Cemac : les reformes du Franc CFA sur la table des États généraux de la sous-région

La capitale du Gabon accueille depuis le 30 août 2022 la première édition des États généraux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

La monnaie coloniale qui unit les six Etats de la zone Cemac fait débat aux Etats généraux. les participants à ce conclave évoquent notamment la fusion entre la Cemac et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sans oublier la question du franc CFA, la monnaie commune dans six pays d’Afrique centrale (le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad).

Cette assise est organisée sous le thème « Consolidation des acquis et perspectives », ces travaux visent à faire un diagnostic complet sur le fonctionnement de la Communauté, après la mise en œuvre du Programme de Réformes Institutionnelles (PRI).

Il est par ailleurs, question pour les participants d’optimiser le système institutionnel face aux défis majeurs qui interpellent la CEMAC.

« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. Je ne dois pas vous dire ce qui se passe actuellement. Mais c’est une volonté de chefs d’États. Les gens contrairement à ce qu’on entend ici et là croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a confié le président de la commission de la Cemac, le gabonais Daniel Ona Ondo.

Cette réforme est évoquée alors que, la fin du Franc CFA en Afrique de l’Ouest résulte de l’accord de coopération signé le 21 décembre 2019 entre Emmanuel Macron et les gouvernements des Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine.

Pourtant, le président de la commission assure qu’il ne s’agit pas d’une imitation. « Je vous assure que ce n’est pas un copier-coller. L’Afrique centrale est l’Afrique centrale. L’Afrique de l’Ouest est l’Afrique de l’Ouest », a-t-il souligné.

Curiosité

Cette réforme du CFA intervient pourtant quelques semaines après l’annonce de la mise en circulation des nouveaux billets de banque.

Annoncé depuis octobre 2019, le projet d’injection d’une nouvelle gamme de billets et pièces dans la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, RCA, Guinée Équatoriale, Tchad) va enfin prendre corps. C’est tout au moins l’information qui ressort des travaux du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac) qui se sont tenus ce 21 juillet à Douala.

Selon la Beac, la nouvelle gamme entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023, mais le lancement et la présentation se feront au mois de novembre de l’année courante à N’Djamena à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac.

À la banque centrale, les commandes de billets portant sur la gamme actuelle ont été interrompues en prélude à l’émission de la nouvelle gamme ce qui explique la rareté actuelle.

RCA : la Plateforme politique Be Oko défend l’idée d’une nouvelle Constitution

La plateforme politique Be Oko a entamé une tournée nationale pour soutenit d’idée d’une nouvelle Constitution et la loi sur la cryptomonnaie.

Le Coordonnateur national de Be Oko, Me Akoloza, une plateforme politique alliée au pouvoir en place, approuve l’idée d’une nouvelle Loi fondamentale et la loi controversée sur la cryptommonaie. Le ton de la caravane est donné dans la Lobaye. Le coordonnateur se dit fière des résultats : « nous avons été chaleureusement accueillis par les populations qui ont exprimé leur adhésion à l’idée d’une nouvelle constitution. Nous avons aussi expliqué le bienfondé de la cryptomonnaie et tout le monde a compris », a déclaré Me Akoloza.

Pour cette plateforme politique, « les crises répétitives que la RCA a connues, sont liées au changement régulier des institutions, des Présidents.» Quant à la cryptommonaie, la plateforme explique qu’elle permet de bloquer, le diktat des puissances extérieures qui continuent de bloquer le développement du pays.

RCA : le gouvernement justifie la baisse du PIB à 1,5%

Le Premier ministre, Felix Moloua a été entendu le 29 août 2022, par la Commission finances de l’Assemblée nationale au sujet de la baisse du PIB à 1,5%. Il représentait le ministre des Finances en mission hors du pays.

Représentant le ministre de Finances  et du Budget, Hervé Ndoba, en mission, le chef du gouvernement a répondu aux questions de la Commission finances de l’Assemblée nationale. Felix Moloua a été auditionné sur le Projet  de révision de la loi de finance pour l’exercice 2022.

Dans le jeu des questions, réponses, la question phare qui a été posé au patron du gouvernement est celle de savoir : les raisons de la baisse du PIB à 1,5% », pourtant les : « les activités économiques ont repris dans plusieurs secteurs au second trimestre 2021. » C’est du moins ce qui est mentionné dans le texte de l’exposé des motifs.

Le premier ministre, pour répondre à cette question, fait savoir que la RCA, comme tous les pays du monde subit les coups de la : « ?? ???????????? ?? ?’é??????? ??????????????», en raison de la guerre Russo-Ukrainienne. Egalement : «?? ?????????????? ??? é??????? ???????????, ?’??????? ????? ??? ???????? ?????????? ???é?????? ?? ?? ???? ??? ?????????? ????????? ?? ????? ?? ???? , à ??????, ?? ?????? ????????, ?? ????? ???é????? ?????????????, ?’????? ?????é???? ?? ????????? ??????? ?’???? ?? ?é???????????. »

Pour faire face à ces facteurs à l’origine de la baisse des richesses internes, le ministre des Finances et du Budget a initié : «??? ???????? ?’????????? ????é????? à ?’????????? ??? ??????è??? ?????????? ??? ?? ?é??????é ?’?? ?????? ?? ???????? ???? ?? ???????? ?? ????é???é ????é?????. »

RCA : Installation des membres du bureau de l’association des commerçants du marché km5

La Fédération Nationale des Ouali et Koli Gara (FNOKG) de KM5 a procédé le vendredi 26 août 2022, à la présentation des membres des bureaux des 3 marchés qui composent le KM5.

La cérémonie officielle a eu lieu au Commissariat du 3ème arrondissement en présence du président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, Emile Raymond Nakombo, du Directeur général des opérations de la police, Général Christian Axel Andjia et des autorités locales du km5.

Après des durs moments de turbulences sécuritaires causées par les crises militaro-politiques qui ont secoué la République centrafricaine, certains secteurs d’activités ont été fissurés. Tel est le cas du marché KM5 qui regroupe les marchés Kokoro, Mamadou M’baïki et centre.

Après ces moments douloureux, plusieurs plaidoyers ont été faits par les leaders communautaires et religieux, avec comme résultat le retour définitif de la paix dans le secteur, la cohésion sociale et le vivre ensemble.

C’est dans ce contexte que la Fédération Nationale des Ouali et Koli Gara des 3 centres commerciaux a procédé à la mise en place des comités de gestion desdits marchés qui est validé par le premier citoyen de la ville de Bangui, Emile Gros Raymond Nakombo, afin de ramener l’ordre public et la restauration de l’autorité de l’Etat dans ces lieux.

Ces installations font suite aux procès-verbaux des 3 marchés tenus par les nouveaux locataires de la mairie de Bangui sur décision 2021 selon le statut et le règlement intérieur des marchés publics.

C’est pourquoi, pour Anour Sakin Toukis, 2ème vice-président de la Fédération Nationale des Ouali et Koli Gara du marché KM5, l’heure est au retour de l’ordre public dans ces lieux publics où tout le monde est censé s’approvisionner, après les nombreuses crises militaro-politiques.

« L’installation de ces membres consiste à ramener l’ordre public dans ces marchés afin que chaque responsable puisse prendre sa responsabilité dans chaque secteur afin de ramener l’autorité de l’Etat dans ces lieux qui étaient hors du contrôle pendant les crises sécuritaires. Ensemble avec la mairie centrale, et ces bureaux installés aujourd’hui, nous allons travailler en sensibilisant les vendeurs et les commerçants qui sont installés aux abords de la route de regagner les marchés telle est également l’une de nos motivations », a-t-il fait savoir.

Selon le maire de la ville de Bangui, il y’a eu beaucoup de mensonges qui se disent autour de la municipalité de Bangui. C’est pourquoi, il profite de l’occasion pour clarifier les zones d’ombres.

« Les marchés du KM5 sont des poumons de l’économie centrafricaine car, si ces marchés se lèvent c’est toute la République centrafricaine qui est débout. Il y’avait des crises à l’époque ces lieux étaient impénétrables et aujourd’hui il y’a la paix et les activités doivent reprendre. La mairie de Bangui est disponible pour soutenir ces bureaux. S’il y’a un souci quelconque veillez-vous approchez de la Mairie. Ne vous laisser pas arnaquer par certains personnels et cadres de la mairie car, j’attire toujours leurs attention de travailler dans la transparence et le respect de l’éthique professionnelle », a souligné Emile Nakombo, Maire de la ville de Bangui.

Le Marché PK5 est composé de 6 blocs à savoir le marché KM5 Centre ; le marché Kokoro ; Mamadou M’baïki ; Marché Sambo ; Marché Soudanais et le Marché Ngawi. Ces bureaux sont composés d’un président ; un vice-président ; un Secrétaire général ; un Secrétaire général Adjoint ; un Trésorier général et son Adjoint ; un délégué des affaires juridiques ; un Délégué de la jeunesse commerciale ; un Délégué des affaires extérieures et intérieures ; un commissaire aux comptes et des Conseillers.

Une opération de ville propre sur initiative de la FNKOG est également prévue demain samedi de 06heures à 10heures pour le nettoyage de ce grand centre commercial.

Source : Ndjoni-Sango

RCA : sept ressortissants étrangers expulsés pour espionnage

Au moins sept ressortissants étrangers ont été expulsés du territoire centrafricain. Ils sont accusés d’espionnage et faux et usages de faux par le gouvernement.

Il s’agit du citoyen grec Jorgatselos Rectios Djiordios, et des vietnamiens, Youti Tioutra, Dan-Ngok Pao, Tang-ti Ta-wan, La-King-Wan, Lo-ti Tana et Laï-Tang Kouang. Ils sont tous accusés de faux et usage de faux et espionnage C’est une décision du ministère centrafricain de l’Intérieur et de la Sécurité publique contenu dans un arrêté du 18 août 2022. Le gouvernement a jugé que ces personnes sont de moralité douteuse.

Le ministre de la Sécurité publique, Michel Nicaise Nassin, interdit formellement à ces derniers de remettre les pieds en sur le territoire centrafricain. Les éléments de forces de maintien de l’ordre sont instruites de veiller au respect de la décision.

Il est important de préciser depuis des années, la RCA n’a pas procédé à l’expulsion des citoyens étrangers présents sur son territoire. Les concernés ont d’ores et déjà quitté le pays, apprend-on.

RCA : le ministre de l’Energie est passé devant les députés

Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques a été auditionné par la Commission production ressources naturelles et l’Environnement à l’Assemblée nationale ce vendredi 26 août 2022.

Le chef du département de l’Energie et des ressources hydrauliques ???????? ?????? ?iri qui a répondu aux questions des élus de la nation lors de la séance de travail d’audition des députés membres de la commission Production Ressources Naturelles et l’Environnement.

Il s’agit de la séance d’audition au cours de laquelle le membre du gouvernement ?iri et les parlementaires ont échangé des questions liées à la collective budgétaire en cours et la situation de la gestion de la crise du carburant dans le pays.

Au cours de cet exercice de question réponses le ministre a fait le panorama les députés des pratiques de fraudes qui minent le secteur pétrolier et indique que son département mettra tout en œuvre pour la bonne gestion de la crise afin de satisfaire le peuple centrafricain et les usagers de la route. Le membre du gouvernement laisse entendre, qu’il travaille dans l’intérêt général de tout le monde sans exception.

RCA : ouverture des travaux sur l’économie numérique et la transformation digitale

Le président Faustin Archange Touadéra a ouvert, ce 24 août 2022, les travaux de l’atelier national sur l’Economie numérique et la Transformation Digitale des secteurs publics et privés.

Le coup d’envoi du premier atelier national sur l’Economie numérique et la Transformation Digitale des secteurs publics et privés est donné. Il intervient après la promulgation de la loi régissant les cryptomonnaies en RCA. Faustin Archange Touadera, dans son discours de circonstance note que : « marque un tournant décisif dans notre entrée effective dans la révolution numérique et dans la phase de mise en application des infrastructures que nous sommes en train de déployer avec l’appui constant de nos partenaires au développement ».

Quant aux enjeux, le président centrafricain explique que, cette révolution pour l’accès aux technologiques de pointe de ce secteur exigent que les recommandations qui découleront des travaux de cet atelier s’inscrivent dans une discipline et une dynamique de transformation ou d’amélioration positive des usages, des mentalités, des pratiques, de coopération en matière d’éducation.

« Vos recommandations, je n’en doute point, seront guidées par notre souci commun de tendre vers la perfection dans la gestion de la chose publique, du partage équitable des richesses générées par nos ressources, de l’assainissement du climat et de l’environnement des affaires, de la réduction de la pauvreté. », déclare Faustin Archange Touadéra.

Pour y parvenir le numéro 1 du pays instruit le ministre des Postes et Télécommunications de mettre en œuvre les stratégies d’urgence axées sur :

– le développement de l’économie numérique par des usages et les compétences ;

– le processus de migration des entreprises et sociétés nationales vers le numérique ;

– la vision des Banques, des établissements de microcrédits et l’économie numérique ;

– l’encadrement des populations et associations sur l’économie numérique.

RCA : Quelques jeunes de Bimbo bloquent le passage aux véhicules de la MINUSCA

Dans la commune de bimbo, un groupe de jeunes mécontents ont bloqué le passage aux véhicules de la Minusca, à travers la compagne « stop minusca »

C’était à la sortie sud de la capitale centrafricaine, Bangui, que la scène s’était produite. Les habitants de Bimbo ont bloqué la route aux véhicules de la Mission de maintien de paix de l’ONU en République centrafricaine.

Ils ont utilisé le mode de la campagne anti-Minusca pour exprimer publiquement leur opinion. « Stop Minusca », c’est un slogan d’une campagne adopté par la population en Centrafrique pour exprimer le désaccord vis-à-vis de la Minusca.

A travers ce slogan devenu populaire dans le pays, la population dénonce l’inaction des casques bleus face aux attaques des groupes armés qui terrorisent les civils et s’opposent à l’autorité de l’Etat centrafricain.

Cette campagne est utilisée dans presque toutes les villes du pays contre la présence des casques bleus onusiens. Aujourd’hui, les habitants de Bimbo sont sortis pour empêcher la circulation des véhicules de la Minusca pour dénoncer la passivité de cette mission onusienne qui a fait presque 8 ans dans le pays sans résultats satisfaisants.

Source : Ndjoni-Sango

Présidentielle kenyane : Raila Odinga saisit la Cour suprême d’un recours

L’opposant kenyan a matérialisé sa contestation de la victoire de William Ruto à l’élection présidentielle en déposant un recours lundi 22 août devant la Cour suprême.

Raila Odinga joint le geste à la parole. Classée deuxième à l’élection présidentielle du 9 août avec 48,85 %, cette figure de l’opposition kenyane était devancée par le vice-président du pays William Ruto avec 50,49 %, selon la commission électorale. Cela fait une semaine que cet organe indépendant en charge de l’organisation du scrutin a proclamé dans la division les résultats provisoires, qualifiés de « parodie » par M. Odinga.

Bénéficiant du soutien du président sortant Uhuru Kenyatta pour cette élection, il a déposé en ligne un recours devant la Cour suprême contestant les résultats, a indiqué ce lundi un de ses avocats. Le recours « leur a déjà été envoyé et ils le verront bientôt. (…) La copie physique doit arriver avant 14 h (11 h GMT), heure limite pour déposer un recours. Nous espérons avoir bâti un bon dossier et que nous gagnerons », a déclaré Daniel Maanzo, qui fait partie de l’équipe juridique de l’homme politique de 77 ans.

Ainsi, la Cour suprême, plus haute instance judiciaire du pays, dispose de quatorze jours pour rendre sa décision. Et en cas d’annulation du scrutin, une nouvelle élection doit se tenir dans les soixante jours.

Quelques heures avant l’annonce des résultats de la présidentielle par le président de la commission électorale, le 15 août dernier, quatre des sept membres avaient annoncé les rejeter. Ils reprochent à Wafula Chebukati, le président de l’organe, sa gestion « opaque » et son absence de concertation.

Ce dernier a rejeté ces accusations, affirmant avoir exercé ses prérogatives conformément à la loi du pays malgré « l’intimidation et le harcèlement ».

Mali : Abdoulaye Maïga, un Docteur-Colonel à la Primature

Le colonel Abdoulaye Maiga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation est désigné Premier ministre par intérim du Mali en remplacement de Choguel Kokalla Maïga, hospitalisé depuis une semaine.

La nomination de ce colonel de 41 ans est annoncée dimanche soir par décret signé du président de la transition, le colonel Assimi Goïta. Abdoulaye Maïga assure l’intérim de Choguel Kokalla Maïga hospitalisé depuis le 13 août après un malaise. Avec cette nomination, les militaires contrôlent les deux têtes de l’exécutif.

Peu connu du grand public avant son arrivée en juin 2021 à la tête du de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Maïga est souvent apparu à la télévision publique malienne en treillis pour donner les grandes orientations du gouvernement malien.

Il passe pour ne pas avoir fait partie du cercle des officiers qui ont pris le pouvoir par la force avec le colonel Goïta en août 2020.

Docteur en sécurité international et défense en 2011 à l’Université Jean Moulin (France), le colonel Maïga est aussi titulaire d’un diplôme en diplomatie en droit international décroché en 2005 à l’École nationale d’Administration en Algérie.

En 2016, il était à la tête du programme et analyste en charge du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la sécurité maritime à Abuja (Nigeria). Abdoulaye Maïga est revenu ensuite au pays pour devenir commandant du Groupement d’intervention de la gendarmerie mobile.

Lire aussi: Mali: Le Premier ministre admis dans une clinique à Bamako

Connu pour son discours anti-français, le porte-parole du gouvernement malien ne fait pas dans la langue de bois quand il s’agit d’évoquer les relations avec la France.

En juillet dernier, il avait effectué une sortie musclée pour répondre à Emmanuel Macron qui avait évoqué le dossier malien lors d’un voyage en Guinée Bissau. Le nouveau Premier ministre malien avait « exigé » du président de la République française de quitter « définitivement sa posture néocoloniale, paternaliste et condescendante ».

Avant d’ajouter qu’« il est important que le Président Macron se remémore constamment le rôle négatif et la responsabilité de la France dans le Génocide des Tutsi au Rwanda, un événement qui attriste encore l’humanité ».

Sa nomination à la Primature à la place de Choguel Maïga, contesté par une partie de la classe politique malienne, consacre la mainmise de l’armée qui contrôle aussi le Conseil national de transition (CNT) par l’intermédiaire du colonel Malick Diaw.

Abdoulaye Maïga a du pain sur la planche. En plus de diriger le nouveau gouvernement, il doit veiller au respect de la feuille de route convenue avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), pour organiser en février 2024, les élections générales qui doivent marquer le retour des civils au pouvoir.