aux institutions de trouver un consensus pour aider l’ANE à rattraper le retard technique.

Le Premier ministre, Firmin Ngrébada, dans sa prise de parole, a salué la hausse notable des inscrits sur la liste électorale, et face à la question de la sécurité, le Chef du gouvernement a rappelé que le plan de sécurisation mis en place par la MINSUCA, sera traité au plus vite pour sécuriser les dernières localités restantes.

Ensuite, il a précisé que l’ANE a bien fait une proposition d’aménagement des délais pour terminer les opérations électorales, au niveau national et international.

Cette question d’aménagement et autres seraient traités en Conseil extraordinaire des ministres de ce mardi 15 septembre 2020. Les institutions vont voir comment faire ces aménagements afin que l’ANE puisse finir les opérations, en tenant compte des délais légaux et constitutionnels. Le Chef de gouvernement a enfin confirmé que son gouvernement va jouer sa partition en respectant l’indépendance de l’ANE.

RCA : deux hommes de main d’Ali Ndarassa

Ils ont été arrêtés mercredi 09 septembre 2020. Tous deux étaient recherchés par la justice en raison des exactions.

Deux hommes de main d’Ali Ndarassa, chef du groupe rebelle de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), viennent d’être appréhendés par la police centrafricaine, a annoncé mercredi le procureur général auprès de la Cour d’appel de la capitale centrafricaine Bangui, Eric Didier Tambo.

D’après ce dernier, ces personnes arrêtées sont Zakaria Mahamat (le numéro deux de l’UPC) et Moussa Baraka. Tous deux étaient activement recherchés par la justice en raison des exactions.

Zakaria Mahamat a été arrêté dans la ville de Bangassou (sud-est). Il a été très actif dans la prise d’otage de civils, dont des médecins et des agents d’enrôlement des électeurs, selon le magistrat.

Quant à Moussa Baraka, Tambo l’a présenté comme étant l’auteur des troubles enregistrés dans l’agglomération PK5 à Bangui.

Les prévenus seront transférés à Bangui puis remis à la justice pour qu’ils répondent de leurs actes, a indiqué le procureur, affirmant que de nombreuses plaintes sont en cours contre les auteurs de troubles et exactions commis dans le pays.

RDC : vers un report des élections ?

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation.

En Centrafrique, l’opposition et la société civile assurent que l’Autorité nationale des élections est confrontée à de nombreux problèmes et ne pourra pas organiser la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre prochain. La Cour constitutionnelle a donc décidé d’auditionner l’ANE et son verdict est sans appel.

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation, pour que les scrutins prévus trois mois plus tard jour pour jour puissent avoir lieu. Ce qui déjoue totalement les plans de cet organe puisqu’il a pris du retard dans ses opérations d’enrôlement des électeurs et avait programmé de les poursuivre au-delà de cette date butoir.

La Cour constitutionnelle a donc sommé l’ANE de rester dans les clous, ou d’annoncer à l’exécutif qu’elle est dans l’impossibilité de respecter les délais constitutionnels. Jusqu’ici, l’Autorité nationale des élections poursuit ses activités comme si de rien n’était, même si « l’heure de vérité a sonné » pour l’opposition et la société civile.

Mercredi 10 septembre, l’opposition regroupée au sein du COD-2020 a rencontré le président Faustin-Archange Touadéra et lui a demandé de prendre acte de l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais et de débuter « une concertation » en vue d’arriver à « un glissement électoral consensuel ». La question sera également abordée ce jeudi dans une rencontre entre le président et ses quatre prédécesseurs présents dans le pays. Mais pour le moment, la présidence renvoie la patate chaude à l’ANE, seule organe habilitée à ses yeux pour demander un report des élections.

RCA : les élections auront bien lieu le 27 décembre 2020

C’est une affirmation des responsables de l’institution chargée d’organiser les élections pour rassurer les centrafricains.

Au cours d’une audience accordée aux présidents des institutions de la République le 3 septembre, par le président Touadera, les responsables de l’institution chargée d’organiser les élections dissipent les doutes. Les élections présidentielles et législatives en RCA auront bien lieu le 27 décembre 2020.

Le Président de la République, Faustin Archange Touadera, a réuni tous les présidents des institutions de la République la semaine dernière à son palais. Ces institutions sont la Cour Constitution, la Haute Cour de Justice, le Conseil Économique et Social, le Haut Conseil de la Communication, l’Autorité Nationale des Élections, et la Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance.

Il s’agit pour ces hautes autorités de se pencher sur la tenue des élections dans le délai prévu dans le chronogramme électoral défini par la Cour Constitutionnelle.

Le médiateur centrafricain, Jacques Mbosso, a fait savoir à la presse présidentielle que cette rencontre de haut niveau a permis à la Présidente de l’Autorité Nationale des Élections de rassurer tous les autres Présidents des Institutions Républicaines sur le respect du délai constitutionnel des élections couplées du 27 décembre 2020.

L’ANE, institution en charge de l’organisation des élections en RCA, maintient cette date prévue. Il faut noter que l’institution est en train de boucler les opérations de l’enrôlement des élections sur la liste électorale.

Ces opérations, s’il faut le souligner, ont connu quelles que difficultés. Mais, cela n’empêcher pas l’institution de tenir les élections dans le respect de la date fixée.

RCA : les évêques s’inquiètent de l’omniprésence des groupes armés

C’est dans un texte, qu’ils se sont adressés aux acteurs politiques à trois mois des élections présidentielles et législatives.

Dimanche 6 septembre, les évêques de la République centrafricaine ont rendu publique une lettre pastorale intitulée « fais sortir mon peuple ». Dans ce texte, ils se sont adressent aux acteurs politiques à trois mois des élections présidentielles et législatives et s’inquiètent de l’omniprésence des groupes armés dans le pays.

À la veille des élections couplées (présidentielle et législatives) du 27 décembre 2020, l’épiscopat de la République centrafricaine a interpellé les différents acteurs de la vie politique du pays dans une lettre pastorale publiée dimanche 6 septembre.

Dans ce texte, les évêques font part de leur inquiétude quant à la situation qui prévaut en Centrafrique avec l’omniprésence des groupes armés malgré l’accord de paix de 2019.

RCA : lancement officiel des activités « I kè woussou woussou na bê-afrika »

Ce lancement a eu lieu le samedi 22 août lors d’une conférence de presse, tenue dans la salle de gymnastique de L’Institut National de Jeunesse et Sports à Bangui.

Le mouvement dénommé « I Kè Woussou Woussou Na Bê-Afrika » a officiellement lancé ses activités qui consistent à suivre avec attention, les enjeux politiques de l’heure à l’approche des élections groupées de décembre 2020.

A l’approche des élections groupées en Centrafrique, les enjeux politiques sont d’actualité tant du côté de l’opposition que du régime au pouvoir. A cela, des mouvements ou associations politiques se créent pour animer la vie politique du pays.

Un Etat se dit démocratique lorsqu’il y ait de l’opposition, d’où la naissance de la Coalition de l’Opposition Démocratique 2020(COD 2020) en Centrafrique après le Front d’Annulation et de Reprise des Elections (FARE) en 2011. A cet effet, doit-on opposer viser juste le fauteuil présidentiel ou bien aussi, recadrer la gestion du pays ?

A en croire Eric Christian Mboutou, porte-parole du mouvement I Kè Woussou Woussou Na Bê-Afrika, un pays démocratique se fonde sur une bonne opposition d’intérêt général du peuple. Et il s’interroge en ces termes :

« La coalition de l’opposition démocratique 2020 défend-elle l’intérêt supérieur du peuple centrafricain ou s’attelle-t-elle à la logique de la conquête du pouvoir pour le pouvoir au grand mépris de l’intérêt supérieur de la nation », s’interroge-t-il ?

Il a ajouté que pour lui, c’est simplement le regroupement des leaders politiques qui sont d’accord avec leurs désaccords. Car selon lui, ces derniers étaient des pires ennemis politiques dans un passé récent avant de se réunir une nouvelle fois dans cette coalition.

Il convient de signaler que toutes ces différentes allégations ou interventions se font naître alors que la République Centrafricaine s’apprête à organiser des échéances électorales de décembre prochain. Un recyclage au sein de toutes les associations et mouvements politiques accompagnateurs du régime au pouvoir ou de l’opposition s’avère nécessaire pour le bon déroulement dudit scrutin.

RCA : l’enrôlement bâclé des nationaux donne le libre espoir aux étrangers de s’affirmer

Tout le monde est branché par les élections groupées de décembre prochain. L’autorité nationale des élections (ANE) donne l’impression de tout mettre en éveil pour la réussite de cette étape délicate. La difficulté constatée toutefois, est le fait que les natifs s’y plaisent bien moins. Trop découragés, dit-on, les votants ne prêtent pas attention à la chose.  Pendant que tous ceux qui entrent en République centrafricaine prennent un goût positivement. A quel dessin ? Pourquoi une telle stratégie peut-elle nuire un jour aux volontés originelles que le pays englobe ?

La RCA après son 60 ème âge d’Etat, il est prévu un vote à la fin de l’année.  Un renouvellement de la classe politique si l’expression tient le coup. Un nouveau chef de l’Etat ; de nouveaux élus du peuple. Ces élections en effet, comme à l’examen du baccalauréat, a ses propres caprices voilés. Seulement, le 27 décembre à venir aura moins de femmes et hommes et fils du pays de surcroît, pour choisir leur gouverneur et intercesseurs. Par contre, les envoyés du monde entier en séjour dans le coin pourront passer  pour des Centrafricains nés.

Pourquoi cette vision de la situation intervienne dans un havre de paix durement touché par la coalition Séléka ? Sa volonté de se plaindre pour le non tenu en compte de sa zone administrative, partie intégrante de la République. Ces concitoyens ont pris les armes. Au seul malheur d’introduire dans leur rang le Tchadien, le Soudanais, le Nigérien et qui encore de l’univers à ciel ouvert qui se sont mêlés à la bagarre. Le pire aujourd’hui, c’est le fait que ces métèques sont fièrement décidés à s’accrocher à l’Eldorado qu’ils ont toujours et vivement souhaité. C’est pourquoi, à la gouvernance Faustin Archange TOUADERA? qui semble tout à fait ambigüe,  ces apatrides décident par les armes de devenir absolument 100%  Centrafricains.

On le remarque avec les chefs de guerre et leurs chiens, les parents, amis  et connaissances de la Minusca, les aventuriers de tous ordres, qui ont profité du malheur pour s’introduire dans le pays à exploiter sur le coup, se terrent partout sur la superficie nationale. Cette grande aubaine leur ouvre l toutes les vannes de s’officialiser sur la terre de la République centrafricaine. Les élections qui s’annoncent est la ligne tracée pour les amener à avoir leurs propres hommes pour une existence éternelle. L’on aura remarqué ce fait en RDC, au Rwanda où des natifs-étrangers chassés de chez eux sont revenus au bercail par le bout de canon pour être congolais, rwandais pour toujours. Ne peut-on pas lire ce tableau pour la RCA dans quelques années.  Ceux qui mènent le pays ont les yeux fermés sur cet aspect mortel  et regrettable qui pointe à l’horizon. Ne peuvent-ils pas oublier l’oligarchie dont ils se sont rendus coupables que de penser à l’avenir du peuple.

Cela est bien possible lorsque la conscience habitera les ressortissants vrais de notre abri protecteur. Un pays entre les mains des expatriés est une mort certaine des enfants du berceau des Bantou.

RCA : une semaine de plus pour l’enrôlement des électeurs à Bangui

L’annonce a été faite lundi 27 juillet 2020, par le l’Autorité nationale des élections (ANE).

En République centrafricaine (RCA), le délai d’enrôlement des électeurs pour les prochaines élections présidentielles et législatives a été prorogé d’une semaine dans la capitale Bangui, a annoncé lundi 27 juillet 2020, l’Autorité nationale des élections (ANE).

La nouvelle échéance devient donc le lundi 3 août, a décidé l’ANE, afin d’inclure le maximum de citoyens sur les listes électorales.

D’après Rufin Ngouadé Baba, rapporteur et porte-parole de l’ANE, jusqu’à lundi, seulement quelque 227.000 électeurs se sont fait enregistrer à Bangui, alors que les chiffres de 2015 totalisaient plus de 300.000 personnes enregistrées. Ainsi, il faut donner une chance supplémentaire aux retardataires pour qu’ils soient en mesure de remplir leur devoir civique, a-t-il souligné. Il s’agit du deuxième report. Le processus d’enrôlement lancé le 30 juin dernier aurait dû prendre fin 21 jours plus tard. D’après le dernier planning délivré par l’ANE, le premier tour des élections devrait se tenir le 27 décembre prochain.

RCA-récensement électoral : plusieurs cas de fraudes sont signalés

L’enrôlement du corps électoral constitue sans doute une étape importante dans la crédibilité des opérations électorales. Les électeurs sont ceux qui sont inscrits sur la liste électorale. S’il y a dans cette liste des électeurs « fictifs », il devient possible de frauder. Et c’est ce qui est en train de passer dans ce processus électoral déclenché depuis deux semaines en République centrafricaine.

Officiellement, pour s’enregistrer sur la liste électorale, il faut la carte nationale d’identité, le passeport, le livret militaire ou le livret de pension. Or, sur le terrain, force est de constater que c’est le contraire de ce qui a été annoncé par l’autorité nationale des élections (ÂNE) et ses partenaires qui se produit sur le terrain. De nombreuses personnes se sont présentées avec la carte du mouvement Cœurs uni (MCU), d’autres avec de faux actes des naissances, ou encore avec de simples documents de reconnaissance établis par un chef de quartier corrompu. Certains ont réussi à s’inscrire librement sur la liste électorale, et ce,  sans aucune contestation. Par contre, dans certains centres d’enrôlement, ceux-ci n’ont pas été acceptés. C’est le cas du village Zawa, situé à une vingtaine de kilomètres de Yaloké où certains groupes de personnes, environ 200, dont des mineures, venues de Bangui, se sont présentées avec des cartes du mouvement MCU pour se faire enrôler. Malheureusement pour eux, l’un des agents, en l’occurrence celui de la tablette, refuse de les inscrire, et ce, malgré l’avis favorable de son chef de centre d’enrôlement.

Cependant, dans la localité de Yaloké, c’est le désordre total. Même les mineurs, avec un simple document établi par un chef de quartier, ont réussi à s’inscrire sur la liste électorale. Idem pour les villes de Bossemptélé et Bossembélé, situées dans l’Ombella-Mpoko. Même Bangui la capitale n’y échappe à cette pratique frauduleuse.

Sans doute, ce processus électoral est d’ores et déjà entaché d’importante irrégularité. C’est une fraude électorale qui se prépare actuellement au profit du parti au pouvoir, le MCU (mouvement cœurs unis), selon plusieurs témoins interrogés par CNC. Comme disait l’ex-chef d’État gabonais Oumar BONGO ONDIMBA : « Comment peut-on organiser des élections, y participer et les perdre en Afrique ? ». Staline (le bolchévique) disait : « Ce qui compte ce n’est pas le vote, c’est comment on compte les votes ».

RCA: début de l’enrôlement des électeurs à Bangui

Cette opération a débuté ce mardi 30 juin au matin à Bangui avant de s’étendre au reste du pays.

Après avoir reporté à plusieurs reprises le début de l’enrôlement des électeurs, l’Autorité nationale des élections, l’A.N.E annonce que cette opération va débuter à partir de ce mardi 30 juin au matin à Bangui avant de s’étendre au reste du pays.

Le porte-parole de l’ANE, qui explique que ces reports successifs ont été causés par un problème de configuration des tablettes qui serviront à enregistrer les électeurs – problème aujourd’hui réglé -, assure que cela n’aura pas d’incidence sur le calendrier déjà fixé.

Julius Rufin Ngouadé Baba, joint par Esdras Ndikumana du service Afrique de RFI, ne peut pas -pour le moment- dire exactement combien de temps prendra la première phase qui consiste à enregistrement et prendre les photos des Centrafricains en âge de voter, alors que questions se posent dans certaines zones comme Ndélé et Birao. « N’oublions pas le contexte lié à la République centrafricaine, nous explique-t-il : il y a d’énormes aléas liés à la sécurité, dûs à l’accès à certaines localités du pays, dû à beaucoup d’autre problèmes ! »

RCA : l’enrôlement des électeurs décalé pour des raisons techniques

Le motif de ce décalage est dû au fait que les techniciens ne sont pas parvenus à configurer les tablettes devant favoriser l’opération d’inscription des électeurs sur la liste électorale.

Dans le cadre des élections présidentielle et législatives centrafricaines prévues pour la fin de l’année, l’enrôlement des électeurs qui devait débuter lundi 22 juin, est décalé pour des raisons techniques. C’est une indication du rapporteur général de l’Autorité nationale des élections (ANE), Rufin Ngouadé Baba.

Ngouadé Baba, les techniciens ne sont pas parvenus à configurer les tablettes devant favoriser l’opération d’inscription des électeurs sur la liste électorale, en y installant des logiciels destinés à la capture de photos et à l’intégration des informations alphanumériques concernant chaque électeur.

Au regard de cette contrainte technique, Ngouadé Baba a indiqué que l’ANE va annoncer, dans les tous prochains jours, une nouvelle date pour le démarrage de l’enrôlement des électeurs. Il a rassuré que cette contrainte n’impactera pas le processus électoral.

D’après le dernier planning délivré par l’ANE, le premier tour des élections devrait se tenir le 27 décembre prochain, précédé de plusieurs activités, dont entre autres l’enrôlement des électeurs et la cartographie électorale.

RCA-Elections : les réfugiés voteront dans leur pays d’accueil

C’est ce qui ressort d’une réunion de concertation qui s’est tenue entre les représentants du gouvernement centrafricains et les ambassadeurs du pays lundi 11 mai 2020.

Les réfugiés centrafricains participeront dans leur pays d’accueil aux scrutins des prochaines élections présidentielle et législatives programmées en fin d’année, a déclaré lundi le ministre centrafricain de l’Administration du territoire, Augustin Yangana Yahoté.

Cette décision découle d’une réunion de concertation tenue ce lundi entre les représentants du gouvernement centrafricain et les ambassadeurs des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a-t-il indiqué.

Il est question que les pays qui ont accueilli les réfugiés centrafricains acceptent de mettre à leur disposition des locaux, leur permettant d’exercer leur droit citoyen, a indiqué le ministre, rappelant que vendredi dernier, une visioconférence a permis aux Etats partenaires de la Centrafrique de confirmer leurs engagements à soutenir le processus électoral.

Le prochain cycle électoral commencera le 27 décembre, selon le nouveau calendrier publié fin d’avril par l’Autorité nationale des élections (ANE) de la Centrafrique.

RCA : Touadéra inaugure les locaux rénovés de la télévision nationale

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir.

La télévision nationale retrouve son siège historique sur l’avenue des martyrs. A l’abandon depuis plusieurs années, lundi 2 mars, les locaux rénovés ont été officiellement inaugurés par le président Touadéra qui souhaite s’appuyer dessus pour la vulgarisation de l’accord de paix ou encore pour la diffusion des informations officielles.

Une régie et un plateau télévisé flambant neuf. Le président Touadéra se plie à l’exercice du fond vert. Pour le directeur général de Télé Centrafrique, Alfred Ngoe-Bengue, tous ces travaux représentent une grande avancée.

« D’abord la qualité du son et de l’image et ensuite la vitesse de transmission. Vous savez par le passé tout était analogique, on utilisait le matériel vétuste. Ça faisait qu’à la réception on ne suivait pas bien. Nous sommes maintenant à jour. 100% d’équipement numérique des équipements en interne de dernière génération. »

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir. L’opposition se plaint déjà d’y avoir peu accès.

« La télévision, l’audiovisuel est un outil important pour la République centrafricaine surtout en cette période, estime le président Faustin-Archange Touadéra. Il fallait que la voix ou les voix autorisées puissent être écoutées par nos populations. Vous savez qu’en ce moment il y a beaucoup de désinformation il y a des fake news donc il faudrait qu’on arrive à parler, à donner les bonnes informations, les informations vraies. Il n’y a que par la télévision nationale ou la radio nationale que nous pouvons passer ces informations. »

La radio nationale est diffusée depuis quelques semaines dans les régions comme à Berberati, Obo ou Bouar. La couverture régionale de la télévision devrait suivre prochainement.

RCA : le sous-secrétaire américain plaide pour la stabilité

Le sous-secrétaire d’État aux Affaires africaines, Tibor P. Nagy, effectue actuellement la visite américaine la plus importante depuis la venue en 2016 de l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Samantha Power. Le sous-secrétaire d’État aux Affaires africaines a déjà rencontré le président centrafricain à Washington en avril 2019. Cette rencontre en RCA a permis la poursuite des discussions, a-t-il expliqué.

L’audience a duré une heure. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment les élections prévues pour la fin de l’année. « Je souhaite exprimer mon soutien à son excellence le président et son gouvernement, encourager le processus démocratique qui va se poursuivre avec les élections qui se dérouleront plus tard cette année, plaider pour un processus équitable et transparent. Et dire que nous nous opposons à toutes les forces qui voudraient déstabiliser les élections ou continuer à déstabiliser le pays que ce soit des individus, des groupes ou même des États », a déclaré Tibor Nagy, sous-secrétaire d’État américain aux Affaires africaines.

Une pique à peine cachée envers la Russie qui a initié son retour en RCA en 2018 à travers l’envoi notamment d’instructeurs pour l’armée centrafricaine. « Ce que nous demandons à tous les États, c’est d’opérer dans la transparence, ouvertement, et non pas de faire les choses derrière le rideau. La période actuelle est cruciale dans l’histoire de la Centrafrique. Avec ces élections, nous avons l’opportunité d’aller réellement de l’avant mais il y a aussi le danger de retourner en arrière. »

Autre aspect important, la coopération économique. Là encore le sous-secrétaire d’État n’hésite pas à critiquer sous couvert. Notamment les entreprises chinoises qui font venir leur propre main d’œuvre dans le pays. Il a assuré pousser les entreprises américaines à investir en Centrafrique mais à insister sur la nécessité de créer un climat propice pour cela.

Autre rumeur persistante à Bangui : le retour possible de l’armée américaine. Tibor Nagy a réfuté cette information. Les Américains avaient une base à Obo où ils avaient pour mission officielle de traquer le chef de la LRA Joseph Kony. Ils se sont retirés du pays en 2017.

RCA : la décision de cour constitutionnelle attendue

La Cour Constitutionnelle rendra sa décision demain sur la saisine en annulation de l’arrêté créant le comité stratégique d’appui au processus électoral.

Les audiences publiques de la Cour Constitutionnelle sur le recours en annulation déposé par Joseph Bendounga mercredi 27 novembre 2019 contre l’arrêté numéro 058 du 18 novembre 2019 créant le Comité Stratégique d’Appui au Processus Electoral, sont prévues les lundi 16 et mercredi 18 décembre prochain.

L’arrêté mettant en place le comité stratégique d’appui au processus électoral met la classe politique en branle frise une crise pré-électorale. C’est dans ce contexte que la Cour Constitutionnelle rendra sa décision sur cette question depuis sa saisine en annulation par  Joseph Bendounga, déposée mercredi 27 novembre un recours au greffe de la Cour Constitutionnelle.

La Cour Constitutionnelle a programmé demain lundi 16 décembre les audiences publiques sur la mise en place de ce cadre d’échanges qui divise aujourd’hui la classe politique.

Mais comment la Cour sera impartiale dans cette affaire du moment où elle a siégé dans la première réunion de ce comité sujet à polémique dans le pays.

Même si l’exécutif indique que le  rôle de ce comité n’est pas de remplacer l’Autorité Nationale des Elections mais de mobiliser des ressources pour l’organisation des élections.

La décision de la Cour, quel qu’en soit-elle, l’issue risquerait de faire porter à ce processus électoral sensible des germes d’une crise pré-électorale.

Les échéances électorales en RCA, un pari à réussir pour l’ANE

Entre la tenue du calendrier électoral et l’inquiétude de la classe politique sur un probable glissement, l’Autorité Nationale des Elections (ANE) doit réussir le pari.

Le Gouvernement centrafricain a fait fixer la date des prochaines élections générales dont le premier tour est prévu pour le 27 décembre 2020. Le respect du chronogramme par l’Autorité Nationale des Élections (ANE) est lié à certains impératifs des étapes incompressibles dans le processus de préparation desdites élections.

Depuis quelques jours, l’ANE a lancé les opérations de la cartographie inaugurant une nouvelle phase pour les opérations électorales, car elle permet de déterminer en fonction du nombre de la population les bureaux et les airs de vote avec en toile de fond la formation des 145 agents cartographes, formés et déployés avec l’appui financier de l’Union Européenne pour les premiers préparatifs électoraux à hauteur d’1 million d’euro, soit 655 millions FCFA, pour faciliter l’installation des bureaux locaux de l’ANE et le déploiement des équipes de cartographes le 26 octobre dernier.

Par ailleurs, la question de la mobilisation des ressources nécessaires au financement de ces élections avance timidement. Malgré la promesse d’appui financier de l’Union Européenne à hauteur de 17 millions d’euros  et les 1 milliards FCFA déposés par le gouvernement, d’un côté, et de l’autre l’inquiétude du Représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye sur un probable report des élections à défaut de financement du processus électoral dont le cout global est fixé à 41, 8 millions soit 27 milliards de FCFA, ne rassurent  guère les leaders politiques.

Les inquiétudes portées par une frange de la classe politique sont fondées sur la situation sécuritaire toujours volatile en dépit de la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) du 06 février 2019.

L’idée de la conférence souveraine nationale émise depuis le 30 septembre dernier par le mouvement Ë Zîngö Biani, misant sur l’impossibilité de tenir le calendrier électoral à terme, divise la classe politique, la société civile et les institutions de la République.

Les opposants au régime Touadera considèrent cette idée comme une nécessité, car à leurs yeux le pouvoir de Bangui ne saurait tenir le calendrier électoral voire forcer une prorogation du mandat des institutions de la République. Ce que réfute le pouvoir de Bangui.

Alors que le mandat du bureau de l’ANE expirera le 24 décembre 2020, le gouvernement a retiré de l’Assemblée Nationale le projet de loi organique de l’organe en charge des élections, a encore fait place à l’inquiétude de la classe politique  et du peuple centrafricain quant à la réussite du processus électoral.

RCA : « La Renaissance » à Bangui

A quelques mois des élections groupées de décembre 2020, un nouveau parti politique vient de naitre. Il s’agit du parti « La Renaissance » fondé par Augustin Agou, député du 1er arrondissement de Bangui. L’annonce a été faite ce 18 juin à  Bangui.

Le président fondateur du parti entouré de deux de ses collègues députés de Sibut et Mala a axé son intervention sur la nécessité aujourd’hui de gouverner la Centrafrique autrement. Son crédo n’est autre que la redevabilité et la reddition de compte comme mode de gouvernance pour sortir le pays du gouffre.
Refusant de situer la responsabilité des uns et des autres dans tout ce qui a conduit le pays dans la crise, le président de ce nouveau parti politique admet que Faustin Archange Touadera a dirigé ce pays avec ses forces et ses faiblesses. Mais les raisons de son engagement politique se trouvent dans les versets bibliques plusieurs fois cités.

« On reconnait un arbre par son fruit » comme pour dire si les autres formations politiques sont rejetées c’est parce qu’ils ne portent pas de bon fruit, a-t-il insisté. « La Renaissance » joue la suspense sur ses vocations à briguer la magistrature suprême de l’Etat, mais n’a pas hésité à confirmer les ambitions qui sont les siennes en ces termes. « De toutes les façons la loi électorale exige une participation des femmes et comme le parti veut être là pendant les élections, il y aura nécessairement les femmes » a-t-il lâché pour confirmer les secrets de son état-major.

Religieux et homme d’affaire, Augustin Agou table sur l’éducation, l’agriculture et l’assainissement des finances publiques comme une réponse structurelle aux problèmes du pays. L’agriculture comme secteur créateur d’emploi et l’enseignement technique susceptible d’avoir des jeunes cadres créateurs d’emploi en lieu et place des demandeurs d’emploi. Le cercle des partis politiques s’élargit dans un contexte où les organisations de la société civile s’inquiètent de la tenue des élections prévues de 2020.

RCA : « E Zingo biani » un front anti dérive politique

Cette plateforme politique regroupe pour la plupart des sceptiques de l’Accord de Khartoum.

Les partis politiques et quelques organisations de la société civile ont lancé ce 29 mai à  Bangui une coalition dénommée « E Zingo Biani » ou encore Front Uni pour la défense de la nation. Dans la visée de ce front, une union de cœur contre les pratiques antidémocratiques et le rejet de l’accord de Khartoum considéré comme un deal politique entre Bangui et les groupes armés à  des fins électoralistes.

Cette plate forme politique regroupe pour la plupart des sceptiques de l’Accord de Khartoum. Ceux-ci soupçonnent le régime de Bangui d’être de collusion avec les groupes armés à  des fins électorales. Le hic dans ce regroupement est le rôle ambigui de la société civile. Gervais Lakosso, coordonnateur de la société civile ne voit pas lui de l’incompatibilité dans ce rapprochement.

« Nous ne sommes pas des opposants, nous sommes dans une logique de défense de la République qui est en danger. Nous demandons de faire autre chose. Et ça ce n’est pas de la politique. Nous faisons de la vigilance citoyenne » a-t-il expliqué.

Il n’écarte pas l’idée d’une transition politique si les conditions sécuritaires ne s’y prêtent pas.  » Nous ne pouvons aller aux élections dans cette condition où les groupes armés détiennent encore des armes » a-t-il lancé jetant ainsi le doute sur la capacité de la RCA à  organiser les élections en se fondant sur l’accord de Khartoum.

Dans ce lot de pic politique s’ajoutent les accusations de la Haute trahison portées par Bertin Béa, secrétaire général du KNK. Il indique que son parti et l’URCA s’organiseront pour ester le chef de l’Etat devant la justice pour Haute trahison.

« Nous allons travailler avec l’URCA à  l’Assemblée pour voir ce que cela peut donner, parce qu’il n’y a pas que la trahison dont est responsable le chef de l’Etat. Il y a aussi des violations de la Constitution. Pourquoi le chef de l’Etat refuse de promulguer le code électoral adopté par le parlement ?

RCA : l’Autorité Nationale des Élections jette les bases des prochaines élections

C’était au cours d’une réunion qui avait pour objectif de donner les informations sur l’état d’avancement des préparatifs du prochain processus électoral.

L’Autorité Nationale des Élections (ANE) a convié ses partenaires à  une réunion ce vendredi 5 avril à  Bangui. L’objectif était de porter à  la connaissance de ces derniers, les informations sur l’état d’avancement des préparatifs du prochain processus électoral en République centrafricaine et, en même temps, solliciter leur adhésion et leur engagement en termes d’appui technique et financier pour la réussite de ces prochains scrutins.

Cette rencontre, la première qui annonce les couleurs des prochaines élections, a été présidé par le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, et a vu la présence des principaux partenaires dont la MINUSCA, le PNUD, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), ainsi que des représentants des missions et Corps diplomatiques en RCA.

Ainsi, l’ANE par la voix de sa présidente, Marie Madeleine Hoornaert Koué, prévoit le premier tour de la présidentielle, couplé aux législatives, à  la fin décembre 2020, le second tour des mêmes élections en février 2021, et, enfin, les élections locales à  la fin de l’année 2021.

Le chef du gouvernement centrafricain a saisi l’occasion pour appeler les partenaires à  soutenir la tenue des prochaines élections, rassurant que son gouvernement fera sa part. « Grâce à  l’appui de la communauté internationale, la RCA a pu organiser des élections apaisées en 2016. Nous voulons les mêmes conditions pour le processus de 2020-2021 », a plaidé Firmin Ngrebada, mettant également l’accent sur la mobilisation des ressources qui, selon lui, est une priorité et une urgence.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Mankeur Ndiaye, a pour sa part souligné l’urgence d’entamer sans délai, la phase opérationnelle des préparatifs en vue des élections présidentielles, législatives et municipales apaisées. « Il nous faudra saisir l’opportunité du processus électorale pour promouvoir l’appropriation nationale de l’Accord politique de paix et de réconciliation par tous les segments de la société centrafricaine. Il s’agit là  d’une condition consubstantielle à  l’élargissement de l’espace démocratique et à  la création d’un environnement favorable à  la tenue d’élections libres sur toute l’étendue du territoire nationale », a déclaré le chef de la MINUSCA.

L’ANE a également présenté à  ses partenaires un chronogramme des élections générales et locales 2018-2021 assorti d’un budget prévisionnel, lequel a été élaborée grâce à  l’appui de la Mission d’évaluation des besoins des élections mise à  disposition par la MINUSCA en septembre 2018 dernier.