En visite à Manga, Le capitaine Ibrahim Traoré à échangé avec les populations sur le terrorisme et le développement

Le capitaine Ibrahim Traoré était en visite officielle à Manga ce samedi 14 juin 2025, où il a échangé avec les populations du Centre-Sud. La lutte contre le terrorisme et les priorités de développement socio-économique étaient au cœur des discussions

Traoré en visite à Manga pour une rencontre directe avec les populations

Dans une atmosphère empreinte d’attente et de mobilisation citoyenne, le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce samedi à Manga une importante rencontre avec les forces vives de la région du Centre-Sud. Cette démarche s’inscrit dans sa volonté affichée de renforcer le dialogue direct avec les populations et de s’imprégner des réalités du terrain.

Devant des représentants des autorités locales, de la société civile, des jeunes, des femmes et des chefs coutumiers, le président du Faso a abordé les préoccupations majeures de la nation, en particulier les questions liées à la sécurité et au développement local.

Terrorisme : le capitaine en à fait un axe central lors de sa Traoré visite Manga

Le capitaine Traoré a réaffirmé sa détermination à restaurer l’intégrité du territoire national, tout en saluant le courage des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des Forces de défense et de sécurité (FDS). Il a également appelé les populations à renforcer leur collaboration avec les forces engagées sur le terrain, en signalant les mouvements suspects et en participant à la résilience communautaire.

« Le combat que nous menons contre le terrorisme n’est pas seulement militaire, il est aussi moral, économique et social. Chacun a un rôle à jouer », a-t-il déclaré devant une salle attentive.

Le chef de l’Etat, Ibrahim Traoré à souligné que le développement est la clé pour la stabilité

Outre la sécurité, le président s’est longuement attardé sur les enjeux du développement socio-économique de la région. Infrastructures, agriculture, accès à l’eau et à l’éducation étaient au menu des échanges. Il a promis un renforcement des investissements publics dans la région du Centre-Sud afin de lutter contre la pauvreté et de créer des opportunités pour les jeunes.

Le chef de l’Etat a également encouragé les autorités locales et les entrepreneurs à s’impliquer dans des projets porteurs :

« Le développement ne viendra pas uniquement de l’État central. Il doit aussi s’appuyer sur les dynamiques locales », a-t-il souligné.

Une écoute attentive et des réponses engagé

Les échanges se sont déroulés dans un climat participatif. De nombreux habitants ont pris la parole pour faire part de leurs attentes, notamment en matière de routes rurales, d’accès aux soins de santé et de soutien aux déplacés internes.

« C’est une première qu’un président vienne discuter avec nous aussi directement. »
— Témoignage d’une femme leader venue de Kombissiri

[Citation recueillie sur place lors de la rencontre à Manga, selon l’AIB.]                                                                                                                                                                                                                                 En retour, le président Traoré a promis un suivi rigoureux des doléances exprimées, et a annoncé que des équipes techniques seraient déployées dans les prochaines semaines pour identifier les besoins prioritaires.

Une démarche de proximité saluée

Cette rencontre à Manga s’inscrit dans une tournée de proximité engagée par le chef de l’État afin de mieux cerner les réalités de chaque région et d’adapter les réponses gouvernementales aux besoins réels des citoyens.

Plusieurs participants ont salué cette initiative. Les prochaines étapes de cette tournée présidentielle devraient conduire le chef de l’État dans d’autres régions du pays. Selon des sources proches de la présidence, ces visites visent à renforcer la cohésion nationale et à mobiliser l’ensemble du peuple burkinabè autour des priorités de l’heure

RCA-Elections : la ville de Bangui quadrillée par des forces de défense et de sécurité

Des bases militaires sont installées à tous les ronds-points de Bangui afin de garantir la sécurité  de la population à un mois du scrutin.

L’approche de la délibération de la liste des candidats à la présidentielle et aux législatives en République centrafricaine, des dispositifs militaires sont déployés sur les lieux stratégiques de la capitale centrafricaine.

Le gouvernement met en application le plan de sécurisation du processus électoral en République centrafricain. Ce plan établi en fonction du contexte sécuritaire dans le pays, permet aux autorités centrafricaines de garantir un climat apaisé au scrutin du 27 décembre 2020.

Ce plan de sécurisation du processus électoral est en marche depuis l’étape du dépôt de candidature des candidats aux élections groupées au niveau de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Les candidats sont dans l’attente de verdict de la Cour Constitutionnelle qui doit certifier les dossiers afin de déclarer ceux qui sont éligibles.

Pendant ce temps, des rumeurs font état d’une tentative de perturbation du processus électoral par ceux dont les candidatures seraient rejetées. C’est pourquoi, le gouvernement développe une stratégie sécuritaire pour préserver le climat de paix dans la capitale. Il faut dire que le plan de sécurisation prend en compte l’ensemble du territoire national.

Aujourd’hui, la présence des Forces armées centrafricaines (FACA) et de forces de sécurité intérieure que sont la police et la gendarmerie dans les points stratégiques de Bangui, rassure la circulation des biens et de personnes. Les patrouilles se multiplient du côté des forces nationales et des forces internationales notamment les casques bleus de la Minusca.

Ceux qui planifient la déstabilisation du processus électoral n’auront pas une occasion de le faire. Car, le dispositif sécuritaire est en place pour pallier à des éventualités. La montée en puissance des forces nationales a permis aujourd’hui la libre circulation dans le pays même si certaines localités vivent encore avec des menaces sécuritaires.

A travers ce dispositif, le processus électoral s’opère dans la sérénité qu’il y ai des élections apaisées et transparentes en République centrafricaine. En attendant le verdict de la Cour constitutionnelle, Bangui est sous contrôle des forces de défense et de sécurité intérieure qui veillent au grain de tout danger.