Me Titinga Frédéric Pacéré récompensé du Baobab d’Or 2024 pour son engagement culturel

Le dimanche 5 mai 2024 à Ouagadougou, Me Titinga Frédéric Pacéré a été honoré lors de la 6e édition des Baobabs d’Or en recevant le prestigieux trophée. Les Baobabs d’Or célèbrent les personnalités de leur vivant, et cette année, c’est Me Titinga Frédéric Pacéré qui a été distingué. Connu comme un éminent juriste, écrivain et promoteur culturel, il a été reconnu pour son dévouement à la préservation et à la promotion de la culture africaine.

Fondateur du musée de Manega dans la région du Plateau Central et auteur de plusieurs ouvrages remarquables tels que « La Bendrologie » ou « Le langage des tam-tams et des masques en Afrique », Me Titinga Frédéric Pacéré a consacré sa vie à l’enrichissement culturel de son pays et du continent africain. Son engagement altruiste dans la promotion de la culture a été salué par ses pairs, qu’ils soient anciens camarades de classe ou collègues professionnels.

À l’âge de 81 ans, Me Titinga Frédéric Pacéré a exprimé son émotion et sa gratitude pour cette reconnaissance exceptionnelle de son vivant. Il a témoigné de sa surprise et de sa profonde émotion en réalisant combien peu de ses anciens camarades de classe étaient encore en vie, soulignant ainsi l’importance de célébrer les héros de son vivant.

Parmi les invités présents à la cérémonie figurait Léon Yepri, professeur d’université en Côte d’Ivoire et ami de longue date de Me Titinga Frédéric Pacéré. Il a souligné l’importance de cette récompense, qualifiant Me Titinga Frédéric Pacéré de véritable « citadelle » de la culture, un homme dont l’impact dépasse les frontières du Burkina Faso.

Karim Compaoré, promoteur de l’événement, a exprimé sa satisfaction quant à l’accomplissement des objectifs de cette édition des Baobabs d’Or. Il a souligné l’importance de célébrer les réussites et les contributions des personnalités de leur vivant, permettant ainsi aux générations présentes de bénéficier de leur savoir et de leur héritage culturel.

Cette reconnaissance témoigne de l’impact durable de Me Titinga Frédéric Pacéré dans le domaine de la culture et de son engagement indéfectible envers son pays et son continent.

Clôture réussie de la 21ème Semaine nationale de la culture au Burkina Faso

La cérémonie de clôture de la 21ème Semaine nationale de la culture (SNC) s’est tenue le 4 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, marquant ainsi la fin d’une semaine d’événements mettant en avant les compétitions sportives, culinaires et artistiques. Présidée par le Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, représentant Son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État, cette cérémonie a été le moment de la proclamation des résultats des différentes compétitions.

À l’issue de cette semaine dédiée à l’expression artistique, la Directrice générale de la Semaine nationale de la culture, Christiane Gisèle Sanou/Coulibaly, a dressé un bilan partiel de l’organisation de cette édition 2024. Elle a souligné que « la SNC 2024 s’est déroulée sur 22 espaces et a réuni près de 1705 compétiteurs dans les disciplines artistiques, culinaires et sportives », un succès qui mérite fierté et enthousiasme.

Le Ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a exprimé sa gratitude envers les différents parrains et tous ceux qui ont contribué au succès de l’organisation de la SNC 2024. Il a également salué le travail des membres du jury et des encadreurs qui ont permis de sélectionner les trois lauréats dans les disciplines artistiques et sportives en compétition.

Au total, 80 lauréats primés ont reçu des attestations de reconnaissance de leur mérite et des prix allant de 50 000 à 150 000 FCFA pour les sports traditionnels, et de 500 000 à 1 000 000 FCFA pour les disciplines artistiques.

Le ministre chargé de la culture a souligné que la SNC célèbre ses 40 ans et que les réflexions autour de cette biennale de la culture permettront d’envisager de meilleures perspectives pour de belles performances dans les compétitions. Le dernier acte de cette cérémonie de clôture a été symbolisé par les 6 coups de balafon donnés par le Chef du Gouvernement burkinabè, signifiant ainsi la fin de la 21ème édition de la SNC.

Les Kundé révèlent les détails de la 22e édition des trophées de la musique au Burkina Faso

Le Commissariat des Kundé a tenu un point de presse ce jeudi 2 mai 2024 à Ouagadougou pour présenter les préparatifs finaux de la 22e édition des Trophées de la Musique du Burkina Faso. L’événement, prévu dans moins d’une semaine, promet un spectacle époustouflant avec un plateau artistique de renom.

Salfo Soré, commissaire général des Kundé, a assuré que cette édition répondrait pleinement aux attentes du public. En plus des performances musicales et de la remise des trophées, l’événement comprendra également un défilé de mode et un dîner. Le dîner sera pris en charge par le service traiteur de l’hôtel Lancaster, tandis que la styliste Mamysor présentera sa collection « Famaya, histoire de royauté » lors du défilé de mode.

La soirée verra la remise de quinze trophées, dont dix principaux et cinq spéciaux, ainsi que des Kundé d’honneur et d’hommage, comme les éditions précédentes.

Ismaël Zongo a révélé le plateau artistique, qui comprend des artistes internationaux tels que Bibi Den’s et RJ Kanierra de la République démocratique du Congo, ainsi que la Team Paiya et Tam sir de la Côte d’Ivoire, parmi d’autres. Les artistes burkinabè tels que le Grand chœur polyphonique de Ouagadougou, Miss Tanya, Latima, Mercanty, DJ Domi et Aicha Tremblé seront également présents. Salfo Soré a confirmé que tous les artistes annoncés étaient engagés pour l’événement, malgré les défis actuels.

La 22e édition des Trophées de la Musique au Burkina Faso se tiendra le 8 mai 2024 à la salle des banquets de Ouaga 2000 à partir de 19h30.

Ouverture de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture au Burkina Faso

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC) au stade Général-Aboubacar-Sangoulé-Lamizana à Bobo-Dioulasso. Sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », cet événement a rassemblé une foule enthousiaste pour célébrer la richesse culturelle du pays.

Le discours d’ouverture, prononcé par le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a souligné l’importance du thème choisi pour cette édition. Il a rappelé l’héritage historique du Burkina Faso et l’engagement patriotique de ses ancêtres dans la préservation de l’unité nationale.

Dans son allocution, le ministre Ouédraogo a souligné le rôle crucial de la culture dans le renforcement des identités, la promotion de la tolérance et la facilitation des échanges entre les peuples. Il a également souligné l’engagement de l’État burkinabè à faire de la culture un moteur de rassemblement et de créativité.

La République du Niger a été honorée en tant que pays invité d’honneur de cette édition. Le ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports du Niger, Abdourahamane Amadou, a salué l’occasion comme un privilège de célébrer la richesse du patrimoine culturel dans un contexte difficile.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une spectaculaire chorégraphie intitulée « La révolte pour ma patrie », mettant en scène l’union, le souvenir historique, l’hommage aux forces de défense et de sécurité et l’importance de la solidarité nationale.

Le défilé des régions, un carnaval et un concert ont également enrichi cette cérémonie d’ouverture, offrant aux festivaliers venus des 13 régions du Burkina Faso et d’ailleurs des moments inoubliables de célébration et de partage culturel.

Lancement Officiel de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024)

Le mardi 5 mars 2024, le Comité National d’Organisation de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024) a été formellement constitué lors d’une cérémonie inaugurale à Bobo-Dioulasso. Sous la présidence du Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette installation officielle a marqué le début des préparatifs pour l’événement culturel majeur qui aura lieu du 27 avril au 4 mai prochain.

Sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », la 21e édition de la SNC Bobo 2024 s’annonce comme une manifestation d’importance capitale pour le pays. Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné l’engagement des autorités nationales à placer la culture au cœur du développement du pays, faisant de cette semaine culturelle un rendez-vous incontournable.

Malgré les défis persistants liés au contexte sociopolitique, sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso, la SNC 2024 se veut être le reflet de la résilience du peuple burkinabè. Cet événement biennal doit une part de sa renommée aux comités d’organisation qui œuvrent sans relâche pour son succès. Cette année, le Comité National d’Organisation, dirigé par Fidèle Aymar Tamini, secondé par la Vice-Présidente Christiane Sanon/Coulibaly, et composé de 21 commissions spécialisées, se prépare à relever ces défis avec détermination et compétence.

Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a exprimé sa confiance envers les membres du comité, sélectionnés pour leurs compétences et leur expertise dans divers domaines. Il leur a transmis ses encouragements, soulignant l’importance de leur dynamisme, de leur professionnalisme et de leur sens du management dans la réussite de cette édition.

Pour Christiane Sanon/Coulibaly, Directrice Générale de la SNC, l’installation du comité marque le début effectif des activités en vue de cette manifestation culturelle majeure. Elle a souligné l’importance de valoriser le riche patrimoine culturel du Burkina Faso à travers la SNC, et a appelé à la mobilisation de tous les acteurs pour faire de cet événement une réussite.

L’installation du Comité National d’Organisation de la SNC Bobo 2024 marque ainsi le coup d’envoi des préparatifs pour une semaine dédiée à la célébration de la culture et de l’art burkinabè, dans toute sa diversité et sa richesse.

“Quand passeront nos douleurs » : Un nouveau roman burkinabè sur l’insécurité

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre “ Quand passeront nos douleurs” de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages réparties en 9 chapitres , explore les causes et conséquences de l’insécurité au Burkina Faso 

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre  « Quand passeront nos douleurs » de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages, réparties en 9 chapitres, explore les causes et les conséquences de l’insécurité au Burkina Faso.

L’auteur dresse un diagnostic en se basant sur les potentialités du pays, évoquant une époque révolue où la vie était paisible. À travers le personnage principal, Siema, le lecteur est plongé dans le quotidien bouleversé d’un élève, depuis sa classe de CE1 jusqu’à son statut d’élève déplacé interne.

Jean Sylvanus Ouali explique : « Les grands points de ce roman condensent les douleurs que nous ressentons face aux difficultés que traverse le Burkina Faso. Il était temps pour moi de donner voix à nos sentiments, en particulier à cette jeunesse oubliée qui souffre en silence, ignorée par la société. »

Le roman aborde également le dilemme des Forces de défense et de sécurité (FDS), à travers le questionnement d’un gendarme confronté à un choix déchirant entre son devoir envers sa patrie et la santé de sa fille malade.

Malgré les tourments de l’insécurité, les personnages du livre gardent espoir en un avenir meilleur. Au cours de la cérémonie de dédicace, le préfacier, Dr Bendi Benoît Ouoba, a suggéré la traduction de l’œuvre en langue Gulmancema pour toucher un public plus large, l’auteur étant originaire de la région Est où cette langue est prédominante.

« Quand passeront nos douleurs » est publié aux Éditions BUFAC à Koudougou et est disponible à la librairie Mercury à Ouagadougou, ainsi que dans d’autres villes du pays, au prix de 3 500 FCFA.

Le Tchad pays invité d’honneur du FESPACO 2025

Le Tchad a été désigné pays invité d’honneur de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se déroulera du 22 février au 1er mars 2025, ont annoncé les autorités burkinabè lors du Conseil des ministres.

Cette décision fait suite à une demande émise par les autorités tchadiennes lors de la dernière édition du FESPACO. Le ministre tchadien des Affaires culturelles, du Patrimoine historique, du Tourisme et de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil, avait exprimé le souhait que son pays soit l’invité d’honneur de cette manifestation panafricaine du cinéma.

Le Tchad succède ainsi au Mali, pays invité d’honneur de l’édition 2023. Le lancement officiel de l’appel à inscription des films en compétition est prévu pour le 29 février, selon un communiqué officiel.

En plus des projections de films, le FESPACO sera également l’occasion d’organiser la 22ème édition du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) ainsi que les ateliers Yennenga. Ces rencontres visent à soutenir l’émergence de nouveaux talents et à renforcer le rôle du festival en tant que plateforme pour le développement de l’industrie cinématographique africaine.

Les ateliers Yennenga contribuent également au financement et à la finalisation des projets cinématographiques du continent, les rendant ainsi plus compétitifs et visibles sur le marché international.

Annonce des détails de la 29e édition du FESPACO

Lors du Conseil des ministres du 21 février 2024, le ministre d’État de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a dévoilé les dates et les temps forts de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Prévu du 22 février au 1er mars 2025, cet événement accueillera la République du Tchad en tant que pays invité d’honneur.

Le ministre a également annoncé que l’appel à inscription des films pour cette édition sera lancé le 29 février 2024. Parallèlement, le 22e Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) ainsi que les ateliers Yennega se tiendront en marge du FESPACO.

Le MICA, selon le ministre, joue un rôle crucial dans le financement des projets cinématographiques africains, visant à accroître leur compétitivité à l’échelle internationale. Les ateliers Yennega, quant à eux, visent à soutenir l’émergence de nouveaux talents dans l’industrie cinématographique africaine.

Cette 29e édition du FESPACO s’annonce comme une plateforme importante pour la promotion du cinéma africain et le développement de nouveaux talents dans le secteur.

Les Murs de l’aéroport de Ouagadougou s’animent avec la 2e Édition Explosive du Graff Saha

Diébédo Francis Kéré et Nile Rodgers honorés aux Crystal Awards du forum économique mondial

Le 15 janvier 2024 restera gravé dans les annales pour l’architecte burkinabè de renom, Diébédo Francis Kéré, lauréat du Prix Pritzker 2022. Au cours de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, il a été distingué une fois de plus en recevant un Crystal Award. Cet honneur prestigieux vient s’ajouter à la longue liste de réalisations de Kéré, saluant son génie créatif et son engagement exceptionnel dans la lutte contre le racisme systémique, l’inégalité, et l’injustice.