Maroc : Agadir abrite la 4Úme édition du Festival international de la caricature en Afrique

La ville d’Agadir accueillera, du 2 au 5 dĂ©cembre, la 4Ăšme Ă©dition du Festival international de la caricature en Afrique (FICA) ainsi que le quatriĂšme concours international de caricature Maroc 2021.OrganisĂ©e par le journal marocain Le Canard LibĂ©rĂ© en partenariat avec l’Association marocaine de la caricature (MAC) et l’Association Waz, cette 4e Ă©dition du FICA, qui rendra hommage au caricaturiste marocain Mustapha Anaflous, se penchera sur une thĂ©matique d’actualitĂ©, le Coronavirus.

Quelque 449 dessinateurs issus de 72 pays prendront part Ă  ce Festival Ă  travers 1100 Ɠuvres, articulĂ©es sur une question brĂ»lante: « Comment le coronavirus a changĂ© le monde? ».

Au menu de cet Ă©vĂšnement figurent deux ateliers animĂ©s par un groupe de dessinateurs professionnels au profit des enfants de la rĂ©gion Souss-Massa ainsi qu’une exposition permanente des caricatures.

Une confĂ©rence animĂ©e par des chercheurs universitaires sera par ailleurs organisĂ©e autour de la thĂ©matique de la caricature et de la libertĂ© d’expression.

G77: Le Maroc appelle à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire

Le ministre marocain des Affaires Ă©trangĂšres, Nasser Bourita a appelĂ©, mardi, Ă  faire de la crise sanitaire une opportunitĂ© pour consolider un multilatĂ©ralisme solidaire, Ă  commencer par garantir un accĂšs universel et Ă©quitable aux vaccins. »Nous devrions Ɠuvrer pour que cette crise sanitaire serve d’opportunitĂ© pour consolider le multilatĂ©ralisme et le doter de plus de solidarité », a plaidĂ© le ministre marocain, qui intervenait par visioconfĂ©rence devant la 45Ăšme rĂ©union des ministres des Affaires Ă©trangĂšres du Groupe des 77 et la Chine, tenue Ă  New York.

Cette solidaritĂ© passe avant tout par garantir l’accĂšs universel et Ă©quitable aux vaccins, a-t-il indiquĂ©, notant qu’Ă  l’heure actuelle, moins de six pour cent de la population africaine est entiĂšrement vaccinĂ©e.

Il a, dans ce cadre, fait observer que malgrĂ© les perspectives Ă©conomiques mondiales prometteuses, la reprise demeure “inĂ©gale” dans un contexte sanitaire « incertain » marquĂ© par l’apparition de nouvelles vagues de contamination.

« La persistance de la crise sanitaire accentue les vulnĂ©rabilitĂ©s et problĂšmes structurels dont souffrent la plupart de nos Ă©conomies, auxquels il est difficile de remĂ©dier sans des investissements audacieux dans les secteurs vitaux tels que la santĂ©, l’Ă©ducation, la protection sociale, les infrastructures, l’Ă©nergie propre et le dĂ©veloppement durable », a-t-il relevĂ©.

M. Bourita a Ă©galement fait observer que la pandĂ©mie de la Covid-19 a rĂ©vĂ©lĂ© Ă  quel point il est important d’investir dans le dĂ©veloppement humain et durable des sociĂ©tĂ©s, prĂ©cisant que c’est pour cela que l’Agenda 2030 « doit demeurer au cƓur de la coopĂ©ration internationale et de notre action collective ».

Pour le ministre, le Groupe des 77 et la Chine doit se focaliser sur le changement climatique, le plus grand défi de notre temps, qui représente une « menace existentielle » pour les pays les plus vulnérables.

« Nous devons, en conséquence, intensifier notre mobilisation et notre plaidoyer pour la concrétisation des engagements pris, notamment par les pays développés », a-t-il insisté.

Le Groupe des 77 et la Chine est une coalition de pays en dĂ©veloppement, conçue pour promouvoir les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et politiques collectifs de ses membres et crĂ©er une capacitĂ© de nĂ©gociation accrue aux Nations Unies.

 CrĂ©Ă©e par 77 pays, l’organisation, dont la prĂ©sidence tournante pour l’annĂ©e 2021 est assurĂ©e par la GuinĂ©e, a grandi et compte dĂ©sormais 134 pays membres. NĂ©anmoins, il continue Ă  ĂȘtre dĂ©signĂ© comme le G77 dans les nĂ©gociations et sessions de l’ONU.

RĂ©flexion sur l’accĂšs au trĂšs haut dĂ©bit de l’internet en CĂŽte d’Ivoire

La deuxiĂšme phase des travaux de l’atelier pour la mise en place d’un cadre normatif pour le prĂ©-cĂąblage des bĂątiments en fibre optique pour l’accĂšs au trĂšs haut dĂ©bit en CĂŽte d’Ivoire a Ă©tĂ©, lancĂ©e mardi, Ă  Abidjan au cours d’une cĂ©rĂ©monie.

Cette cĂ©rĂ©monie, prĂ©sidĂ©e par M. Roger FĂ©lix Adom, ministre de l’Economie numĂ©rique, des tĂ©lĂ©communications et de l’innovation, reprĂ©sentĂ© par M. Ahmed Sako, directeur de cabinet adjoint, a vu la participation de plusieurs structures impliquĂ©es dans cet ambitieux programme.

Dans son allocution, M. Sako a adressĂ© ses remerciements au partenaire technique Huawei qui ne mĂ©nage aucun effort dans sa volontĂ© d’accompagner la CĂŽte d’Ivoire dans le dĂ©veloppement de la large bande, ainsi qu’Ă  tous les acteurs professionnels publics et privĂ©s dont les contributions aux travaux ont permis une avancĂ©e significative du projet.

Il a, en outre rappelĂ© que l’ambition premiĂšre de ce vaste projet est de relever le faible taux de pĂ©nĂ©tration de l’internet fixe haut dĂ©bit qui Ă©tait de 1,2% en juin 2021 et de le porter Ă  30% Ă  l’horizon 2025, rapporte une note d’information transmise Ă  APA.

D’oĂč l’importance de cet atelier qui dĂ©bouchera sur la mise en place d’un cadre normatif qui crĂ©era des conditions incitatives pour le raccordement des bĂątiments, Ă  usage d’habitation ou professionnel, en fibre optique pour la fourniture d’internet Ă  trĂšs haut dĂ©bit, a-t-il soulignĂ©.

Il a conclu en exhortant les participants à faire les meilleures recommandations possibles qui déboucheront sur des référentiels de qualité, conformes aux standards internationaux.

M. Lionel Liu, directeur gĂ©nĂ©ral de Huawei CĂŽte d’Ivoire a, quant Ă  lui, exprimĂ© sa gratitude et ses remerciements au ministre de l’Economie numĂ©rique, des tĂ©lĂ©communications et de l’innovation, M. Roger FĂ©lix Adom, pour sa considĂ©ration et sa grande disponibilitĂ©.

Il a, par ailleurs, relevĂ© qu’en Chine toutes les installations pour la fibre optique sont fournies par les promoteurs immobiliers. En Afrique, par-contre, en raison de contraintes Ă©cologiques et de capacitĂ© de construction, il recommande que les opĂ©rateurs effectuent l’ingĂ©nierie et l’installation professionnelles d’Ă©quipement de fibre optique.

M. Liu a aussi ajoutĂ© que la politique complĂšte de prĂ©-dĂ©ploiement se compose de trois Ă©lĂ©ments : le dĂ©cret, le cahier des charges, l’organisation et le processus de mise en Ɠuvre. Il a relevĂ© que le marchĂ© de la construction en CĂŽte d’Ivoire se dĂ©veloppe rapidement, cependant, le marchĂ© du haut dĂ©bit, qui est limitĂ© par les coĂ»ts et l’efficacitĂ© de la construction, a un niveau de dĂ©veloppement trĂšs faible.

Le prĂ©-dĂ©ploiement permet donc d’emprunter pleinement la force des dĂ©veloppeurs, d’accĂ©lĂ©rer l’installation du haut dĂ©bit et d’Ă©conomiser l’investissement social. Il aide non seulement les exploitants Ă  rĂ©duire les coĂ»ts de construction, mais aussi les promoteurs Ă  augmenter les prix de vente et de location.

Il recommande, en outre, que le ministĂšre des communications promeuve le Plan de mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie nationale de haut dĂ©bit et renforce la culture des talents en haut dĂ©bit et en TIC en CĂŽte d’Ivoire. Selon l’Ă©chelle actuelle de dĂ©veloppement du haut dĂ©bit, on estime qu’il est nĂ©cessaire de former prĂšs de 500 Ă  800 ingĂ©nieurs, qui constitueront l’Ă©pine dorsale du dĂ©veloppement des TIC Ă  l’avenir.

Pour conclure, M. Liu a relevĂ© la volontĂ© constante de Huawei, en tant que partenaire technique important de soutenir le dĂ©veloppement du haut dĂ©bit en CĂŽte d’Ivoire et de fournir un appui dans divers domaines. A ce propos, il a rappelĂ© la vision de Huawei qui est d’« offrir Ă  chaque personne, foyer et entreprise l’accĂšs Ă  l’univers virtuel pour un monde plus intelligent et entiĂšrement connectĂ©. »

RCA : la BAD accorde un don de 254 millions d’euros

Pour le développement du corridor de transport multimodal Pointe Noire-Brazzaville-Bangui-Ndjamena.

 

Le gouvernement centrafricain et la Banque Africaine de DĂ©veloppement (BAD) ont signĂ©, lundi 29 novembre Ă  Bangui, un protocole d’accord de don d’un montant de 167 milliards de FCFA (environs 254 millions d’euros), dans le cadre du projet de dĂ©veloppement du corridor de transport multimodal Pointe Noire-Brazzaville-Bangui-N’djamena.

Ce projet de financement qui a été « négocié et obtenu » de la BAD par le gouvernement centrafricain, est « un intégrateur qui va largement contribuer au désenclavement de la RCA », a souligné la présidence centrafricaine (La Renaissance) dans un communiqué.

Les autoritĂ©s centrafricaines ont soulignĂ© que ce projet intĂ©grateur a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre grĂące au concours de la RĂ©publique du Congo qui a obtenu un financement de 175 milliards de FCFA (environs 266 millions d’euros) de la BDEAC (Banque de dĂ©veloppement des États de l’Afrique centrale) pour la rĂ©alisation du tronçon Pointe Noire-Brazzaville et Brazzaville-Gouga (frontiĂšre de la RCA).

Le directeur gĂ©nĂ©ral Afrique Centrale de la BAD, Serge N’Guessan qui a signĂ© le protocole d’accord, a affirmĂ© selon la prĂ©sidence centrafricaine que ce projet aura un impact direct sur 120 000 personnes et permettra la hausse du volume des marchandises franchissant les frontiĂšres centrafricaines de 237 050 tonnes Ă  276 140 tonnes (RCA-CONGO).

Et d’ajouter : « Les coĂ»ts de transport de marchandises sur ce corridor vont reprĂ©senter moins de la moitiĂ© de ceux pratiquĂ©s aujourd’hui sur d’autres corridors ».

Selon Bangui, ce financement de cette institution panafricaine est de loin « le plus grand cadeau que la RCA ait eu en matiĂšre du financement des infrastructures en 63 ans d’indĂ©pendance ». Ce projet intĂšgre d’autres initiatives importantes du gouvernement centrafricain, telles que la construction d’un centre de cardiologie Ă  Bangui pour un montant de 10 millions de dollars, la construction de 30 Km de pistes rurales, du siĂšge de l’association des femmes entrepreneures de Centrafrique, de cinq Ă©coles, de cinq centres de santĂ©, de cinq marchĂ©s ruraux et l’acquisition d’équipements de production pour les groupements agricoles.

En RCA, la BAD a financĂ© plusieurs projets, dont la nouvelle centrale hydroĂ©lectrique de Boali 2 d’une capacitĂ© de 10 MW au profit de l’entreprise Energie Centrafricaine (ENERCA).

Elle a aussi financĂ© d’autres projets en cours de rĂ©alisation comme la Dorsale Ă  fibre optique, composante RCA co-financĂ©e avec l’Union europĂ©enne, la construction du « data-center » et du centre de formation digitale de l’UniversitĂ© de Bangui, les travaux de construction et de modernisation de l’aĂ©roport de Bangui-M’Poko.

La CĂŽte d’Ivoire et la GuinĂ©e signent un contrat d’achat d’Ă©nergie

La CĂŽte d’Ivoire et la GuinĂ©e ont signĂ©, mardi Ă  Abidjan, un contrat d’achat d’Ă©nergie dans le cadre du projet d’interconnexion des rĂ©seaux Ă©lectriques CĂŽte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-GuinĂ©e (CLSG).

Le contrat a Ă©tĂ© paraphĂ© par le Directeur gĂ©nĂ©ral de CĂŽte d’Ivoire-Energies, SidibĂ© Noumory, le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’Ă©lectricitĂ© de GuinĂ©e, Bangaly Maty et le Directeur gĂ©nĂ©ral de la Compagnie ivoirienne d’Ă©lectricitĂ© (CIE), Ahmadou Bakayoko en prĂ©sence du ministre ivoirien des Mines, du pĂ©trole et de l’Ă©nergie, Thomas Camara.

Dans ce contrat d’une durĂ©e de 3 ans renouvelable d’accord parties, la CĂŽte d’Ivoire s’engage Ă  fournir Ă  la GuinĂ©e, 11 MW chaque annĂ©e, de 2021 Ă  2023, soit un total de 33 MW pour les trois annĂ©es.

Cette cĂ©rĂ©monie de signature consacre la vision du prĂ©sident Alassane Ouattara, de faire de la CĂŽte d’Ivoire, le hub Ă©nergĂ©tique de la sous-rĂ©gion, a indiquĂ© le ministre Thomas Camara.

« C’est une joie pour la GuinĂ©e, un espoir pour nos populations aussi reculĂ©es que celles de la ville de NzĂ©rĂ©korĂ©, d’accĂ©der enfin Ă  une Ă©nergie de qualitĂ© et en quantitĂ© », a renchĂ©ri M. Maty, Directeur gĂ©nĂ©ral de l’ElectricitĂ© de la GuinĂ©e.

A son tour, le Directeur gĂ©nĂ©ral de CĂŽte d’Ivoire-Energies, Noumory SidibĂ©, a expliquĂ© que ce projet est l’aboutissement du renforcement de la coopĂ©ration Ă©nergĂ©tique sous-rĂ©gionale et du dĂ©veloppement socio-Ă©conomique des Etats.  

Le projet d’interconnexion des rĂ©seaux Ă©lectriques CLSG, permet d’Ă©tablir un marchĂ© d’Ă©lectricitĂ© dynamique dans la sous-rĂ©gion ouest africaine et de sĂ©curiser l’approvisionnement des pays en Ă©lectricitĂ©. Cette signature fait partie des projets prioritaires du plan directeur du SystĂšme d’Ă©changes d’Ă©nergie Ă©lectrique ouest- africain (EEEAO).

Un taux record du chĂŽmage en Afrique du Sud

Le chĂŽmage gagne du terrain dans la Nation arc-en-ciel.Le Bureau national des statistiques (StatsSA) d’Afrique du Sud dĂ©clenche l’alarme contre la progression du taux de chĂŽmage. Son enquĂȘte trimestrielle sur la population active (QLFS) pour la pĂ©riode juillet-septembre 2021 publiĂ©e ce mardi rĂ©vĂšle que 34,9% de Sud-Africain sont au chĂŽmage.

ConcrÚtement, le nombre de personnes ayant un emploi a diminué de 660.000 pour atteindre 14,3 millions de chÎmeurs.

Selon cette enquĂȘte, « le taux de chĂŽmage a augmentĂ© de 2,2 points de pourcentage pour atteindre 46,6 % » au cours du troisiĂšme trimestre de 2021 par rapport aux trois mois prĂ©cĂ©dents.

« Entre le 2e trimestre et le 3e trimestre 2021, le nombre de personnes employĂ©es a diminuĂ© dans toutes les industries, Ă  l’exception de la finance, oĂč l’emploi a augmentĂ© de 138.000 », a prĂ©cisĂ© la StatsSA.

L’enquĂȘte montre que la seule augmentation de l’emploi a Ă©tĂ© enregistrĂ©e dans le secteur informel, tandis que des pertes d’emploi ont Ă©tĂ© observĂ©es dans le secteur formel, les mĂ©nages privĂ©s et le secteur agricole.

« La plus forte baisse de l’emploi a Ă©tĂ© enregistrĂ©e dans le commerce (309.000), suivi par les services communautaires et sociaux (210.000), la construction et les mĂ©nages privĂ©s (65.000 chacun) », explique la source.

La BGFI Holding Corporation conserve sa note A+

L’Ă©tablissement financier maintient ses perspectives de stabilitĂ© positive suite à l’Ă©valuation de l’agence de notation Bloomfield.Le Groupe BGFIBank tient le coup. MalgrĂ© le scandale Egal dans lequel il est citĂ© et qui Ă©clabousse directement l’ancien prĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, et son premier cercle, la holding financiĂšre est parvenue Ă  conserver sa cote.

Au terme de sa mission d’Ă©valuation, l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation conclut dans son rapport que le Groupe prĂ©sente, sur le long terme, une qualitĂ© de crĂ©dit Ă©levĂ©e. « Les facteurs de protection sont bons. Et Ă  court terme, le groupe prĂ©sente une certitude de remboursement en temps opportun Ă©levĂ©e ainsi que des facteurs de liquiditĂ© forts et soutenus par de bons facteurs de protection », informe Bloomfield dans un communiquĂ© parvenu mardi Ă  APA.

Cependant, signale l’agence de notation, « les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en pĂ©riode de pression Ă©conomique. »

« Cette notation financiĂšre rĂ©pond aux exigences d’excellence, de performance et de rentabilitĂ© du Groupe, inhĂ©rentes à notre mĂ©tier qui guident depuis 50 ans le dĂ©veloppement de notre Banque. Une ambition que nous continuons de porter avec le dĂ©ploiement de notre nouveau Projet d’entreprise +Dynamique 2025+ », s’est fĂ©licitĂ© le PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral du Groupe BGFIBank, Henri-Claude OYIMA, citĂ© dans le communiquĂ©.

Cette notation a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur la base des performances du Groupe au titre de l’exercice 2020 ainsi que des perspectives d’activitĂ©s au cours de l’exercice 2021. Elle s’appuie sur plusieurs facteurs clĂ©s de performance tels que le renforcement continu du cadre de gouvernance et du dispositif de gestion des risques ; le bilan satisfaisant du plan d’entreprise « Excellence 2020 », traduisant globalement la bonne capacitĂ© à atteindre les objectifs


Ethiopie : le Pm invite les rebelles Ă  se rendre

Le conflit en Ethiopie dĂ©cime la jeunesse du TigrĂ©, dĂ©plore le Premier ministre, Abiy Ahmed.Les combats entre l’armĂ©e rĂ©guliĂšre Ă©thiopienne et les troupes du Front de libĂ©ration du peuple du TigrĂ© (TPLF, sigle anglais) s’enlisent. Et pour Ă©viter la mort de plusieurs jeunes combattants, le chef du gouvernement Abiy Ahmed invite les rebelles Ă  se rendre Ă  l’armĂ©e nationale.

« La jeunesse du TigrĂ© pĂ©rit comme des feuilles. Sachant qu’elle est vaincue, elle est dirigĂ©e par quelqu’un qui n’a pas de vision ou de plan clair », a dĂ©clarĂ© M. Abiy, laurĂ©at du prix Nobel de la paix 2019, dans des commentaires diffusĂ©s sur les mĂ©dias publics.

Le Premier ministre s’est exprimĂ© depuis l’une des lignes de front de la guerre, oĂč il a revendiquĂ© la victoire une semaine seulement aprĂšs pris les commandes des opĂ©rations militaires.

« La guerre est terminée », a-t-il lancé, appelant ceux qui combattent aux cÎtés du TPLF, en particulier les jeunes, à la reddition. Il a également exhorté les mÚres de la région du Tigré à demander des nouvelles de leurs enfants qui ont été amenés à la guerre par le TPLF.

« L’Éthiopie se battra contre tout ennemi qui pille, tue, viole et vandalise », a poursuivi le Premier ministre, qui s’est engagĂ© Ă  Ă©liminer victorieusement et rapidement les forces rebelles.

« Le groupe terroriste TPLF a Ă©tĂ© complĂštement vaincu, et ce n’est qu’une question de temps pour conclure la lutte avec succĂšs », a-t-il notĂ©.

Vaccination Covid : que de doses perdues en Afrique !

Sur le continent noir, la « courte durĂ©e de conservation » des vaccins combinĂ©e Ă  la rĂ©ticence de la population dĂ©bouche sur la destruction d’une quantitĂ© importante de doses.Un gĂąchis ! L’Afrique, dĂ©jĂ  victime de l’iniquitĂ© vaccinale, perd de prĂ©cieuses doses. RĂ©cemment, plus de 268.000 doses des vaccins AstraZeneca et Pfizer n’ont pu ĂȘtre administrĂ©es en Namibie avant leur expiration.

Selon les Centres africains de contrÎle et de prévention des maladies (Africa CDC, sigle en anglais), cette tendance va se poursuivre « si les pays occidentaux continuent à envoyer des doses dont la durée de conservation est courte ».

Dans une dĂ©claration commune, publiĂ©e hier lundi, Africa CDC, le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat) et le mĂ©canisme Covax soutiennent que l’arrivĂ©e non anticipĂ©e des dons rend « extrĂȘmement difficile la planification des campagnes de vaccination ».

Pour ces organisations, les pays africains ont donc besoin « d’un approvisionnement prĂ©visible et fiable » car leurs systĂšmes de santĂ© dĂ©jĂ  mis Ă  rude Ă©preuve ne peuvent absorber tous ces vaccins Ă  trĂšs court terme. À ce jour, plus de 90 millions de doses offertes ont Ă©tĂ© livrĂ©es via Covax, Avat et des accords bilatĂ©raux.

Zambia Airways, le nouveau décollage

La nouvelle compagnie nationale zambienne, grĂące Ă  un coup de pouce d’Ethiopian Airlines, lancera demain mercredi ses opĂ©rations commerciales.Lusaka, Ndola, Solwezi (Zambie), Afrique du Sud et Zimbabwe. C’est le plan de vol inaugural de la Zambia Airways. Elle est nĂ©e des cendres de l’ancienne compagnie nationale dont les activitĂ©s ont cessĂ© en 1994.

Ethiopian Airlines, l’une des compagnies les plus dynamiques en Afrique, dĂ©tient 45 % des parts de la nouvelle sociĂ©tĂ© alors que la SociĂ©tĂ© zambienne de dĂ©veloppement industriel Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e (IDC, sigle en anglais) en possĂšde 55 %.

L’accord de crĂ©ation de la Zambia Airways a Ă©tĂ© signĂ© en 2018 avec un capital social de 30 millions de dollars. « Ce partenariat stratĂ©gique s’inscrit dans le cadre de notre stratĂ©gie de hubs multiples
Vision 2025 en Afrique », a expliquĂ© Tewolde GebreMariam, PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral d’Ethiopian Airlines.

GrĂące Ă  cette politique, Ethiopian Airlines exploite actuellement des hubs Ă  LomĂ© (Togo) avec ASKY Airlines, Malawian Ă  Lilongwe (Malawi), Tchadia Ă  N’Djamena (Tchad) et Ethiopian Mozambique Ă  Maputo (Mozambique).

En outre, M. GebreMariam a affirmĂ© que la compagnie Ă©thiopienne « s’est engagĂ©e Ă  mettre en Ɠuvre son plan de croissance en collaboration avec des transporteurs africains et la nouvelle compagnie Zambia Airways servira de plaque tournante solide
offrant une connectivité aérienne nationale, régionale et éventuellement internationale pour les passagers et le fret vers les principales destinations du Moyen-Orient, Europe et Asie ».

Pour sa part, dĂ©clarĂ© Bonaventure Mutale, prĂ©sident du Conseil d’administration de la Zambia Airways, a dĂ©clarĂ© que ladite compagnie « a franchi avec succĂšs toutes les Ă©tapes nĂ©cessaires Ă  la reprise de ses opĂ©rations ». Dans ce plan de relance, Ethiopian Airlines a mis Ă  la disposition de la Zambia Airways trois avions (deux Q400 et un Boeing 737-800), mais elle vise d’ici 2028 une flotte de douze appareils qui lui permettraient alors de transporter 1,9 million de passagers par an.