RCA : les élections auront bien lieu le 27 décembre 2020

C’est une affirmation des responsables de l’institution chargée d’organiser les élections pour rassurer les centrafricains.

Au cours d’une audience accordée aux présidents des institutions de la République le 3 septembre, par le président Touadera, les responsables de l’institution chargée d’organiser les élections dissipent les doutes. Les élections présidentielles et législatives en RCA auront bien lieu le 27 décembre 2020.

Le Président de la République, Faustin Archange Touadera, a réuni tous les présidents des institutions de la République la semaine dernière à son palais. Ces institutions sont la Cour Constitution, la Haute Cour de Justice, le Conseil Économique et Social, le Haut Conseil de la Communication, l’Autorité Nationale des Élections, et la Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance.

Il s’agit pour ces hautes autorités de se pencher sur la tenue des élections dans le délai prévu dans le chronogramme électoral défini par la Cour Constitutionnelle.

Le médiateur centrafricain, Jacques Mbosso, a fait savoir à la presse présidentielle que cette rencontre de haut niveau a permis à la Présidente de l’Autorité Nationale des Élections de rassurer tous les autres Présidents des Institutions Républicaines sur le respect du délai constitutionnel des élections couplées du 27 décembre 2020.

L’ANE, institution en charge de l’organisation des élections en RCA, maintient cette date prévue. Il faut noter que l’institution est en train de boucler les opérations de l’enrôlement des élections sur la liste électorale.

Ces opérations, s’il faut le souligner, ont connu quelles que difficultés. Mais, cela n’empêcher pas l’institution de tenir les élections dans le respect de la date fixée.

RCA : Michel Djotodia reçu par Faustin-Archange Touadéra

L’ex-président dit s’être entretenu avec le président de la République Touadéra de sa volonté « d’œuvrer en faveur de la consolidation de la paix ».

L’ex-président centrafricain Michel Djotodia a été reçu par le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra ce lundi 7 septembre dans l’après-midi. Officiellement, il s’agit d’une visite de courtoisie. Michel Djotodia est rentré samedi dernier après plus de six ans d’exil au Bénin. Cette fois-ci définitivement, a-t-il indiqué. Il dit s’être entretenu avec le président Touadéra de sa volonté « d’œuvrer en faveur de la consolidation de la paix ».

La rencontre entre les deux hommes aura duré trois quarts d’heure. En sortant, Michel Djotodia a tenu à marquer son soutien aux autorités. « Je convie tout le monde, tous les Centrafricains à s’unir et à soutenir l’effort de paix du gouvernement, afin d’aller aux élections dans un climat d’apaisement », a-t-il indiqué devant la presse.

À quatre mois de la présidentielle, se dirige-t-on vers une alliance entre l’ancien président et le parti au pouvoir ? « Une alliance n’est pas à l’ordre du jour », affirme un de ses proches, Idriss Salao. « Pour l’instant, la priorité est la paix dans le pays, son ambition personnelle viendra après », ajoute ce dernier.

Rencontre avec les groupes rebelles

D’ailleurs, précise-t-il, Michel Djotodia compte se rendre dans le nord pour y rencontrer les groupes rebelles et comprendre pourquoi les violences continuent, malgré un cessez-le-feu signé l’année dernière. Avant d’affirmer qu’il s’agit d’une initiative personnelle.

La presse centrafricaine croit savoir que Michel Djotodia est rentré au pays à l’invitation de la présidence et pour soutenir la candidature du chef de l’État, auquel il apporterait les voix du nord-est. « Non, il n’y a pas de discussion, ni de contrat entre les deux hommes », répond un porte-parole du parti au pouvoir.

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA : vers une réappropriation des repères perdus

La remise du trophée de reconnaissance par le Chef d’Etat-major des Armées, le Général de division Zéphirin Mamadou au Président Faustin Archange Touadera à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la RCA, acquise dans la douleur en août 1960, se présente comme une pierre angulaire qui vient consolider la fondation de la restructuration des Forces Armées Centrafricaines (FACA) amorcée après le 30 mars 2016.

Une nouvelle ère s’impose

Chose promise, chose due. Décidément, la promesse du Président FAT à redonner à l’armée nationale toute ses lettres de noblesse qui se concrétise indubitablement par un défilé militaire mérité. Ce défilé marque une nouvelle ère pour la reconquête de la souveraineté de la République Centrafricaine.  Il se présente aussi comme une phase importante dans la redynamisation de l’armée nationale qui a subi des humiliations dans des moments tumultueux de l’histoire.

Aujourd’hui, nul ne peut contredire que des nombreuses innovations ont été apportées pour rompre avec les vielles pratiques du passé qui se situent aux antipodes des règlements régissant le fonctionnement de l’armée et ont permis l’amélioration des conditions de vie et le rajeunissement des troupes.

Des infrastructures militaires notamment celles du Camp Leclerc de Bouar, Camp Kassaï, le centre de formation Professionnelle et de Reconversion (CFPR), Centre d’instruction et d’entrainement qui sont belle-lurette l’ombre d’elles-mêmes ont été réhabilitées sur le leadership du Président Faustin Archange Touadera. Des armureries ont été construites ainsi qu’une nouvelle base logistique militaire en cours de construction à PK 22 sur la route de Damara.

Par ailleurs, en l’espace de 4 ans, les hommes en uniformes reçoivent des entrainements et formation musclée  en interne et à l’externe puis des équipements non létaux et létaux, des engins de travaux de génies et manutention. A cela s’ajoute un parc automobile reconstitué avec des véhicules tout neuf facilitant ainsi la mobilité de la troupe. Ce qui leur permet de faire preuve de capacité incomparable en matière de la reconquête progressive de l’ensemble du territoire.

Toute cette réforme structurelle de l’administration militaire qui n’est qu’une partie  visible de l’iceberg est la conséquence positive des lois de programmation militaire promulguées en 2017 dans le cadre des Reformes du Secteur de Sécurité.

Une armée qui se réconcilie avec elle-même

Surmontée des insignes des FACA, de la Gendarmerie nationale et de la police, ce trophée militaire est une marque de confiance que le Chef d’Etat-major veut placer dans la réconciliation de mémoire laquelle se veut rétablir la vérité historique.   Le dénominateur commun que cela comporte est la détermination et l’engagement de l’armée nationale à soutenir les autorités dans cette nouvelle ère.

Ce trophée sémantiquement plein de quintessence linguistique, il symbolise une nouvelle armée centrafricaine qui se réconcilie avec elle-même, et qui refuse d’être au service d’un seul individu ou d’une région et s’abstient également de s’inscrire sur la poubelle de l’histoire. Elle est désormais apolitique, représentative, équipée, disciplinée et professionnelle.

Une armée de garnison à l’opposée de certains régimes défunts où  la déliquescence de la grande muette a atteint son paroxysme. Il s’agit là dans cette perspective de rassurer le Pr FAT que l’armée nationale est celle dévouée pour protéger le sol de ses ancêtres qui jouissent d’une grande richesse à plus de 400 indices miniers.

La RCA dispose une  FDS qui fait le choix des armes  et de donner sa vie pour que le patriote civil vive en quiétude.  Le citoyen à travers ce trophée qui marque la rupture  doit avoir confiance en son armée,  aujourd’hui  aguerrie et capable d’assumer ses missions régaliennes. Elle représente un refuge qui n’inspire pas crainte comme par le passé où la violence des droits de l’homme est érigée en mode de gouvernement.

La symbiose entre l’armée et le citoyen est une force puissante d’un pays.  Bref, l’adhésion du Chef d’Etat-major des Armées à la réconciliation de mémoire engagée après le retour à l’ordre constitutionnel revêt ainsi l’importance et la délicatesse de la mission de l’armée centrafricaine qui jouit d’une puissance constante et la qualité de défendre sa patrie de tout danger.

La priorité accordée à la grande muette est un grand privilège et une charge de servir le pays avec loyauté dans la discipline. Une armée soutenue par son peuple  est celle qui est toujours victorieuse sur le monde des ténèbres quelque soient les épreuves et leur durée.  La réappropriation des repères perdus, initiée par le chef d’Etat-major des Armées est un travail de longue haleine qui nécessite des patiences pour la République centrafricaine qui revient aujourd’hui de loin.

Retenons au passage qu’à travers ce trophée de grande noblesse, le Chef d’Etat-Major des Armées, Général de division Zéphirin MAMADOU doublement est conscient de l’immensité de défis qui attendent désormais l’armée nationale.

Pour cela, il compte sur son carnet d’adresse élargie à travers les partenaires entre autres la MINUSCA, l’EUTM-RCA, la Russie, la Chine et la France etc et surtout ses expériences d’ancien ministre de DDR, président du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications pour mener le bateau à bon port.

RCA : le respect du calendrier électoral évitera une « impasse politique »

C’est une déclaration du président Faustin Archange Touadera, lors de son discours au peuple le 13 août, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Centrafrique.

Ce 27 décembre 2020, se tiendront en république centrafricaine, les élections présidentielles et législatives. A l’opposition, certains proposent un glissement du de la date des élections. Un glissement du calendrier électoral mènerait vers une impasse politique. C’est du moins ce que pense le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera. Pour lui il faut tenir les élections dans les délais constitutionnels. Il s’est exprimé le 13 août dernier, à l’occasion des 60 ans d’indépendance de son pays.

Les élections auront bel et bien lieu en Centrafrique, du moins tout semble ne pas indiquer le contraire.

« Nous devons relever le défi d’un glissement du calendrier électoral qui, dans la situation que traverse notre pays, nous mènerait vers une impasse politique et un vide constitutionnel aux conséquences imprévisibles », a déclaré le chef de l’Etat centrafricain.

Afin d’éviter un climat politique inquiétant, le président Touadera rassure sur la tenue des élections groupées à la bonne date.

« Je puis vous assurer de ma ferme volonté et de celle du Gouvernement d’organiser, avec l’appui des partenaires et des pays amis, des élections crédibles, libres et inclusives sur toute l’étendue du territoire national dans les délais prévus par la Constitution afin de consolider l’ancrage démocratique amorcé en 2016 », a-t-il rassuré.

Il faut dire du côté de l’Autorité Nationale des Élections (ANE) les opérations électorales se poursuivent normalement.

RCA-Présidentielle : les Peuls apportent leur soutien à la candidature de Touadera

Les membres du bureau du Conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature de Faustin Archange Touadera à la présidentielle de décembre 2020.

La présidentielle en Centrafrique se tiendra en décembre 2020. Plus que quelques mois et les centrafricains devront décider de qui est ce qu’ils veulent à la tête de leur pays. Les clans et alliances se forment, les tours se resserrent. Les membres du bureau du conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature du Président Faustin Archange TOUADERA à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Ils se sont exprimés à travers un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Dans ledit communiqué, le bureau du conseil indique que ce comité du soutien à la candidature du chef de l’État est composé comme suit :

Président : Lamido issu bi Amadou, Lamido de Bouar et Baoro.

Vice-président : Lamido  Amadou Farikou, Lamido de Gaudrot Besson( Baboua).

2e vice-président : Lamido Bachirou Bi Amadou, Lamido de Niem-Yelewa.

3e vice-président : Lamido Idriss bi Maloum,  Lamido de Ourodjafoun (Ouaka).

4e vice-président : Lamido Ousmane bi Zaiga, lamido de Pombolo (Basse Kotto).

Rapporteur général : oussoumanou Aliou, conseillé politique et Diplomatique.

Conseillers: le Maire de la Commune d’élevage de Ombella mpoko, le Maire de la Commune d’élevage de Ewou (bas koto).

Le maire de la Commune d’élevage de tombolo ( Mbomou)

Membres: tous les chefs traditionnels peuls centrafricains de 2e et 3e degré, les Ardo et Kassala, les Présidents des FERGEC FNEC et FELGIP.

Ce Comité entend également apporter son soutien aux candidats des élections législatives qui seront engagés à soutenir le Président Touadera à l’élection présidentielle, quels que soient leurs partis politiques.

Notons que, ce soutien indéfectible des Peuls à la candidature du chef de l’État intervient au moment où de nombreux observateurs nationaux et internationaux soupçonnent le chef de l’État d’avoir signé un deal avec les groupes armés, auxquels on peut citer le mouvement 3R, dirigé par  Abass Sidiki, un récalcitrant peul camerounais qui se disait demi-frère du chef de l’État, et l’UPC dirigée par Ali Darassa, un Peul nigérien installé en République centrafricaine.

Il est important de rappeler que les Peuls représentent moins de 2% de la population centrafricaine.

RCA: réouverture des lieux de culte

Le président Faustin Archange Touadéra a annoncé, vendredi 12 juin, l’obligation du port du masque dans les lieux publics mais aussi l’assouplissement des règles, édictées le 26 mars dernier, pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Parmi ces mesures, la réouverture des lieux de culte était très attendue.

Hervé, masque en tissu sur le visage, attend sur le parvis de la cathédrale. « Comme on a dit qu’il y avait la reprise des églises aujourd’hui, je suis venu exprès à la cathédrale, explique-t-il. À ma grande surprise, pour l’instant je vois que la porte n’est pas encore ouverte mais bon, on attend. Comme la messe doit commencer à 9h30, on va attendre jusqu’à 9h30 pour voir ce qu’il se passe. »

Hervé se dit également très content que le président ait annoncé la reprise du culte : « Pour nous qui sommes chrétiens, ça fait trois mois que nous avons été sevrés, entre guillemets, de pouvoir nous rendre ici, à l’église et le message du chef de l’État, avant-hier, a été une grande joie. On s’attendait même à ce qu’il y ait beaucoup de monde. C’est pour ça que je suis venu avec 30 minutes d’avance », ajoute-t-il.

Les cloches sonnent mais la porte reste fermée. À la cathédrale, on précise ne pas être prêt pour rouvrir, dès ce dimanche. Une petite quarantaine de personnes s’espacent alors au pied du monument pour suivre la messe, grâce à des hauts parleurs. Nancy est parmi les fidèles.

RCA : 87,5 milliards FCFA mobilisés pour les infrastructures routières

A l’occasion du 4e anniversaire de son investiture à la magistrature suprême, le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a présenté, le 30 mars, son bilan sur l’État de nation.

Élu le 30 mars 2016, Faustin-Archange Touadéra a fait de la modernisation des infrastructures routières l’un de ses chantiers prioritaires. Ainsi, en quatre années d’exercice, il se targue de plus de 87,54 millions FCFA d’investissement dans le secteur, la grande partie ayant été mobilisée auprès des partenaires internationaux.

« Sur le budget national, le gouvernement a financé les travaux de voiries urbaines bitumées à Bangui dont le coût total est de 2,40 milliards FCFA ; des travaux de routes en terre rebâties pour un coût total de 530 millions FCFA, et de pistes rurales pour 2,83 milliards FCFA dont les travaux sont réalisés à 75% ; ainsi que des ponts consolidés pour 100 millions FCFA », affirme-t-il. Le gouvernement a par ailleurs procédé au bitumage de la route Ngaragba – Camp Kasaï et la réhabilitation de la route Kassaï – Boy Rabe.

Les grands axes routiers hors de la capitale ont également retenu l’attention de son mandat en cours. « Le gouvernement a obtenu un financement extérieur d’un montant de 81,68 milliards FCFA pour réaliser des travaux de réhabilitation de routes en dehors de Bangui, y compris le pont de Bamingui, l’axe Baoro – Bouar et les travaux de connectivité. »

Afin de poursuivre les chantiers en cours et mener à bien sa dernière année de mandat, le président Touadéra appelle à la « mobilisation pour relever les défis qui se posent à nous avec acuité. Le pays est en marche, il est fréquentable, mais nous devons tenir le cap », car « la moindre rechute sera fatale pour nous. J’en appelle à votre sens de patriotisme pour préserver les acquis ».

RCA : Touadéra inaugure les locaux rénovés de la télévision nationale

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir.

La télévision nationale retrouve son siège historique sur l’avenue des martyrs. A l’abandon depuis plusieurs années, lundi 2 mars, les locaux rénovés ont été officiellement inaugurés par le président Touadéra qui souhaite s’appuyer dessus pour la vulgarisation de l’accord de paix ou encore pour la diffusion des informations officielles.

Une régie et un plateau télévisé flambant neuf. Le président Touadéra se plie à l’exercice du fond vert. Pour le directeur général de Télé Centrafrique, Alfred Ngoe-Bengue, tous ces travaux représentent une grande avancée.

« D’abord la qualité du son et de l’image et ensuite la vitesse de transmission. Vous savez par le passé tout était analogique, on utilisait le matériel vétuste. Ça faisait qu’à la réception on ne suivait pas bien. Nous sommes maintenant à jour. 100% d’équipement numérique des équipements en interne de dernière génération. »

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir. L’opposition se plaint déjà d’y avoir peu accès.

« La télévision, l’audiovisuel est un outil important pour la République centrafricaine surtout en cette période, estime le président Faustin-Archange Touadéra. Il fallait que la voix ou les voix autorisées puissent être écoutées par nos populations. Vous savez qu’en ce moment il y a beaucoup de désinformation il y a des fake news donc il faudrait qu’on arrive à parler, à donner les bonnes informations, les informations vraies. Il n’y a que par la télévision nationale ou la radio nationale que nous pouvons passer ces informations. »

La radio nationale est diffusée depuis quelques semaines dans les régions comme à Berberati, Obo ou Bouar. La couverture régionale de la télévision devrait suivre prochainement.

RCA : un hommage rendu au contingent rwandais de la Minusca

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera a rendu, le 14 février, un hommage « grandement mérité » aux éléments du contingent rwandais en fin de mission dans ce pays.

Les médailles décernées par le chef de l’Etat aux éléments du contingent rwandais de la Minusca trouvent leur sens dans les services que ces derniers ont rendus à la République Centrafricaine. Durant leur mandant de douze mois dans ce pays, ces derniers ont œuvré dans la protection des institutions républicaines et de la population centrafricaine. Dans son allocution, le major Vincent Ntazinda, commandant de la Force du contingent Rwandais, a remercié le président Touadera pour avoir décerné aux Forces de Défense du Rwanda les médailles d’honneur pour les services rendus à la République Centrafricaine dans le cadre de leur mission.

Le commandant a fait savoir que ses éléments ont eu la chance « unique » parmi les forces de la Minusca d’avoir la confiance d’assurer la protection du président de la République. Les Forces rwandaises, dans le pays, a-t-il poursuivi, « sont déterminées à soutenir le continent africain. La visite d’amitié du président rwandais, le 15 octobre 2019 à Bangui, s’inscrit dans le sens de l’affirmation de son soutien au rétablissement de la sécurité dans ce pays ».

Le lieutenant-colonel, Vincent Ntazinda a en outre ajouté que « le contingent rwandais accepte les distinctions offertes par le président Touadera avec beaucoup de respect et d’honneur ». Fort de leur expérience du passé, marqué par le génocide de 1994, l’unité du contingent rwandais a été responsable, durant leur séjour du troisième et du cinquième arrondissement de Bangui. Cette responsabilité sécuritaire leur a permis de mener des activités en faveur des populations de ces localités.

Selon le commandant de la Force du contingent rwandais, la cohabitation avec les populations de ces arrondissements leur a permis de « se servir de la mauvaise expérience du passé qui a conduit au génocide des Tutsi au Rwanda, en maintenant la neutralité entre la communauté chrétienne et musulmane ». Cette prise de position, dit-il, a permis d’éviter un affrontement entre ces deux communautés durant toute l’année 2019.

Outre des actions communautaires en faveur des populations de deux arrondissements cités ci-dessus, le contingent rwandais s’est aussi occupé des habitants de l’Ile de Singe, affectés par les dernières inondations à travers des aides multiformes. Le commandant de la Force du contingent rwandais a rappelé qu’en plus de servir sous la bannière les Nations unies, les dirigeants rwandais enseignent à leurs soldats de vivre et de servir les autres africains de manière « humaine et fraternelle ».

Enfin, le Major Vincent Ntazinda a remercié le président de la République et le gouvernement centrafricain pour « la solidarité, l’unité » dont le contingent rwandais a fait montre durant son séjour dans ce pays.

RCA : François Bozizé sort de son silence

L’ancien président François Bozizé s’est adressé pour la première fois à la presse lundi 27 janvier.

Malgré plusieurs apparitions publiques, l’ancien président revenu au pays (mi-décembre 2019) après presque 7 ans d’exil était resté en retrait et discret. C’était un silence dans l’attente de sa rencontre avec le président Faustin Archange Touadéra, un ancien du parti KNK de Bozizé, et même ex-Premier ministre de ce dernier. La rencontre a eu lieu finalement il y a quelques jours et François Bozize s’est exprimé publiquement dans le cadre d’une conférence de presse.

Une première prise de parole pour d’abord s’excuser « Encore une fois, pour toutes les erreurs commises de ma part et pour les torts commis aux uns et aux autres et qui auraient pu résulter de mon action à la tête du pays, je demande solennellement pardon en ce jour. Je prie le peuple centrafricain de croire que je n’ai jamais fait du mal intentionnellement à aucun de mes compatriotes et je prie pour que ces quelques mots puissent contribuer à l’apaisement de leur cœur. »

« De très graves accusations »

François Bozizé assure respecter l’accord de paix même si, selon lui, il faudrait lui insuffler une nouvelle énergie. « Je suis rentré dans un esprit d’apaisement et de recherche de paix contrairement à ce qu’une certaine propagande s’est évertuée à répandre ces derniers jours. Je ne suis pas venu chercher querelle à personne. Je ne suis pas non plus venu fomenter un quelconque complot pour créer le trouble en République centrafricaine. Ce sont d’ailleurs de très graves accusations portées à mon endroit ainsi qu’à celui de mes proches collaborateurs et cela ne restera pas sans conséquence. »

Un mandat d’arrêt centrafricain court contre l’ancien président renversé en 2013, et François Bozizé, toujours sous sanction des Nations unies, compte demander une levée de ces dispositions qu’il juge injustes. Sur la question de sa possible candidature à l’élection présidentielle de décembre prochain, François Bozize affirme que le moment n’est pas venu de se déclarer ou non.  Son parti, le KNK, réuni en congrès, se prononcera sur les candidatures.

RCA : tête à tête entre Bozizé et Touadera

La rencontre entre les deux hommes aura lieu au palais de la renaissance, sans la présence des médias.

Le tête-à-tête entre le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, et le président fondateur du parti KNK, l’ancien Président de la République François Bozizé  aura lieu ce mardi 21 janvier, a-t-on appris de source concordante proche de la Présidence de la République.

D’après la même source, le tête-à-tête entre les deux hommes aura lieu au palais de la renaissance, sans la présence des médias, et non dans un lieu public comme souhaite le parti KNK (Kwa-Na-Kwa) qui avait fait la demande d’audience au nom de son leader François Bozizé. Pour l’heure, on ignore à quelle heure l’entretien entre les deux hommes aura lieu à Bangui, mais une autre source au sein du parti KNK parle de cet après-midi, sans préciser si l’ex-chef de l’État sera accompagné par ses trente gardes du corps qu’il avait sollicités auprès de l’état-major des armées.

Rappelons que depuis son retour d’exil ougandais le 15 décembre dernier, l’ancien président de la République François Bozizé avait manifesté son désir de rencontrer son ex-Premier ministre, Faustin Archange TOUADERA, devenu à son tour Président de la République depuis 2016. Mais des conditions posées au préalable de part et d’autre font que les deux personnalités ne se sont pas rencontrés, et les tensions ne cessent de monter entre le pouvoir de Bangui et le parti KNK qu’il accuse de préparer un coup d’État.

RCA : six experts chinois de l’agriculture décorés

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a décoré dimanche six experts chinois de l’agriculture à l’occasion de la célébration à Bangui du 61e anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine (RCA).

Les six experts de la Juncao, une technique agricole d’origine chinoise, ont ainsi reçu les insignes de l’Ordre de la reconnaissance centrafricaine. En particulier, l’inventeur de la Juncao, Lin Zhanxi, a été promu Commandeur.

En mars dernier, Lin et son équipe sont venus en RCA pour transférer gratuitement aux agriculteurs centrafricains la technique de Juncao, terme associant les mots chinois pour « champignon » et « herbe ».

Il s’agit d’une sorte d’herbacée géante permettant de faire pousser des champignons rapidement. Populaire dans une dizaine de pays en développement, cette technique a pour objectif principal de garantir la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté.
Grâce à ce savoir-faire chinois, beaucoup d’agriculteurs centrafricains ont cultivé avec succès des champignons de diverses espèces. Le président Touadéra a même dégusté ces champignons, disant les avoir beaucoup aimés.

La population centrafricaine est toujours la première bénéficiaire de la coopération avec la Chine, avait affirmé en mars Touadéra, se félicitant de voir ces champignons arriver dans l’assiette des Centrafricains.

La technique de Juncao contribue aussi à la lutte contre la désertification, au développement de l’élevage et même à la production d’électricité, d’après les experts chinois, soulignant que la coopération technique sino-centrafricaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des huit initiatives majeures de la coopération entre la Chine et l’Afrique telles que définies lors du sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Centrafrique : de nouveau locaux pour l’Autorité nationale de l’aviation civile

L’Autorité nationale de l’aviation civile centrafricaine (ANAC) et la Société de développement des infrastructures aéroportuaires de Centrafrique (SODIAC) ont un nouveau local.

Selon L’Agence centrafricaine de presse, Faustin-Archange Touadéra, le président de la République centrafricaine, a inauguré le lundi 4 novembre 2019 le nouveau bâtiment devant abriter les services des deux institutions parapubliques. Le bâtiment qui porte les initiales des deux entités est logé au sein de l’aéroport international de Bangui M’Poko.

L’infrastructure, d’un coût total de plus d’un milliard FCFA, a été financée sur fonds propres de l’Etat. Construit sur une superficie de 4 500 m2, l’édifice de deux étages comporte une salle de conférence et 54 bureaux. En attendant son déménagement vers ses nouvelles installations, les services de l’ANAC restent provisoirement logés au ministère des Transports et de l’Aviation civile.

Pour le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Djoubaye Abazen, l’ANAC et la SODIAC permettent au système de l’aviation civile national d’améliorer son taux de conformité aux normes et aux pratiques standards recommandées par l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). D’où la nécessité de les doter d’équipements à la hauteur de leurs tâches respectives.

Le ministre a profité de l’événement pour annoncer les constructions prochaines d’une nouvelle tour de contrôle, d’une nouvelle caserne de pompiers, et d’une installation météorologique.

RCA : Touadéra en visite à Bouar

Le chef de l’Eta s’est rendu à Bouar à l’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Le président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu à Bouar dans le nord-ouest de la Centrafrique ce mercredi. L’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Tenue kaki et casquette jaune, les recrues issues des groupes armés sont alignées, silencieuses. Parmi elles Célia du mouvement Révolution et Justice (RJ) : « On est ici pour la formation des USMS et pour les FACA. Aujourd’hui, nous sommes là pour chercher la paix dans notre pays. On a déposé les armes depuis le 31 mai pour chercher la paix dans notre pays et éviter des problèmes. »

À ses côtés, il y a aussi cet ancien anti-balaka : « On a déposé les armes, parce que maintenant tout est fini. C’est pour cela que l’on a désarmé. Et maintenant, on travaille à la cohésion sociale. »

Deux cent (200) anciens des groupes armés

Ils sont environ 200 éléments issus de différents groupes armés qui vont avec les forces de sécurités et de défenses devoir travailler en collaboration. Ceci sous la supervision de l’état-major de l’armée centrafricaine.

« Je demande donc aux unités spéciales qui vont entrer en service à contribuer à la protection des populations, à renforcer l’ordre public, et à mener les missions de sécurisation des couloirs de transhumance dans le strict respect des principes républicains c’est-à-dire dans l’impartialité et la neutralité », a déclaré solennellement le président Touadéra.

De nombreux défis, notamment logistiques, attendent ces USMS. Déjà, certains membres des groupes armés ont préféré abandonner faute de soutien financier, disent-ils.

Guerengou : le Président lance la culture de champignons

Le président de la République centrafricain, Faustin-Archange Touadéra a annoncé vendredi dernier la technique de culture de champignons dans le village de Guerengou, situé au Nord de Bangui.

Vu la situation économique du pays, le président a choisi ce village comme une localité pilote pour commencer la technique de la culture des champignons, afin de pouvoir répandre la culture dans toutes les localités centrafricaines.

C’est un projet qui tient un grand rôle dans le pays pour la lutte contre la famine et pour une source autosuffisance alimentaire de la population, grâce à la résistance de cette technique de production pendant toutes les saisons en Centrafrique.

Ce projet de la culture de champignons a été réalisé avec la Chine par un accord de partenariat avec le ministère de l’agriculture centrafricain. Environ 60 jeunes centrafricains sont déjà formés en Chine pour apprendre cette technique de culture de champignons, et ils se sont repartis dans toutes les régions de la Centrafrique pour la réalisation de la culture.

Le président centrafricain a rappelé que cette initiative a été prise pour avoir une évolution de la situation économique du pays, et pour sauver la population sous-alimentée.

RCA : le MCU fait un bilan positif du Président Archange Touadera

C’était au cours d’une conférence de presse hebdomadaire du mouvement cœurs unis (MCU) que présidait son porte-parole Evariste Gamana, le 17 septembre 2019.

Il s’est agi pour le porte-parole du MCU de faire le point sur les actions menées par le Président Faustin Archange Touadéra. Notamment la sécurité sur l’étendue du territoire national, des plaidoyers auprès des partenaires internationaux pour le développement de la République Centrafricaine, et certaines actions menées par le MCU.

Pour Evariste Gamana, tous ces déplacements visent à plaider le sort de la RCA auprès des investisseurs à venir en RCA pour enclencher le développement économique et un retour définitif de la paix en Centrafrique.

« Vous savez que le président avait participé à la conférence internationale pour le développement de l’Afrique TICAD, tenue au Japon où il en a profité pour faire quelques plaidoyers notamment dans le cadre de la levée de l’embargo sur les armes centrafricaines. Sans oublier le plaidoyer pour un appui financier pour le développement des secteurs public et privé mais aussi l’appui à la mise en œuvre de l’accord de Khartoum signé le 6 février dernier », a indiqué Evariste Gamana.

Il justifie le tête à tête entre les deux chefs d’Etat centrafricain et français comme une bouffée d’oxygène pour les centrafricains avec l’allègement de l’embargo qui pèse sur les armes en Centrafrique.

« Le président Touadera a estimé que la France pourrait être un soutien important dans le cadre de la levée de cet embargo qui pèse sur la RCA. C’est pourquoi il a profité de cette occasion pour rappeler à Macron que la RCA a de la place pour tous les partenaires dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale. Dans le cadre de la sous-région, nous devons impliquer nos frères dirigeants qui s’y trouvent pour la sécurisation de nos frontières et aussi la libre circulation entre nos concitoyens. Enfin, parlons de Bambari où le président de la République a notamment lancé 7 projets et des travaux de construction dans cette partie du pays », a-t-il dit.

RCA : l’opposition cherche des moyens pour « renverser » le pouvoir

Karim Meckassoua, ex-président de l’Assemblée Nationale de la s’est concerté le mercredi 11 septembre 2019, avec plusieurs partis politiques de l’opposition.

L’objectif de cette rencontre est d’élaborer une stratégie de destitution et de renversement du président Faustin-Archange Touadéra, président actuel de la République Centrafricaine. Les partis de l’opposition cherchent des moyens pour briguer le pouvoir. Cette réunion s’est effectuée au siège du mouvement politique Chemin de l’Espérance.

Les participants tenteront alors d’utiliser les députés pour une signature de motion de censure contre Touadéra, et pour arriver à leurs fins, ils ont mis en place une stratégie.

Présidentielle 2020-2021 : le MCU recrute 300 agents rabatteurs à Bangui

Près de 300 agents-rabatteurs du Mouvement Cœurs unis ont été recrutés à  Bangui et à  Bimbo il y a quelques semaines.

Selon le secrétariat exécutif du Mouvement Cœurs uni (MCU), l’objectif principal serait de promouvoir auprès des Centrafricains les actions du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA depuis son arrivée à  la magistrature suprême de l’État.

Parmi les 300 agents-rabatteurs recrutés exclusivement à  Bangui, en raison de 30 par arrondissement et Bimbo, près de ¾ (trois-quarts) vont être envoyés dans les villes de province après leur session de formation au siège du parti à  Bangui.

Justement sur ce point, certains observateurs nationaux se sont soulevés contre le parti présidentiel pour critiquer l’utilisation des fonds de l’État pour payer et former ces agents qui seront exclusivement employés par le MCU. C’est « anticonstitutionnel », concluent-ils.

A en croire un coordonnateur du mouvement Cœurs unis, les rabatteurs, une fois en province, vont devoir se fondre dans la foule comme des agents de renseignements supplétifs pour tenter de soulever des débats dans les bars, des buvettes et au tour de calebasse sur les actions du chef de l’État tout en prenant soin de mentionner avec plus de clarté possible le bon côté de Touadera comme meilleur président de la République que tous ces prédécesseurs.

Exactement comme ils ont fait depuis quelques mois sur les réseaux sociaux, le MCU compte exporter cette méthode soviétique de désinformation dans l’arrière-pays afin de retravailler durement les cerveaux des paisibles citoyens des provinces.

Comme eux-mêmes le disent discrètement, le combat sera dur, voire très dur pour le candidat Touadera aux prochaines élections. Et donc il faut nécessairement employer des méthodes robustes afin d’espérer quelque chose du genre « deuxième tour ».

Alors que l’autorité nationale des élections a des difficultés à  boucler leur budget, on vient d’apprendre aussi que celui du MCU est déjà  bouclé et remis au chef de l’État par le redoutable ministre des Finances Henri-Marie DONDRA.

RCA: les débuts «timides» du programme DDR

Ce sont 34 combattants qui ont rendu leurs armes il y a une semaine.

En Centrafrique, le programme DDR, « désarmement, démobilisation et réinsertion », lancé officiellement en décembre 2018 par le président Faustin-Archange Touadéra, vient de débuter de manière effective sur le terrain, près de cinq mois après la signature de l’accord de paix de Khartoum.

Sous pression depuis les massacres de la région de Paoua, le groupe des 3R du général Sidiki Abbas a été le premier à  procéder au DDR. 34 combattants ont rendu leurs armes il y a une semaine. Ils ont, en contrepartie, reçu notamment une prime de désarmement.

Est venu ensuite le tour du groupe des ex-Seleka du FDPC de Abdoulaye Miskine et des anti-Balakas de l’UFR-Fondamentale mercredi, toujours dans l’ouest du pays. Ce sont respectivement 44 et 20 combattants armés qui ont été démobilisés cette fois.

RCA : la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar réalisé à 18%

Les le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation de ce tronçon dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Après 14 mois passés, le projet n’est exécuté qu’à 18%.

Le sujet était au centre de la rencontre entre le Président de la République,  Faustin Archange TOUADERA et les cadres des ministères des Travaux Publics et de l’Entretien Routier ; des Finances et du Budget ; de l’Economie et de la Coopération ; de la Banque Mondiale et de la société SOGEA-SATOM. La réunion du 01 juillet était centrée sur l’état d’avancement des travaux du bitumage du tronçon Baoro-Bouar sur la route nationale 1. Notons que, la société française SATOM est adjudicataire du projet sur la réhabilitation de la route nationale 1 Baoro-Bouar.

Faustin Archange TOUADERA a décidé de mettre un point d’honneur sur la construction des infrastructures routières au cours de son quinquennat. C’est dans cette optique que le Chef de l’Etat a tenu la rencontre.

Il fallait la tenir cette réunion. C’est du moins ce que pense Guismala HAMZA, ministre des Travaux Publics et de l’Entretien Routier. Pour lui, la rencontre a permis à  l’ensemble des parties de faire le point sur l’état d’avancement des travaux qui accusent déjà  beaucoup de retard. Le ministre HAMZA a affirmé que la société SATOM avait déjà encaissé 56% de l’enveloppe allouée pour ces travaux n’est qu’à  18% des réalisations. Il pense aussi que la rencontre, une occasion pour Président TOUDERA de demander à  la société SATOM d’honorer son contrat conformément au délai prévu.

Autre précision du ministre, une décision a été prise pour que la société SATOM ne puisse s’en tenir qu’exclusivement qu’aux travaux de la route et des œuvres d’art et de sous-traiter avec les entreprises nationales pour l’exécution des travaux d’assainissement et de construction des daleaux.

Etaient aussi présent le 01er juillet les techniciens de la Banque Mondiale, qui ont d’ailleurs proposé qu’une durée de 4 mois de plus soit accordée à  la société SATOM afin de venir au bout de ce projet.

Pour rappel, le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Aujourd’hui, après 14 mois passés, la société n’a exécuté les travaux qu’à 18% alors qu’elle a déjà  empoché 22 milliards de FCFA.

Centrafrique : la Russie va renforcer le contingent de l’ONU

La Russie va envoyer 30 militaires renforcer les troupes de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), selon les termes d’un décret signé lundi 15 avril, par le président russe Vladimir Poutine. « Le ministère de la Défense va envoyer jusqu’à  30 militaires en tant qu’officiers de liaison, observateurs militaires et officiers d’état-major », précise ce décret publié sur le portail officiel.

En février, un accord de paix a été signé entre Bangui et 14 groupes armés qui contrôlent une partie du pays et se disputent le contrôle de ses ressources. La Minusca, forte de 12.000 soldats, est déployée depuis 2014 en Centrafrique mais n’a pas su endiguer un nouveau cycle de violences depuis fin 2016 et reste souvent prise à  partie.

La Russie a de son côté fait une entrée remarquée depuis un an dans cet ancien « pré-carré » français: elle a livré des armes aux Forces armées centrafricaines (Faca) et assure désormais la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra. En juillet 2018, trois journalistes russes qui enquêtaient sur la présence de mercenaires russes en RCA ont été assassinés dans des circonstances troubles. La Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d’un quart de ses 4,5 millions d’habitants ont fui leur domicile.

RCA : des représentants des groupes armés nommés à la primature

Les opposants signataires des accords de Khartoum critique ces nominations du chef du l’Etat et pensent que ces désormais membres du gouvernement seront inefficaces.

L’entrée dans le gouvernement en Centrafrique ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Les opposants signataires des accords de Khartoum ont déclaré à plusieurs reprises que ces nouveaux recrus seraient inefficaces comme tous les précédents accords de paix conclue avec eux.

Mais pour Faustin-Archange Touadéra, Président de la république Centrafricaine, il est important de prendre des décisions pour l’intérêt du peuple. Les groupes politico-militaires ont alors décidé de faire confiance au chef de l’Etat Et à ses prises de décisions qui ont pour objectif de rétablir la paix en RCA.

Désormais, les autorités officielles de Bangui et l’opposition s’engagent créer un gouvernement fort et unifié. Lundi 25 mars, le président Faustin-Archange Touadéra, à la suite de la nomination de ces nouveaux ministres dans un gouvernement inclusif, a désigné plusieurs représentants de groupes politico-militaires au Cabinet du premier ministre Firmin Ngrébada. C’est d’ailleurs une close des accords de Khartoum.

La liste des changements apportés au Cabinet du Premier ministre :

Ministres conseillers spéciaux sont : Mme Clarisse Sayo et M. Hassan Bouba.

Ministre conseiller : M. Jean de Dieu Ngaïssona.

Conseiller spécial chargé de des relations avec le monde-arabe : M. Amadama Chaïbou.

Conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone nord-ouest : M. Bissindi Souleyman.

Conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone centre-nord : M. Al Khatim Mahamat.

Conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone nord : M. Ali Darassa.

Conseiller chargé des unités spéciales mixtes de sécurité : M. Ghislain Bria.

Conseiller chargé du développement du Commerce : M. Amlas Aroun.

Chargé de mission pour la promotion des Petites et Moyennes Entreprise : M. Simon-Pierre Passi-Hingame.

Chargé de mission en matière de l’Action Humanitaire : M. Thierry-Cyprien Pondo.

Chargé de mission en matière de l’Hydraulique et de l’Energie renouvelable : M. Idriss Amoudou Maloum.

Le décret note que les conseillers spéciaux ont rang et prorogatif de ministre délégué.

Les personnalités ci-après sont nommées chargées de mission au ministère du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR).

Chargé de mission pour le contrôle des armes légères et de petit calibre : M. Dieudonné-Christian Béa-Kikobé.

Chargé de mission en matière de Démobilisation : M. Béranger-Ludovic-Igor Lamaka-Boutoungara.

Les personnalités ci-dessous sont nommées préfets et sous-préfets au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

  1. Marcel Bagaza est nommé préfet de la Nana-Mambéré.

Sous-préfet de Kaga-Bandoro : M. Awat Mahamat.

Sous-préfet d’Abba : M. Mazou Biri Ousmanou.

Sous-préfet de Koui : M. Bindo Ibrahim.

Sous-préfet de Mongoumba : M. Régis Ngbénzi.

Sous-préfet d’Ouada : M. Achille Modjékossa Godé.

Nomination des représentants de groupes armés à des postes gouvernementaux :

Il faut noter l’on remarquera M. Mahamat Al-Khatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), et M. Ali Darassa, de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), nommés conseillers militaires en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour les zones centre-nord et nord-est, ainsi que M. Béranger-Ludovic-Igor Lamaka-Boutoungara, porte-parole d’une fraction des milice « Anti-balaka », qui devient chargé de mission pour la démobilisation.