PrĂ©sidentielle ivoirienne: l’AFD et LMP, deux plateformes de l’opposition, suspendent la participation de leurs reprĂ©sentants Ă  la CEI

L’AFD et LMP, deux plate-formesalles de l’opposition ivoirienne, ont annoncĂ© mardi dans une dĂ©claration conjointe la suspension de leurs reprĂ©sentants Ă  la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante (CEI), institution chargĂ©e d’organiser l’Ă©lection prĂ©sidentielle du 31 octobre 2020.Les plateformes de l’Alliance des forces dĂ©mocratiques (AFD) et la Ligue  des mouvements pour le progrĂšs « demandent Ă  leurs reprĂ©sentants de ne plus participer aux rĂ©unions convoquĂ©es par les nouveaux bureaux locaux » de la CEI. 

Cette décision, pour ces plateformes vise pour à « ne point se faire complice du hold up électoral mis en place par le gouvernement, le Conseil constitutionnel et la Commission Electorale Indépendante », précise la déclaration.  

De ce fait, « l’AFD et LMP ont instruit toutes les personnalitĂ©s qu’elles ont proposĂ© pour siĂ©ger dans les commissions Ă©lectorales communales, sous-prĂ©fectorales, dĂ©partementales, rĂ©gionales et Ă  l’Ă©tranger, de suspendre leurs activitĂ©s au sein des dĂ©membrements de la CEI ».  

« L’AFD et la  LMP ne peuvent s’associer Ă  une mascarade Ă©lectorale »,  indique la dĂ©claration dans laquelle elles appellent tous leurs reprĂ©sentants Ă  « attendre de recevoir de nouvelles instructions ». 

En termes de propositions, l’AFD et la LMP « rĂ©itĂšrent l’urgence et la nĂ©cessitĂ© d’une concertation Ă©largie entre le gouvernement et les forces politiques et sociales,  parties prenantes  aux Ă©lections ».  

Elles demandent au gouvernement et au président de la République, garant de la paix sociale, de la sécurité nationale et du « respect des accords internationaux, de sortir de leur posture actuelle, irréaliste, qui expose inutilement les Ivoiriens aux menaces de toute nature ».

Selon ces deux plate-formes  de l’opposition en CĂŽte d’Ivoire,  pour inviter une crise post-Ă©lectorale, tous ceux qui ont un intĂ©rĂȘt aux Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives,  devraient discuter « autour d’une table afin de convenir des conditions gĂ©nĂ©rales de leur organisation et notamment, des rĂ©formes nĂ©cessaires du Conseil Constitutionnel et de la CEI ».  

Dans cette optique, l’AFD et la LMP demandent au gouvernement et au prĂ©sident de la RĂ©publique, de sortir du « fĂ©tichisme des dates » pour faire baisser les tensions socio-politiques. Toute chose qui Ă©voque un report du scrutin prĂ©sidentiel.  

« Nous pouvons tous ensemble, faire l’Ă©conomie d’une nouvelle crise », concluent ces deux plate-formes de l’opposition ivoirienne. M. Pascal Affi N’Guessan, prĂ©sident du Front populaire ivoirien  (Fpi) a signĂ© la dĂ©claration au nom de l’AFD. 

L’opposant Kabran Appia, lui, a signĂ© la dĂ©claration conjointe de ces deux plate-formes  politiques pour le compte de la Ligue des mouvements pour le progrĂšs  (LMP). 

Affaire « désobéissance civile »: la Cdrp dénonce un « discours belliqueux » du PM ivoirien suite à sa réaction

La Coalition pour la dĂ©mocratie, la rĂ©conciliation et la paix (Cdrp), une organisation de l’opposition ivoirienne, reproche au Premier ministre Hamed Bakayoko d’avoir tenu un « discours bĂ©lliqueux », en rĂ©action Ă  l’appel Ă  la « dĂ©sobĂ©issance civile » lancĂ©e par l’opposition.Dans une dĂ©claration lue, mercredi, par M. Ouattara GnonziĂ©, au siĂšge du Parti dĂ©mocratique de CĂŽte d’Ivoire (Pdci), le porte-parole de la Cdrp a qualifiĂ© de « propos incendiaire », la rĂ©action du Premier ministre Hamed Bakayoko sur l’appel de la dĂ©sobĂ©issance civile de l’opposition.

Lors du meeting de clĂŽture d’une visite d’Etat de Alassane Ouattara Ă  BouaflĂ© (centre-ouest), le Premier ministre Hamed Bakayoko, prenant la parole, a selon la Cdrp tenu le 26 septembre 2020 « des propos d’une extrĂȘme gravitĂ©, indigne d’un Premier ministre et mal Ă  propos ».

« M. le prĂ©sident, s’ils (opposants) continuent, la semaine prochaine, aprĂšs le dernier Conseil des ministres, nous allons vous dĂ©sobĂ©ir un peu ;  ils incitent Ă  la violence, Ă  la dĂ©sobĂ©issance, Ă  la rĂ©bellion (…) nous serons devant vos domiciles pour vous apporter la note », avait dit M. Hamed Bakayoko sur la question de la dĂ©sobĂ©issance civile. 

Pour la Cdrp, ce sont des « preuves » de « menaces directes profĂ©rĂ©es par le Premier ministre contre les leaders politiques de l’opposition et le peuple de CĂŽte d’Ivoire avec des propos dangereux ».

M. Ouattara GnonziĂ© a dĂ©clarĂ© que le Premier ministre « semble s’ĂȘtre trompĂ© de tribune » et a Ă  travers son « discours belliqueux et d’une rare violence, tranchĂ© clairement avec les dispositions d’apaisement et de dialogue qu’il avait laissĂ© entrevoir dĂšs sa nomination ».  

« Le Premier ministre, plutĂŽt que de se mettre dans la posture d’un homme d’Etat comme l’exige toute cĂ©rĂ©monie officielle, s’est vautrĂ© dans un spectacle digne d’un militant zĂ©lĂ© prĂ©occupĂ© Ă  impressionner par ses diatribes et menaces, les faucons de son parti », a-t-il poursuivi. 

La Cdrp, soulignera-t-il, estime que le discours de M. Hamed Bakayoko « trahit les rĂ©elles intentions d’un rĂ©gime dĂ©sespĂ©rĂ© et aux abois, paniquĂ© Ă  l’idĂ©e de la mise en Ɠuvre imminente du mot d’ordre de dĂ©sobĂ©issance civile lancĂ© par le prĂ©sident Henri Konan BĂ©dié » du Pdci.

L’opposition ivoirienne juge la candidature de M. Ouattara pour l’Ă©lection prĂ©sidentielle du 31 octobre 2020 d' »anticonstitutionnelle ». Pour elle, le chef de l’Etat brigue un « troisiĂšme mandat », interdit par la Constitution. De son cĂŽtĂ© le Rhdp (pouvoir) estime que c’est le premier mandat  de M. Ouattara dans la 3e RĂ©publique.

Le rapport moral et financier 2019 du patronat ivoirien adoptĂ© Ă  l’unanimitĂ© par ses adhĂ©rents

Le rapport moral et financier de l’exercice 2019 de la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des entreprises de CĂŽte d’Ivoire ( CGECI, patronat ivoirien), a Ă©tĂ© adoptĂ© Ă  l’unanimitĂ© par ses adhĂ©rents au terme d’une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale mixte ( ordinaire et extraordinaire), a appris APA mercredi sur place dans la capitale Ă©conomique ivoirienne.« Le rapport moral prĂ©sentĂ© par le Conseil d’administration a prĂ©sentĂ© les activitĂ©s menĂ©es au titre de l’annĂ©e 2019. Et ce rapport a Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ© et adoptĂ© Ă  l’unanimitĂ© par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Le Conseil a Ă©galement prĂ©sentĂ© la situation financiĂšre et le rĂ©sultat de la gestion 2019 Ă  ses adhĂ©rents et ce rapport a Ă©tĂ© positivement apprĂ©ciĂ© a l’unanimitĂ© Ă©galement par l’ensemble des adhĂ©rents qui ont donnĂ© quitus au Conseil d’administration », a expliquĂ© Ă  la presse au sortir de ses assises, Jean-Marie Ackah, le prĂ©sident de la CGECI. 

Par ailleurs, M. Ackah a indiquĂ© que l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale qui a fait remarquer qu’il demeure encore des dĂ©fis importants, a exhortĂ© le Conseil d’administration de son institution Ă  « tout mettre en oeuvre » pour chercher Ă  relever ses nouveaux dĂ©fis.

 En ce qui concerne l’impact de la pandĂ©mie Ă  COVID-19 sur les entreprises ivoiriennes, le prĂ©sident de la CGECI a fait savoir que ce conclave a instruit le Conseil d’administration de son institution Ă  poursuivre le plaidoyer auprĂšs des autoritĂ©s ivoiriennes pour accroĂźtre l’accompagnement des entreprises. 

« Cette AssemblĂ©e a donnĂ© mandat au Conseil d’administration de poursuivre le plaidoyer et les nĂ©gociations avec l’État afin d’optimiser l’accompagnement qui pourrait ĂȘtre apporter aux entreprises dans cette pĂ©riode de crise de la COVID-19. Également cette AssemblĂ©e a invitĂ© le conseil d’administration Ă  se pencher dĂ©jĂ  sur la pĂ©riode post COVID-19», a-t-il prĂ©cisĂ©. 

En outre, au cours de cette AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale qui avait un « caractĂšre mixte » parce qu’Ă  la fois ordinaire et extraordinaire, a poursuivi, M. Ackah, « nous avons apportĂ© des amendements Ă  nos textes et Ă  nos statuts pour mieux cadrer l’application de ses statuts au vĂ©cu de notre organisation ». 

La CGECI est la principale organisation patronale de CĂŽte d’Ivoire. Elle fĂ©dĂšre des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activitĂ©s.

CĂŽte d’Ivoire: deux reprĂ©sentants de l’opposition suspendent leurs fonctions Ă  la CEI centrale

Deux reprĂ©sentants de l’opposition ivoirienne, siĂ©geant au sein de la Commission Ă©lectorale centrale, ont notifiĂ© mercredi au prĂ©sident de la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante (CEI) la suspension de leurs fonctions, selon une note de l’institution.
Il s’agit de « messieurs Yapo Yapi, commissaire central et Dogou Alain, commissaire central et deuxiĂšme vice-prĂ©sident Ă  la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante », institution en charge d’organiser l’Ă©lection prĂ©sidentielle du 31 octobre 2020.

Selon la note, ils ont « notifié ce mercredi 30 septembre 2020 au président de la CEI, la suspension de leurs fonctions de commissaires centraux-superviseurs et de 2e vice-président de la Commission électorale indépendante ».

La notification de la suspension de leurs fonctions au prĂ©sident de la CEI intervient aprĂšs une dĂ©cision des plateformes politiques de l’opposition qui les ont proposĂ© aux fins de siĂ©ger Ă  leur compte au sein de la Commission Ă©lectorale centrale.

 L’opposition ivoirienne dĂ©nonce une CEI « dĂ©sĂ©quilibrĂ©e » et infĂ©odĂ©e de membres proches du pouvoir, rĂ©fute le Conseil constitutionnel suite Ă  la validation de la candidature de Alassane Ouattara qu’elle qualifie d' »illĂ©gale et anticonstitutionnelle pour un troisiĂšme mandat ». 

Londres souhaite relancer ses liens commerciaux avec Harare

Le Royaume-Uni a exprimĂ© son intĂ©rĂȘt de rĂ©activer ses relations commerciales avec le Zimbabwe, mais se dit prĂ©occupĂ© par l’absence de rĂ©formes politiques et Ă©conomiques globales dans ce pays d’Afrique australe suite Ă  la chute de l’ancien prĂ©sident, Robert Mugabe.L’ambassadeur du Royaume-Uni auprĂšs de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies Ă  GenĂšve, Julian Braithwaitte, a dĂ©clarĂ© que son gouvernement espĂšre « Ă  l’avenir avoir davantage de commerce et d’investissements avec le Zimbabwe ».

« Nous pensons qu’il existe un potentiel notable dans les secteurs des Ă©nergies renouvelables, de l’agriculture et des services financiers, des secteurs susceptibles d’amĂ©liorer les moyens de subsistance et l’inclusion financiĂšre », a dĂ©clarĂ© M. Braithwaitte lors d’une rĂ©vision de la politique commerciale de l’OMC sur le Zimbabwe, ce mercredi Ă  GenĂšve (Suisse).

Le diplomate a dĂ©clarĂ© que le Royaume-Uni tient particuliĂšrement Ă  soutenir les efforts du Zimbabwe pour remĂ©dier Ă  un dĂ©ficit d’Ă©lectricitĂ© qui a entraĂźnĂ© des coupures d’Ă©lectricitĂ© persistantes depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000.

Il a toutefois déploré le fléau de la corruption qui entrave « le développement du Zimbabwe en accaparant les ressources publiques et privées, en faussant la prise de décision économique et en sapant la gouvernance et la responsabilité ».

« Nous continuons d’exhorter le Zimbabwe Ă  garantir l’indĂ©pendance de la Commission anti-corruption et des tribunaux et Ă  prendre les mesures nĂ©cessaires pour lutter contre la corruption, et s’attaquer aux intĂ©rĂȘts particuliers bien Ă©tablis et aux flux financiers illicites », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Il a ajoutĂ© : « Des progrĂšs significatifs en matiĂšre de rĂ©formes, ainsi que le respect des droits de l’homme et de l’État de droit, sont la seule façon de traiter durablement les dĂ©fis sous-jacents du Zimbabwe, de dĂ©bloquer des investissements importants et d’assurer un meilleur avenir au Zimbabwe et Ă  son peuple ».

Les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés à 285 millions de livres sterling en fin mars 2020.

Londres est Ă©galement le deuxiĂšme plus grand partenaire bilatĂ©ral du Zimbabwe en matiĂšre de dĂ©veloppement, fournissant rien que cette annĂ©e 74 millions de livres sterling d’aide bilatĂ©rale au dĂ©veloppement pour le soutenir.

RCA-Elections : la CPI prévient les criminels

À moins de trois mois des Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives du 27 dĂ©cembre 2020, la tension ne cesse de monter dans le pays. L’opposition dĂ©mocratique soupçonne le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, candidat Ă  sa propre succession pour un second mandat, de faire le jeu des groupes armĂ©s, et ce, dans un but exclusivement Ă©lectoraliste. Au mĂȘme moment, les leaders des groupes armĂ©s, confortĂ©s dans leur position actuelle, multiplient des exactions contre les populations, et empĂȘchent les agents de l’autoritĂ© nationale des Ă©lections de procĂ©der aux opĂ©rations d’enrĂŽlement des Ă©lecteurs dans plusieurs rĂ©gions du pays. Cette situation politique et sĂ©curitaire trĂšs incertaine inquiĂšte la communautĂ© internationale, en particulier la Cour pĂ©nale internationale.

« Si on ne fait rien, la RCA n’échappera pas Ă  une nouvelle crise poste Ă©lectorale », prĂ©vient un diplomate accrĂ©ditĂ© en RCA.

En visite de 48 heures dans le pays, la procureure de la Cour pénale internationale a mis en garde les criminels.

« Alors que la CPI et les autoritĂ©s judiciaires nationales cherchent Ă  traduire  en justice ceux qui ont commis  les crimes, quel que soit le camp dans lequel ils se trouvent,  nous attendions avec impatience  sa poursuite  maintenant et au-delà  des Ă©lections. Avec le processus judiciaire,  les Ă©lections sont  la pierre angulaire  d’une dĂ©mocratie  pacifique et stable »,  a dĂ©clarĂ© madame Fatou Bensouda ce mercredi lors d’un point de presse organisĂ© Ă  Bangui, capitale de la RĂ©publique centrafricaine. D’aprĂšs elle,  les Ă©lections se dĂ©cident  avec des bulletins de vote  et non avec les balles.

Pour faire comprendre aux criminels, madame Bensouda  prĂ©cise que bien que les procĂšs devant la CPI  soient ouverts au public,  leurs activitĂ©s  d’enquĂȘtes en cours  sont totalement confidentielles.

« Je ne peux pas discuter les dĂ©tails des enquĂȘtes  en public. Mais rassurez-vous,  elles se poursuivent. Mon bureau  et la Cour pĂ©nale internationale, ainsi que les autoritĂ©s de la RCA  restent dĂ©terminĂ©es  Ă  garantir la justice pour les victimes d’atrocité  criminelle »,  prĂ©vient madame Bensouda.

Notons que  la visite Ă  Bangui de la procureure de la CPI intervient sept mois avant le dĂ©but du procĂšs de monsieur Patrice Édouard NgaĂŻssona, l’ex-coordonnateur de la milice Anti-Balaka interpellĂ© Ă  Paris Ă  la demande de la CPI, et de l’ex-dĂ©putĂ© Alfred Yekatom Rombhot, aussi ancien chef de guerre de la milice Anti-Balaka interpellĂ© au sein de l’AssemblĂ©e nationale par les gendarmes centrafricains.

Pendant ce temps, les gros criminels de l’ex-coalition Seleka sont toujours en libertĂ©, et pactisent avec le gouvernement pour des actions criminelles de vol des Ă©lections, selon les Ă©lus de l’opposition.

Post-Covid-19 : «Il faut un travail d’Ă©quipe pour crĂ©er des emplois» (Ramaphosa)

Les Sud-Africains doivent travailler ensemble pour garantir le remplacement des emplois perdus pendant la pandĂ©mie de Covid-19, mais ils doivent Ă©galement faire des efforts pour en crĂ©er d’autres afin de rĂ©duire le chĂŽmage dans le pays, a dĂ©clarĂ© mercredi le prĂ©sident Ramaphosa.Il s’exprimait aprĂšs que Statistics South Africa a rĂ©vĂ©lĂ© que le pays a rĂ©duit son taux de chĂŽmage au deuxiĂšme trimestre de cette annĂ©e de 30% Ă  23%, ce qui s’est traduit par 10,8 millions de chĂŽmeurs.

Ramaphosa a dĂ©clarĂ© que les Sud-Africains devaient travailler ensemble pour assurer un rebond rapide de l’emploi aprĂšs la publication des derniers chiffres de l’emploi.

« Le moment est venu pour tous les Sud-Africains de se rassembler et de dĂ©velopper l’Afrique du Sud », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident.

Il a ajoutĂ© : « En plus des mesures de secours que nous avons dĂ©jĂ  mises en Ɠuvre pendant la pandĂ©mie, nous devons veiller Ă  ce que chaque emploi perdu pendant la crise soit remplacĂ© et Ă  ce que davantage d’emplois soient crĂ©Ă©s afin que nous puissions rĂ©duire le chĂŽmage de maniĂšre significative ».

Selon lui, le succÚs du pays dans sa réponse à cette crise sans précédent « sera mesuré par la rapidité de la reprise de notre marché du travail ».

Le prĂ©sident a rappelĂ© Ă  la nation que le gouvernement est en train de finaliser un plan pour un retour Ă  la croissance et un rebond de l’emploi.

Il a indiquĂ© que les rĂ©formes structurelles, les investissements dans les infrastructures et d’autres mesures pour faire croĂźtre l’Ă©conomie joueraient un rĂŽle crucial dans le soutien Ă  la reprise du marchĂ© du travail Ă  moyen terme.

« Pendant que le marchĂ© du travail se rĂ©tablit, le gouvernement continuera d’Ă©tendre ses programmes visant Ă  maintenir les gens au travail et Ă  maintenir leurs moyens de subsistance », a-t-il dĂ©clarĂ©.

L’Afrique du Sud, comme la plupart des pays, a connu Ă  la fois une forte augmentation du chĂŽmage et de l’inactivitĂ© Ă©conomique en raison des mesures prises pour contenir la pandĂ©mie qui secoue le pays depuis mars dernier, tuant plus de 16.600 personnes sur un total de 672.572 cas de Covid-19.

RCA : des soldats gabonais se préparent à rejoindre la Minusca

Ces troupes qui sont en stage de perfectionnement au Camp de Gaulle Ă  Libreville en prĂ©vision de leur projection dans la mission de paix de l’ONU.

Le Ministre gabonais de la DĂ©fense nationale, Michael Moussa-Adamo a rĂ©cemment visitĂ© et boostĂ© le moral des troupes gabonaises qui sont en stage de perfectionnement au Camp de Gaulle Ă  Libreville en prĂ©vision de leur projection sous peu dans la mission de paix de l’ONU Centrafrique, selon une source militaire.

« Michael Moussa-Adamo a pu rencontrer sur le terrain des stagiaires gabonais se prĂ©parant Ă  rejoindre la Centrafrique dans le cadre du bataillon gabonais de la MINUSCA de mĂȘme que des officiers de 7 pays de la CEEAC suivant une formation opĂ©rationnelle d’Etat-Major », indique un communiquĂ© des ElĂ©ments français du Gabon (EFG) dirigĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Jean-Pierre Perrin, commandant des Ă©lĂ©ments français au Gabon (COMELEF).

Le ministre gabonais et l’officier supĂ©rieur de l’armĂ©e française ont Ă©changĂ© sur la situation sĂ©curitaire en Afrique Centrale et les modalitĂ©s d’appui de l’armĂ©e française Ă  la formation des militaires Gabonais.

Avant leur départ pour la Centrafrique, tous les contingents gabonais subissent au préalable un training à la base militaire de la France au Gabon.

Dans le passĂ© tous les autres soldats de la CommunautĂ© Ă©conomique et monĂ©taire de l’Afrique centrale (CEMAC) subissaient le mĂȘme training Ă  Libreville oĂč ils recevaient en plus des Ă©quipements personnels de l’armĂ©e française.

La MINUSCA, créée le 10 avril 2014 signifie Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique. Elle est une opération de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique.

Présidentielle béninoise: des partis initiés au parrainage (Cena)

La Commission Ă©lectorale nationale autonome (Cena) du BĂ©nin a conviĂ© mardi des partis politiques pour leur expliquer les modalitĂ©s du controversĂ© parrainage des candidats Ă  l’Ă©lection prĂ©sidentielle de mars 2021.L’objectif de la rencontre Ă©tait d’arrondir les angles aprĂšs les nombreuses craintes soulevĂ©es par des opposants et la sociĂ©tĂ© civile face Ă  l’application prochaine de ce systĂšme. AprĂšs le SĂ©nĂ©gal en 2019 et la CĂŽte d’Ivoire en octobre prochain, le BĂ©nin va expĂ©rimenter ce procĂ©dĂ© de sĂ©lection des candidatures pour la prĂ©sidentielle de mars 2021.

Au moins 16 parrainages d’Ă©lus, notamment des maires et des dĂ©putĂ©s, sont requis pour tout candidat, explique le commissaire Boucary Abou SoulĂ© Adam dans le site du quotidien national La Nation. Cependant, Ă  l’exception des partis soutenant le prĂ©sident sortant Patrice Talon, aucun autre ne serait en mesure de rĂ©unir ce nombre de parrains.

Cette situation est due par la modification de la loi Ă©lectorale de novembre 2019. A cet effet, une dizaine d’organisations et d’associations de la sociĂ©tĂ© civile, de dĂ©fense des droits de l’homme ont demandĂ©, en dĂ©but septembre, la suppression du parrainage.

Par ailleurs, poursuit la Cena dans les modalitĂ©s de ce systĂšme, les candidatures seront prĂ©sentĂ©es  en duo et un code barre comportant les informations d’identification de l’Ă©lu concernĂ© apparaĂźtra sur chaque formulaire prĂ©-imprimĂ©. AprĂšs l’impression en double dudit document, un timbre holographique y sera Ă©galement apposĂ© par l’Ă©quipe technique de la commission Ă©lectorale.

L’Ă©lu devra vĂ©rifier ensuite les donnĂ©es fournies  avant d’apposer sa signature sur le registre. A l’inverse, l’institution s’engage Ă  garantir l’anonymat des parrains mĂȘme si cette position n’est pas partagĂ©e par tous les reprĂ©sentants des partis.

Certains y voient un risque de fragilisation de leurs formations et demandent que cette mission leur soit dĂ©volue. Mais le prĂ©sident Emmanuel Tiando est restĂ© intransigeant, invitant les contestataires Ă  saisir les juridictions compĂ©tentes. En outre, la Cena promet d’Ă©largir, dans les semaines Ă  venir, ces Ă©changes avec les dĂ©putĂ©s et maires.

RCA : Mahamat Kamoun candidat à la présidentielle

L’ancien Premier ministre de la transition c a annoncĂ© sa candidature Ă  la prochaine prĂ©sidentielle de dĂ©cembre 2020.

La RĂ©publique centrafricaine tiendra le premier tour des Ă©lections prĂ©sidentielle et lĂ©gislatives le 27 dĂ©cembre 2020. Mahamat Kamoun, Premier ministre de transition sous Catherine Samba-Panza, Mahamat Kamoun s’est portĂ© candidat Ă  la prĂ©sidentielle.

« Ce n’est pas seulement de venir dire que oui je suis candidat de parti pour m’amuser, ou bien pour que demain le peuple centrafricain vous Ă©lise et que vous ne faites rien. J’ai acceptĂ©, en mĂȘme temps je mesure la lourde responsabilitĂ© au regard des dĂ©fis immenses et qui se dressent devant moi. Donc ce n’est pas une partie de plaisir, il faut rĂ©flĂ©chir de maniĂšre Ă  bĂątir un programme sĂ©rieux pour prĂ©senter devant le peuple centrafricain meurtri qui a beaucoup d’attente et d’interrogation » a-t-il dĂ©clarĂ©

Sa candidature intervient aprĂšs celle de l’ex-PrĂ©sidente de transition Catherine Panza, et l’actuel PrĂ©sident Faustin-Archange TouadĂ©ra, investi samedi par son parti le Mouvement Coeurs unis (MCU).