Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra condamne le coup d’Etat au Gabon

En sa qualité de président en exercice de la CEMAC, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéran, a dans un communiqué, condamné la tentative de coup d’Etat au Gabon.

 

Les gabonais se sont réveillés dans la matinée du 30 août 2023 sous une odeur de coup d’Etat. Même si jusqu’ici certaines chancelleries et institutions internationales parlent encore de ‘’tentative’’. Toutefois, il faut noter que depuis plus de 24 heures d’horloge, c’est un  groupe de militaires réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions », qui a contrôle du pays. Ils ont pris les rênes du pays, quelques minutes après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo, avec 64,27%, à la télévision nationale gabonaise.

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ainsi que quelques chancelleries et institutions internationale dit suivre : « avec une profonde préoccupation les développements de la situation ». Le président en exercice de la CEMAC dans un communiqué : « condamne fermement la tentative de coup d’Etat en cours dans ce pays frère », et appelle instamment au : « retour à l’ordre constitutionnel, au respect de l’intégrité physique et à la libération immédiate et sans condition », du président déchu, Ali Bongo.

La CEMAC martèle que, tout changement anticonstitutionnel de gouvernement constitue une violation intolérable des principes fondateurs de la Communauté.

Les militaires qui ont pris le pouvoir ont dissous les institutions, annulé les élections de samedi dernier, placé en résidence surveillée Ali Bongo et arrêté plusieurs de ses proches.

 

RCA : Touadera rencontre les responsables de la plateforme des confessions religieuses

Le 6 décembre 2022, le président Touadéra a accordé une audience les responsables de la plateforme des confessions religieuses. Les échanges ont porté sur les préoccupations d’ordre national.

Les responsables religieux ont apporté un mémorandum au numéro 1 du pays. La délégation était composée du cardinal, Dieudonné Nzapalainga, du révérend pasteur Nicolas Guerekoyame et de l’Imam Abdoulaye Ouasselegue.

Les leaders des confessions religieuses sont venus remettre au président Faustin Archange Touadera un mémorandum suite aux différentes rencontres qu’ils ont eues avec les forces vives de la nation et les diplomates accrédités en République centrafricaine.

« Nous sommes des leaders religieux et, c’est tout le temps que nous suivons toutes les actualités qui se passent dans notre pays. Prenons conscience du danger qui guette la paix retrouvée et la quiétude, nous avons essayé de faire le tour des acteurs sociopolitiques, les chancelleries, les hautes autorités du pays, le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée Nationale et, après tous ces tours, nous avons compilé tous les avis dans un mémorandum. Nous sommes donc venus échanger avec le Président de la République pour présenter la primeur de ce document. Et comme vous l’avez constaté, les échanges ont été fructueux. Le Président de la République a été très attentif et, nous a ouvert son cœur sur ses peines en tant que garant de l’unité nationale. Cette rencontre nous a permis d’écouter le Chef de l’État, et lui de son côté de recevoir nos recommandations ».

RCA : Touadéra préconise la tolérance zéro pour les auteurs d’agressions sexuelles

Le président Faustin Archange Touadéra a réitéré le 19 octobre 2022, sa volonté de protéger les victimes des violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits, souvent contraintes au silence.

Le coup d’envoi des activités du Comité stratégique de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits a été donné par Faustin Archange Touadéra. Dans son discours, il a répété que : «c’est l’impunité zéro pour les auteurs, coauteurs et complices des violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits. » Il entend à travers ce message redonner de l’espoir aux victimes.

Le numéro du pays regrette que les victimes des violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits, soient souvent contraintes au silence par leurs bourreaux.  « Je tiens à ce que la justice leur soit rendue et cette justice ne doit pas s’arrêter à la condamnation des auteurs de ces crimes odieux, mais aussi et surtout à la réparation des victimes. » Cette prescription de Faustin Archange Touadéra se rattache au thème des activités du Comité stratégique de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre liées aux conflits.

Le thème est : «Une approche innovante centrée sur les survivants: vers la réparation des survivants de violences sexuelles liées aux conflits en République Centrafricaine. »

Pour mettre terme à cette violence il est prévu :

– la création de services de soutien spécialisés pour apporter une assistance médicale, mais aussi un accompagnement psychologique et juridique aux victimes et à leurs enfants ;

– la création d’un nombre suffisant de centres d’hébergement ainsi qu’un numéro d’aide d’urgence gratuit et disponible 24h/24, 7 jours sur 7.

Le troisième P désigne la poursuite de toutes les formes de violence: les violences physiques et psychologiques, les violences sexuelles (y compris le viol), le harcèlement, les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, l’avortement forcé et la stérilisation forcée.

Coopération : rencontre bilatérale entre Touadera et des hauts cadres de l’union européenne

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a eu une réunion de travail avec des hauts cadres de l’union européenne à Bruxelles, en Belgique.

De retour de la Corée du Sud et des Émirats Arabes Unis où il était en visite de travail et d’amitié, le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera a présidé une réunion bilatérale avec quatre hauts cadres de l’Union Européenne. Notamment, Rita Laranjinha, directrice Afrique du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE), Michael Tomasella, DG des partenariats internationaux, Maio Coluche Aude, directrice Afrique Centrale de l’Union Européenne et Caroline Liégeois, responsable des affaires politiques d’Afrique Centrale au Service Européen pour l’Action Extérieure.

L’entretien a porté essentiellement sur la poursuite de la coopération entre la RCA et l’Union Européenne; le dialogue républicain et la cryptomonnaie.

Le président Touadera s’est insurgé contre les mesures de rétorsion prises par l’UE et qui sont de nature à asphyxier l’économie de la RCA et la replonger dans le chaos, alors que les efforts louables ont été réalisés par le gouvernement avec l’appui de la communauté internationale, pour remettre le pays sur la voie de la paix, la sécurité et du développement socio-économique.

Le chef de l’Etat centrafricain Touadera a regretté le fait que l’Union Européenne, premier partenaire stratégique de son pays, n’aie proposé aucune solution pratique pour juguler la crise sécuritaire persistante. Il a réaffirmé la volonté de la RCA de maintenir et de renforcer la coopération avec l’Union Européenne.

Les diplomates européennes ont salué le succès du dialogue républicain et ont exprimé le souhait que les recommandations issues dudit dialogue soit effectivement mises en œuvre.

RCA : l’opposition absente à l’ouverture du dialogue

Ces derniers ont, dans une déclaration dimanche, annoncé leur retrait, affirmant que leurs revendications n’avaient pas été satisfaites.

 

En République centrafricaine s’est ouvert, lundi 21 mars au matin, le dialogue républicain, promis de longue date par le président Touadéra, mais qui se fait finalement sans les principaux opposants politiques. Ces derniers ont, dans une déclaration dimanche, annoncé leur retrait, affirmant que leurs revendications, à savoir l’inclusion des groupes armés et l’inscription à l’ordre du jour de la crise post-électorale, n’avaient pas été satisfaites.

C’est sans les ténors de l’opposition que le dialogue a débuté, ce lundi matin, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes : des membres du gouvernement, des députés, des diplomates… Il y avait aussi les anciens présidents Michel Djotodia et Catherine Samba-Panza, l’ancien chef de guerre Abdoulaye Hissène.

Le président du comité préparatoire, le ministre d’État, Obed Namsio, a dit regretter l’absence de l’opposition. Hormis deux représentants dans le présidium et malgré la « main tendue du chef de l’État ». « La porte est toujours ouverte », a-t-il lancé.

« Ce n’est pas un dialogue de trop, mais une chance de plus pour la paix », a déclaré le président Touadéra, avant de donner, d’un coup de clochette, le top départ pour trois jours de travail en commission puis trois jours de débats.

Les thématiques abordées vont être très larges. L’objectif des organisateurs est de mettre un terme à la crise et de ramener la paix, sans toutefois préciser par quelles mesures concrètes, espérant qu’une solution naîtra des discussions.

Des discussions qui se tiendront donc sans les groupes armés ni les partis d’opposition. Pour annoncer son boycott, l’opposition a décidé d’envoyer un émissaire dans l’hémicycle en la personne de Cyriaque Gonda, président de la COD 2020.

« Parler de la crise post-électorale, véritablement, qui est la cause de tout ce que nous vivons. Deuxièmement, parler des réformes des institutions de la république. Si ces points-là ne sont pas pris en compte, nous ne participerons pas aux travaux. Mais je suis là à l’ouverture pour l’exprimer de vive voix aux participants, à toute la nation et à la communauté internationale. »

Mais le député d’opposition Aurélien Simplice Zingas a décidé, lui, de rester. Il occupe la place de 1er vice-président du dialogue. C’est le signe que l’opposition ne parle pas d’une seule voix, estime le ministre Albert Yakole Mokpeme. « Il y a des divisions entre eux. Il y a ceux qui veulent raisonnablement se consacrer aujourd’hui à la construction du pays et au retour de la paix. Et il y en a qui veulent se cantonner toujours dans ces divisions et conflits. »

« Il faut tout faire pour qu’ils reviennent, lance le député Timoléon Mbaikoua. Parce qu’on ne peut pas dialoguer seul. Il faut absolument qu’on soit dans l’antagonisme pour essayer d’avancer. Et cela est désolant, parce qu’on a l’impression qu’on a fait deux mois de travail pour rien. »

Le dialogue républicain doit s’achever ce dimanche.

RCA : le Président Touadera affirme la volonté de son pays de lutter contre l’impunité

C’est dans ce cadre qu’a été créée, le 4 mai dernier, une Commission d’enquête spéciale chargée de faire la lumière sur les présumées graves atteintes aux droits de l’homme dont se seraient rendues coupables les Forces armées centrafricaines, selon un rapport publié par la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), a expliqué le Président centrafricain devant les participants du débat général annuel de l’Assemblée générale au siège de l’ONU à New York.

Touadéra a, en outre, présenté l’opérationnalisation de la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation comme une contribution majeure au succès du processus de paix en cours dans son pays. Il a également mentionné la poursuite de la réforme du secteur de la sécurité et l’accélération de la mise en œuvre du plan de développement post-conflit.

« Le respect scrupuleux des engagements contenus dans l’Accord politique pour la paix et la réconciliation reste ma boussole », a affirmé Touadéra, qui a appelé à une solidarité sans équivoque face aux groupes armées signataires de l’Accord qui poursuivent leurs exactions.

C’est à cette fin qu’il a demandé, une nouvelle fois, la levée totale de l’embargo sur certaines catégories d’armes imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui « pèse injustement sur notre armée nationale » et l’empêche d’accomplir pleinement sa mission.

Hommage aux Casques bleus

Touadéra a rendu hommage aux Casques bleus de la MINUSCA, aux forces alliées russes et rwandaises, qui ont « défendu les droits fondamentaux, la démocratie et la paix » dans son pays, ainsi qu’aux différents facilitateurs de l’Accord de paix et au Secrétaire général.

S’agissant de la crise sanitaire que traverse le monde, le Président centrafricain a estimé qu’elle ne serait vaincue que par une solidarité agissante de la communauté internationale.

Pour en limiter les effets sur la population centrafricaine, mon pays veille, a-t-il affirmé, à la sauvegarde de ses capacités de financement du développement, en maintenant le cap des réformes du système de gestion des finances publiques.

Il a appelé à investir davantage dans le système de veille sanitaire et estimé que l’accès universel aux vaccins devrait relever d’une « urgence de sécurité internationale », au nom de principes fondamentaux de solidarité humaine.

La mobilisation contre la Covid-19 ne doit pourtant pas faire oublier les autres défis auxquels nous sommes confrontés, a poursuivi M. Touadéra, qui a rappelé que le premier d’entre eux consiste à répondre aux besoins de la planète. Il a rappelé la « modeste part » que son pays a prise à cette lutte par l’adoption d’une Stratégie nationale de développement durable.

Touadéra a souligné les succès méritoires enregistrés en 75 ans par l’ONU grâce à « l’intelligente mutualisation de nos efforts ». Il a toutefois réclamé une réforme profonde du système des Nations Unies, dont une étape majeure sera d’accorder au continent africain une représentation permanente au sein du Conseil de sécurité.

RCA : décret portant création du septième bataillon d’infanterie territorial des FACA

Le chef de l’État Faustin Archange Touadera a signé un décret samedi 30 janvier 2021, portant création du BIT 7.

Après le sixième bataillon qui regroupe en son sein pour la plupart des miliciens « requins » proches du pouvoir, vient de naitre le septième bataillon d’infanterie territorial au sein des forces armées centrafricaines (FACA).

Une corporation de l’armée centrafricaine, le BIT 7 (Septième bataillon d’infanterie territorial) voit le jour. Le décret de création a été signé samedi 30 janvier 2021 par le chef de l’État Faustin Archange Touadera.

Selon des observateurs militaires, ce nouveau bataillon devrait regrouper en son sein les miliciens d’autodéfense du quartier PK5 qui sont actuellement en formation au camp Kassaï dans le septième arrondissement de Bangui, ainsi que les jeunes du quatrième arrondissement, recrutés vendredi 4 décembre 2020,  devant le domicile du chef de l’État au quartier Boy-Rabe.

Par ailleurs, le chef d’État-major, le général Mamadou Zépherin, n’a pas déposé sa lettre de démission contrairement aux rumeurs annoncées dans certains médias.

RCA : de vives tensions à Bouar et à Grimari où des groupes armés cherchent à prendre contrôle

Selon des sources concordantes, de vives tensions règnent depuis ces derniers jours dans les villes centrafricaines notamment à Bouar et à Grimari où des groupes armés cherchent à prendre le contrôle.

Les combats déclenchés le week-end dernier  par les rebelles dans la ville de Bouar, se sont dirigés vers le camp Leclerc, une base militaire des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA). A Grimari, les combats se poursuivaient depuis trois jours jusque dans la journée de  samedi 09 janvier, ont confirmé des sources  concordantes sous couvert d’anonymat.

Pour le moment, aucun bilan n’est disponible. Il faut signaler que, même si les forces régulières ainsi que les Casques bleus de la Mission des Nations Unies (MINUSCA), contrôlent toujours les deux villes, la majeure partie de la population a trouvé refuge en brousse, ont fait savoir les mêmes sources.

Il sied de signaler que,  des avions français de chasse ont survolé l’espace centrafricain vendredi   pendant que se déroulent ces affrontements. Il s’agit d’une “demande du président centrafricain  le professeur Faustin-Archange Touadéra en accord avec la MINUSCA”, selon un communiqué de l’Elysée publié samedi. Une telle démonstration avait eu lieu le 23 décembre 2020 avant les élections dans le pays.

Signalons tout de même que, la crise post-électorale centrafricaine a entraîné quelque 30.000 réfugiés centrafricains supplémentaires qui cherchent l’abri dans les pays voisins, notamment la RDC, le Cameroun …

 

RCA : inauguration du bâtiment de la Cour pénale spéciale

Cette cour hybride composée de magistrats centrafricains et étrangers doit juger les crimes graves commis depuis 2003.

En Centrafrique, le président Touadera a inauguré vendredi 13 novembre les bâtiments et notamment la salle d’audience de la Cour pénale spéciale. Cette cour hybride composée de magistrats centrafricains et étrangers doit juger les crimes graves commis depuis 2003 comme l’a recommandé le Forum de Bangui en 2015. La CPS est entrée en activité en octobre 2018. Dix dossiers ont déjà fait l’objet d’une saisine du juge d’instruction.

La salle d’audience est imposante, et séparée d’un grand mur de verre du public… C’est ici que les procès devraient débuter en début d’année prochaine. Face aux critiques récurrentes, Jean-Christophe Nguinza, ministre de la Justice par intérim, rassure : la justice est indépendante, aucune partie du conflit n’est favorisée.

« Il n’y a pas deux poids deux mesures. Laissons à la justice le temps de mener les investigations. Ce n’est pas le rôle de l’exécutif de vouloir demander aujourd’hui à la justice d’arrêter x ou y. Le gouvernement travaille inlassablement et ardemment pour pouvoir donner les conditions qu’il faut pour qu’une justice équitable soit rendue. »

Le président de la Cour Landry Michel Louanga a évoqué les difficultés que rencontrent la CPS, notamment celle du recrutement des magistrats internationaux.

« Nous n’en avons que cinq présentement. Ca pose problème parce que nous travaillons selon les principes d’hybridité et de collégialité. Les pays contributeurs qui au départ se manifestaient mettaient à la disposition de la Cour leurs juges. Cet engouement-là, on l’a constaté, ce n’est plus la même chose. Depuis le départ de la juge française, les activités du cabinet n°2 sont complètement bloquées. »

Le mandat de la Minusca a été renouvelé de son côté pour une année jusqu’à novembre 2021. Dans la résolution, les Nations unies appellent au renforcement des institutions judiciaires aux niveaux national et local, dans le cadre de l’extension de l’autorité de l’État, afin de lutter contre l’impunité et de contribuer à la stabilisation et à la réconciliation.

RCA : les jeunes sensibilisés sur les réalisations du chef de l’Etat

C’est une initiative du mouvement « Touadera Notre solution », lors d’une rencontre d’échange entre anciens étudiants ressortissants de l’Université de Bangui, des 16 préfectures et les membres du mouvement.

Sensibiliser et Informer sur les actions du Président de la République a été au centre d’une rencontre d’échange mardi 08 septembre, au Centre Saint Jean 23 entre les anciens étudiants ressortissants de l’Université de Bangui, des 16 préfectures et le mouvement Touadéra Notre Solution (TNS).

L’objectif de cet échange pour se mouvement composé de jeunes,  est d’informer leurs pairs sur  les grandes réalisations du Président de la République. Une initiative du mouvement Touadéra Notre Solution «  TNS » en collaboration avec le Réseau National pour la sauvegarde des acquis de la paix « RNSAP », accès sur l’éducation, développement des  infrastructures, défense et sécurité puis citoyenneté et patriotisme. Si l’on croit à son Rapporteur Général :

« C’est une rencontre d’échange avec les anciens étudiants ressortissants de l’université de Bangui et ressortissants des 16 préfectures. Nous les avons conviés pour échanger sur les grandes réalisations du chef de l’Etat. Nous avons avec eux, fait un état de lieu sur les progrès depuis la prise de pouvoir du professeur Faustin Archange Touadera de 2016 à 2020 et les promesses qu’il a eu à réaliser depuis sa prise de ce pouvoir. Il y’ a eu plusieurs réalisations, des progrès remarquables sur le domaine de l’éducation. Nous avons vu la réhabilitation et la construction des édifices publics (Lycée de Miskine, Technique, Boganda ainsi que dans les villes provinciales). Sur la bonne gouvernance de 2016 à 2020, aucun prisonnier politique, aucun journaliste en prison, les ressources de l’Etat sont gérées de façon catholique. Et dans plusieurs secteurs nous avons constaté qu’il y’a eu d’énormes progrès. Ce sont ces grands progrès que nous avons voulus partager avec nos pairs jeunes d’aujourd’hui », a martelé Davy Yannick ANDJIDA.

Bien que ce mouvement est né dans un premier souci d’apporter un soutien au président de la République avant, pendant et après les échéances électorales. Mais il attend contribuer et soutenir les actions de l’homme de Bangui sur le plan de Communication et de Sensibilisation.

Cette  rencontre d’échange succédera à l’installation des cellules et d’antennes dans les 8 arrondissements de Bangui et les 16 préfectures de la République Centrafricaine.

RCA : pose de la première pierre d’un centre de traitement des grandes endémies

Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a procédé à la pose la première pierre d’un centre de traitement des grandes endémies, samedi 29 août 2020.

La Centrafrique est sur le point de se construire un centre de traitement des grandes endémies. La première pierre dudit centre a été posée ce week-end par le Chef de l’Etat. Ce projet de santé publique, sera situé à 24 kilomètres au nord-ouest de la capitale Bangui. Il sera établi dans une ancienne léproserie et devrait être terminé d’ici quatorze mois. C’est du moins ce qu’a précisé la présidence de la République.

Le coût des travaux du centre, qui devra être doté de 350 lits, s’élève à plus de 8 milliards de francs CFA (plus de 14,5 millions de dollars) prélevés sur le budget de l’Etat centrafricain. C’est une autre précision de la présidence.

Le président Touadéra qui s’est exprimé au cours de la cérémonie de pose de pierre a estimé que le nouveau projet devrait aider la Centrafrique à éviter de coûteuses évacuations sanitaires vers d’autres pays.

RCA: Touadera annonce un lot de projets de développement local à Sangha-Mbaéré

Des projets de développement local ont été annoncés par Faustin Archange Touadera, Chef de l’Etat, lors de son passage à Nola dans le cadre de la réalisation des grands projets.

Le gouvernement, avec l’appui des partenaires internationaux, compte apporter des solutions globales durables aux défis qui se posent dans plusieurs régions de la République Centrafricaine, particulièrement dans la Sangha-Mbaéré.

La République Centrafricaine, à l’instar des autres pays de la sous-région, a accédé à l’indépendance en 1960. Aujourd’hui, plusieurs défis restent à relever dans le pays sur des questions relatives au développement global durable, notamment les infrastructures routières, administratives et surtout, le problème d’eau potable. Ceci, à cause des crises militaro-politiques à répétition qui ont secoué et fragilisé le pays.

Mais après le retour à l’ordre constitutionnel de 2016, quelques efforts sont en train d’être consentis pour relever ces différents défis. C’est dans cette optique que le Chef de l’Etat, avec l’appui des partenaires, a promis répondre d’urgence à ces besoins nécessaires en ces termes :

« Pour alléger les souffrances de la population liées à la pénurie d’eau potable, nous avons dépêché une équipe de l’Agence Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (A.N.E.A) qui a pu réhabiliter 90 forages d’eau. Devant la persistance de cette pénurie, j’instruis le gouvernement d’envoyer une équipe de l’A.N.E.A pour lancer les travaux de construction de quelques nouveaux forages d’eau à Nola et dans certaines localités environnantes », a-t-il informé.

RCA : le Président Touadera lance des grands projets agropastoraux à Yaloké

Le Président de la République Faustin Archange Touadera a procédé mercredi 5 août 2020 au lancement officiel d’importants projets agropastoraux dans la localité à Yaloké (225 KM au Nord-ouest de Bangui).

Le but de ces trois projets, PREPAS (projet de relance et de production agropastoral dans les savanes), PRADAC (projet d’appui à la relance agricole et au développement de l’agrobusiness en Centrafrique), et le PADECAS (projet d’appui au développement de la chaine de valeur agricole dans la savane), consiste à relancer les activités socio-économiques et aussi de réduire le chômage dans neuf préfectures de la République Centrafricaine.

Le chef de l’Etat a indiqué que l’agriculture est un véritable levier de développement surtout que la RCA dispose de plus de 15 millions d’hectares de terre arable.

« Je remercie au nom du gouvernement centrafricain, tous les partenaires qui ont financé ces trois projets à savoir la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque mondiale et le Fonds international de développement de l’agriculture (FIDA). Le gouvernement mettra tout en œuvre pour la réussite de ces projets qui vont pérenniser la paix retrouvée dans ces régions », a déclaré le chef de l’Etat.

Quant au président de la délégation spéciale de la ville de Yaloké Bertin Sembene, sa population est très heureuse d’accueillir ces projets et demande au gouvernement d’électrifier la ville de Yaloké, d’aménager les routes de la région, de doter l’hôpital en ambulance et les écoles en matériels didactiques.

Le ministre en charge de l’Agriculture et du monde rural, Honoré Féizouré a fait savoir qu’il y a plus de vingt ans passés, qu’un projet agricole de telle nature est financé.

« Ce projet va renforcer l’environnement socio-économique afin de réduire considérablement la pauvreté » a-t-il signalé.

Signalons que le chef de l’Etat a profité de cette occasion pour poser les premières pierres de réhabilitation de la station Tradex de Yaloké.

RCA : un nouveau mouvement pour soutenir la candidature de Touadéra

La nouvelle formation a été nommée « Mouvement bé oko » et a été créée samedi 27 juin 2020.

Un nouveau mouvement politique regroupant 42 partis, associations et organisations politiques centrafricains a été créé samedi pour soutenir la candidature de Faustin-Archange Touadéra, actuel président de la Centrafrique, à la prochaine élection présidentielle prévue pour la fin de l’année.

La nouvelle formation a été nommée « Mouvement bé oko », la traduction en sango, la langue nationale centrafricaine, du Mouvement cœurs unis (MCU), le parti de Touadéra.

Le premier tour des élections présidentielle et législative a été fixé au 27 décembre prochain par l’Autorité nationale des élections (ANE) en Centrafrique.

RCA : Touadera reçoit Bozizé

Rentré en décembre à Bangui, François Bozizé n’avait pas encore été reçu à la présidence, alors que le président Djotodia tout juste rentré d’exil avait lui été reçu dans la foulée.

C’est la fin d’un feuilleton qui a tenu en haleine les Centrafricains depuis plusieurs semaines. Le président Faustin Archange Touadéra a finalement reçu l’ancien président Bozizé à la présidence de la République (renversé en 2013 et en exil depuis à Kampala). Celle-ci affirmait que les conditions exigées par Bozizé – notamment une rencontre dans un lieu public – ne lui convenaient pas. Du côté du KNK, on justifiait ces demandes par des inquiétudes concernant la sécurité de François Bozizé.

Bref, cette rencontre a finalement eu lieu pendant près d’une heure confirme un communiqué de la présidence précisant qu’aucune déclaration n’a été faite à l’issue du tête-à-tête. « Les choses s’arrangent pour le mieux » commente un conseiller spécial du chef de l’État sur les réseaux sociaux. Une photo prise lors de la rencontre montre néanmoins des visages pincés.

Du côté du KNK, on explique que la rencontre a pu avoir lieu grâce aux garanties de sécurité assurées par les garants que sont l’Union africaine et la CEAC. Si les propos tenus lors du tête-à-tête restent confidentiels, le porte-parole du KNK souhaite que cette première rencontre participe d’une décrispation générale. Des propos violents circulent depuis plusieurs semaines et le parti assure qu’il va saisir le Haut Conseil à la communication.

À moins d’un an de l’élection présidentielle, le président Touadéra a donc désormais reçu en audience les trois anciens chefs d’État que sont Michel Djotodia, Catherine Samba-Panza et François Bozizé. L’accord de paix prévoit la création d’une loi sur le statut de ces anciens dirigeants. Une loi censée être une clé de résolution du conflit et qui est attendue pour la prochaine session parlementaire.

RCA : presque un an après le lancement du DDR

Il s’est tenu la 20e session du comité consultatif et de suivi du DDRR. À l’ordre du jour notamment : les avancées, difficultés et perspectives du processus de désarmement.

Le 17 décembre 2018, le président Touadera lançait officiellement le grand DDR (Désarmement, démobilisation et réintégration) en Centrafrique qui prévoit le désarmement de 5000 à 7000 combattants.

Le ministre en charge du DDR, Maxime Mokom, a conduit la rencontre. « Nous sommes comptables devant le peuple et les partenaires. Pour cela, j’exhorte tous les acteurs impliqués dans ce processus de faire davantage pour la réussite de ce grand DDR. »

Plusieurs problématiques ont été abordées, notamment celle de la réticence des groupes armés à rendre les armes dans le cadre du DDR. Ils favorisent à la place le dépôt de munitions. Nordine Mahalba, vice-président du comité consultatif et de suivi du DDRR…

« Nous avons signé un accord et dedans, c’est précisé très clairement les critères d’éligibilité : l’appartenance à un groupe signataire de l’accord et le dépôt d’une arme de guerre en état de fonctionnement ou non. Et donc sur le terrain nous avons connu des difficultés en ce que certains mouvements ne fournissent que des munitions et c’est ce qu’il faut recadrer pour nous permettre d’avancer très objectivement. »

Autre problème soulevé lors de l’assemblée : le détournement possible des fonds du comité. « Si c’est une question de détournement de fonds, nous n’avons pas les preuves mais il y a un audit qui doit être engagé et ce problème-là a été soulevé lors de la session, le travail sera fait et seul l’audit pourra nous dire s’il y a détournement ou pas », poursuit-il.

La lenteur du processus de désarmement est souvent pointée du doigt. L’opération est encore en cours dans le nord-ouest du pays et devrait débuter dans la zone nord-est début janvier.

1321 hommes sont passés par la phase de démobilisation/désarmement en Centrafrique. Une partie de ces hommes vont intégrer les unités spéciales mixtes de sécurité prévues par l’accord de paix de février 2019. Les USMS prévoient notamment la sécurisation des couloirs de transhumance.

Birao : une « dizaine de morts » dans les affrontements

Des combats opposant deux groupes armés ont coûté la vie à dizaine de personnes, dimanche, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique. Depuis le week-end dernier, ces violences ont causé l’exil de « milliers de personnes ».

Une dizaine de personnes ont été tuées depuis dimanche à Birao, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique, dans des combats opposant deux groupes armés signataires de l’accord de paix conclu en février, a indiqué jeudi le président Faustin Archange Touadéra.

« Nous regrettons véritablement et nous condamnons la situation aujourd’hui qui semble tourner à un conflit communautaire », a-t-il déclaré dans une interwiew. « En termes de bilan […] on parle d’une dizaine de morts de part et d’autre de ces communautés », a-t-il ajouté, en précisant bien qu’il s’agissait d’une dizaine de victimes au total.

Le dernier bilan, établi par l’ONU, faisait état de deux morts depuis le début des affrontements dimanche entre miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) et ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

Le président Touadéra a fait état de « dispositions avec la Minusca (force onusienne) pour que la région de Birao, la population soient sécurisée, pour empêcher que d’autres actes de violences puissent se commettre au niveau de la population civile.

« Il y a des actions aussi au niveau de la médiation des dignitaires ou des autorités traditionnelles, des contacts qui sont pris pour apaiser la tension », a-t-il ajouté.

Ces combats se sont poursuivis au moins jusqu’à mercredi, selon un communiqué du gouvernement qui a déploré des « milliers de personnes » déplacées par les violences, « un nombre croissant de blessés » et le « refus des protagonistes de revenir à la raison ».

La Centrafrique est embourbée dans un conflit depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par la rébellion de la Séléka, qui a entraîné une contre-offensive des milices autoproclamées d’« autodéfense », les antibalaka.

Le pays connaît une très relative accalmie depuis la signature d’un accord de paix le 6 février entre 14 mouvements rebelles et le gouvernement. La population est toutefois toujours victime de violences commises par les groupes armés qui contrôlent 70 % du territoire.

RCA : Touadera offre trois abattoirs modernes aux chefs rebelles

Le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA et ses partenaires russes ont offert des abattoirs modernes aux chefs rebelles.

« Le pouvoir rien que le pouvoir. Touadera ne recule devant rien pour garder son fauteuil présidentiel même s’il s’agit de faire enterrer la moitié des Centrafricains », s’alarme un enseignant à  Alindao, manifestement en colère contre le double jeu du locataire du palais de la Renaissance.

Le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA et ses partenaires russes ont construit à  titre gracieux au chef rebelle Ali Darassa un nouvel abattoir moderne avec une chambre froide hautement climatisée fonctionnant 24 h/24 au village Gbokologbo.

Comme si cela ne suffisait pas, on vient d’apprendre la construction de deux abattoirs de même génération aux chefs rebelles Nourredine Adam et Al-Khatim à  Birao et Kaga-Bandoro. L’objectif selon un cadre de l’UPC serait double. Dans un premier temps il est question de graisser les pattes des chefs rebelles à  faire le jeu de Touadera aux prochaines élections de 2020 – 2021. Tandis que le second serait lié exclusivement aux mafieux russes qui souhaitent exporter via le Soudan à  faible coût les viandes bovines de la RCA vers la Fédération de Russie qui en manque cruellement.

Et ce n’est pas tout. Dans leur projet à  court terme, le chef de l’État et ses partenaires russes envisage de construire avant 2021 un aéroport semi-international avec une piste d’atterrissage de 2Km au village Gbokologbo et Kabo.

Justement à  Gbokologbo, le chef rebelle Ali Darassa, adoubé par le clan présidentiel, ne manque pas l’occasion de présenter sa nouvelle acquisition à  tous ses invités comme l’unique abattoir moderne en République centrafricaine.

RCA : Touadera entame une série de visite de travail

Le Président de la République est arrivé ce mardi matin à  Bruxelles en Belgique pour une série de rencontres d’amitié et de travail.

A peine installé à  Bruxelles, le Chef de l’État et la forte délégation qui l’accompagnent ont mis un cap sur Anvers. Dans la capitale mondiale du diamant, le Président TOUADERA a rencontré Messieurs NISHIT PARKH et Stéphane FISCHER, respectivement Président du Conseil d’Administration et Président du Centre Mondial du Diamant ( World Diamonds Center).

Le Président TOUADERA a présidé deux réunions avec les diamantaires avant de se rendre au musée du diamant où il a prononcé un discours-plaidoyer en faveur de la levée de l’embargo imposé par le processus de Kimberley pour lutter contre les diamants de sang.

Voici l’intégralité du discours du Chef de L’État

Mesdames et Messieurs ;

Permettez-moi tout d’abord d’exprimer toute ma gratitude à  la Province d’Anvers et au Directeur Général du Centre Mondial du Diamant d’Anvers pour l’accueil chaleureux qui m’a été réservé ainsi qu’à  ma délégation dans le District du Diamant d’Anvers et dans le nouveau musée du diamant Diva.

Je puis vous assurer que cette visite nous a beaucoup édifiés sur l’excellente condition dans laquelle opère Anvers, en tant que centre névralgique du commerce du diamant.

Nous avons beaucoup appris, d’autant que mon gouvernement est animé de la volonté politique de relancer les liens commerciaux qui existent depuis toujours entre la Belgique et la République Centrafricaine depuis plus de cinquante ans.

Je voudrais souligner que depuis 2013, début de la crise politico-militaire, dans mon pays, la filière diamant a connu une désorganisation depuis la production jusqu’à  la commercialisation.

Dès mon accession à  la magistrature suprême de l’Etat en mars 2016, j’ai instruit le Ministre chargé des Mines de veiller à  la stricte application des directives du cadre opérationnel édicté par le Processus de Kimberley en vue d’obtenir la levée de l’embargo sur les diamants qui prive l’Etat d’importantes ressources.

Cet embargo, imposé par le Processus de Kimberley pour lutter contre les diamants de sang est devenu inefficace, car les groupes armés exportent les diamants exploités illégalement, grâce aux réseaux et marchés parallèles.

Mesdames et Messieurs ;

Vous comprendrez aisément qu’il existe un problème actuel au niveau du diamant centrafricain et qui nous interpelle tous.

Je voudrais saisir cette occasion pour rendre hommage à  la Présidence de l’Union Européenne du Processus de Kimberley en 2018, représentée par Madame HILDE HARDEMAN et son Équipe de surveillance, qui ont pris la décision de ramener à  7 jours, le délai d’approbation des expéditions.

Je voudrais aussi saluer le Gouvernement Belge et l’Union Européenne qui envisagent en ce moment les possibilités d’apporter un appui conséquent à  la réhabilitation des locaux et à  la fourniture en équipements de nos services déconcentrés, particulièrement dans les zones actuelles éligibles à  l’exportation de nos diamants.

L’État centrafricain pour sa part s’est engagé à  suivre les diligences prescrites par le Processus de Kimberley et prendra toutes les mesures idoines tant fiscales que sécuritaires pour garantir l’essor des sociétés de commerce du diamant opérant dans le pays.

Notre souhait est de partenaires qui respectent les normes internationales, telles que les lignes directrices de l’OCDE en matière de vérification pour une chaîne d’approvisionnement responsable des minéraux provenant des régions touchées par un conflit ou à  risque élevé.

Nous constatons avec regret que les exportations de pierres précieuses profitent plus aux trafiquants et aux groupes armés qu’à  la caisse de l’Etat centrafricain.

En effet, s’il y a un pays qui profite peu de ses richesses minières, c’est bien la Centrafrique. Il y a une forme de malédiction des ressources ou « ressources curse » qui pèse sur le pays.

En effet, la République Centrafricaine, mon pays, qui vient de traverser une des crises les plus graves de son histoire, est entrain aujourd’hui, avec l’appui de la Communauté internationale, d’en sortir de manière progressive.

Suite à  un long processus de dialogue et de négociations, soutenu par la Communauté Internationale, un Accord de Paix et de Réconciliation a été signé le 6 Février 2019 à  Bangui avec les groupes armés.

Pour arriver à  ce résultat, le gouvernement avait réussi à  bâtir des compromis historiques avec les groupes armés.

Des actions concrètes ont déjà  été proposées pour répondre aux différents défis et conduire toute la population à  un changement de mentalité favorable à  la paix et au développement de notre pays.

Le Gouvernement travaille actuellement d’arrachent pied pour créer les conditions incitatives et améliorer le commerce du diamant en République Centrafricaine.

C’est pourquoi, du haut de cette tribune, j’invite d’autres grandes sociétés comme DEBEERS et AL ROSA, avec lesquelles mes collaborateurs ont déjà  pris contact à  venir s’installer en République Centrafricaine.

La façon la plus appropriée est d’établir un plancher minimum sur la base duquel les entreprises les plus solides seraient en mesure de démontrer des exportations officielles d’un certain volume. Tous les bureaux d’achat existants peuvent participer en démontrant leur capacité à  formaliser les exportations et à  se retirer de tout engagement dans le circuit informel.

Un décret présidentiel a été préparé et sera publié dans les jours et les semaines à  venir, modifiant le décret d’application du code minier et créant notamment:

L’obligation pour les bureaux d’achat d’exporter au moins 1,75 milliards de F CFA de diamants par trimestre (environ 3 millions USD).

La suspension ou le retrait de l’agrément pour les bureaux d’achat qui ne démontreraient pas le montant minimum d’exportations.

Ces arguments majeurs en plus justifient le besoin urgent d’une remise à  plat complète de la législation fiscale applicable au secteur du diamant dans le cadre d’une nouvelle loi de finance et d’établir un taux favorable est surtout en ligne mais aussi compétitive avec nos pays voisins.

Compte tenu de ce qui précède, il est urgent de modifier certaines dispositions fiscales, de manière à  créer un cadre fiscal équilibré capable de permettre la « reformalisation » du secteur du diamant en RCA et la reprise des recettes fiscales de l’État pour ce secteur.

Mesdames et Messieurs ;

Je disais qu’ensemble nous devons trouver des solutions à  la relance du commerce du diamant centrafricain, réputé jadis pour sa qualité.

La communauté du diamant et certains Etats doivent aider et appuyer la République Centrafricaine à  lutter contre les prédateurs dans le domaine du diamant.

Il s’agit notamment de trouver des mécanismes pour rapatrier au profit de l’Etat centrafricain les lots de diamant illégalement exportés et saisis.

Par ailleurs, il importe de trouver un mécanisme au sein du Processus de Kimberley pour rendre plus fluide les exportations du diamant et confisquer les comptes de toute personne reconnue comme trafiquant du diamant.

Je vous remercie.

RCA : le Président Touadéra a lancé les activités minières de GETRAD à Yoro

Au cours de ses voyages de travail, le chef de l’Etat a réussi à échanger avec les investisseurs étrangers et les dirigeants des pays

 

La RCA développe les relations internationales. Le gouvernement comprend qu’il est nécessaire d’investir dans l’économie du pays. Mais le Président Faustin-Archange Touadéra a commencé la politique de la « rupture » pour tout changer en créant des richesses pour la République centrafricaine, d’autant plus qu’elle possède des ressources naturelles.

Le chef de l’Etat centrafricain a déjà rendu visite dans nombreux pays. Au cours des voyages de travail, Touadéra a réussi à échanger avec les investisseurs étrangers et les dirigeants des pays. Le Président de la RCA a trouvé de nouveaux alliés et a renforcé des anciennes relations.

Récemment, le gouvernement centrafricain a signé un contrat avec la Chine. Le chargé de mission au ministère des Mines et de la Géologie, Sylvain Marius Ngbatouka a annoncé que la société minière centrafricaine GETRAD a commencé à travailler avec des partenaires chinois. Maintenant, la société a reçu l’autorisation de tenir ses activités de la société GETRAD à Yoro, dans la commune de Samba Bougoulou, près de Baoro, à 392 km au nord-ouest de Bangui.

Le ministre a déclaré que cette coopération sera utile pour l’économie de la RCA et aidera à développer les localités où l’exploitation des ressources naturelles sera organisée. Maintenant, la construction de la route entre Bayanga Didi et Yoro à Baoro et la réparation d’un centre médical à Bayanga Didi sont discutées, pour que la population locale ait accès à des soins de qualité.

En outre, grâce à l’exploitation de gisements de diamants sur la rivière Nana, la société fournira 150 table-bancs aux écoles dans la région.
En ce qui concerne la production et la vente légitime de diamants, avec tous les documents nécessaires, GETRAD a toute la capacité d’enregistrer et de certifier les minéraux précieux afin qu’ils apportent des revenus au trésor public et n’apparaissent pas sur le marché noir.Rappelons que l’organisation internationale, le processus de Kimberley s’oppose à l’entrée sur le marché noir des diamants illégalement extraits. Les spécialistes du processus de Kimberley ont déjà partiellement levé les restrictions de la RCA.

Bien que les autorités centrafricaines comprennent que le processus de certification des diamants est aujourd’hui trop compliqué, GETRAD a l’intention de travailler en vertu de la loi, de sorte que la vente des minéraux enrichie le pays.

En outre, les accords de Khartoum entrent en vigueur en RCA. Les groupes armés qui ont signé l’accord de paix avec le gouvernement de la République se sont engagés à désarmer et à quitter les villes occupées. Les parties au conflit interne ont l’intention de mettre fin définitive à la violence dans le pays.

L’Union des Démocrates Centrafricains appelle à soutenir le tandem Touadera-Ngrébada

C’est dans un communiqué rendu public que le président de ce groupe, Faustin Zameto s’est exprimé

 

Le Président de « l’Union des Démocrates Centrafricains » (UDECA) Faustin Zameto a publié un communiqué dans lequel il a appelé tous les militants et les partisans à s’unir autour du Président Faustin-Archange Touadéra et du premier ministre Firmin Ngrebada pour le bien de la nation et du peuple. Il a rappelé que la décision du chef du pays de remplacer M. Simplice-Mathieu Sarandji a été félicitée par le peuple centrafricain, y compris les groupes armés qui avaient signé l’accord de paix à Khartoum.

Après sa nomination au poste, le Premier ministre Firmin Ngrebada a formé un gouvernement inclusif de 36 ministres conformément à la Constitution de 2016 et la lettre et l’esprit de l’accord de paix de Khartoum.

Cependant, après la publication de la liste, certains membres de l’accord sont restés mécontents parce qu’ils considèrent que le Président Touadéra n’a pas tenu compte de leurs desiderata.
Il faut souligner le courage de Firmin Ngrebada, qui a décidé de faire une déclaration pour calmer les représentants des groupes armés. Le fait est que la formation d’un gouvernement est un processus assez compliqué, et le cabinet actuel n’est qu’une version préliminaire.

« Nous tenons ici à rappeler avec force et conviction que l’une des causes principales de la crise qui secoue notre pays réside dans l’instabilité politique. », a écrit le Président de l’UDECA.

Faustin Zameto a ajouté que les déclarations de certains sur le changement du chef nommé du gouvernement n’avaient aucun sens. Ngrebada opère dans le cadre de l’accord de Khartoum, et il faut comprendre qu’il y a toujours les mécontents qui dénoncent les mesures prises pour parvenir à la paix et à la prospérité.

Ainsi, le parti UDECA réaffirme son soutien sans faille au Président de la République, M. Faustin-Archange Touadéra, et au premier ministre, M. Firman Ngrebada, et appelle l’ensemble du peuple centrafricain de s’unir dans l’intérêt de la nation.