RCA : le général Henri Wanzet Linguissara a été évacué en RDC

Le ministre de la Sécurité publique en RDC aurait été évacué à cause de son état de santé dégradé par la pandémie de coronavirus.

 

En Centrafrique, depuis quelques temps, l’on assiste à une série d’évacuation sanitaire de plusieurs personnalités  politiques du pays vers la République démocratique du Congo (RDC). Après Désiré Bilal Nzanga Kolingba, qui a rendu l’âme dimanche 25 avril dernier, puis du sulfureux tout puissant Sani Yalo, suivi de l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji alias SMS, c’est le tour du ministre de la Sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara d’être évacué en urgence en RDC.

L’évacuation du ministre Wanzet est intervenue suite à une complication du virus du Covid-19.

Hospitalisé à Bangui depuis quelques jours, l’état de sa santé ne cesse de détériorer. Il nécessite une évacuation, selon son entourage. Sur conseil de sa famille politique, le ministre a pu être évacué ce lundi 26 avril à bord d’un avion médical spécialisé  en République démocratique du Congo.

Pour l’heure, le gouvernement ne fait aucune communication à propos de cette évacuation.

Reste à savoir si c’est encore une opération d’empoisonnements à la russe ou à la Roumaine qui se pratique depuis que les partenaires de la société Wagner ont appris aux Dignitaires du MCU la formule douce, laquelle a atteint un stade de non retour.

Rappelons que l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji , premier secrétaire du parti au pouvoir, le MCU, a été évacué aussi en RDC au début de ce mois d’avril. Dans un premier temps on parle de Covid-19, mais son entourage affirme qu’il serait victime d’empoisonnement, selon ses proches. Et le nom du premier ministre Firmin NGRÉBADA a été cité à plusieurs reprises comme le présumé auteur de cet acte criminel.

RCA-Dialogue national : Faustin Archange Touadéra va s’entretenir avec l’opposition

Depuis une semaine, le chef de l’Etat reçoit à tour de rôle les acteurs politiques et de la société civile du pays en vue d’un dialogue national.

 

Le président Faustin Archange Touadéra va rencontrer l’opposition. Comme depuis une semaine, Faustin Archange Touadéra reçoit à tour de rôle les acteurs politiques et de la société civile du pays en vue d’un dialogue national. Il faut dire que le président a été réélu en décembre dernier au terme d’élections controversées, qui avaient été perturbées par une coalition de groupes armés, la Coalition des Patriotes pour le Changement. L’ouverture de ce dialogue était demandée de longue date par les partis politique d’opposition.

Pour l’entourage du président, ces concertations sont l’occasion d’entendre les suggestions des partis d’oppositions. L’objectif affiché est de « tourner le dos aux problèmes sécuritaires » dans un contexte toujours tendu, malgré le recul de la menace que les groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) faisaient peser sur Bangui.

Récemment, le ministre de la Justice a demandé la levée de l’immunité parlementaire de quatre députés, dans le cadre d’une enquête sur l’ex-président François Bozizé, coordinateur revendiqué de la CPC.

Selon le porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpeme, ces députés seront tout de même les bienvenus dans ces discussions. L’un d’eux, Martin Ziguélé, le président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, reste pourtant sceptique concernant ses effets futurs. S’il demande une clarification de la méthode du gouvernement, son parti sera bien représenté dans les discussions ce mardi après-midi.

En revanche, Mahamat Kamoun, président de la COD-2020, la principale plateforme d’opposition, ne se rendra pas physiquement au palais de la Renaissance. Il note lui aussi beaucoup d’incohérence et de contradiction dans l’organisation de ce dialogue. Un courrier avec leurs doléances sera malgré tout envoyé à la présidence.

RCA-Législative 2021 : les habitants de Nanga-Boguila menacent de boycotter le scrutin

Encore une fois, la population dénonce une justice de deux poids deux mesures. À Nanga Boguila, la publication des résultats du deuxième tour  des législatives et premier tour des partielles du 14 mars 2021 par la cour constitutionnelle continue de provoquer de remous  au sein des communautés nationales.

La corruption, encore la corruption. Le dernier verdict de la cour constitutionnelle relatif au dernier scrutin législatif du 14 mars 2021 est entaché sans doute des nombreuses irrégularités, selon les centrafricains.

Si la cour constitutionnelle invalide injustement les résultats dans certaines circonscriptions pour des motifs fallacieux que certains candidats sont proches des groupes armés, l’on se pose des questions sur la validation de la candidature de Monsieur Fleury Junior Pabandji dans la première circonscription de Bouar, dans la Nana-Mambéré alors que celui-ci est  un ex-chef milicien Anti-Balaka ?

À Nanga-Boguila, dans l’Ouham, c’est une autre affaire bien délirante que les juges de la cour constitutionnelle voudraient bien imaginer.

Le 27 décembre 2020, les résultats des législatives dans cette circonscription avaient été invalidés par la cour constitutionnelle pour des motifs qu’on ignore jusqu’à ce jour, alors que ceux de la présidentielle sont validés.

Le candidat indépendant, Monsieur Dokowane Auguste avait pourtant remporté haut la main dès le premier tour de ce scrutin contre ses concurrents qui sont bloqués pour la plupart à Bangui en raison de l’avancée du CPC. Invalidé par la Cour constitutionnelle, le scrutin avait été repris le 14 mars 2021. Cette fois, le même candidat indépendant remporte face à ses mêmes adversaires.

Mais la cour constitutionnelle, dans son délire politicojudiciaire invalide pour la seconde fois. Motif du droit invoqué : mésentente entre les candidats lors de la campagne.

Bizarre si l’on revient en décembre dernier, dans la première circonscription du huitième  arrondissement de Bangui, un candidat indépendant avait été agressé sauvagement par l’équipe de campagne du candidat du MCU Aristide Angouré. Celui-ci avait déposé un recours devant la cour constitutionnelle, mais il n’a pas reçu de suite favorable. Les juges ont préféré fermer les yeux et boucher les oreilles sur son recours. Voilà que la même cour invalide les résultats du scrutin à Nana-Boguila pour le même motif.

Selon nos informations, les candidats malheureux dans la circonscription de Nana-Boguila ont promis de tout faire même s’il s’agit de graisser les pattes des juges, ils vont le faire. On voit déjà les résultats.

Selon notre investigation, le candidat actuel l’honorable Franck Saragba avait battu même campagne hors délai.  Même le samedi 13 mars 2021, il distribuait des moulins, les presses pour briques dans plusieurs villages à savoir Bogaza, Bonasse, Ndacta, Boaya ,Boyanga et  distribue même l’argent à certains notables pour  l’achat des voix le jour du scrutin. Tout ça, la cour de Darlan n’a pas vu ça.

Pour l’heure, la population entend organiser une marche de protestation pour remettre un mémorandum  à la Minusca et au préfet de l’Ouham.

RCA-levée de l’immunité parlementaire des 4 députés : toujours pas de commission ad hoc

Selon des sources parlementaires, l’Assemblée nationale de cette sixième législature n’est pas prête à lever l’immunité parlementaire de ces quatre députés.

 

Quatre députés centrafricains sont visés par une procédure judiciaire. Le ministre de la Justice intérimaire  Arnaud Djoubaye Abazen a transmis le jeudi 8 avril 2021 au Président de l’Assemblée nationale la demande de levée de leur immunité parlementaire afin de permettre à la justice  de les auditionner dans le cadre d’une poursuite judiciaire engagée contre l’ancien Président de la République François Bozizé, désormais  coordonnateur de la rébellion CPC ( Coalition des Patriotes pour le Phangement ),  et son ancien ministre Thierry Savonarole Maleyombo., un cadre du parti de l’ancien Président, le KNK, arrêté depuis début janvier.

Or, l’assemblée nationale, qui avait déclaré recevable la demande, tarde à mettre en place une commission ad hoc en charge de cette affaire et la fin de son existence s’approche, Dans une semaine, c’est-à-dire le 3 mai prochain, c’est le début de la septième législature.

Selon des sources parlementaires, l’Assemblée nationale de cette sixième législature n’est pas prête à lever l’immunité parlementaire de Martin Ziguélé, Anicet Georges Dologuélé, Abdoul Karim Meckassoua et Simplice Aurélien Zingas faute des preuves tangibles de flagrant délit contre eux.

Selon les dispositions de l’article 119 de règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission ad hoc doit être mise en place pour statuer sur la demande de cette levée de l’immunité parlementaire. Chose qui n’est pas encore faite depuis le déclenchement de cette affaire le 4 avril 2021.

RCA : Désiré Bilal Kolingba est mort

Ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous la présidence de François Bozizé est décédé à l’âge de 64 ans ce dimanche 25 avril à Kinshasa.

 

La classe centrafricaine est en deuil : Désiré Bilal Kolingba, leader du Rassemblement démocratique centrafricain est décédé à l’âge de 64 ans ce dimanche 25 avril à Kinshasa, des suites d’une maladie, selon sa famille. Ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous la présidence de François Bozizé, Désiré Kolingba avait été candidat à deux élections présidentielles, en 2015 et en décembre dernier.

Économiste formé aux États-Unis et au Canada, Désiré Kolingba a travaillé à la Banque Mondiale à Washington en 1988. En Centrafrique, il est surtout connu pour avoir repris les rênes du RDC, le Rassemblement démocratique centrafricain, parti fondé par son père, l’ancien président André Kolingba.

Pas évident de porter un tel héritage : Désiré Kolingba met en avant les principes de liberté et d’État de droit. Comme l’explique René Constant Ngbondo, un ancien compagnon de route : « Il a suivi les idéaux du parti, c’est-à-dire : le rassemblement, l’entente et l’intérêt général. »

Dans un contexte de crise qui divise le pays, Désiré Kolingba se montre rassembleur. Blaise Fleury Hotto, ancien secrétaire général du RDC : « Il n’a jamais eu de cesse d’aller vers les belligérants. Il a toujours pensé que la crise que nous avions connue n’était pas une crise confessionnelle, c’était une crise communautaire et il s’est rapproché plus d’une fois de la communauté musulmane pour essayer de leur demander de contribuer au retour de la paix dans notre pays. »

En décembre 2015, Désiré Kolingba est candidat à la présidentielle. Il se classe troisième, et se rallie au second tour, à Faustin Archange Touadéra, faisant ainsi tomber Anicet-Georges Dologuélé.

Malade et hospitalisé plusieurs semaines en France, Désiré Kolingba n’avait pas pu s’investir pleinement dans la dernière campagne présidentielle de 2020. Il comptait notamment lutter contre la dégradation des conditions de vie des Centrafricains.

RCA : un officier de l’armée nationale retrouvé mort dans une auberge

Selon le personnel de l’auberge, la victime était accompagnée d’une femme qui a pris peur et a essayé de s’enfuir après le drame.

 

Le capitaine Grekoyangbo, a été retrouvé mort mercredi 21 avril 2021, dans une auberge à Bangui. Une mort qui suscite de nombreuses interrogations.

Selon les premiers éléments d’enquête recueillis sur place, après son retour du travail, le capitaine était chez lui quand il a reçu un coup de fil téléphonique vers 17 heures.  Pour mieux communiquer, l’homme se serait éloigné des membres de sa famille durant quelques minutes avec son interlocuteur. Quelques minutes plus tard, il s’est habillé et aurait quitté la maison.

Quarante-cinq minutes plus tard, la nouvelle de son décès a créé une consternation au sein de sa famille qui est arrivée à sa famille. Le corps du capitaine a été retrouvé allongé dans le lit de l’auberge en petites tenues, bouche largement ouverte.

Le corps a été transporté par le véhicule de la police judiciaire, et amener à la morgue de l’hôpital communautaire.

RCA : la situation sécuritaire au centre d’un mini-sommet

Un mini-sommet sur la situation sécuritaire en Centrafrique a rassemblé, mardi, à Luanda en Angola, plusieurs chefs d’Etats de la région des Grands Lacs.

 

L’accord politique pour la paix et la réconciliation, négocié à Khartoum, au Soudan, entre plusieurs groupes armés et le pouvoir centrafricain était au centre des discussions. Une équipe de travail dirigée par les ministres des Affaires étrangères de l’Angola et du Rwanda, en collaboration avec les autorités centrafricaines, devront mettre en œuvre des recommandations issues de consultations menées avec les groupes armés, a rappelé le président angolais João Lourenço.

« Il est important que désormais tous les acteurs, avec le président Faustin Archange Touadera en tête, avec le soutien de la CIRGL et de l’Union Africaine, travaillent en harmonie pour établir une feuille de route claire, encadrée dans l’esprit des résolutions des Nations Unies, pour garantir un dialogue et une concertation permanente avec les acteurs politiques et la société civile afin de dynamiser l’accord de Khartoum. Des démarches doivent être entreprises auprès de pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en faveur de la levée définitive de l’embargo sur les armes, toujours imposé à la République Centrafricaine », a déclaré le président angolais.

Les chefs d’État et de gouvernements ont invité la communauté internationale, en particulier l’ONU, à s’associer aux efforts régionaux visant à apporter un soutien aux efforts initiés par la République centrafricaine en vue de revitaliser l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation (APPR-RCA). Les autorités nationales doivent rendre opérationnelle la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation.

RCA : plus de 4000 personnes fuient l’instabilité

Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU tire la sonnette d’alarme, s’agissant de la situation humanitaire en Centrafrique.

 

La situation sécuritaire est toujours très précaire en Centrafrique, malgré la présence de la Force de maintien de la paix des Nations Unies. Les 11 et 12 avril, plus de 4 100 personnes, principalement des ressortissants tchadiens et des Centrafricains, ont traversé la frontière avec le Tchad voisin. Ils sont actuellement dans la ville de Sido.

Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU tire la sonnette d’alarme, s’agissant de la situation humanitaire en Centrafrique. Alors que l’armée nationale centrafricaine, aidés de ses alliés, a pu reprendre la ville Kaga-Bandoro, la situation demeure toujours très précaire pour les habitants. Plus de 4 100 personnes, des ressortissants tchadiens et des Centrafricains sont allés se réfugier dans la ville de Sido, du 11 au 12 avril 2021.

« Les mouvements de déplacement sont toujours en cours. L’OIM continuera la collecte de données par le biais de son DTM et une équipe suit déjà les mouvements transfrontaliers sur place. Le CNARR et le HCR ont commencé à enregistrer les nouveaux déplacés le 13 avril et à ce jour, près de 1 200 personnes ont été enregistrées. Des équipes humanitaires ont été envoyées à la frontière à Sido pour continuer l’opération d’enregistrement. L’un des principaux défis est que le camp de Belom, identifié pour accueillir les nouveaux arrivants, ne dispose actuellement que de mille places disponibles », a déclaré le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

« Une réunion s’est tenue, le 15 avril, à Maro, entre les partenaires humanitaires et les autorités administratives et traditionnelles, afin d’explorer la possibilité d’installer ces personnes dans des villages d’accueil, conformément à l’approche hors camps. Depuis le début de l’année et sans inclure les nouveaux arrivants, le HCR et ses partenaires ont pré-enregistré 9 185 personnes issues de 2 731 familles arrivant de Centrafrique en raison des violences. Parmi elles, 4 938 personnes ont été relocalisées dans les camps de Dohollo et de Gondjé », ajoute-t-il.

Cependant, selon les estimations, il y a entre 700 et 1 000 personnes encore à la frontière (Komba, Ndouba-Soh, Yamodo) et plus de 600 sur l’axe Békan, qui espèrent être préenregistrées et relocalisées.

RCA-Bria : nouvelles détonations d’armes automatiques

Des tirs d’armes ont retenti pendant quatre heures à Bria, poussant les populations dans la panique et paralysant les activités dans la ville.

 

La ville de Bria, chef-lieu de la préfecture de Haute-Kotto, est secouée ce matin par des détonations d’armes automatiques faites par les mercenaires russes qui sont arrivés dans la ville la veille. Des fouilles ont été menées porte par porte au quartier Bornou, pillant les habitants qui sont déjà paniqués.

Lundi, 19 avril 2021, vers 7 heures, les mercenaires russes, venus de la ville d’Ippy, dans la Ouaka,  hier soir,  ont fait des tirs assourdissants  avec leurs armes automatiques durant quatre heures à Bria, paniquant les populations, et paralysant les activités dans la ville. Au même moment, ils bouclent le quartier Bornou, au nord de la ville, fouillant porte par porte les habitations au motif qu’ils cherchent des malfrats.

Selon des témoins, plusieurs personnes ont été arrêtées, des motos réquisitionnées par les mercenaires ainsi que d’autres biens des particuliers. Vers 11 heures, ils se sont retirés de ces localités  favorables à l’UPC d’Ali Darassa.

Pour l’heure, la ville est calme, mais certains habitants ont dû fuir leur domicile suite à ces détonations d’armes.

Selon des sources sécuritaires locales, dans les prochains jours, les Russes, Rwandais et les soldats FACA vont progresser vers Yalinga et dans les villes environnantes pour chasser les rebelles de ces localités minières.

RCA : la flambée du prix du ciment bloque les chantiers à Bangui

En République centrafricaine, depuis le début de la crise en décembre, le prix du ciment a augmenté de plus de 50 %.

 

Les prix des produits importés de première nécessité sont toujours stables ou à la hausse en Centrafrique, malgré la reprise progressive du trafic sur le corridor qui relie Douala à Bangui. C’est le cas par exemple du prix du ciment qui augmenté de plus de 50 % depuis le début de la crise en décembre.

« Voilà le chantier, tout est resté comme ça… On peut pas avancer », montre Martial. Ce chantier, il y a investi toutes ses économies. Il voulait construire une maison de six chambres et deux salons. Elle devrait déjà être finie, mais n’en est qu’à  ses fondations. Depuis le début de l’année, plus un coup de pioche n’a résonné ici depuis la hausse brutale des prix du ciment.

« Quand le devis a été fait, c’était sur la base de 8300 francs CFA le sac de ciment. Aujourd’hui, on est à 13 500. Donc soit tu continues et tu fais les deux tiers des travaux et tu dois chercher l’argent pour payer le dernier tiers. Soit, tu t’arrêtes et tu attends que le prix redevienne normal. »

Tout autour des amas de sables et de gravats qui attendent d’être utilisés. Et dans la parcelle voisine, c’est le même spectacle d’abandon : « Mon voisin est là. Tu peux aussi regarder, lui aussi a arrêté. Tout le monde est bloqué. »

Tout le monde y compris les maçons. Vivien Malepayo dirige une quinzaine d’ouvriers. Tous sont des journaliers. Leurs trois chantiers sont à l’arrêt et ils ne sont plus payés. « S’il n’y a pas de ciment, on ne peut pas travailler. Les enfants ne mangent même pas à leur faim, raconte-t-il. On ne peut pas payer leur scolarité. »

À l’Institut centrafricain des statistiques (ICASEES), qui ausculte l’évolution des prix d’une semaine à l’autre on s’étonne que ceux ciment restent encore au plus haut alors que le trafic a progressivement repris sur le corridor qui relie Douala à Bangui. Ali Blaise-Bienvenu, directeur général de l’Institut ne comprend pas pourquoi les commerçants ne baissent pas leurs tarifs :

« Avant on pouvait comprendre que le corridor Bangui Douala était bloqué ou perturbé par les événements, mais depuis quelques semaines le trafic commence à devenir fluide et il n’y a pas de raisons que les commerçants continuent à spéculer sur le prix du sac de ciment. »

Le directeur général de l’ICASEES appelle les autorités et les opérateurs économiques à se réunir pour trouver ensemble une issue à cette flambée des prix.

RCA : l’armée et ses alliés reprennent la ville stratégique de Kaga-Bandoro

Ce carrefour commercial stratégique, situé à 300 km au nord de Bangui, était aux mains de groupes armés depuis 2014.

 

En République centrafricaine, les autorités se félicitent que l’armée nationale et ses alliés, russes notamment, aient pu entrer dans Kaga-Bandoro.

C’est peu avant 17h, samedi 10 avril, que les forces armées centrafricaines et leurs alliés ont fait leur entrée dans Kaga-Bandoro. Ils sont finalement arrivés en deux groupes, selon des sources sécuritaires. Un premier via Mbrès à l’Est, un second en provenance de Dékoa au Sud quelques heures plus tard.

« À leur arrivée, des rafales de tirs nourris ont été entendues, mais il n’y a pas eu de combats à proprement parler », explique une source humanitaire. Cette offensive avait été annoncée comme un objectif important pour les autorités.

Ce dimanche, l’armée et ses alliés ont mené ensemble des opérations de ratissage dans plusieurs quartiers de la ville. « Ils cherchent des armes et ont procédé à quelques arrestations », confie une source au sein de la société civile. Le marché de cette ville commerciale tournait au ralenti hier et les églises étaient à moitié vides. « Les tirs entendus samedi ont effrayé les gens, mais la ville est calme », poursuit une autre source au sein de la société civile.

Stratégie de replis pour les rebelles

Une partie des rebelles qui tenait Kaga-Bandoro, depuis 2014 avait donc déjà quitté la ville récemment, selon des sources sécuritaires. Quant à ceux qui s’y trouvaient encore, ils se sont repliés samedi soir sans combattre, vers le Nord, en direction de Kabo et Batangafo, selon plusieurs sources. Il s’agit pour l’essentiel de membres de l’UPC d’Al-Khatim, issus de l’ex-Seleka et réputés fortement armés.

En 2019, après plusieurs tentatives échouées, l’armée centrafricaine avait esquissé un timide retour à Kaga-Bandoro, mais ses troupes restaient cantonnées dans leur base, sans mener d’opération. Elles s’en étaient même retirées, affirme une source sécuritaire, après une attaque menée dans le cadre de la rébellion CPC lancée fin décembre.

Kaga-Bandoro accueille le plus grand marché de bétail de la Centrafrique, ce qui en fait une ville stratégique, d’autant que la taxation du bétail constitue une source importante de revenus pour les groupes armés issus de l’ex-Seleka. Depuis plusieurs mois, l’activité était paralysée à Kaga-Bandoro, suite à une recrudescence d’attaques par les groupes armés dans la zone, et alors qu’une grande partie du personnel administratif avait quitté la ville.

RCA : Martin Ziguélé et Karim Meckassoua interdits de quitter le territoire

Ils souhaitaient se rendre au Niger pour l’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum.

 

Martin Ziguélé et Karim Meckassoua, tous deux candidats à la présidentielle de décembre, en Centrafrique, sont interdits à leur tour de quitter le territoire, par les autorités. Ils souhaitaient se rendre au Niger pour l’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum.

Les autorités avaient exigé, mercredi 24 mars, que l’opposant Anicet Georges Dologuélé produise une autorisation du ministère de la Sécurité avant de quitter le pays, invoquant « de nouvelles mesures ». C’est donc à ce ministère que Martin Ziguélé et Karim Meckassoua ont écrit. Sans sa réponse, ce dernier renvoie la balle aux autorités judiciaires en invoquant « la séparation des pouvoirs ». Un flou « incompréhensible » pour Martin Ziguélé qui dénonce un « retour de l’arbitraire » et un « déni de droit ».

« Je veux savoir quelles sont les dispositions de la loi qui disent que je ne peux pas sortir. Si, par extraordinaire une procédure judiciaire me concernant, je devrais en être informé et même s’il y a une procédure judicaire, c’est le juge d’instruction à charge du dossier qui est autorisé, en droit, à prendre la décision de me priver de mes libertés. C’est un retour de l’arbitraire et de l’autoritarisme. »

RCA-investiture du Président Touadera : la journée déclarée fériée, chômée et payée

Face à la menace sécuritaire, toutes circulations des transports publics sont aussi interdites par un arrêté interministériel.

 

Le gouvernement  centrafricain, dans un communiqué lu à la radio nationale,  déclare fériée, chômée et payée la date du mardi 30 mars 2021, jour de l’investiture du Président Faustin Archange TOUADERA réélu pour un second mandat. Par ailleurs, face à la menace sécuritaire, toutes circulations des transports publics sont aussi interdites par un arrêté interministériel.

Le Président Faustin Archange TOUADERA, réélu pour un second mandat, va prêter serment à Bangui, capitale de la République centrafricaine, devant les juges de la Cour constitutionnelle, de quelques chefs d’État de la sous-région,  des personnalités politiques et religieuses, alors que sa réélection est toujours contestée par l’opposition démocratique et les groupes armés. Pour prévenir le risque sécuritaire,  la journée a été déclarée fériée, et les  forces de sécurités sont déployées partout dans la capitale.

Selon le comité d’organisation, la cérémonie d’investiture va se dérouler au sein de l’hémicycle des affaires étrangères en présence des personnalités locales et internationales telles que le Président de la République démocratique du Congo et celui de l’Ouganda.

Rappelons que c’est dans un contexte sécuritaire très tendu que la Cour constitutionnelle a validé lundi 18 janvier 2021 la réélection de Faustin Archange TOUADERA avec 53,16% des voix.  L’opposition dénonce une mascarade d’élection et conteste les résultats.

RCA : des tirs retentissent au quartier PK5

Les raisons de ces tirs sont encore ignorées, mais l’on déplore déjà plusieurs cas de blessés parmi lesquelles les civils.

PK5, quartier populaire du troisième arrondissement de Bangui, est secoué depuis une heure par des détonations d’armes lourdes et légères. On ignore les raisons de ces tirs, mais on déplore déjà plusieurs cas de blessés parmi les civils.

Si la plupart des miliciens d’autodéfense du PK5 sont déjà incorporés dans les forces armées centrafricaines, les détonations d’armes lourdes et légères survenues ce mardi après-midi au marché du PK5 semblent surprendre plus d’un.

On ignore les raisons de cet affrontement violent, mais on déplore déjà de nombreux cas des blessés parmi les civils qui sont aussitôt transférés à l’hôpital pour des soins.

Aux dernières nouvelles, certaines sources parlent d’un affrontement entre deux groupes miliciens d’autodéfense au quartier Ramandji.

Pour l’heure, les forces de l’ordre sont déployées sur place, mais le calme n’est pas toujours revenu.

RCA-Législatives : 118 sièges à pourvoir avant le 2 mai prochain

Vingt-deux (22) députés seulement sont déclarés élus dès le premier tour sur un total de 140.

La Cour constitutionnelle s’est prononcée ce lundi matin sur les résultats provisoires des élections législatives du 27 décembre. Comme attendu, elle a procédé à une série d’annulations et de redressements. In fine, 22 députés seulement sont déclarés élus dès le premier tour sur un total de 140 contre, sachant que le scrutin n’avait pas pu avoir lieu en de nombreux endroits du fait de l’insécurité.

Sur ces 22 députés élus au premier tour, cinq sont issus du MCU, le mouvement présidentiel, contre six après les résultats provisoires, trois pour le compte du parti Patrie de Crépin Mboli Goumba, deux pour l’URCA de l’opposant Anicet Georges Dologuélé, un seul pour le KNK de François Bozizé, ainsi que pour le MLPC de Martin Ziguélé.

La Cour avait été saisie de 346 requêtes. Elle a décidé in fine d’invalider le vote dans 13 circonscriptions : Bogambolo, Baoro, Dékoa, Sibut, Zangba, Carnot 1 et 2, Bambari, Kaga Bandoro, Bozoum Nanga Boguila, mais aussi deux arrondissements de Bangui. Les raisons sont diverses : menaces et intimidations, des dépouillements dans circonstances troubles, ou des urnes détruites. La Cour a aussi redressé les résultats par endroits. Deux candidats de la majorité, également ministre, qui étaient en ballotage ont par exemple été déclarés élus. Enfin, six candidatures enfin ont été invalidées : une candidate, par exemple, dont le suppléant était un chef anti-balaka, d’autres pour violation de dispositions électorales ou encore violences durant la campagne.

Difficile sur la base de ces résultats très partiels de tirer des conclusions sur l’équilibre des forces au sein de la future Assemblée. Au total, on s’achemine donc vers un second tour dans 47 circonscriptions ainsi que 71 élections partielles, soit environ la moitié de la future assemblée, où le premier tour n’a pas eu lieu ou a été annulé. L’Autorité nationale des élections (ANE) travaille à un nouveau calendrier entièrement réaménagé pour tenir compte de cette nouvelle donne. Il devrait être rendu public sous peu. Et le temps est compté. Le mandat de l’actuelle assemblée expire le 2 mai. Et pour investir la nouvelle, il faut qu’au minimum les 2/3 des députés aient été choisis à cette date.

RCA : la Minusca condamne les alliances entre partis politiques et groupes armés

À quelques jours du premier tour des élections présidentielles et législatives, les alliances contre nature entre partis politiques et groupes armés se multiplient, suscitant d’énormes inquiétudes au sein de la communauté nationale et internationale.

Même si le pouvoir de Bangui affirme publiquement sur les ondes de la radio que les groupes armés sont ses partenaires, le récent déplacement de l’ancien Président de la République François Bozizé dans la Nana-Gribizi et l’Ouham ainsi que sa dernière rencontre avec Mahamat Al Khatim à Kaga-Bandoro inquiètent plus d’un.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi 9 décembre, la mission des Nations unies en Centrafrique, la Minusca, exprime son inquiétude face à ces différentes alliances contre nature à seulement quelques jours du premier tour des élections.

« La Minusca condamne les alliances entre les partis politiques et groupes armés, et lance un appel pour une campagne électorale apaisée », a indiqué le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro qui indique également que « La mission appelle les groupes armés à respecter leurs engagements et à s’abstenir de poser des actes pouvant entraver le processus électoral ».

Tout en exprimant le souhait que la campagne électorale, qui débute le 12 décembre, se déroule de façon apaisée, et appelant tous les candidats à bannir les discours de haine et d’incitation à la violence,  le porte-parole a rappelé que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RCA,

Mankeur Ndiaye, et les membres du G5+ ont achevé ce mercredi une série de rencontres avec la plupart des 17 candidats à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Rapport sur la situation en RCA : les notes de Mankeur Ndiaye

Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, le Sénégalais Mankeur Ndiaye appelle à continuer à soutenir la lutte contre l’impunité, la réforme de la justice, le déploiement de la chaîne pénale, le renforcement des services judiciaires et la démilitarisation du système pénitentiaire.

Mankeur Ndiaye a présenté le rapport du secrétaire général de l’Onu sur la situation en Rca au Conseil de sécurité. Bien sûr, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Rca et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Répu­blique centrafricaine (Mi­nu­sca) a insisté sur les efforts réalisés par cette mission conduite sous son égide dans ce pays qui se dirige vers une Présidentielle cruciale.

20 mois après la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (Appr-Rca) entre le gouvernement et 14 groupes armés, des progrès notables continuent d’être réalisés. Il cite les résultats en termes de réforme politique, de restauration de l’autorité de l’Etat et de justice transitionnelle. Selon le représentant du Sg de l’Onu, à ce jour, l’Autorité nationale des élections dispose d’un fichier électoral de 1 million 859 mille 890 électeurs centrafricains. Ils sont répartis dans 16 préfectures du pays et de la diaspora dans 13 pays. «Je me réjouis que le seuil d’inscription des femmes ait atteint 46%.

Avec la publication de la liste électorale le 14 octobre et la convocation prévue du corps électoral le 28 octobre, la Centrafrique est en marche assurée vers la tenue d’élections dont le succès requiert l’engagement de tous les acteurs et le respect de l’autorité de la Cour constitutionnelle, juge des élections», s’est réjoui Mankeur Ndiaye. Il a rappelé que grâce à la Minusca et les partenaires internationaux de la Rca qui ont accompagné les parties prenantes dans la rédaction d’un Code électoral, aujourd’hui la Cen­trafrique dispose d’un fichier électoral «fiable et informatisé». C’est alors qu’il invite les acteurs politiques, les médias et autres leaders d’opinion à s’abstenir de toute campagne de désinformation ou message de stigmatisation qui seront, prévient-il, documentés par la Minusca et soumis à l’appréciation du Con­seil.

En prélude aux élections, Mankeur Ndiaye a déclaré qu’un plaidoyer pour encourager la participation des réfugiés au processus électoral a été mené. C’est alors qu’il a encouragé les autorités du pays à poursuivre les efforts visant à créer les conditions favorables au retour volontaire et digne des réfugiés, tout en assurant leur pleine participation dans la vie socio-économique et politique du pays. Par ailleurs, le diplomate Séné­galais reconnaît que la situation politique reste tendue avec seize candidats à la présidence de la République, dont trois femmes et le Président sortant pour le scrutin du 27 décembre 2020. En effet, alerte-t-il, «certains candidats mettent en doute la viabilité de l’Accord de paix et se proposent même de le renégocier s’ils étaient élus». Et d’ajouter : «La principale coalition de l’opposition a récemment saisi les mécanismes régionaux pour contester la légalité de la réforme législative adoptant des dispositions dérogatoires au Code électoral.

Toutefois, ces tensions n’ont pas compromis la possibilité d’organiser les élections dans le respect du calendrier constitutionnel.» Et pour lui, «le chemin vers la paix est long et sinueux», dit-il. D’après lui, les progrès dans le Ddr avec 2 094 ex- combattants désarmés et démobilisés, la mise en place à l’Ouest de deux unités spéciales mixtes de sécurité pour un total de 562 éléments et le redéploiement des forces de défense et de sécurité sont réconfortants en ce qu’ils constituent les premières étapes vers la dissolution des groupes armés conformément aux exigences de l’Accord de paix. Il est d’avis nonobstant qu’il faut continuer à soutenir la lutte contre l’impunité, la réforme de la justice, le déploiement de la chaîne pénale, le renforcement des services judiciaires et la démilitarisation du système pénitentiaire.

Pour la tenue des scrutins à venir, Mankeur Ndiaye invite les Etats membres de l’Onu à appuyer la Rca pour combler le déficit financier qui est encore environ de quatre millions de dollars au Basket-fund géré par le Pnud pour les élections présidentielle et législatives, et près de 17,7 millions pour l’ensemble des élections, y compris les Locales prévues en 2021. En cette période de crise sanitaire liée au Covid 19, il appelle à apporter le soutien nécessaire aux partenaires humanitaires qui fournissent une assistance vitale à plus de 1,3 million de personnes chaque mois.

RCA: un présumé braqueur dans les filets de la police

L’homme est soupçonné dans une salle affaire de braquage qui a occasionné la mort tragique d’un conducteur de moto, le mercredi dernier à Cattin.

Un présumé et célèbre braqueur est tombé dans le filet de la police centrafricaine le dimanche 13 septembre 2020 au quartier Combattant dans le 8ème arrondissement de Bangui. Le phénomène de cas de braquages à main armée a refait surface dans certains arrondissements de Bangui ces derniers temps. C’est dans la journée du dimanche 13 septembre, que les forces de sécurité intérieure ont mis la main sur un présumé auteur d’une scène de  crime qui a précipité la mort du jeune mototaxi.

Un adage dit : « 99 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire ». Ce malfaiteur  se rendait au marché Combattant à quelques jours de son forfait  pour revendre la moto volée. Malheureusement, ce dernier  s’est retrouvé  avec les forces de l’ordre qui se sont lancées à sa recherche suite à des investigations menées après ledit braquage. Ce gangster est placé en garde à vue pour le moment dans les locaux de la Brigade criminelle pour la nécessité d’enquête.

Cette enquête conjointe a été diligentée par les forces de l’ordre à savoir la police et la gendarmerie pour arriver à ce résultat de justice. Un officier de la police judiciaire contacté, a précisé que ce bandit a confirmé être l’auteur de cette scène crapuleuse  et promet de dénoncer son complice qui serait déjà en fuite.

Cette arrestation est un ouf  de soulagement non seulement pour la population de Cattin mais aussi pour les conducteurs de motos qui sont souvent victimes de braquages récurrents et parfois mortels dans ladite localité.

La capture du malfrat est le fruit de l’installation de  deux postes de forces de sécurité intérieure (FSI) dans cette zone, notamment, un poste de gendarmerie nationale,  à proximité du terrain de football Sagbadon et un autre, de l’Office Centrafricain pour la Répression du Banditisme (OCRB) qui se trouve à Cattin.

Avec le déploiement des forces de l’ordre dans cette contrée de la capitale centrafricaine, les habitants se baladent actuellement sans avoir la peur au ventre. Le quartier Cattin et ses environs retrouvent la paix et la quiétude depuis que les postes avancés de FSI ont été installés.

CAN 2021 : la RCA demande la délocalisation du lieu du match contre le Maroc

La République centrafricaine donne comme raison le taux élevé du nombre de cas de coronavirus enregistré au Maroc.

Après un an d’interruption, les éliminatoires de la CAN 2021 reprendront au mois de novembre avec les 3e et 4e journées au programme. A deux mois de cette échéance, la Centrafrique, qui doit affronter le Maroc à deux reprises, a fait part de son inquiétude. D’après le quotidien marocain Al Massae, les Fauves du Bas-Oubangui feraient pression pour ne pas jouer le match aller, prévu le 9 novembre, au Royaume chérifien.

Mettant en avant la hausse du nombre de cas de coronavirus au Maroc, le pays de Geoffrey Kondogbia réclamerait la délocalisation du match sur terrain neutre, dans un pays tiers. Un courrier à la Confédération africaine de football (CAF) aurait été envoyé en ce sens. Pour l’heure, il est trop tôt pour se projeter sur l’évolution de la situation sanitaire au Maroc et cette requête ne devrait pas aboutir dans l’immédiat. La manche retour est programmée pour le 12 novembre à Bangui.

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA : le gouvernement entend soutenir la médecine traditionnelle

En RCA, le gouvernement a pris l’engagement d’appuyer financièrement la médecine traditionnelle, à l’occasion de la 18e Journée africaine de la médecine traditionnelle célébrée lundi 31 août 2020.

D’après le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, le gouvernement est disposé à accompagner les tradipraticiens pour passer à l’étape de l’implantation de la médecine traditionnelle et de la pharmacopée dans le cadre du système de santé centrafricain.

Il a mis en exergue les recommandations formulées la semaine dernière par les experts du secteur qui devront être transformées en feuille de route budgétisée, assortie d’un calendrier qui sera très bientôt validé par un sommet interministériel, sous la présidence du Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada.

On ignore encore les bienfaits des plantes médicinales qui, avec des vertus thérapeutiques, constituent une complémentarité pour la médecine moderne, a soutenu le président du collectif des tradipraticiens centrafricains, Gervil Henri Bosco Motombi.

En Centrafrique, la 18e Journée africaine de la médecine traditionnelle est célébrée par une exposition des produits de la pharmacopée dans la capitale Bangui sous le thème : « Deux décennies de la médecine traditionnelle, quel progrès pour les pays ? »

RCA: un terrain d’entente entre les ethnies Goula et Ronga de Bamingui-Bangoran

Cette entente a eu lieu, le jeudi 27 août lors de la signature d’un pacte de non-agression en présence des autorités de ladite préfecture et des représentants de la MINUSCA.

Les ethnies Goula et Ronga du groupe rebelle de FPRC d’Abdoulaye Hissène se sont entendues pour cesser les hostilités et contribuer au retour de la stabilité et l’autorité de l’Etat dans la préfecture de la  Bamingui-Bangoran au nord-est de Centrafrique.

Depuis, après les crises à répétition qui ont secoué la République Centrafricaine, certaines préfectures du pays restent fragiles. Cette fragilité s’est empirée par l’avènement de la Séléka en 2013 où la majeure partie des provinces de Centrafrique est contrôlée par les groupes armés nationaux et étrangers. Mais on se rend compte que certaines fractions se sont disloquées à cause d’intérêt égoïste ou encore pour l’appartenance à une telle ou telle ethnie.

Après plusieurs mois de conflits entre les ethnies Goula et Ronga, issues des groupes rebelles signataires de l’accord de paix avec le gouvernement dont le FPRC, une fraction de la Séléka à Ndélé, ces derniers ont pris la résolution de cesser les hostilités afin de contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat à travers la signature d’un pacte de non-agression.

A en croire le contenu de ce pacte, le traité exige la cessation des hostilités entre les deux ethnies, l’interdiction formelle de circuler avec les armes, la libre circulation des personnes et des biens et le règlement pacifique des conflits en cas de violation dudit accord.

Il met aussi beaucoup plus l’accent sur le retour des forces de sécurité intérieure à savoir la police et la gendarmerie dans le Bamingui-Bangoran pour un retour de la paix en Centrafrique.

Il convient de rappeler que la signature de cette alliance intervient après plusieurs mois de conflits entre ces deux ethnies du groupe rebelle FPRC. Cette entente est facilitée par le gouvernement avec la contribution de la mission onusienne, la MINUSCA.

RCA-présidentielle : Catherine Samba-Panza dans la course

L’ex-présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, qui n’est affiliée à aucun parti politique, a annoncé sa candidature, vendredi 28 août.

« Je déclare solennellement ma candidature à l’élection présidentielle », a annoncé Catherine Samba-Panza lors d’une cérémonie à Bangui, la capitale centrafricaine, organisée par des comités de soutien, soulignant avoir déjà « dirigé ce pays dans des conditions particulièrement difficiles ».

Cette juriste de formation avait été nommée à la présidence en janvier 2014, dans un pays en pleine guerre civile. Première femme à occuper le pouvoir dans ce pays d’Afrique centrale, elle avait cédé sa place à Faustin-Archange Touadéra, vainqueur des élections de mars 2016 et qui devrait briguer un second mandat en décembre.

Car même si le parti au pouvoir n’a pas encore déclaré de candidat, il y a peu de doutes sur l’identité de celui qui représentera le MCU. Le président sortant Faustin-Archange Touadéra devait être investi cette semaine à l’occasion du congrès du parti présidentiel mais il a été finalement repoussé d’un mois. Officiellement, la raison de ce report est l’indisponibilité de Simplice Mathieu Sarandji, le secrétaire général du parti, pour des raisons de santé.

Présidentielle repoussée ?

Mais en réalité, le MCU jouerait sur le temps car il n’est pas certain de la tenue de la présidentielle à la date prévue du 27 décembre. Une source proche du parti a confié à RFI que des retards ont été accusés dans l’enrôlement des populations et celui des Centrafricains de la diaspora n’a pas encore commencé. L’opposition, elle, dénonce régulièrement ce qu’elle estime être un retard pris sur l’organisation des élections. L’ANE, l’autorité nationale des élections jusqu’à présent, se veut rassurante sur la tenue du délai.

En attendant, plusieurs candidats sont déjà en lice. L’ex-chef de l’État centrafricain François Bozizé a été désigné par son parti. Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé et l’avocat Crépin Mboli-Goumba ont aussi été investis par leurs partis respectifs. La dernière candidature annoncée vendredi, est celle de l’ex-présidente de la transition Catherine Samba-Panza.

RCA : pose de la première pierre d’un centre de traitement des grandes endémies

Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a procédé à la pose la première pierre d’un centre de traitement des grandes endémies, samedi 29 août 2020.

La Centrafrique est sur le point de se construire un centre de traitement des grandes endémies. La première pierre dudit centre a été posée ce week-end par le Chef de l’Etat. Ce projet de santé publique, sera situé à 24 kilomètres au nord-ouest de la capitale Bangui. Il sera établi dans une ancienne léproserie et devrait être terminé d’ici quatorze mois. C’est du moins ce qu’a précisé la présidence de la République.

Le coût des travaux du centre, qui devra être doté de 350 lits, s’élève à plus de 8 milliards de francs CFA (plus de 14,5 millions de dollars) prélevés sur le budget de l’Etat centrafricain. C’est une autre précision de la présidence.

Le président Touadéra qui s’est exprimé au cours de la cérémonie de pose de pierre a estimé que le nouveau projet devrait aider la Centrafrique à éviter de coûteuses évacuations sanitaires vers d’autres pays.

RCA: les prisonniers désormais habillés en tenues carcérales

Des projets de développement local ont été annoncés par Faustin Archange Touadera, Chef de l’Etat, lors de son passage à Nola dans le cadre de la réalisation des grands projets.

C’est le ministre de la justice, des droits de l’homme, et garde des sceaux, Flavien Mbata, qui a réceptionné les paquets de tenues destinés aux prisonniers des maisons carcérales remis par le chef du gouvernement, représentant personnel du Président de la République.

Les premiers bénéficiaires de ces kits sont les prisonniers des maisons carcérales de Ngaragba, Camp de Roux et de Bimbo.

En présence des cadres des institutions de la République et ceux des organisations internationales, la remise des kits a eu lieu à la place de prise d’armes en face de la Maison d’arrêt de Ngaragba dans le 7ème arrondissement de Bangui.

Il s’agit là d’une politique de réforme de la justice. Ceci au lendemain des Etats Généraux de la Justice, tenu en 2007 en République Centrafricaine, visant à relever de nombreux défis qui s’imposent au ministère de la justice.

Comme l’a si bien dit le Directeur Général des Services Pénitentiaires, Pamphile Oradimo, cela consiste à changer le visage des maisons pénitentiaires surtout en dotant les détenus par des uniformes adéquats à la lumière de certains pays qui respectent les droits de l’homme.

En remettant ces kits, le premier ministre a annoncé par la même occasion, d’autres projets qui suivront. C’est depuis plus d’une trentaine d’années que les centres pénitentiaires de la République centrafricaine ne disposent pas de ces tenues carcérales.

RCA : lancement officiel des activités « I kè woussou woussou na bê-afrika »

Ce lancement a eu lieu le samedi 22 août lors d’une conférence de presse, tenue dans la salle de gymnastique de L’Institut National de Jeunesse et Sports à Bangui.

Le mouvement dénommé « I Kè Woussou Woussou Na Bê-Afrika » a officiellement lancé ses activités qui consistent à suivre avec attention, les enjeux politiques de l’heure à l’approche des élections groupées de décembre 2020.

A l’approche des élections groupées en Centrafrique, les enjeux politiques sont d’actualité tant du côté de l’opposition que du régime au pouvoir. A cela, des mouvements ou associations politiques se créent pour animer la vie politique du pays.

Un Etat se dit démocratique lorsqu’il y ait de l’opposition, d’où la naissance de la Coalition de l’Opposition Démocratique 2020(COD 2020) en Centrafrique après le Front d’Annulation et de Reprise des Elections (FARE) en 2011. A cet effet, doit-on opposer viser juste le fauteuil présidentiel ou bien aussi, recadrer la gestion du pays ?

A en croire Eric Christian Mboutou, porte-parole du mouvement I Kè Woussou Woussou Na Bê-Afrika, un pays démocratique se fonde sur une bonne opposition d’intérêt général du peuple. Et il s’interroge en ces termes :

« La coalition de l’opposition démocratique 2020 défend-elle l’intérêt supérieur du peuple centrafricain ou s’attelle-t-elle à la logique de la conquête du pouvoir pour le pouvoir au grand mépris de l’intérêt supérieur de la nation », s’interroge-t-il ?

Il a ajouté que pour lui, c’est simplement le regroupement des leaders politiques qui sont d’accord avec leurs désaccords. Car selon lui, ces derniers étaient des pires ennemis politiques dans un passé récent avant de se réunir une nouvelle fois dans cette coalition.

Il convient de signaler que toutes ces différentes allégations ou interventions se font naître alors que la République Centrafricaine s’apprête à organiser des échéances électorales de décembre prochain. Un recyclage au sein de toutes les associations et mouvements politiques accompagnateurs du régime au pouvoir ou de l’opposition s’avère nécessaire pour le bon déroulement dudit scrutin.

RCA : les 9 personnes kidnappées par l’UPC désormais libres

Cette information a été confirmée par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ange Maxime KAZAGUI.

Les 09 personnes qui avaient été enlevées par le groupe rebelles UPC le 13 août dernier ont été libérées. Parmi ces otages se trouvait le Docteur Blaise Bokoy, médecin Chef du district sanitaire de OBO avec ces agents de vaccination, le député Albert Guinimanguimi de Obo 2 et les 6 agents recenseurs de l’ANE qui allaient dans cette localité respectivement pour la campagne de vaccination et les opérations d’enrôlement des électeurs sur la liste électorale.

« Le gouvernement confirme que les membres de l’équipe médicale enlevés par l’UPC ont été libérés le samedi 15 août 2020, vers les 13heures sur injonctions du Premier ministre informé et reçus par le maire de Mboki, puis transférés à l’église de la même localité selon la confirmation ce jour par le curé d’OBO », peut-on lire sur la page facebook du gouvernement de la Centrafrique au début de l’après-midi de mardi 18 août.

Le gouvernement a aussi annoncé que dès que leur situation sera clarifiée, ils pourront reprendre leur travail notamment leur transfert vers Obo.

Cette énième regain de tension intervient après la signature d’un procès-verbal de huis-clos, entre le Premier ministre, Firmin Ngrébada et le leader de l’UPC, Ali Darassa, qui augmente les rangs de ces troupes ces derniers temps avec des mercenaires étrangers dans le sud-est de Centrafrique.

RCA-coronavirus : la Chine fait un don de kits sanitaire aux forces armées

Du matériel composé des masques et des pistolets frontaux ont été remis mercredi 12 août 2020, aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

La Centrafrique a reçu mercredi 12 août, des kits sanitaires de la part de la Province de Fujian de Chine. C’est l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en République Centrafrique qui a procédé à la remise de ce matériel des dons matériels sanitaires aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

Ce don s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre ces deux pays d’une part, et d’autre part un besoin d’aider les FACA à mieux se protéger contre le coronavirus.

Cette offre n’est pas la première du genre depuis l’entrée du coronavirus en Centrafrique.

RCA : le respect du calendrier électoral évitera une « impasse politique »

C’est une déclaration du président Faustin Archange Touadera, lors de son discours au peuple le 13 août, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Centrafrique.

Ce 27 décembre 2020, se tiendront en république centrafricaine, les élections présidentielles et législatives. A l’opposition, certains proposent un glissement du de la date des élections. Un glissement du calendrier électoral mènerait vers une impasse politique. C’est du moins ce que pense le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera. Pour lui il faut tenir les élections dans les délais constitutionnels. Il s’est exprimé le 13 août dernier, à l’occasion des 60 ans d’indépendance de son pays.

Les élections auront bel et bien lieu en Centrafrique, du moins tout semble ne pas indiquer le contraire.

« Nous devons relever le défi d’un glissement du calendrier électoral qui, dans la situation que traverse notre pays, nous mènerait vers une impasse politique et un vide constitutionnel aux conséquences imprévisibles », a déclaré le chef de l’Etat centrafricain.

Afin d’éviter un climat politique inquiétant, le président Touadera rassure sur la tenue des élections groupées à la bonne date.

« Je puis vous assurer de ma ferme volonté et de celle du Gouvernement d’organiser, avec l’appui des partenaires et des pays amis, des élections crédibles, libres et inclusives sur toute l’étendue du territoire national dans les délais prévus par la Constitution afin de consolider l’ancrage démocratique amorcé en 2016 », a-t-il rassuré.

Il faut dire du côté de l’Autorité Nationale des Élections (ANE) les opérations électorales se poursuivent normalement.

RCA : Simplice Mathieu SARANDJI évacué à Tunis pour raison de santé

L’ancien Premier ministre avait été évacué en urgence en Afrique du Nord à cause d’une d’insuffisance rénale aiguë dont il souffre.

Le secrétaire exécutif du mouvement cœurs unis, l’ancien Premier ministre, et ministre d’État Conseiller spécial du chef de l’État, le Professeur Simplice Mathieu SARANDJI  a été évacué en urgence en Afrique du Nord pour raison de santé, a-t-on appris de source concordante proche de la présidence de la République.

Selon la même source, l’ancien Premier ministre serait évacué dans une clinique à Tunis, capitale de la Tunisie depuis la semaine dernière. Il souffrait d’insuffisance rénale aiguë, selon ses proches joints au téléphone par CNC. Dépuis lors, aucune réaction du côté du gouvernement sur l’évolution de son état de santé.

Notons que cette maladie rénale survient lors du dysfonctionnement des reins pendant au moins trois mois caractérisé par un débit de filtration glomérulaire (DFG), selon la professeure Marie-NoéllePeraldi, néphrologue à l’hôpital Saint-Louis de Paris.

Rappelons que monsieur Simplice Mathieu SARANDJI, âgé de 65 ans, professeur de géographie à l’Université de Bangui, fût Directeur national de campagne du candidat Faustin Archange TOUADERA à la présidentielle de 2015 – 2016 avant d’être nommé le 2 avril 2016 Premier ministre grâce à la victoire de son candidat au deuxième tour.

Limogé de son poste du Premier ministre le 23 février 2019 par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA suite aux exigences des groupes armés lors des pourparlers de Khartoum, Monsieur Simplice Mathieu SARANDJI avait été placé à la tête du parti au pouvoir MCU avant d’être nommé ministre d’État conseiller spécial du Président Faustin Archange TOUADERA

largement contesté à la tête du MCU, Simplice Mathieu SARANDJI se voit désormais obliger de faire face à une frange des mécontents au sein de son parti  par le ministre fidèle Ngouandjika , conseiller et grand frère du chef de l’État, Faustin Archange TOUADERA.