Burkina : Damiba renversé par le Capitaine Ibrahim Traoré

AprĂšs mois de transition, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba est dĂ©mis de ses fonctions.Le capitaine Ibrahim TraorĂ© est le nouvel homme fort de Ouagadougou. Vendredi 30 septembre, en dĂ©but de soirĂ©e, il a dĂ©posĂ© le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba qui avait lui-mĂȘme renversĂ© Roch March Christian KaborĂ© en janvier dernier.

Af’Sud : Ramaphosa nie les accusations de blanchiment d’argent

Le prĂ©sident Cyril Ramaphosa a rejetĂ© les accusations de blanchiment d’argent portĂ©es contre lui suite Ă  la dĂ©couverte de 4 millions de dollars dans sa ferme de Phala Phala, situĂ©e dans la province de Limpopo.Le dirigeant dud-africain a fait ce dĂ©menti, jeudi au Cap, en rĂ©pondant aux questions de l’AssemblĂ©e nationale sur un certain nombre de sujets prĂ©sentĂ©s par les lĂ©gislateurs.

L’argent a Ă©tĂ© volĂ© lors d’un cambriolage en fĂ©vrier 2020, perpĂ©trĂ© par des criminels originaires de Namibie qui ont Ă©tĂ© conduits Ă  la ferme par la propre domestique de Ramaphosa qui y travaillait.

« J’ai dit et admis qu’il y avait eu un vol Ă  la ferme. Je l’ai signalĂ© Ă  un gĂ©nĂ©ral des services de police sud-africains. Et il m’a ensuite informĂ© qu’il avait signalĂ© l’affaire Ă  un autre gĂ©nĂ©ral des services de police sud-africains « , a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident Ramaphosa.

CĂŽte d’Ivoire : Houaja Adom nommĂ© ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Affaires Ă©trangĂšres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procĂ©dĂ© vendredi Ă  la signature de deux dĂ©crets de nomination au titre du gouvernement.Ces nominations ont Ă©tĂ© faites sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. M. Kacou Houaja LĂ©on Adom a Ă©tĂ© nommĂ© ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre d’Etat, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de l’intĂ©gration africaine et de la diaspora, Mme Kandia Camara.

Au niveau du secrĂ©tariat du gouvernement, M. Roger Charlemagne Dah a Ă©tĂ© nommĂ© en remplacement de Mme AttĂ© Eliane Bimanagbo, nommĂ©e conseiller spĂ©cial du Premier ministre, chargĂ©e de l’administration du territoire.

Afrique: la biotechnologie, clé de la sécurité alimentaire (experts)

L’Afrique a besoin d’un environnement politique appropriĂ© pour exploiter et optimiser les avantages dĂ©coulant de la biotechnologie agricole, de l’innovation et des technologies Ă©mergentes pour la transformation Ă©conomique rurale, ont dĂ©clarĂ© vendredi des experts.Dans son allocution au 7e Forum du Calestous Juma Executive Dialogue (CJED) sur la nutrition et la sĂ©curitĂ© alimentaire qui se tient Ă  Nairobi, au Kenya, le Dr Kanangire, directeur exĂ©cutif de la Fondation africaine pour la technologie agricole (AATF), a dĂ©clarĂ© que la biotechnologie agricole permet d’augmenter les rendements des cultures grĂące au dĂ©veloppement de cultures tolĂ©rantes Ă  la sĂ©cheresse et rĂ©sistantes aux parasites et aux maladies, qui sont plus performantes et plus productives.

« Les cultures biotechnologiques, a-t-il dĂ©clarĂ©, ont le double avantage d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© alimentaire et d’attĂ©nuer les effets du changement climatique en Afrique ».

Il a toutefois soutenu que la biotechnologie ne constitue pas à elle seule une panacée pour relever les défis de la productivité agricole en Afrique.

« Les sĂ©cheresses frĂ©quentes dues au changement climatique, l’Ă©mergence de nouveaux parasites et de nouvelles maladies comme la chenille lĂ©gionnaire, l’utilisation de pesticides nocifs et la faible productivitĂ© due Ă  la dĂ©gradation des nutriments du sol sont quelques-uns des dĂ©fis persistants auxquels est confrontĂ© le secteur agricole en Afrique », a poursuivi Dr Kanangire.

Selon les experts qui participent Ă  ce forum, les collaborations fructueuses avec les gouvernements et les institutions africaines au cours des dix derniĂšres annĂ©es ont permis d’obtenir des variĂ©tĂ©s de semences plus productives, rĂ©sistantes aux parasites, aux maladies et Ă  la sĂ©cheresse.

Reprenant la parole, le Dr Kanangire a soulignĂ© que la plupart des pays africains ont signĂ© et ratifiĂ© le Protocole de CarthagĂšne sur la biosĂ©curitĂ© pour une manipulation et une utilisation appropriĂ©e des organismes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s afin de rĂ©duire les risques pour les humains et l’environnement.

« L’investissement dans la recherche en biotechnologie produira une masse critique d’expertise qui permettra au continent d’exploiter les avantages de la technologie pour amĂ©liorer la productivitĂ© agricole des agriculteurs », a-t-il conclu.

Travailler Pour Une Société Française Depuis la Centrafrique

Découvrez quelles sont les opportunités pour travailler pour une entreprise française tout en habitant en République centrafricaine.

 

Trouver un travail pour une société française en habitant en Républicaine centrafricaine

 

Que l’on aime ou que l’on n’aime pas la France, il s’agit nĂ©anmoins d’un pays qui permet Ă  de nombreux Centrafricains de pouvoir obtenir un travail trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ©. De ce fait, il est intĂ©ressant de dĂ©couvrir les diffĂ©rentes opportunitĂ©s qui s’offrent Ă  nous pour tenter de travailler pour une entreprise française tout en habitant en RĂ©publique centrafricaine.

Pour cela, nous allons vous expliquer 3 catĂ©gories de travail qui sont accessibles Ă  la majoritĂ© des Centrafricains qui possĂšdent un diplĂŽme ou un ordinateur. Bien sĂ»r, ce n’est pas une solution miracle, mais ce sont des pistes que vous pouvez analyser si vous souhaitez rĂ©ellement obtenir un bon salaire grĂące aux entreprises françaises.

RĂ©diger du contenu pour des sites internet

La premiĂšre option que nous allons vous prĂ©senter est celle de la rĂ©daction internet. Vous n’ĂȘtes sans doute pas sans savoir que les salaires en France sont assez Ă©levĂ©s et que de nombreuses entreprises cherchent Ă  rĂ©duire leurs coĂ»ts en travaillant avec des Africains qui acceptent un salaire infĂ©rieur Ă  ceux pratiquĂ©s dans l’hexagone.

Cependant, mĂȘme si le salaire est plus bas qu’en France, il reste bien plus Ă©levĂ© que ce que vous pouvez obtenir dans la plupart des emplois en Centrafrique. De ce fait, devenir rĂ©dacteur web pour une sociĂ©tĂ© française est une excellente chose si vous ĂȘtes capables de rĂ©diger en français sans commettre la moindre faute d’orthographe ou de style.

Des secteurs qui sont trÚs populaires dans la rédaction web sont ceux des sites de rencontre et des casinos en ligne. Par exemple, un site comme VegasSlotsOnline a besoin de beaucoup de contenu pour ses pages de jeux, pour parler des bonus, pour rédiger des guides ou encore présenter des versions démo des différents jeux.

Ce site parle des casinos en ligne et explique aux lecteurs comment faire pour effectuer des parties sur diffĂ©rentes plateformes avec de l’argent rĂ©el. Des conseils sur des stratĂ©gies Ă  utiliser peuvent parfois Ă©galement ĂȘtre donnĂ©es. Mais ce n’est pas le seul casino en ligne qui recrute, d’autres le font Ă©galement.

En outre, il existe aussi de nombreux autres secteurs qui sont Ă  la recherche d’écrivains confirmĂ©s. Si vous avez une passion et que vous vous sentez l’ñme d’un rĂ©dacteur, alors n’hĂ©sitez pas Ă  parcourir le net Ă  la recherche d’un site web qui parle de votre spĂ©cialitĂ©. Une fois le site trouvĂ©, il ne vous restera alors plus qu’à contacter le responsable de la plateforme pour lui proposer vos services.

Faire de l’import et de l’export

La rĂ©daction d’articles web n’est pas pour vous? Alors ce n’est pas grave, il existe d’autres options pour rĂ©ussir Ă  travailler avec une entreprise française (ou Ă©trangĂšre). Parmi les options restantes, on peut citer les opĂ©rations d’import et d’export.

Lorsqu’une entreprise veut importer des produits qui proviennent de Centrafrique, elle a toujours besoin d’une personne locale pour cela. Cela a par exemple Ă©tĂ© le cas avec des bidons d’huile importĂ©s d’IndonĂ©sie comme mentionnĂ© sur le Journaldebangui.com. Pour que la sociĂ©tĂ© rĂ©ussisse Ă  mener cela Ă  bien, elle a dĂ» trouver des personnes centrafricaines pour les aider une fois sur place.

Aider la France Ă  mener Ă  bien ses financements

Dans d’autres cas, vous pourrez Ă©galement tenter d’aider directement la France Ă  distribuer les financements qu’ils ont promis Ă  la Centrafrique. En effet, les autoritĂ©s françaises ont toujours besoin de personnes sur place afin de les aider car elles ne connaissent pas vraiment le fonctionnement du pays.

Si on prend en exemple les bureaux de change dans le pays comme Ă©crit dans l’Economist, il est Ă©vident que cela a Ă©tĂ© fait en collaboration avec des employĂ©s centrafricains locaux. Ceux-ci leur ont permis d’obtenir des devises Ă©trangĂšres ou bien les erreurs Ă  ne pas commettre pour que l’argent ne soit pas dĂ©tournĂ©.

Obtenir ce type de travail est plus dur que les deux autres que nous vous avons prĂ©sentĂ©s plus haut. Cependant, les salaires qu’il est possible de gagner sont bien plus importants. A vous de voir si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  passer de longs mois Ă  faire les recherches nĂ©cessaires pour obtenir un tel travail ou bien si vous prĂ©fĂ©rez ĂȘtre payĂ© moins mais avoir la possibilitĂ© de travailler plus rapidement.

 

Burkina : le président de transition appelle au « calme » et à la « prudence »

Le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba prĂŽne l’apaisement alors que la situation sĂ©curitaire reste confuse Ă  Ouagadougou oĂč des tirs nourris sont entendus depuis la nuit de jeudi.Les vieux dĂ©mons se rĂ©veillent encore au Burkina Faso.

Le pays des hommes intĂšgres, dirigĂ© par une junte aprĂšs le renversement du prĂ©sident Roch Marc Christian KaborĂ©, est actuellement secouĂ© par « un mouvement d’humeur de certains Ă©lĂ©ments des Forces armĂ©es nationales » de l’aveu des autoritĂ©s de transition.

Au regard de la situation, pour le moins confuse, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le président du Faso, a invité « les populations à observer la plus grande prudence et à rester calme face à certaines informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux » dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence de la République.

Poursuivant, l’actuel homme fort de Ouagadougou indique que « des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sĂ©rĂ©nité ». Jusque-lĂ , « aucun membre du gouvernement n’a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©. C’est une crise interne Ă  l’armĂ©e et les Ă©changes se poursuivent au sein de la grande muette pour un dĂ©nouement sans Ă©cueils », a prĂ©cisĂ© le porte-parole du gouvernement, Wendkouni Lionel Bilgo, Ă  la tĂ©lĂ©vision privĂ©e BF1.

ArrivĂ© au pouvoir en janvier dernier, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avait promis de relever le dĂ©fi de la guerre contre les groupes jihadistes responsables de la dĂ©stabilisation du Nord du pays. Pourtant, aprĂšs neuf mois de transition, le chef de l’État burkinabĂš ne semble pas en mesure de mettre fin Ă  l’insurrection jihadiste qui continue mĂȘme Ă  gagner du terrain.

Ces derniĂšres semaines, plusieurs incidents liĂ©s Ă  l’activitĂ© des insurgĂ©s islamistes affiliĂ©s Ă  Al QaĂŻda ou Ă  l’État islamique ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s dans la rĂ©gion du Sahel, au Nord du pays. C’est le principal foyer jihadiste au Burkina.

Les deux derniĂšres attaques meurtriĂšres visant des convois d’approvisionnement sous escorte militaires Ă  Djibo, Ă  plus de 200 kilomĂštres au Nord de Ouagadougou, illustrent la dĂ©tĂ©rioration de la situation sĂ©curitaire dans ce pays du Sahel.

Broyage fĂšves de cacao : la CĂŽte d’Ivoire vise 1,72 million tonnes en 2023

Le pays, premier broyeur mondial de fĂšves de cacao avec 724.000 tonnes, envisage d’atteindre 1,72 million de tonnes d’ici Ă  octobre 2023, soit dans un an, avec de nouvelles unitĂ©s de transformation.Pour dĂ©velopper la transformation nationale de cacao, le gouvernement ivoirien a signĂ© avec des groupes industriels une convention. Selon le directeur gĂ©nĂ©ral du Conseil cafĂ©-cacao, organe de rĂ©gulation de la filiĂšre, Yves Brahima KonĂ©, cette mesure porte ses fruits.

« D’ici octobre 2023, avec l’ouverture prochaine de nouvelles unitĂ©s de transformation, la capacitĂ© de broyage de notre pays sera de 1,72 million de tonnes, soit 49% de notre production », a dit M. Yves Brahima KonĂ©, Ă  l’ouverture des JournĂ©es nationales du cacao et du chocolat (JNCC 2022).

Le gouvernement ivoirien envisage d’atteindre une transformation de fĂšves de cacao Ă  hauteur de 50% d’ici Ă  2030, a rappelĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral du Conseil cafĂ©-cacao, dĂ©clarant « je me rends compte que nous allons atteindre les objectifs bien avant ».

Il a fait observer qu’au niveau de la chaĂźne de la valeur du cacao Ă  l’Ă©chelle mondiale, « sur 100 milliards de dollars, 4 Ă  5% reviennent aux producteurs, 24% aux transformateurs ; 72% Ă  la fabrication du chocolat, aux marques et Ă  la distribution ».

Pour conforter cette trajectoire ascendante de la transformation de cet or brun, le gouvernement a engagĂ© le Conseil du cafĂ© et du cacao aux fins de crĂ©er un centre de formation des artisans chocolatiers Ă  Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, a-t-il fait savoir.   

La CĂŽte d’Ivoire, aujourd’hui, est non seulement premier producteur mondial de cacao mais Ă©galement le premier pays broyeur de fĂšves de cacao au monde. Le pays veut dĂ©velopper la chaĂźne de valeur avec un accent sur la transformation pour crĂ©er davantage de richesses.  

Burkina : le président Damiba appelle au « calme » et à la « prudence »

Alors que la situation reste confuse Ă  Ouagadougou oĂč des tirs ont Ă©tĂ© entendus dans la nuit du jeudi Ă  vendredi, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba tente de calmer le jeu par le biais de la page Facebook certifiĂ©e de la prĂ©sidence de la RĂ©publique.«Le PrĂ©sident du Faso, Chef suprĂȘme des Forces armĂ©es nationales, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, au regard de la situation confuse crĂ©Ă©e suite Ă  un mouvement d’humeur de certains Ă©lĂ©ments des Forces armĂ©es nationales ce vendredi 30 septembre 2022 Ă  Ouagadougou, invite les populations Ă  observer la plus grande prudence et de rester calme face Ă  certaines informations qui circulent notamment sur les rĂ©seaux sociaux », lit-on dans un communiquĂ© de la Direction de la communication du palais.

Selon le président de la transition burkinabe, « des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité ».

ArrivĂ© au pouvoir en janvier dernier par un coup d’Etat contre Roch Marc Christian KaborĂ©, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba avait promis de relever le dĂ©fi de la guerre contre les groupes jihadistes responsables de la dĂ©stabilisation du nord du pays.

AprĂšs neuf mois de transition, il ne semble pas en mesure de mettre fin Ă  l’insurrection jihadiste qui continue de gagner du terrain.

Ces derniĂšres semaines, plusieurs incidents liĂ©s Ă  l’activitĂ© des insurgĂ©s islamistes affiliĂ©s Ă  Al-QaĂŻda ou Ă  l’Etat islamique ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s dans la rĂ©gion du Sahel (nord), principal foyer jihadiste dans le pays.

Les deux derniĂšres attaques meurtriĂšres visant des convois d’approvisionnement sous escorte militaire Ă  Djibo, Ă  plus de 200 kilomĂštres au nord de Ouagadougou, illustrent la dĂ©tĂ©rioration de la situation sĂ©curitaire dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

CĂŽte d’Ivoire : le Kg du cacao fixĂ© Ă  900 Fcfa et celui du cafĂ© Ă  750 Fcfa

Le prix bord champ du cacao pour la campagne principale 2022-2023 a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  900 Fcfa le Kg, en hausse de 75 Fcfa, tandis que le Kg du cafĂ© revient Ă  750 Fcfa contre 700 Fcfa pour la campagne prĂ©cĂ©dente.Ces prix ont Ă©tĂ© annoncĂ©s vendredi Ă  Abidjan par le vice-prĂ©sident de la RĂ©publique de CĂŽte d’Ivoire, Meyliet KonĂ©, Ă  l’ouverture de la 8e Ă©dition des JournĂ©es nationales du cacao et du chocolat (JNCC) qui se dĂ©roule du 30 septembre au 2 octobre 2022.

Cette campagne, fera-t-il observer, s’ouvre dans un contexte marquĂ© par beaucoup d’incertitudes avec la montĂ©e de l’inflation et des courants de chocs extĂ©rieurs, notamment le conflit russo-ukrainien. Toutefois, l’ambition du gouvernement demeure d’assurer aux producteurs un revenu croissant.

L’enjeu pour cette campagne est la question de la traçabilitĂ©. Le Conseil de l’Union europĂ©enne (UE) a pris une mesure visant Ă  limiter la consommation de produits qui contribuent Ă  la dĂ©forestation ou Ă  la dĂ©gradation des forĂȘts.

S’agissant du volet environnemental, en ce qui concerne la forte dĂ©forestation, le vice-prĂ©sident ivoirien a assurĂ© que la CĂŽte d’Ivoire, conformĂ©ment Ă  ses engagements pris lors de la COP15, Ɠuvre Ă  restaurer les terres dĂ©gradĂ©es d’ici 2030.

Il a saluĂ© les initiatives des acteurs de la chaĂźne du cacao qui ont dĂ©cidĂ© de rĂ©agir et d’intĂ©grer dans leur chaĂźne d’approvisionnement le principe zĂ©ro dĂ©forestation. Cela, en marquant leur engagement Ă  travers l’Initiative cacao et forĂȘt.

M. Meyliet KonĂ© les a encouragĂ©s Ă  la mise en Ɠuvre de la norme africaine de cacao durable et traçable ainsi que le systĂšme national de traçabilitĂ© du cacao. La CĂŽte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 2 millions de tonnes.

Nigeria : crĂ©ation d’une Chambre de commerce avec l’Arabie saoudite

L’objectif des deux pays, au-delĂ  des liens diplomatiques, est d’approfondir leurs relations dans les domaines du commerce, de l’industrie, des mines et de l’agriculture.Le Nigeria et l’Arabie saoudite veulent redynamiser leur coopĂ©ration. C’est dans ce sens que s’inscrit la crĂ©ation d’une Chambre de commerce, d’industrie, des mines et d’agriculture qui les lie.

Le Saoudien Ibrahim Usman, prĂ©sident de la nouvelle Chambre de commerce, s’est rendu, hier jeudi, Ă  Abuja pour une visite de courtoisie. Il a Ă©tĂ© reçu par Lai Mohammed, le ministre nigĂ©rian de l’Information et de la Culture.

Ce dernier a dĂ©clarĂ© que « l’objectif principal est de faire en sorte que les relations entre l’Arabie saoudite et le Nigeria ne soient pas vues uniquement sous l’angle du Hajj (grand pĂšlerinage) et de la Oumra (petit pĂšlerinage). Ce sont deux nations trĂšs importantes du monde qui crĂ©ent un pont grĂące Ă  une meilleure coopĂ©ration pour les deux pays et leurs citoyens ».

En outre, M. Mohamed a dĂ©crit la Chambre de commerce comme un espace de dialogue oĂč les hommes d’affaires des deux pays pourront ouvrir de nouvelles perspectives Ă©conomiques avec notamment l’augmentation du volume des Ă©changes. « L’absence de ce cadre avait conduit Ă  la faillite d’entreprises et avait Ă©galement entamĂ© la confiance entre les deux pays », a expliquĂ© le ministre nigĂ©rian de l’Information et de la Culture.

Concluant son propos, il a tenu à féliciter Ibrahim Usman, « un homme de vision et de conviction profonde », pour son engagement de plus de 10 ans ayant permis à la Chambre de commerce de voir le jour.

De son cĂŽtĂ©, le prĂ©sident de la Chambre de Commerce Nigeria-Arabie saoudite a soulignĂ© que le volume des Ă©changes entre les deux pays Ă©tait d’environ cinq millions de dollars. Pourtant, « de nombreux investisseurs saoudiens sont Ă  la recherche d’opportunitĂ©s d’affaires rentables dans des pays amis comme le Nigeria. Nos entreprises n’ont pas Ă©tĂ© en mesure de tirer parti de ces opportunitĂ©s en raison de l’absence d’une plateforme du secteur privĂ© organisĂ©e, fiable et sĂ»re comme une Chambre de commerce », a indiquĂ© Ibrahim Usman.

Selon lui, l’Arabie saoudite va envoyer au Nigeria, la semaine prochaine, une dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle de 60 membres pour assister Ă  la 2e session de la Commission mixte.