RCA : un minibus blesse plusieurs personnes

Un accident de circulation impliquant un minibus de transport interurbain a fait plusieurs blessés dont un grave sur l’avenue David Dacko dans le sixième arrondissement à Bangui.

Selon le service de la police chargé de la circulation routière, l’accident a eu lieu ce lundi 10 août 2020 vers 15 heures.

Le véhicule, de marque Toyota Hiace, immatriculé BG 86 AE, conduits par monsieur Lucien Blaise, faisait des navettes depuis la matinée entre Pétévo et centre-ville. Malheureusement, vers 15 heures, alors qu’il venait de quitter la station  de Pétévo à destination du centre-ville, au quartier Langbashi, le véhicule n’obéissait plus au conducteur. Ainsi, à quelque 200 mètres du pont Sapéké, en pleine vitesse, il fonce sur des piétons et  des kiosques  avant de s’engouffrer dans une concession privée, blessant grièvement une dame qui a été transportée d’urgence à l’hôpital. Son pronostic vital est engagé.

Entre temps, un réparateur de téléphone, dans son kiosque installé aux abords de la route et qui faisait office de son atelier de réparation, a également été percuté par le minibus qui a fait d’énormes dégâts.

Selon les premiers éléments d’enquête de la police, une défaillance technique serait à l’origine de ce malheureux accident.

Quant au conducteur du minibus, qui a échappé de justesse au lynchage public, a  été interpellé par les forces de l’ordre pour nécessité d’enquête.

RCA-législative : une candidate soupçonnée d’avoir distribué de faux actes de naissance

Desi Bolingo, l’adjointe au maire de Bambari, candidate du mouvement cœurs unis aux législatives dans la première circonscription de Bambari a été prise en flagrant délit de distribution des faux documents de naissance à un groupe des personnes.

Selon notre journaliste qui a pu assister à la scène, les faits se sont produits ce lundi 10 août 2020 vers 09 heures dans un centre d’enrôlement situé sur le parking de la mairie de Bambari.

Ces faux électeurs, que nous avons considérés comme des victimes,  ont été recrutés dans différents quartiers de Bambari par madame Desi Bolingo, l’adjointe au maire, appuyée par son équipe de campagne, selon plusieurs témoignages.

Les victimes, qui étaient toutes des femmes ce jour, ont été entassées par petit groupe de 80 personnes sous un hangar situé dans la concession de la mairie avant de se faire enrôler une par une au centre du recensement des électeurs situé à proximité.

Pendant ce temps, madame Desi Bolingo, qui était à son deuxième coup ce jour, faisait des navettes triangulaires toute la journée afin de rassurer ses potentiels faux électeurs qui ont aussi peur de se faire interpeller par les forces de l’ordre.

Certaines des victimes nous ont  confirmé qu’elles se sont préalablement enrôlées vers 8 heures au centre du CEG avant de se faire pour la deuxième fois à la mairie.

Concernant les documents de naissance en leur possession, elles ont confirmé formellement qu’ils auraient été délivrés à la mairie par madame Desi Bolingo. Des vrais faux actes de naissance.

Rappelons que plusieurs candidats du MCU ont été pris en flagrant délit de distribution des faux documents de naissances aux mineurs et à certains citoyens étrangers tant à Bangui qu’en province.

RCA : des mésententes autour de l’or de Ndassima

La société Axmin, enregistrée au Canada et cotée en Bourse, dénonce le retrait de son permis d’exploitation de la mine d’or de Ndassima, dans la région de Bambari, dans le centre du pays, au profit d’une autre société, vraisemblablement proche de la Russie.

Ce n’est pas dans l’habitude des sociétés minières de parler, mais Axmin a décidé de sortir de son silence par la voix de son représentant dans le pays, Boubacar Sidibe.

« Ces projets sont le fruit de nos investissements ainsi que de nos recherches. Il est inconcevable de nous déposséder de nos projets », dénonce-t-il.

L’entreprise, active depuis 2006 à Ndassima, estime avoir investi environ 500 milliards de FCFA (environ 760 millions d’euros) dans la recherche, le développement et les projets communautaires dans la zone.

Le retrait du permis minier à la société canadienne ne passe pas. Axmin dispose, depuis 2010, de trois permis à Ndassima (un permis d’exploitation aurifère et deux permis d’exploration), dans la sous-préfecture de Bambari. Cette mine est « la plus commercialement viable connue, d’un point de vue industriel », assure Sebastian Pennes, expert indépendant sur l’artisanat minier

La situation sécuritaire s’aggrave

Mais la crise éclate dans le pays. Dès décembre 2012, la société informe les autorités. « Je vous notifie formellement de la survenance d’un cas de force majeure avec la prise de notre base-vie hier par les rebelles de la coalition Seleka », informe par courrier le président d’Axmin au ministre à la présidence, chargé des Mines à la veille de Noël 2012.

Depuis, la situation n’a pas beaucoup évolué dans cette région. Le groupe armé UPC est toujours dans la zone et occupe le site minier. Dans un courrier de mai 2019, Victor Bissekoin, préfet de la Ouaka, alertait une seconde fois les autorités sur la situation à Ndassima.

« Les groupes armés continuent d’écumer la zone, séquestrant, à la limite, les artisans miniers qui travaillent pour leur compte. Du coup, notre or est devenu une source d’enrichissement illicite des faiseurs de troubles », décrit le préfet dans sa missive. « J’exhorte votre autorité à prendre ou à faire prendre des mesures idoines pour le déguerpissement de ces occupants illégaux et donner l’occasion à la société, légalement constituée, pour reprendre ses activités », poursuit-il.

La situation sécuritaire dans la zone de Bambari, fief du chef de groupe armé Ali Darass, reste précaire. La Journée mondiale de l’alimentation, prévue en 2018 avait par exemple dû être annulée. Entretemps, l’exploitation artisanale et illégale de la mine de Ndassima se poursuit. Axmin ne peut retourner sur le site. L’entreprise internationale refuse de passer des accords avec les éléments armés sur place pour reprendre ses activités.

Retrait des permis à Axmin

L’affaire prend un nouveau tour en novembre 2019, lorsque le ministère des mines lance un avis public international à manifestation d’intérêt pour l’attribution du gisement de Ndassima. C’est alors qu’Axmin apprend que les autorités ont retiré ses permis pour « violation de la loi », des permis qui courraient sur une durée de 25 années. Le directeur de cabinet du ministère des Mines, Thierry Poulizouh, affirme que cette démarche se justifie par l’application du code minier. L’entreprise se voit reprocher de ne pas mettre en valeur le site dans les délais prévus par les textes officiels.

« Nul n’est au-dessus de la loi, les procédures judiciaires sont en cours », a déclaré le directeur de Cabinet qui estime que le code minier n’a pas été respecté, malgré trois mises en demeure effectuées par le ministère, et que la société Axmin n’a pas respecté les délais impartis. « Il était donc légal pour les autorités de réattribuer ce permis », affirme le directeur de cabinet.

La société, enregistrée au Canada, estime que cet argument est infondé et a donc entamé plusieurs actions en justice. Saisi le 27 janvier 2020, le Conseil d’État s’est déclaré incompétent, le 7 avril. Axmin s’est donc tournée vers la Chambre d’arbitrage de Paris, ce qui est prévu par leur convention en cas de litige. Axmin s’étonne de la réattribution aussi rapide du permis à un nouvel acteur qui laisse circonspect la société canadienne.

Permis minier attribué à une autre société

Les autorités centrafricaines n’ont pas souhaité confirmer ni commenter l’identité de l’entreprise qui s’est vu réattribuer le permis minier. Selon les dires d’Axmin et plusieurs documents officiels consultés par RFI qui vont dans ce même sens, c’est la société Midas Ressources « réputée proche de la Russie », selon Africa Intelligence, qui a ainsi été choisie pour l’exploitation industrielle du gisement.

Peu d’informations sont accessibles sur cette société qui dispose d’un site internet, depuis 2019. Elle y affirme être spécialisée dans la production du diamant, de l’or, du cuprum et du chrome.

Selon la convention minière dont RFI a consulté une copie, l’entreprise est représentée par le Malgache Final Leandric Rabenatoandro. Le texte prévoit aussi la cession possible des droits de ce permis à une autre société dénommée INCOMAD. Suspicieuse, la société Axmin dénonce la forte probabilité que des Russes et notamment l’organisation Wagner puissent se cacher derrière.

« Il ne s’agit pas de question de nationalité mais bien de respect des lois », affirme, de son côté, le directeur de cabinet du ministère des Mines.

RCA : l’ONU sanctionne Sidiki Abass

Les Nations unies ajoute un nom sur leur liste des sanctions concernant la Centrafrique : celui de Bidi Sidi Souleman, alias Sidiki Abass, leader du groupe armé 3R.

Le groupe armé 3R  a tué, torturé, violé et déplacé des civils. Il s’est livré au trafic d’armes, à des activités de taxation illégales et s’est engagé dans une guerre avec d’autres milices, détaille le comité de sanctions. Sidiki Abass a lui-même participé à des actes de torture, affirme la note des Nations unies, sans préciser de cas.

Des exactions après le traité

Malgré la signature de l’accord de paix en février 2019, le groupe armé a continué ses activités illicites ainsi que son expansion territoriale. Des éléments de ce groupe ont été vus jusque dans le sud-ouest du pays, très loin de leurs positions, à la signature du traité.

En mai 2019, quelques mois seulement après la signature du document, les 3R commettent le massacre de Lemouna et Koundjili. Ce groupe reste une menace pour la paix, la stabilité et la sécurité de la République centrafricaine, assure le comité de sanctions.

Sidiki Abass avait été officiellement installé dans la ville de Bouar mais au mois de mai, après des différends avec les autorités, il est reparti dans la brousse. Depuis  juin, Sidiki Abass est dans le viseur de la Minusca, la mission onusienne. Cette dernière tente d’obliger des hommes à se replier dans leur fief de Koui.

RCA-Enrôlement : près de 258 000 électeurs se sont inscrits à Bangui

L’Autorité nationale des élections (ANE) poursuit ses activités en vue de l’organisation des élections qui sont prévues pour la fin du mois de décembre.

En début de semaine lundi soir c’est l’opération de recensement des électeurs qui s’est terminée à Bangui. Un bilan plutôt positif selon l’ANE.

Près de 258 000 électeurs se sont inscrits à Bangui, un chiffre un peu plus faible que 2015. Mais Julius Ngouade Baba, rapporteur général et porte-parole de l’ANE, se dit satifsfait de cette opération.

« Dans l’ensemble ça c’est assez bien passé. Nous avons eu quelques difficultés techniques. Des tablettes qui n’ont pas fonctionné par moment. Mais nous avons résolu toutes ces difficultés et donc l’opération a pris fin dans de bonnes conditions. »

Plusieurs tentatives de fraudes ont été signalées pendant le recensement à Bangui, confirmées par l’ANE. Plusieurs cas ont été référés à la justice et sont en cours d’investigation par la gendarmerie. À part Bangui, les opérations de recensement sont bouclées dans trois autres préfectures (Ombella-Mpoko, Lobaye et Kemo).

« Chaque fois que nous vérifions, que nous faisons l’état des chiffres et que nous constatons qu’il y a encore beaucoup d’électeurs qui ne se sont pas encore inscrits, on prolonge. Cela n’a aucune espèce de conséquence particulière. On est dans les temps », rassure Julius Ngouade Baba.

Les opérations sur le terrain se poursuivent malgré certains défis. « C’est vrai que dans quelques localités, l’opération n’a pas pu démarrer ou a démarré en retard à cause de la présence des groupes armés. Mais chaque fois nous remontons l’information au gouvernement qui prend des mesures pour nous permettre de continuer l’activité. »

RCA : environ 405 déplacés arrivés à Aïgbado

Le village Aïgbado, situé à 75 kilomètres de Bria enregistre depuis dimanche l’arrivée massive des déplacés fuyant le massacre perpétré par des rebelles du PRNC au village Bornou, situé à 3 kilomètres de Ouadda Maïkaga, dans la préfecture de Haute-Kotto, au centre-nord de la RCA.

Le 24 juillet dernier, des rebelles du Parti du rassemblement de la nation centrafricaine (PRNC), ont attaqué, en représailles, le village Bornou, situé à 3 kilomètres de Ouadda Maïkaga, sur l’axe Bria, tuant au passage 11 civils et blessé 25 d’autres. Une centaine des habitations ont également été incendiées par les rebelles qui ont réussi à faire un maximum des dégâts.  Sur place à Bornou, on n’y trouve personne, et ses habitants, les survivants, ont dû quitter pour se réfugier dans les localités voisines. Parmi eux, environ 405, pour la plupart des enfants, des personnes âgées et des femmes sont arrivés au village Aïgbado, situé à 75 kilomètres de Bria sur l’axe Ndélé.

Selon le témoignage de certains de ces déplacés, avant d’arriver à Aïgbado, ils ont dû marcher en groupe dans la brousse durant une semaine. D’après eux, d’autres familles ont préféré, au péril de leur vie, se réfugier dans la sous-préfecture de Ouadda Maïkaga, occupée par les rebelles du PRNC, et situé à seulement 3 kilomètres de Bornou.

Pour l’heure, la situation humanitaire reste préoccupante, et les rebelles, que ça soit du côté du FPRC ou du PRNC, renforce leur position dans les localités, au risque d’occasionner un nouveau conflit, alors que les troupes de la Minusca, qui sont basées à Bria, font la sourde oreille aux multiples appels de détresse lancés par la population locale.

Bria : les rebelles du PRNC assassine un homme à Gbali

L’acte criminel avait eu lieu ce vendredi  31 juillet  au village Gbali, situé à 100 kilomètres de Bria sur l’axe Ouadda Maïkaga, dans la préfecture de Haute-Kotto, au centre nord de la RCA.

Selon les premiers éléments d’informations recueillis sur le lieu du crime par une équipe du CNC, la victime s’appelle Ano Abdrassoul, âgé de 52 ans, un artisan minier qui s’est converti au chasseur durant la saison de pluie.  Il a été assassiné ce vendredi 31 juillet à 5 kilomètres de son village, non loin du pont de la rivière Pendé, sur l’axe Bria. Son corps a été retrouvé sur le lieu de son crime ce dimanche 2 août par des passants.  Interrogés par CNC, ses proches ont indiqué qu’il s’était rendu quelques jours plutôt à Bria afin de vendre ses produits de chasse.  C’est au moment de son retour qu’il a été assassiné froidement par des bandits armés, identifiés formellement par des habitants de Gbali comme des éléments rebelles du PRNC (Parti du rassemblement de la nation centrafricaine). Sa moto a été emportée par les assaillants, ainsi que son sac à main contenant une somme d’environ 900 mille francs  CFA.

Rappelons que la quasi-totalité des axes routiers reliant les villes de la Haute-Kotto et de Bamingui-Bangoran sont sous contrôle strict des combattants rebelles de l’autoproclamé général Zacharia Damane, chef d’État major et coordonnateur militaire du PRNC qui séjourne actuellement à Ouadda Maïkaga.

Il y a lieu de noter que depuis la cessation des hostilités entre les différents groupes armés issus de l’ex-coalition Seleka, les violences à connotation ethnique  se multiplient dans la région du nord, du Centre Nord, et du nord- Et. Le PRNC, extrêmement violent dans ses opérations militaires, est régulièrement cité dans des nombreux actes criminels contre les populations civiles du nord. Son Président, qui réside en France, risquerait bien d’être rattrapé par la justice internationale.

RCA-intégration dans l’armée : près de 12.000 candidats ont affronté les épreuves écrites

Les épreuves écrites d’intégration dans les rangs de l’armée centrafricaine se sont déroulées dimanche 02 août 2020.

Environ 12.000 candidats ont passé dimanche dans plusieurs centres les épreuves écrites à l’issue desquelles 2.600 impétrants seront retenus pour intégrer les rangs des Forces armées centrafricaines (FACA), conformément à la loi de programmation militaire.

Les épreuves pour sélectionner les nouveaux soldats comprennent, entre autres, les mathématiques, l’expression en français, la culture générale, etc. Elles ont été organisées en tenant compte des mesures barrières liées au nouveau coronavirus, à savoir le lavage obligatoire des mains, le port du masque et la distanciation sociale d’au moins un mètre.

La capitaine Evrard Tékri Mognéko, l’un des superviseurs des épreuves, a indiqué que les compositions se sont déroulées sans incident, sous le regard vigilant de deux surveillants par salle.

Dans le but de restaurer les forces armées de l’Etat, la loi de programmation militaire centrafricaine a prévu, d’ici 2023, le recrutement d’environ 9.800 jeunes soldats, avec le concours de la mission onusienne de paix en Centrafrique MINUSCA, garante de la transparence du processus de reconstruction d’une armée véritablement républicaine.

RCA : un chef rebelle tué dans les affrontements entre anti-balaka et l’armée

De vifs affrontements ont opposé l’armée centrafricaine aux anti-balaka dans le centre du pays, dimanche 02 août 2020.

Des affrontements ont opposé dimanche dernier des rebelles anti-balaka et les Forces armées centrafricaines (FACA) dans la ville de Grimari (centre), durant lesquels un chef rebelle a été tué, a-t-on appris lundi des autorités locales.

De l’avis du préfet de la Ouaka, Victor Bissékoin, qui a également autorité sur Grimari, la tension a pris corps suite à une agression des anti-balaka qui ont tiré sur une patrouille des militaires des FACA, lesquels ont aussitôt riposté et ont tué le chef rebelle nommé Mandayo.

En plus de la mort de ce dernier, une autre source locale a mentionné le pillage par les anti-balaka de la plus importante boutique de Grimari, et le désarmement des éléments de la police et de la gendarmerie affectés à la ville. M. Bissékoin a assuré que la situation est maintenant sous le contrôle des militaires des FACA.

RCA : signature d’accord entre le pouvoir et le chef de guerre Ali Darass

Dans ce document, qu’ils ont appelé un « procès-verbal d’un huis clos », le chef de guerre s’engage pratiquement à rentrer dans le rang.

Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebeda a signé jeudi à Bangui un accord avec le chef du groupe armé l’Union pour la paix en Centrafrique, Ali Darass.

Ali Darass a promis, après une semaine de négociations dans la capitale centrafricaine, de ne pas entraver le retour de l’autorité de l’État ainsi que la libre circulation des agents de l’Autorité nationale des élections dans les zones qu’il contrôle. C’est tout bénéfice pour le président Faustin-Archange Touadéra, à moins de cinq mois des élections, selon des spécialistes.

Autre concession, le chef de l’UPC s’est engagé à retirer ses troupes de Bambouti, ville frontalière du Soudan, qu’il a conquise après la signature de l’accord de paix pour la Centrafrique de février 2019. Il y a consolidé ses positions malgré plusieurs ultimatums de la Force de maintien de paix des Nations unies.

Fin de l’alliance avec les 3R

Ali Darass s’est engagé également à « publier sans délai un communiqué de presse » qui annule son alliance avec le groupe armé des 3R, accusé de multiples violations de l’accord de paix et sous pression militaire de la Minusca depuis plusieurs semaines. Enfin, il a promis qu’il n’aurait « aucun contact » avec le chef de guerre soudanais Moussa Assymei, dont un éventuel retour en Centrafrique fait peur aux autorités.

En échange, le chef du groupe armé Unité pour la paix en Centrafrique, chassé par les casques bleus en janvier 2019 de la ville de Bambari, alors son quartier général, va faire son grand retour dans la capitale de l’Ouaka. Outre une « véritable institutionnalisation » de l’UPC et de son chef militaire pointée par les spécialistes, Ali Darass aurait obtenu une contrepartie financière, toujours selon des sources contactées par RFI, ce que nient catégoriquement les autorités.