La Minusca annonce le recrutement de 1000 policiers et gendarmes

Le concours de recrutement se fera sur deux principes fondamentaux entre autres la représentativité géographique, l’intégrité morale.

Le concours de recrutement de 500 policiers et 500 gendarmes dans les forces de sécurité intérieure de l’Etat va se dérouler en quatre (4) étapes, a indiqué le Capitaine Leo Franck, porte-parole de la police de la Mission multidimensionnelle Intégré des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) au cours d’une conférence de presse hebdomadaire, mercredi 26 juin, à  Bangui.

Capitaine Leo Franck, porte-parole de la police de Minusca, en tenue bleu ciel, à  droite de Valdimir Montéiro

Selon le capitaine Leo Franck, ce concours sera basé sur deux principes fondamentaux entre autres la représentativité géographique, l’intégrité morale et l’excellence avant toute formation technique et professionnelle.

Le recrutement de 500 policiers et 500 gendarmes commence, a -t-il indiqué , par le dépôt des dossiers de candidature qui va débuter du 1er au 31 juillet 2019 dans les centres indiqués sur les fiches où les équipes techniques vont examiner l’authenticité avant la validation.

Un communiqué sera lancé pour annoncer le déroulement des épreuves et seuls les candidats retenus seront admis dans les centres de formation de la police et de la gendarmerie, a-t-il dit.

Leo Franck a indiqué qu’un comité mixte composé de la Force de Sécurité Intérieure (FSI), la section de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) de la Minusca et les partenaires, sera mis en place pour garantir la transparence dudit recrutement.

Après le retour à  la légalité constitutionnelle le 30 mars 2016, l’armée centrafricaine, en général, et en particulier les forces de sécurité intérieure de l’Etat, se reconstruisent progressivement. Une vague de 500 policiers et gendarmes a été recrutée en 2018 par le gouvernement centrafricain avec l’appui de la Minusca.

Droits de l’homme, un point de la coopération Congo-Belgique

Le sujet a été au centre des échanges entre le chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique au Congo, Frédéric Meunier et le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Gabriel Valère Eteka-Yemet.

Frédéric Meunier et Gabriel Valère Eteka-Yemet ont eu un entretien qui avait pour sujet principale les droits de l’homme. Au sortir de cet échange, le chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique au Congo a indiqué que « Les droits de l’homme au Congo comme dans d’autres pays, notamment le mien : la Belgique, constituent un chantier permanent pour lequel nous devons travailler main dans la main dans le but d’améliorer ce qui doit l’être ».

Pour le diplomate belge, les deux pays travailleront sur les aspects pour lesquels des efforts méritent d’être multipliés. Il a souligné que la Commission nationale des droits de l’homme, est un organe important pour aider le Congo à progresser dans ce domaine.

Frédéric Meunier a aussi évoqué d’autres aspects de coopération sur lesquels les deux pays vont s’attabler pour un réchauffement diplomatique puisqu’il n’y a pas longtemps que la Belgique a rouvert les portes de son ambassade à Brazzaville.

« Au niveau de la sous-région et au-delà, la diplomatie congolaise porte des fruits. Il y a des domaines qu’il faut exploiter et pour lesquels il faut s’associer au Congo pour qu’en devenant de meilleurs partenaires, nous puissions apprendre les uns des autres », a fait savoir le chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique

RCA : libération provisoire pour Joseph Bendounga

Le leader du MDREC avait été arrêté le 15 juin, après qu’il ait tenté d’organiser un meeting de son parti, meeting qui avait été interdit des jours à l’avance.

Arrêté le samedi 15 juin suite à  un meeting interdit de l’opposition, Joseph Bendounga, tout souriant est sorti début après-midi du bureau du procureur de la République Laurent Lengandé accompagné de sa fille et du vice-président de son parti avant de s’embarquer dans un taxi jaune pour rentrer libre chez lui avec les membres de sa famille venus pour la circonstance ce 19 juin.

Le MDREC son parti a fait allégeance à  la plateforme politique et de la société civile E Zingo Biani qui dénonce les accords de paix de Khartoum et qui entend poursuivre Faustin Archange Touadera pour Haute Trahison. Son arrestation par les forces de sécurité intérieure a été critiquée et est considérée comme le premier opposant au régime de Bangui à  être arrêté.

Accompagné par le collectif de ses avocats, Me Albert Panda Gbianimbi, Me Mathias Barthelemy Mourouba, Bruno Hyacinthe Gbiegbia et Me Sylvio Fernand Mandedjapou, Joseph Bendounga s’est réservé de faire une interview à  la presse.

Mais sa libération est une paire de manche gagnée. « Notre client commun a été présenté au Procureur qui ne trouve pas quelque chose de compromettant contre lui et qui a jugé utile de le mettre en liberté provisoire » a indiqué Me Barthelemy Mathias Morouba.

Dans une interview accordée à  Radio Ndeke Luka, Anicet Georges Dologuélé a critiqué son arrestation et exigé des pouvoirs publics sa libération. La liberté provisoire est accordée à  Joseph Bendounga au moment où la plateforme E Zingo Biani projette d’autres manifestations dans la capitale.

Bambari : un bébé enlevé

Le bébé qui avait été enlevé le jeudi dernier au quartier élevage a été retrouvé sain et sauve, mais la suspecte, est en garde à vue pour enquête.

Lors d’une séance de projection de film organisée par le réseau centrafricain du cinéma numérique ambulant (CNA) au quartier élevage à  Bambari le vendredi 14 juin dernier, quelques groupes des spectateurs, visiblement mal intentionnés, ont tenté de créer de trouble à  la fin de la projection afin d’en profiter pour voler les équipements du tournage. Malheureusement pour eux, le stratagème n’a pas marché grâce à  la vigilance des soldats du contingent congolais de la Minusca qui ont su sécuriser la séance.

Entre temps, une femme, dont on ignore son âge, en a profité pour voler à  sa maman un bébé de 14 jours. Toute la nuit du jeudi à  vendredi, le bébé n’a pas répondu à  l’appel de ses parents qui ne l’ont pas retrouvé ce jour. Heureusement pour le couple, le bébé est finalement retrouvé sain et sauf le lendemain vendredi entre les mains d’une jeune fille de 22 ans qui est aussitôt arrêtée et écrouée par la brigade mixte d’intervention rapide de l’UPC qui s’est installée juste derrière le pont Nguéndé à  Bambari.

RCA : « La Renaissance » à Bangui

A quelques mois des élections groupées de décembre 2020, un nouveau parti politique vient de naitre. Il s’agit du parti « La Renaissance » fondé par Augustin Agou, député du 1er arrondissement de Bangui. L’annonce a été faite ce 18 juin à  Bangui.

Le président fondateur du parti entouré de deux de ses collègues députés de Sibut et Mala a axé son intervention sur la nécessité aujourd’hui de gouverner la Centrafrique autrement. Son crédo n’est autre que la redevabilité et la reddition de compte comme mode de gouvernance pour sortir le pays du gouffre.
Refusant de situer la responsabilité des uns et des autres dans tout ce qui a conduit le pays dans la crise, le président de ce nouveau parti politique admet que Faustin Archange Touadera a dirigé ce pays avec ses forces et ses faiblesses. Mais les raisons de son engagement politique se trouvent dans les versets bibliques plusieurs fois cités.

« On reconnait un arbre par son fruit » comme pour dire si les autres formations politiques sont rejetées c’est parce qu’ils ne portent pas de bon fruit, a-t-il insisté. « La Renaissance » joue la suspense sur ses vocations à briguer la magistrature suprême de l’Etat, mais n’a pas hésité à confirmer les ambitions qui sont les siennes en ces termes. « De toutes les façons la loi électorale exige une participation des femmes et comme le parti veut être là pendant les élections, il y aura nécessairement les femmes » a-t-il lâché pour confirmer les secrets de son état-major.

Religieux et homme d’affaire, Augustin Agou table sur l’éducation, l’agriculture et l’assainissement des finances publiques comme une réponse structurelle aux problèmes du pays. L’agriculture comme secteur créateur d’emploi et l’enseignement technique susceptible d’avoir des jeunes cadres créateurs d’emploi en lieu et place des demandeurs d’emploi. Le cercle des partis politiques s’élargit dans un contexte où les organisations de la société civile s’inquiètent de la tenue des élections prévues de 2020.

Le Cameroun veut lever 20 milliards Fcfa supplémentaires sur le marché de la Cemac

L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad.

Deux semaines après avoir procédé à sa dernière émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) sur le marché des titres de la Beac, le Cameroun retourne mercredi prochain sur les marchés. Cette fois-ci, sur celui de la Cemac où le gouvernement espère lever 20 milliards Fcfa.

L’annonce a été faite via un communiqué du ministère des finances. L’Etat camerounais procédera mercredi prochain, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de l’ordre de 20 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).

L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad. Elle s’inscrit surtout dans le cadre des dispositions de la nouvelle ordonnance, signée le 29 mai dernier par le président camerounais, Paul Biya qui apporte des modifications à la Loi de finances de l’exercice en cours.

Le Cameroun lancera donc en 2019 des émissions de titres publics d’un montant total de 350 milliards Fcfa, pour un budget qui passe de 4850,5 milliards à 5212 milliards Fcfa.

L’objectif pour Yaoundé est d’être en adéquation avec les critères du FMI (Fonds monétaire international) avec lequel le pays est sous un programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

Depuis sa première émission inaugurale en 2010 sur le marché de la Cemac, le Cameroun a mobilisé, d’après les chiffres du Ministère des finances, un montant global de 2616,31 milliards Fcfa. 1370,96 milliards Fcfa sur le marché de la Beac dont 1322,28 milliards de BTA et 48,68 milliards d’OTA et, sur les marchés financiers national et international, 795 milliards Fcfa mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards Fcfa à travers une émission d’Eurobond, poursuit le ministère. Des fonds qui ont été investis dans les secteurs de développement des infrastructures, de l’eau, de l’énergie ou encore à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

RCA : la police disperse le 1er rassemblement du Front uni pour la défense de la nation

C’est dans un stade du 8e arrondissement de Bangui que les organisateurs du Front uni pour la défense de la nation avaient donné rendez-vous à  leurs sympathisants.

La nouvelle plateforme d’opposition devait tenir son premier meeting le samedi 15 juin, à  Bangui. Une rencontre dispersé par les forces de l’ordre. Il faut tout de même le dire, l’événement avait déjà été interdit officiellement pour des raisons sécuritaires.

C’est dans un stade du 8e arrondissement de Bangui que les organisateurs du Front uni pour la défense de la nation avaient donné rendez-vous à  leurs sympathisants. Mais à leur arrivée, les forces de l’ordre avaient quadrillé le lieu.

« Ils ont carrément mis une barrière humaine de policiers avec des boucliers. Ils ont empêché nos services logistiques d’installer les podiums. On s’est donc regroupés à  à  peu près 1 kilomètre du lieu de meeting et on a loué des taxis-motos. Donc on les a pris au dépourvu : on est arrivé à  200 mètres du lieu de meeting et on a décidé de faire le meeting sur place, en utilisant des motos comme podium. », raconte Gervais Lakosso, le coordonnateur général de la plateforme.

Bambari: un chef de quartier sort son arme après un accident de circulation

Le chef du village Ngalingou, a sorti son arme blanche pour faire sa propre loi après un accident de circulation impliquant une motocyclette dans sa localité.

La scène s’est produite le dimanche dernier au village Ngalingou situé à  8 kilomètres de Bambari sur l’axe Bakala.

Selon l’enquête du service de gendarmerie de Bambari, un jeune dénommé Osias Malétanga, 21 ans et originaire de la commune de Bakala, après avoir quitté Bambari le dimanche dernier vers 14 heures au volant de sa moto rouge pour rentrer, a heurté une fillette de 8 ans au village Ngalingou, 8 kilomètres de Bambari.

La jeune victime, dénommée Evodie, qui a frappé son crâne au sol au moment de l’accident, a été secourue dans un état critique par les soldats congolais de la Minusca et transportée à  la clinique du médecin sans frontière à  Bambari. Tandis que le motocycliste, le jeune Osias, qui a eu une fracture aux jambes, a failli être lynché par une immense foule des badauds.

Cependant, le chef du village, Monsieur Pierre Beninda, informé de la nouvelle de l’accident, a sorti son arme blanche pour neutraliser le jeune Osias, le motocycliste. Grâce aux soldats congolais de la Minusca qui sont dans le coin, le jeune a été secouru et transporté à  l’hôpital à  Bambari.

Malheureusement, la jeune Evodie, frappée durement par cette moto, est succombe de ses blessures ce lundi 10 juin dans la matinée à  la clinique MSF à  Bambari.

L’enquête est transférée à  la police de Bambari pour tenter d’éclaircir les circonstances exactes de l’accident.

RCA : le gouvernement dément la pénurie de carburant à Bangui

Le ministre de l’Energie explique que les retards constatés dans les livraisons par les camions citernes est la cause de cette situation.

Le ministre centrafricain de l’Energie Herbert Godran Djono Ahaba a réagi à  travers un communiqué samedi soir, face à  la rareté des hydrocarbures notée ces derniers jours à  Bangui, indiquant qu’il n’existe pas de crise ou de pénurie dans le pays.

Pour le ministre de l’Energie, les retards constatés dans les livraisons par les camions citernes expliquent cette situation de tension. Il a souligné dans son communiqué que le port pétrolier où ces carburants sont stockés dispose encore de stock suffisant de produits pétroliers mais qui doivent être renforcés pour éviter la crise supposée de carburants en RCA.

Le ministre de l’Energie a instruit les responsables de l’Agence pour la Stabilisation des Prix des Produits Pétroliers (ASRP) à  intensifier le contrôle sur le terrain pour arrêter ceux qui font la spéculation sur ces hydrocarbures devenus rares.

En effet, depuis presque cinq jours, des longues queues de véhicules, motos et autres engins sont constatées dans les stations-services de la capitale.

Les hydrocarbures sont vendus au compte-gouttes dans ces stations-services. Pire, certaines de ces stations ne fonctionnent pas. Une descente sur le terrain a permis de constater que trois des sept stations que comptent la capitale ne sont plus opérationnelles.

Ceux qui arrivent à  trouver du carburant ajoute le ministre revendent le litre à  un prix élevé. Ainsi de 800 francs CFA, le litre flambe à  1500Fcfa

Mais selon certaines sources recueillies auprès des stations-services telles que Tradex, l’incendie de l’usine de raffinage au Cameroun la semaine dernière serait à  l’origine de la crise de carburant en Centrafrique, car c’est à  partir de cette raffinerie que le pays se ravitaille.

RCA: MSF vaccine contre la rougeole

L’Equipe d’urgence de MSF « EURECA » apporte une réponse à  l’épidémie de rougeole dans la Vakaga, à  plus de 700 km de Bangui, au nord-est de la République Centrafricaine.

En cet après-midi de fin avril, le premier orage de la saison des pluies menace le village de Ouanda-Djallé. « Dimanche c’est le marché hebdomadaire de Ouada-djalé, on doit en profiter pour vacciner le maximum d’enfants », explique Roger Gutierrez, le coordinateur de l’équipe d’urgence.

Médecins Sans Frontières répond à  l’épidémie de la rougeole déclarée dans la Vakaga, au Nord-Est de la RCA, à  quelques kilomètres de la frontière avec le Tchad et le Soudan. « à€ l’arrivée de EURECA, il y’ avait 3 foyers de l’épidémie : dans le village de Tiringoulou, de Ndiffa et Ouanda-Djallé. Dans ce dernier village, notre équipe a enregistré et pris en charge plus de deux cent enfants atteints de rougeole, sur une population de dix mille personnes. C’est sans doute l’épicentre de cette épidémie », affirme Stefano Perotti, le référent médical de l’équipe d’urgence. « Le problème ici ce n’est pas l’insécurité comme ailleurs en RCA, mais plutôt l’absence de la vaccination de routine ».

Au premier jour de la campagne de vaccination, l’équipe improvise dans la grande cour du site, une salle d’isolement dans une maisonnette à  la toiture bâchée. « On fait avec les moyens de bord », s’amuse Gaetan Go-Mandakossi, logisticien. Durant toute la durée de l’intervention, soixante-deux enfants y seront hospitalisés. En plus de la rougeole, « On a aussi pris en charge six cas de coqueluche, ce qui démontre des lacunes dans le programme élargi de vaccination dans les centres de santé de la région », explique le coordinateur de EURECA.

Pendant quatre jours, l’équipe de MSF a vacciné 880 enfants de six mois à  5 ans contre la rougeole et administré 1400 vaccins pentavalent qui protègent contre la diphtérie,

Tétanos, Coqueluche, Hémophilus Influenza B, et l’Hépatite B.

En plus de la vaccination, l’équipe a apporté son soutien à  7 structures sanitaires de la Vakaga. Des donations de médicaments et des sessions de formation ont été organisées à  l’intention du personnel de ces structures du Ministère de la santé pour améliorer les soins aux populations locales. « Nous avons fait des donations de médicaments et de matériel pour traiter les maladies les plus courantes : le paludisme, la rougeole, la diarrhée, et les infections respiratoires en plus des séances de promotion

de la santé », conclut Perotti.

A la fin de cette intervention, l’équipe d’urgence de Médecins Sans Frontières en République Centrafricaine continue de suivre d’autres alertes d’épidémies et à  répondre aux urgences médicales sur tout le territoire.