RCA : vers la levée de l’embargo sur les armes

Pour le gouvernement des progrès ont été enregistrés en vue de lever l’embargo sur les armes à destination de la RCA, conformément aux dispositions du Conseil de sécurité des Nations unies.

« Des officiers supérieurs et des officiers subalternes de l’armée ont été formés sur la gestion et le stockage des munitions et armes, en ce qui concerne les armureries, nous sommes prêts. Les progrès actuels dans la mise en œuvre du programme de DDRR (désarmement) s’inscrivent aussi dans le cadre de la levée de l’embargo sur les armes à  destination de notre pays », a déclaré à  Bangui le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui.

Pour l’ONU, la République centrafricaine va droit vers une possible levée de l’embargo.

C’est au cours d’une conférence de presse conjointe, que le porte-parole de la mission de l’ONU (Minusca), Vladimir Monteiro, a trouvé qu’une évolution a été enregistrée. Il a d’ailleurs rappelé qu’en janvier 2019, le Conseil de sécurité a adopté un chronogramme précis, demandant notamment « à  la République centrafricaine, de fournir jusqu’en juin 2019 un rapport sur les progrès enregistrés dans le cadre de la gestion ainsi que le stockage des armes ».

Le Conseil doit se réunir à la fin du mois de septembre pour « statuer sur la question de l’embargo ».

Il faut tout de même le dire, le Conseil a déjà  accepté des demandes de levée partielle, permettant ainsi à  la Russie et à  la France de fournir des armes aux forces armées centrafricaines (Faca).

RCA : les centrafricains appelés à favoriser la démobilisation des groupes armés

L’appel a été lancé par le colonel Sélesson au cours d’une conférence de presse le vendredi 05 juillet 2019, à Bangui.

Le colonel Bienvenu Sélesson,  ministre délégué auprès du ministre du Désarmement a appelé, les communautés centrafricaines à encourager l’adhésion des membres des groupes armés au programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement(DDRR).

Pour lui, l’adhésion des groupes armés au DDRR devrait favoriser la mise en place des unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), selon le colonel Bienvenu Sélesson. « Le gouvernement exhorte les 14 groupes armés signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine à continuer à vulgariser le contenu dudit accord, notamment les critères d’éligibilité au DDRR à leurs combattants respectifs ainsi que leurs communautés », a-t-il souligné. Il a Invité les autres groupes armés qui sont encore méfiants d’emboîter le pas à ceux qui ont déjà commencé à déposer les armes. Selon le colonel Sélesson, ce désarmement et la mise en place des USMS qui débute à l’ouest va se poursuive au centre et prendra fin à l’est de la Centrafrique, précisément à Ndélé en vue de désarmer les 9 000 combattants et dissoudre définitivement les groupes armés selon l’accord du 6 février 2019.

Cet appel du ministre délégué au Désarmement intervient alors que deux équipes mobiles de désarmement de l’unité d’exécution du programme national de DDRR poursuivent dans l’ouest du pays le désarmement de 3 000 combattants des 3R de Sidiki, du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine, de l’UFRF et de la coordination des miliciens anti-balaka dans les préfectures de l’Ouham-Pendé, de la Nana-Mambéré et de la Mambéré-Kadéï. Lancé le 17 décembre 2018 à Paoua par le président Faustin Archange Touadéra, le programme DDRR vise un désarmement complet des groupes armés actifs sur le territoire centrafricain et à réduire les violences qui affecte le pays depuis le renversement du président François Bozizé par une coalition de groupes rebelles dénommée « Séléka » le 24 mars 2013.

RCA: début du démantèlement des bases et barrières illégales des groupes armés

Il s’agit de la restitution par les groupes armés, qui contrôlent près de 80% du territoire centrafricain.

Le gouvernement annonce les débuts de la mise en application de l’un des gros chantiers prévus par l’accord de paix de Khartoum. Il s’agit de la restitution par les groupes armés, qui contrôlent près de 80% du territoire centrafricain, des nombreuses bases et barrières éparpillées dans le pays, qui assurent jusqu’ici à  ces groupes l’essentiel de leurs revenus.

Le gouvernement centrafricain est formel, le démantèlement des bases et barrières détenues par les groupes armés de ce pays est enfin sur les rails. C’est ce que confirme le ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzet : « Ils n’y vont pas timidement. Vous savez que la mise en place du premier gouvernement a été contestée, nous sommes repartis à  Addis-Abeba et par consensus, nous avons mis en place le gouvernement actuel. Maintenant nous sommes dans la dynamique donc c’est parti pour la restitution des bâtiments administratifs et le démantèlement des barrières. »

Premiers à  avoir répondu à  ce programme, selon Henri Wanzet, le groupe Révolution et justice (RV) basé dans le Nord-Ouest, suivi des 3R du général Sidiki Abbas depuis moins d’un mois. Le ministre de la Sécurité a aussi annoncé qu’il allait participer, cette fois dans le sud-est du pays, au démantèlement de bases et barrières de l’UPC, comme promis par le groupe dirigé par Ali Darassa.

L’UPC parle de son côté d’une base et de bâtiments restitués depuis samedi. Son porte-parole, Ali Moussa, en appelle au gouvernement et aux autres partis pour qu’ils fassent de même : « C’est un pas que l’UPC fait aujourd’hui. Il y a bien d’autres partenaires qui sont concernés par la mise en œuvre de l’accord et l’UPC espère bien que ces partenaires pourront aussi faire quelques pas. Ensemble on compte vraiment avancer positivement, pas après pas jusqu’à  ce qu’on arrive à  la mise en œuvre totale de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. »

Mais c’est un autre son de cloche qui nous vient du terrain. Le préfet de l’Ouaka, Victor Bissokoin, explique qu’en réalité, la barrière aurait été déplacée et que le bâtiment serait toujours occupé.

RCA : la Force de l’UE passe sous commandement français

La passation a eu lieu au Camp UCATEX à  Bangui, en présence du Président Faustin Archange Touadéra, de Florence Parly Ministre française des armées et du Ministre portugais de la défense, José Alberto Azeredo Lopes.

Le général de division Portugais, Herminio Téodoro Maio a passé lundi 8 juillet le flambeau au général de Brigade Français Eric Peltier.

Après 18 mois de service en République Centrafricaine, le général Herminio Maio a cédé sa place au général Eric Peltier. L’officier général laisse derrière lui un bilan jugé satisfaisant, notamment la formation de plus 3700 soldats centrafricains dont plus de 230 anciens rebelles. Les œuvres du général Peltier sur le terrain, lui ont valu une reconnaissance honorifique centrafricaine.

« En deux ans presque, nous avons fait de choses mais beaucoup restent à  faire », a reconnu Marie-Noëlle Koyara, Ministre centrafricaine de la Défense indiquant que « la reconstruction d’une armée est un travail de longue haleine ». Selon le membre du gouvernement, l’EUTM-RCA est aujourd’hui un moyen pour redonner un souffle nouveau à  l’Armée Nationale.

« Avec l’appui des 28 pays de l’Europe, nous pensons que cette armée centrafricaine deviendra un modèle, une armée professionnelle, multi ethnique, respectueuse des institutions de la République et qui sera prête à  défendre le pays et assurer la sécurité de la population », a souhaité Marie-Noëlle Koyara.

A l’occasion, la Ministre française de la défense a réitéré la position de la France à  accompagner la RCA avec sa présence militaire limitée à  quelques 300 hommes. « Il faut passer à  la vitesse supérieure. Car la France, le général Peltier, l’EUTM seront aux côtés de la RCA dans les prochains mois pour faciliter et accompagner ce mouvement de désarmement des groupes armés afin que l’embargo sur les armes puisse être assoupli », a précisé Florence Parly.

« Nous souhaitons que la paix et la réconciliation reviennent en Centrafrique », a fait savoir la Ministre française des armées. La passation de commandement est très stratégique pour la France. La nomination d’un commandant français à  la tête de l’EUTM-RCA est « un signal fort pour le retour en force de Paris en Centrafrique », a indiqué Mme Parly.

Présidentielle 2020-2021 : le MCU recrute 300 agents rabatteurs à Bangui

Près de 300 agents-rabatteurs du Mouvement Cœurs unis ont été recrutés à  Bangui et à  Bimbo il y a quelques semaines.

Selon le secrétariat exécutif du Mouvement Cœurs uni (MCU), l’objectif principal serait de promouvoir auprès des Centrafricains les actions du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA depuis son arrivée à  la magistrature suprême de l’État.

Parmi les 300 agents-rabatteurs recrutés exclusivement à  Bangui, en raison de 30 par arrondissement et Bimbo, près de ¾ (trois-quarts) vont être envoyés dans les villes de province après leur session de formation au siège du parti à  Bangui.

Justement sur ce point, certains observateurs nationaux se sont soulevés contre le parti présidentiel pour critiquer l’utilisation des fonds de l’État pour payer et former ces agents qui seront exclusivement employés par le MCU. C’est « anticonstitutionnel », concluent-ils.

A en croire un coordonnateur du mouvement Cœurs unis, les rabatteurs, une fois en province, vont devoir se fondre dans la foule comme des agents de renseignements supplétifs pour tenter de soulever des débats dans les bars, des buvettes et au tour de calebasse sur les actions du chef de l’État tout en prenant soin de mentionner avec plus de clarté possible le bon côté de Touadera comme meilleur président de la République que tous ces prédécesseurs.

Exactement comme ils ont fait depuis quelques mois sur les réseaux sociaux, le MCU compte exporter cette méthode soviétique de désinformation dans l’arrière-pays afin de retravailler durement les cerveaux des paisibles citoyens des provinces.

Comme eux-mêmes le disent discrètement, le combat sera dur, voire très dur pour le candidat Touadera aux prochaines élections. Et donc il faut nécessairement employer des méthodes robustes afin d’espérer quelque chose du genre « deuxième tour ».

Alors que l’autorité nationale des élections a des difficultés à  boucler leur budget, on vient d’apprendre aussi que celui du MCU est déjà  bouclé et remis au chef de l’État par le redoutable ministre des Finances Henri-Marie DONDRA.

RCA: les débuts «timides» du programme DDR

Ce sont 34 combattants qui ont rendu leurs armes il y a une semaine.

En Centrafrique, le programme DDR, « désarmement, démobilisation et réinsertion », lancé officiellement en décembre 2018 par le président Faustin-Archange Touadéra, vient de débuter de manière effective sur le terrain, près de cinq mois après la signature de l’accord de paix de Khartoum.

Sous pression depuis les massacres de la région de Paoua, le groupe des 3R du général Sidiki Abbas a été le premier à  procéder au DDR. 34 combattants ont rendu leurs armes il y a une semaine. Ils ont, en contrepartie, reçu notamment une prime de désarmement.

Est venu ensuite le tour du groupe des ex-Seleka du FDPC de Abdoulaye Miskine et des anti-Balakas de l’UFR-Fondamentale mercredi, toujours dans l’ouest du pays. Ce sont respectivement 44 et 20 combattants armés qui ont été démobilisés cette fois.

RCA : vers le renforcement du système de renseignement douanier

Le sujet était au centre d’un séminaire national de renforcement de capacités dans le domaine du renseignement du 01 au 05 juillet à Bangui.

Au de cette réunion, les acteurs de l’administration douanière centrafricaine ont formulé des recommandations afin de renforcer le système de renseignement de la douane contre la fraude.

« Les participants ont recommandé de mettre en place un groupe de travail chargé de relire et améliorer le projet instituant le cadre sur le renseignement en vue d’accélérer le processus d’adoption du nouveau texte normatif réglementant l’activité de renseignement au sein de la douane centrafricaine », a dit Birame Sidy Kane, directeur du Bureau régional de liaison de renseignement (BRLR) douanier de l’Afrique occidentale .

La vulgarisation au niveau national des principaux instruments internationaux utilisés par l’Organisation mondiale de la Douane dans la lutte contre la fraude, les drogues et les grands trafics ; et une meilleure collaboration entre les services sur le plan national via un meilleur échange d’informations sont entre autres recommandations qui ont été émises.

Il faut le dire, un point d’honneur a été mis sur la nécessite pour l’administration douanière d’acquérir le CEN et le CEN-COMM.

RCA : le parti politique Kwa Na Kwa clarifie ses positions

Violence politique, accord de paix et justice Christian Guenebem répond à  radio Ndeke Luka mercredi 3 juillet 2019.

Le secrétaire général par intérim du parti Kwa Na Kwa, Christian Guenebem se dit préoccuper de l’évolution de la situation politique. Sur le plan sécuritaire, l’homme politique note une volonté politique réelle du gouvernement à  mettre en œuvre l’accord de paix. Cependant, les groupes armés dont les représentants siègent au gouvernement au nom de l’accord ne font pas assez pour ramener la paix.

Il note aussi la montée en puissance de la violence politique entretenue par les milices, citant ainsi les Requins qui prônent selon lui le discours de la haine à  visage découvert. S’interrogeant sur l’inaction des pouvoirs judiciaires moins capables de s’autosaisir face aux délits qui tombent sous le coup de la loi. Quelques éléments qui justifient cette inquiétude. Dans ce même élan, il ne comprend pas pourquoi la Cour Constitutionnelle touche aux dispositions de la loi. Confirmant ainsi les accusations du coup d’Etat constitutionnelle déjà  porté par le député Bertin Béa contre la Cour Constitutionnelle.

RCA : la Minusca privilégie le dialogue avec les groupes armés

Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission onusienne en RCA a rassuré mercredi 3 juillet lors de la rencontre hebdomadaire de la Minusca, être disposé à  continuer le dialogue avec les groupes armés.

Le porte-parole de la Mission onusienne en République Centrafricaine, Vladimir Monteiro, a rassuré mercredi 3 juillet lors de la rencontre hebdomadaire, être disposé à  continuer le dialogue avec les groupes armés tout en mettant la pression dans le cadre de l’accord de Khartoum. Sa réaction est intervenue à  la suite de la déclaration de Martin Koumta-Madji alias Abdoulaye Miskine, leader du FDPC.

Lors de ce rendez-vous, le Porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, n’a pas été tendre à  propos de la violation des dispositions de l’accord du 6 février par certains leaders des groupes armés. « Dans la zone de Paoua, les 3R ont commis des exactions et une opération militaire Tango-Marteau a été lancée et se poursuit », a fait savoir M. Monteiro. Il ajoute qu’en « discutant avec ce groupe armé, nous faisons en sorte que ces violations cessent et que les civils soient protégés ».

Pour le Porte-parole, la Minusca a « également un mandat qui dit que si la population est menacée, elle doit intervenir et le ferait si jamais ces éléments armés essaient d’attaquer la population », soulignant travailler dans l’esprit de l’accord de paix de Khartoum.

Le 29 juin 2019, le chef rebelle Koumta Madji a accusé le gouvernement d’avoir violé l’accord par la manipulation de ses éléments sur le terrain et le maintien de certains d’entre eux en prison. « Aujourd’hui, le centrafricain a faim, il n’a pas de maison, il ne peut pas aller au champ. Les gens ont beaucoup souffert. Nous demandons qu’au moins ils soient libres sur leur sol », a indiqué Abdoulaye Miskine.

Au mois d’avril 2019, le mouvement de mécontentement des éléments de FPRC basés à  Zoukombo a fait perdre à  l’Etat près de 5 milliards de francs Cfa. Une situation que le chef de guerre n’a pas qualifié de violation des clauses de cet accord. « Ce n’est pas une violation de l’accord. Le gouvernement a violé l’accord et ce sont les conséquences qui en découlent » pointant du doigt « le Premier ministre Ngrébada » l’accusant de personnifier le rencontre d’Addis Abeba et d’avoir « jouer le jeu sur les véhicules de CFAO ».

Abdoulaye Miskine a estimé que je cite : « lorsque nous étions à  Khartoum, tous ces aspects ont été passé au peigne fin, s’agissant des exactions ou encore de la réparation. Nous nous sommes accordés avec la communauté internationale notamment la Minusca sur la libération des prisonniers après la signature de l’accord de paix ».

Code électoral : les élus de la nation décidés à rejeter les amendements dictés par la cour constitutionnelle

Selon les informations du RJDH, les députés sont déterminés à  maintenir le projet en état et rejeté les lignes de la Cour Constitutionnelle.

L’Assemblée Nationale en session extraordinaire, ne semble pas partager les points de vue exprimés par la Cour Constitutionnelle sur le code électoral. Selon les informations du RJDH, les députés sont déterminés à  maintenir le projet en état et rejeté les lignes de la Cour Constitutionnelle.

Dès leur entrée en session extraordinaire, les députés ont décidé de la réactualisation de la commission élargie qui avait déjà  travaillé sur le projet du code électoral dont certains articles ont été déclarés inconstitutionnels par la Cour Constitutionnelle.

A l’ouverture de la session, la position de la Cour Constitutionnelle était le sujet de toutes les conversations entre députés. Tout porte à croire que la majorité des députés n’est pas prête pour modifier le code électoral comme l’a orienté la Cour Constitutionnelle.

La modification du mode électoral semble le point sur lequel sont concentré les députés, « nous avons souhaité ici que ce soit un mode simple mais la cour veut compliquer le système avec la tête de liste, ce qui ne saurait passer ici, nous allons revenir sur l’ancien mode électoral qui n’est pas anticonstitutionnel », nous a confié un député de la majorité présidentielle.

Un des députés de l’opposition estime que la Cour Constitutionnelle occupe sa place et veut prendre celle de l’Assemblée Nationale, « ce n’est pas à  elle d’écrire la loi, là -dessus, le parlement dira non par tous les moyens. En plus, on ne peut pas se déjuger », explique-t-il tout remonté.

Le vendredi dernier, les députés membres de la commission élargie se sont réunis pour étudier les lignes de la Cour Constitutionnelle. Même si les premières conclusions de cette commission élargie, sont encore tenues secrètes, les informations recueillies par le RJDH indiquent que la commission élargie de l’Assemblée Nationale a rejeté le nouveau mode électoral.

Une source administrative au sein de la Commission Intérieure, Lois et Affaires Administratives de l’Assemblée Nationale, 03 ministres dont celui de Chargé du Secrétariat du gouvernement ont été auditionnés lundi, 01 Juillet concernant cet instrument juridique qui va permettre à  l’Autorité Nationale des Elections(ANE) d’organiser les élections.
Les députés ont adopté, le 23 Avril 2019 avec amendements le projet du code électoral. Le président de la République a transféré le projet adopté à  la Cour Constitutionnelle pour vérification de sa constitutionnalité. Le 5 mai dernier, la Cour Constitutionnelle par décision n°005/CC/19 avait rejeté une partie des amendements des députés ce qui a relancé les débats sur le code censé encadrer le prochain processus électoral centrafricain.