RCA-coronavirus : au moins 9% de la population complètement vaccinée en 2021

L’année 2021 a été décisive pour la lutte contre la Covid-19 en Centrafrique, même si ce pays enclavé reste moins touché par les effets de cette pandémie mondiale.

 

Le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, lors de son discours bilan de l’année a noté avec satisfaction la mobilisation de plus de 5 millions de doses de vaccins dont près d’un million cinq cents mille ont été déjà reçus.  « Ainsi, en 2021, on a enregistré plus de 500.000 primo vaccinés, soit environ 17 % de la cible nationale, et 9% de la population ont été complètement vaccinés », a déclaré le président Touadera.

Ces chiffres placent la Centrafrique au-dessus de la moyenne observée dans la Région Africaine par l’OMS qui est de 5,7%, ce qui est un exploit pour un pays en crise.

« Je tiens donc à remercier et féliciter tous les acteurs nationaux et internationaux de la lutte, les ONG Humanitaires et l’Institut Pasteur de Bangui, pour les sacrifices consentis pour sauver nos populations. Je saisis cette occasion pour renouveler notre gratitude à la Facilité COVAX, aux Etats-Unis d’Amérique et à la République Populaire de Chine qui ont été nos principaux pourvoyeurs en vaccins», lance le président.

Pour le président, l’objectif pour 2022 est de vacciner au moins 70% de la population totale, conformément aux objectifs fixés par l’Union Africaine.

Mais, en dépit de ces résultats encourageants, il est constaté ces derniers mois une recrudescence de décès des personnes non vaccinées. Le nombre de cas positifs a également doublé entre novembre et décembre. Le président a donc profiter de cette occasion pour réitérer son appel à la mobilisation et au respect de toutes les mesures de prévention, car « c’est la combinaison des mesures de surveillance, de la vaccination et des mesures barrières qui permettront de mieux protéger la population contre cette pandémie et d’en limiter la propagation et l’impact ».

90 milliards de FCFA mobilisés pour la santé en 2022

Le président Faustin Archange Touadera a annoncé que dans le domaine de la Santé, le Gouvernement a mobilisé 90 milliards 500 millions de FCFA auprès des partenaires techniques et financiers.

« Nous avons enregistré une réduction de la mortalité du couple mère/enfant qui est passée de 283 en 2020 à 212 en 2021, soit 25%, grâce à la mise en œuvre des dix (10) domaines d’impulsion présidentielle. Notre pays a confirmé son statut de pays libre de la Poliomyélite sauvage décerné par l’OMS en août 2020 ».

Pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile, le président annonce le lancement en 2022 de deux nouvelles initiatives, à savoir : « Zéro décès lié au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans » et « Zéro dose de vaccin chez les enfants ».

RCA-coronavirus : le Ministère de la santé publique lance la deuxième phase de vaccination

Les affiches mentionnant les signes des symptômes de cette maladie ont été distribuées à la population qui doit prendre conscience de cette maladie.

 

Le Ministère de la santé publique et de la population a organisé le vendredi 05 novembre 2021, une vaste compagne de sensibilisation. Celle-ci marqua le lancement de  la 2ème phase de vaccination contre le coronavirus. Ceci à travers une caravane.

Cette vaste campagne de sensibilisation contre le Covid-19 s’est faite dans les huit (08) arrondissements de Bangui, Bimbo et de Bégoua. L’objectif  principal est effectivement de sensibiliser la population  sur la deuxième phase de vaccin Johnson et Johnson  qui sera  bientôt disponible aux différents centres de santé  à  Bangui et les villes de provinces.

Les affiches mentionnant les signes des symptômes de cette maladie ont été distribuées à la population qui doit prendre conscience de cette maladie contagieuse qui existe et sévie actuellement en Centrafrique. Elle est appelée à obéir aux strictes règles de mesures barrières contre cette maladie.

La cheffe de service pour la promotion de la santé à la direction des soins de santé primaires Dr Marthe Augustine Kirimat met la population en grade en ce terme : « l’intérêt de cette sensibilisation est de faire comprendre à la population que cette maladie circule à l’intérieur du pays. La population doit continuer à observer les mesures barrières contre cette maladie ».

Rappelons qu’en prélude au premier lancement de compagne de vaccination en date du 20 mai 2021, le Docteur  Pierre Somse, Ministre de la santé et de la population a fait savoir que : « la vaccination de toute la population est urgente. Cette vaccination vise notamment les objectifs suivants : limiter, voire arrêter la progression de l’épidémie, limiter les manifestations cliniques graves et les complications, réduire la mortalité, et enfin limiter l’impact socioéconomique de la pandémie ».

Selon certaines sources médicales, plusieurs personnes pensent qu’ayant déjà reçues la première dose de la vaccination contre le Covid-19, elles ne pourront plus se faire contaminer par cette maladie pandémique. Une fausse pensée qui risque de conduire beaucoup à attraper cette maladie facilement.

Certes, la vaccination contre le coronavirus protège contre les formes graves de la maladie, contre le décès, mais elle n’évite pas le risque de se faire contaminer de nouveau à cette maladie. Ce faire vacciner ne veut pas dire qu’on est épargné du coronavirus, car les nouveaux variant de cette maladie circulent aujourd’hui dans le monde entier. Le gouvernement centrafricain cherche tous les voies et moyens de freiner la propagation de cette maladie tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays.

RCA : signature d’un accord de prêt de 15 milliards FCFA

Cette enveloppe octroyée au gouvernement centrafricain servira à renforcer le système sanitaire national et la lutte contre le coronavirus.

 

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), vient d’accorder un prêt de 15 milliards FCFA à la Centrafrique. Cet argent est dédié au renforcement des systèmes sanitaires nationaux ainsi qu’à la lutte contre la pandémie à coronavirus (covid-19). L’accord de prêt a été signé lundi 13 septembre à Brazzaville par le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, et le ministre d’Etat chargé de l’économie en République centrafricaine (RCA), Felix Moloua.

Il s’agit avec cette enveloppe de 15 milliards FCFA, d’améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie.

Selon Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, cet appui permettra la réhabilitation des structures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir l’immense territoire centrafricain et offrir à la population un accès équitable à une offre sanitaire de qualité.

« Contribuer au renforcement de la prise en charge sanitaire de la population, c’est maintenir en bon état de fonctionnement le principal outil de production de la richesse nationale. Cet accord de prêt, en appui à la RCA, symbolise une relance d’une coopération plus soutenue entre la BDEAC et la Centrafrique. Aujourd’hui, le gouvernement centrafricain peut être rassuré de la disponibilité de sa banque de développement à lui octroyer des ressources aux meilleures conditions financières possibles », a indiqué Fortunato-Ofa Mbo Nchama.

Pour le ministre des Finances et du Budget de la RCA, Hervé Ndoba, ce prêt sera principalement et essentiellement utilisé dans le compte du renforcement des infrastructures sanitaires nationales afin d’améliorer l’accès à une meilleure santé pour l’ensemble de la population. « La République centrafricaine a, pendant plusieurs années, été dans l’incapacité d’investir massivement dans les infrastructures sanitaires compte tenu des nombreuses crises que nous avons connues. Cet appui nous permettra de mieux renforcer notre système sanitaire », a-t-il expliqué.

CEMAC: Yaoundé abrite un sommet des chefs d’Etats

La capitale politique du Cameroun abrite un sommet des chefs de l’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ce mercredi 18 août 2021.

 

Les travaux qui se tiendront en visioconférence seront présidés par le président de la République camerounaise, Paul Biya, président en exercice de la conférence des chefs d’État de la sous-région. Ledit sommet se tient sous le thème « Évaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ».

Selon le dossier de presse fourni par la présidence de la République du Cameroun, ce sommet extraordinaire devrait : « dresser un état des lieux de la situation depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2019 et la résurgence des crises sécuritaires ; procéder à une évaluation des différentes mesures mises en œuvre dans le cadre de la riposte à la pandémie et répondre aux conséquences économiques, monétaires, financières liées aussi bien au Covid-19 qu’à la crise économique de 2016 ; convenir éventuellement des mesures nouvelles à prendre, tenant compte du contexte actuel caractérisé par les fronts suivants : sécuritaire, sanitaire, économique, monétaire, financier et social ».

Rappelons que la zone CEMAC est constituée des pays tels que Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

RCA-Coronavirus : un nouveau bâtiment de prise en charge à Bangui

Ce bâtiment est une œuvre de la Croix-Rouge. Il est construit dans l’enceinte de son siège dans le 3e arrondissement de Bangui.

 

Depuis quelques années, la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA) avait lancé la construction d’un nouveau bâtiment. Les crises militaro-politiques de 2003 puis 2013 en Centrafrique ont obligé la Croix Rouge Centrafricaine à avoir d’autres structures d’accueil pour faciliter le service du secourisme. C’est dans ce contexte que cet hôpital au sein de son centre dénommé  Centre Henry Dunant a été construit. Le coût total de cette construction est estimé à plus de 200 millions de francs CFA.

« Nous avions lancé la construction de ce bâtiment mais les travaux ont été suspendus faute du moyen financier. C’est ainsi que le gouvernement centrafricain à travers le ministère de la santé publique et de la population a décidé de voler à notre secours pour enfin finaliser les travaux de construction de ce joyau », a expliqué le Pasteur Supérieur Antoine Mbao Bogo, président de la Croix Rouge Centrafricaine.

C’est un bâtiment R+1 avec des bureaux larges et bien aérés qui ont la capacité d’accueil conséquent des patients. Construit au départ dans le cadre du secourisme, ce bâtiment a été finalement reconduit pour  la lutte contre la Covid-19 en Centrafrique.

Depuis que la Covid-19 a été déclarée en Centrafrique, le gouvernement à travers le ministère de la santé publique et de la population et les partenaires ne cessent de se battre pour faire face à cette pandémie mondiale.

Ladite inauguration s’était déroulée ce 10 juin 2021 en présence de tous les représentants de la fédération des sociétés de la croix rouge et d croissant rouge. On note également la présence des autorités locales et de plusieurs volontaires de la CRCA.

RCA : le général Henri Wanzet Linguissara a été évacué en RDC

Le ministre de la Sécurité publique en RDC aurait été évacué à cause de son état de santé dégradé par la pandémie de coronavirus.

 

En Centrafrique, depuis quelques temps, l’on assiste à une série d’évacuation sanitaire de plusieurs personnalités  politiques du pays vers la République démocratique du Congo (RDC). Après Désiré Bilal Nzanga Kolingba, qui a rendu l’âme dimanche 25 avril dernier, puis du sulfureux tout puissant Sani Yalo, suivi de l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji alias SMS, c’est le tour du ministre de la Sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara d’être évacué en urgence en RDC.

L’évacuation du ministre Wanzet est intervenue suite à une complication du virus du Covid-19.

Hospitalisé à Bangui depuis quelques jours, l’état de sa santé ne cesse de détériorer. Il nécessite une évacuation, selon son entourage. Sur conseil de sa famille politique, le ministre a pu être évacué ce lundi 26 avril à bord d’un avion médical spécialisé  en République démocratique du Congo.

Pour l’heure, le gouvernement ne fait aucune communication à propos de cette évacuation.

Reste à savoir si c’est encore une opération d’empoisonnements à la russe ou à la Roumaine qui se pratique depuis que les partenaires de la société Wagner ont appris aux Dignitaires du MCU la formule douce, laquelle a atteint un stade de non retour.

Rappelons que l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji , premier secrétaire du parti au pouvoir, le MCU, a été évacué aussi en RDC au début de ce mois d’avril. Dans un premier temps on parle de Covid-19, mais son entourage affirme qu’il serait victime d’empoisonnement, selon ses proches. Et le nom du premier ministre Firmin NGRÉBADA a été cité à plusieurs reprises comme le présumé auteur de cet acte criminel.

RCA : le FMI s’attend à une croissance économique d’environ 3,5% en 2021

Le Fonds monétaire internationale (FMI) a annoncé le 9 octobre 2020, ses prévisions de croissance pour la République centrafricaine (RCA). Ceci, après les deux premières revues jugées moins satisfaisantes du programme de réformes économiques des autorités soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC).

D’après l’organisation, la pandémie de Covid-19 et les mesures visant à minimiser son impact sanitaire, combinées à la baisse de la demande extérieure, se sont traduites par un net ralentissement de l’activité économique au premier semestre de l’année. Les secteurs les plus affectés, précise-t-elle dans un communiqué, ont été les transports, le tourisme, l’hôtellerie, et le secteur minier.

« Si un début de reprise semble s’amorcer, l’activité économique devrait stagner en 2020 avant de croître d’environ 3,5% en 2021 », note l’institution dans son communiqué publié à la suite d’une mission virtuelle conduite du 28 septembre au 9 octobre 2020 auprès des autorités centrafricaines.

Le FMI indique, par ailleurs, que l’inflation a augmenté « sensiblement » au premier semestre de l’année du fait principalement de la hausse des prix des produits alimentaires, suite à la fermeture temporaire de la frontière avec le Cameroun. « La correction à la baisse de ces prix enregistrée depuis juillet devrait se poursuivre, ce qui permettrait à l’inflation de rester en deçà de 3% tant en 2020 qu’en 2021 », poursuit le Fonds.

L’Organisation basée à Washington indique également que le déficit budgétaire primaire intérieur de la RCA devrait se situer autour de 6% en 2020, en raison de l’impact du ralentissement économique sur les recettes de l’État et des dépenses supplémentaires engagées dans la lutte contre la pandémie.

En ce qui concerne le programme soutenu par le FEC, le FMI relève que les autorités centrafricaines n’ont pu atteindre tous les objectifs fixés, ce qui est dû en grande partie à la pandémie. Approuvé le 20 décembre 2019 pour un montant d’environ 115,1 millions USD, l’accord triennal vise à préserver la stabilité macroéconomique du pays, à renforcer les capacités de son administration, la gouvernance et le climat des affaires et à répondre aux besoins persistants de financement de sa balance des paiements.

RCA-baccalauréat 2020: plus de 26000 candidats affrontent les épreuves

Malgré la pandémie du coronavirus, les candidats au baccalauréat ont démarré ce mardi 06 octobre, les épreuves du baccalauréat sur l’ensemble du territoire centrafricain.

Ils sont plus de 26000 candidats qui se sont présentés mardi 06 octobre 2020 dans les différents centres d’examens à Bangui et dans le reste du pays. Après sept mois de cours interrompu par diplôme intervient après sept mois d’études qu’a connus une rupture à cause de l’avènement du coronavirus.

Cette rupture qui a duré trois mois, a commencé depuis le mois de mars à août de l’année en cours. Et le gouvernement dans le cadre de la maladie a édicté des mesures barrière  pour faire éviter le mal. Les candidats ont composé à l’issue de deux mois de cours donc du mois d’août à septembre après le déconfinement.

Après avoir parcouru le centre numéro 03, c’est-à- dire le Lycée de MISKINE, les activités se déroulent bien. Selon Dr Semboli Olivia, présidente du centre, elle  affirme que les candidats ont été convoqués depuis le lundi  la veille.

« Pour, aujourd’hui, c’est-à-dire mardi à 07h 00, ils ont été ponctuels, les surveillants également et donc, on n’a pas eu tant de soucis pour le moment. Les contrôles se sont bien effectués et la première épreuve, c’est-à-dire l’épreuve de philosophie, a été bien lancée. Pour le moment, il n’y a aucun  d’incident », a dit Olivia Semboli.

Concernant les épreuves, Olivia Semboli a indiqué que pour le moment, la tendance c’est qu’elle est difficile pour certains et facile pour d’autres. Maintenant il reste à savoir s’ils disent même la vérité. « Mais pour le niveau, je comprendre que c’est un sujet abordable si vraiment ils ont eu le background, s’ils ont été bien formés », a-t-elle ajouté.

Malgré les difficultés pour les uns, Jordy Prince Zoumanda, candidat et élève en classe de Terminale A4’ à l’Institut Providence de Gbangouma, se dit satisfait avec les épreuves car « les sujets déjà composés sont abordables », a-t-il soutenu.

De ce fait, ce centre n°03 comporte au total 765 candidats inscrits sans tenir compte des absents. Pourtant la rumeur persiste que le second groupe n’aura pas lieu pour des raisons liées au Covid19.

RCA : la Chine offre des kits électoraux au gouvernement

La remise de ces kits a eu lieu le mardi 15 septembre au Palais de la Renaissance à Bangui, en présence des hautes autorités du pays et de la délégation chinoise.

En vue de garantir le bon déroulement du scrutin de fin d’année et de lutter contre la propagation du coronavirus en République Centrafricaine, la République Populaire de Chine a remis des matériels médicaux et électoraux au gouvernement centrafricain.

La République Centrafricaine abritera les élections groupées d’ici la fin de cette année. Mais dans un contexte sanitaire particulier où la pandémie de la maladie à Coronavirus fait rage dans le monde et en Centrafrique en particulier.

A cet effet, il faut qu’il y ait des moyens nécessaires pour la bonne marche de ce scrutin. C’est dans cette optique que la République Populaire de Chine, dans le cadre du renforcement des liens de fraternité, avait procédé à une remise d’équipements électoraux et aussi des matériels médicaux pour lutter contre la propagation de COVID-19 dans le pays pendant cette période cruciale.

Ce don chinois en matériels médicaux et électoraux intervient alors que la République Centrafricaine s’apprête à abriter d’ici 3 mois, les échéances électorales groupées dans un contexte particulier de crise sanitaire liée à la pandémie de Coronavirus.

CAN 2021 : la RCA demande la délocalisation du lieu du match contre le Maroc

La République centrafricaine donne comme raison le taux élevé du nombre de cas de coronavirus enregistré au Maroc.

Après un an d’interruption, les éliminatoires de la CAN 2021 reprendront au mois de novembre avec les 3e et 4e journées au programme. A deux mois de cette échéance, la Centrafrique, qui doit affronter le Maroc à deux reprises, a fait part de son inquiétude. D’après le quotidien marocain Al Massae, les Fauves du Bas-Oubangui feraient pression pour ne pas jouer le match aller, prévu le 9 novembre, au Royaume chérifien.

Mettant en avant la hausse du nombre de cas de coronavirus au Maroc, le pays de Geoffrey Kondogbia réclamerait la délocalisation du match sur terrain neutre, dans un pays tiers. Un courrier à la Confédération africaine de football (CAF) aurait été envoyé en ce sens. Pour l’heure, il est trop tôt pour se projeter sur l’évolution de la situation sanitaire au Maroc et cette requête ne devrait pas aboutir dans l’immédiat. La manche retour est programmée pour le 12 novembre à Bangui.

RCA-coronavirus : la Chine fait un don de kits sanitaire aux forces armées

Du matériel composé des masques et des pistolets frontaux ont été remis mercredi 12 août 2020, aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

La Centrafrique a reçu mercredi 12 août, des kits sanitaires de la part de la Province de Fujian de Chine. C’est l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en République Centrafrique qui a procédé à la remise de ce matériel des dons matériels sanitaires aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

Ce don s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre ces deux pays d’une part, et d’autre part un besoin d’aider les FACA à mieux se protéger contre le coronavirus.

Cette offre n’est pas la première du genre depuis l’entrée du coronavirus en Centrafrique.

Coronavirus : la Chine fait nouveau don de kits sanitaires à l’armée centrafricaine

La remise de ce don des matériels sanitaires a eu lieu mercredi 12 août 2020, au ministère de la Défense nationale à Bangui.

Dans le  cadre du soutien au gouvernement centrafricain dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, l’ambassade de la République populaire de Chine en Centrafrique a fait un don des matériels sanitaires au ministère de la Défense nationale.

La remise de ce don des matériels sanitaires a eu lieu ce mercredi 12 août au ministère de la Défense nationale en présence de la chef dudit département, madame Marie-Noëlle KOYARA et l’ambassadeur de Chine populaire en RCA, le diplomate Chen Dong.

Ce don  de matériels sanitaires octroyés aux forces armées centrafricaines  par la province de Fujian, en République populaire de Chine, est composé entre autres de 10 000 masques de nez et de 100 pistolets frontaux.

Selon le diplomate chinois, c’est dans le cadre du renforcement de la coopération agissante entre la Chine populaire et la République centrafricaine dans le domaine de sécurité que la province de Fujian vole au secours  de l’armée nationale avec ces matériels sanitaires pour aider la RCA en général, et les FACA en particulier dans la lutte contre la propagation du Covid-19.

Il est à noter que la province de Fujian, qui a été visitée en 2018 par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, mène depuis plusieurs années une très bonne et étroite coopération dans le domaine de formation des agents de la garde présidentielle centrafricains.

Prenant la parole, la ministre de la Défense madame Marie-Noëlle KOYARA a vivement salué le geste salutaire du peuple chinois envers leurs frères centrafricains à la veille du soixantième anniversaire de l’indépendance de leur pays la République centrafricaine.

D’après la ministre, ce beau cadeau servira à sauver beaucoup de vies.  « C’est ça le sens de l’amitié »,  a-t-elle déclaré.

Rappelons que la semaine dernière, la province de Fujian en Chine avait remis des dons de 12 000 masques de nez et 140 pistolet frontaux aux trois départements centrafricains à savoir le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le ministère de l’Économie et de la Coopération internationale et le ministère des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger.

Coronavirus : la Centrafrique manque d’équipements médicaux

Les partenaires et bailleurs de la Centrafrique ont annoncé débloquer plusieurs millions de dollars pour aider la Centrafrique à surmonter la pandémie.

Ces dernières semaines, les partenaires et bailleurs de la Centrafrique ont annoncé débloquer plusieurs millions de dollars pour aider la Centrafrique à surmonter la pandémie de Covid-19. La gestion de ces fonds et leur usage est régulièrement questionné. Le pays manque toujours de certains équipements médicaux. Les autorités expliquent faire face à des difficultés dans l’approvisionnement.

Les Nations unies ont organisé une plateforme mondiale pour aider les pays en développement dans leurs achats d’équipement dans la réponse au Covid-19. « Mais cette plateforme ne nous a jamais bénéficié ! », estime le ministre centrafricain de la Santé, Dr Pierre Somse.

« Il ne s’agit pas que d’argent. Depuis trois mois, nous disposons de ressources de la Banque mondiale mises à la disposition de l’OMS pour acheter des équipements qui nous auraient permis aujourd’hui amplement de couvrir nos besoins. Et depuis trois mois on n’arrive pas à accéder à ces équipements bien qu’on ait utilisé les voies autorisées », ajoute le ministre.

Alors que les demandes du personnel de santé notamment se multiplient pour disposer de plus d’équipements, le ministre explique que la Centrafrique peine à faire face dans la compétition mondiale : « cette plateforme est confrontée à une compétition mondiale féroce entre les grands pays, les grandes puissances sur les pays faibles. Et les grandes puissances fabriquent les équipements, les tests en pensant d’abord à leurs populations et on est en compétition. Il y a une grosse compétition, mais une compétition inégale. Ce n’est pas simplement une logique de marché c’est une question de politique, d’inégalités, et d’iniquité dans le monde. C’est une question de politique, de choix politiques. C’est tout. »

Aujourd’hui, les autorités centrafricaines affirment gérer la crise du Covid 19 essentiellement grâce aux dons en équipement de la fondation chinoise Jack Ma.

RCA : la conférence épiscopale fait un arrêt sur le coronavirus et le processus électoral

Les deux sujets ont été à l’ordre du jour de la deuxième assemblée générale ordinaire de la conférence épiscopale de Centrafrique, qui s’est tenue du 20 au 26 juillet dernier.

Réunis du 20 au 26 juillet 2020 pour leur deuxième assemblée générale ordinaire, les évêques de Centrafrique ont publié un message à l’église famille de Dieu et aux hommes et aux femmes de bonne volonté : « Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple » nombre chapitre 11 versé 14, tel est l’intitulé du message des évêques centrafricains. Ils font ainsi allusion à l’œuvre de Moïse face au défi du bien être de son peuple (Nombre chapitre 11 versé 10 à  25).

Les pères de l’église de Centrafrique se disent d’abord interpeller par deux défis majeurs : le coronavirus, et le processus électoral en République centrafricaine.

«  Comment faisons face à la pandémie du coronavirus. Que pouvons-nous faire maintenant pour garantir un processus électoral crédible et accepté? », s’interrogent-ils.

La pandémie du coronavirus et le processus électoral

La pandémie du coronavirus, qui a débuté en décembre 2019 en Chine, ne cesse de décimer la population mondiale. En République centrafricaine, depuis son apparition en mars 2020, le nombre des sujets infectés par ce virus ne cesse d’augmenter. Les pères catholiques de l’église de Centrafrique, qui se sont réunis en assemblée générale ordinaire, se disent interpeller par ce défi sanitaire majeur. Ils déplorent l’insuffisance des structures de prise en charge adéquate des malades les plus graves dans le pays, tout en faisant échos des plaintes du personnel soignant ainsi que des malades qui sont abandonnées à eux-mêmes.

À quand les mesures d’accompagnement ? s’interrogent-ils.

Tout en partageant les souffrances des malades, les évêques de Centrafrique témoignent leur reconnaissant envers tous les pays qui ont aidé la RCA dans la lutte contre la maladie à coronavirus.  Ils dénoncent le business et le profit malhonnête. Ils dénoncent également les marchands de la peur  qui sèment la panique en privilégiant, aux dépens de la population, leur sens de business.

S’agissant du processus électoral en Centrafrique,  les évêques montrent leur inquiétude face au sérieux problème de sécurité qui suscite des incertitudes et de questionnement.

« Quant à la tenue des élections d’ici fin décembre, il y a un réel problème de libre circulation des armes de tout calibre qui entrave la libre circulation des biens et personnes », déclarent-ils, avant de déplorer que le processus du DDRR (désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement) aurait dû gagner en régime afin de mettre fin à toute détention illégale d’armes dans le pays.

S’agissant du recensement électoral, les évêques pensent pour leur part que les soupçons des faux documents et de dysfonctionnement méritent d’être clarifiés par l’autorité nationale des élections (ÂNE).

RCA : un comité pour lutter contre l’insécurité alimentaire mis en place

La création de ce comité envisagé depuis plusieurs mois déjà doit permettre d’apporter une meilleure réponse sur le terrain.

En Centrafrique, plus de 2 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire aigue. Les déplacements de populations et les épisodes de violence empêchent une production vivrière normale. À quoi s’ajoutent de mauvaises habitudes alimentaires et désormais l’épidémie de coronavirus. Face à ces difficultés, un comité national multisectoriel de sécurité alimentaire et de nutrition a été lancé à Bangui, la capitale.

L’épidémie de Covid-19 a pour conséquence sur l’alimentation des Centrafricains une hausse du prix des aliments sur le marché tandis que l’importation et la production de denrées sont limitées. Cette épidémie vient s’ajouter à une situation déjà fragile, explique Étienne Ngounio Gabia, chargé de programme de la FAO, l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture, pour la Centrafrique.

« En-dehors de Bangui et de l’Ouham, toutes les préfectures ont des taux de malnutritions chroniques qui dépassent 30%, détaille-t-il. Au niveau des autres préfectures comme la Basse-Kotto, la Mambéré-Kadeï, le Mbomou, la Nana-Mambéré et l’Ouham, ce taux va au-delà de 40%. La situation de malnutrition est préoccupante. Cela a amené les autorités à solliciter l’appui des partenaires, notamment du système des Nations-Unies ».

La création de ce comité envisagé depuis plusieurs mois déjà doit permettre d’apporter une meilleure réponse sur le terrain. « C’est coordonner les différents secteurs qui concourent à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la santé, à l’environnement et à l’éducation, explique le ministre de la Santé, Pierre Somse, vice-président du comité. Mobiliser les ressources pour que ce secteur puisse être plus efficace ».

La FAO a identifié la Centrafrique comme l’un des 27 pays à travers le monde qui risque de voir sa situation alimentaire se détériorer à cause de l’épidémie de coronavirus.

Ambassade de France-RCA : reprise de la délivrance de certaines catégories de visas

L’ambassade de France en République centrafricaine avait arrêté cette activité à cause de la pandémie de coronavirus.

Après une courte période d’interruption liée à la crise de Covid-19 et la fermeture des frontières européenne, l’ambassade de France en République centrafricaine annonce la reprise de l’activité de délivrance de certaines catégories de visas.

Selon le consulat de France à Bangui, l’activité de délivrance des visas reprend uniquement pour les catégories suivantes :

– Étudiants (court et long séjour);

– Établissement familial (long séjour);

– Professionnels (long séjour);

– Titulaires d’un document de séjour (titre de séjour ou Visa de long séjour valant titre de séjour) expirant après le 15 juin et qui n’auront pu voyager avec celui-ci.

Les catégories citées ci-dessus peuvent d’ores et déjà réserver leur rendez-vous de dépôt sur le site internet de l’ambassade qui met tout en œuvre pour accueillir les demandeurs dans les conditions exigées par les autorités sanitaires centrafricaine. Afin de prévenir les risques de transmission et de garantir les distances physiques minimales, le service des visas ne pourra accueillir qu’un nombre restreint de demandeurs chaque jour. Cette mesure pourrait rallonger les délais de rendez-vous.

Le service des visas remercie tous les demandeurs de leur compréhension et les appelons à anticiper du mieux possible leur dépôt de demande de visa.

N’oubliez pas :

Notons que pour toute demande de visa, vous devez remplir votre formulaire en ligne sur

France-Visas, le site officiel des visas pour la France.

Il y a lieu de souligner que la délivrance éventuelle d’un visa ne garantit pas la possibilité d’entrée immédiate sur le territoire, qui reste déterminée par les restrictions applicables aux frontières. Avant de demander un visa, il est recommandé de vérifier si vous êtes autorisé(e) à entrer en France en consultant la page suivante du Ministère français de l’Intérieur :

Attestation de déplacement et de voyage.

Les dates de reprise pour les autres catégories de demandeurs de visa ne sont pas connues pour le moment.

RCA : le gouvernement promet de verser une indemnité au personnel de santé

Le dernier conseil des ministres extraordinaire a marqué son accord sur le principe d’une indemnisation du personnel de santé.

Le gouvernement centrafricain propose de verser au personnel de santé une indemnité pour les motiver à affronter la pandémie de nouveau coronavirus, a indiqué lundi le ministre de la Fonction publique, Jean-Christophe Nguinza.

D’après le ministre, le dernier conseil des ministres extraordinaire a marqué son accord sur le principe d’une indemnisation du personnel de santé en première ligne des soins administrés aux patients atteints du COVID-19, et le dossier a été confié aux services des finances et du budget.

Nguinza, qui est également président du Cadre permanent de concertation et de négociation (CPCN) entre le gouvernement et les syndicats, a par ailleurs déploré la fermeture de certains centres hospitaliers pour cause de grève, alors que les discussions avec les responsables syndicaux ne sont pas interrompues.

Depuis la confirmation du premier cas de nouveau coronavirus en Centrafrique à la mi-mars, le personnel de santé a fréquemment menacé d’entrer en grève, exigeant une amélioration de ses conditions de travail et une protection adéquate contre le COVID-19

A ce jour, le ministère centrafricain de la Santé et de la Population a confirmé 4.321 cas de nouveau coronavirus parmi lesquels il y a eu 1.208 guérisons et 53 décès.

RCA : 40 nouveaux cas de coronavirus

C’est dans un communiqué de presse en date du 06 juillet 2020 que le ministère de la Santé et de la Population a annoncé au public la confirmation de quarante 40) nouveaux cas.

Selon le ministère de la Santé et de la Population, les 40  nouveaux cas sont de sexe masculin et féminin, âgés de 05 à 82 ans. Ils sont actuellement pris en charge par les autorités sanitaires du pays. Ce qui porte en tout  quatre mille-neuf  (4009) cas confirmés officiellement par le ministère de la Santé de la population ce lundi 06 juillet 2020.

C’est dans un communiqué de presse en date du 06 juillet 2020 que le ministère de la Santé et de la Population a annoncé au public la confirmation de quarante (40) nouveaux cas de Covid-19 en République centrafricaine. Il s’agit des sujets du sexe masculin (25) et féminin (15). Leur tranche d’âge varie de 05 à 82  ans. La confirmation a été faite à l’issue de tests de diagnostic  effectués le 04 juillet 2020 à Bangui.

Dans son communiqué, le ministère de la Santé a également indiqué que parmi les quarante (40) nouveaux sujets infectés, les cas importés sont au nombre de 01, et les cas à transmission locale au nombre de 39.

A ce jour, le nombre total de cas confirmés est de quatre mille neuf (4009) dont 948 guéris et 51 décès  (08 en milieu hospitalier et 43 en milieu extra hospitalier).

Pour l’heure, les dispositions sont prises pour le traitement des patients ainsi que la recherche et le suivi des contacts.

RCA : le gouvernement centrafricain reprend la délivrance des visas d’entrée au Cameroun

Cette nouvelle a été annoncée jeudi 02 juin 2020, dans un communiqué signé du ministre centrafricain des Affaires étrangères.

Les centrafricains peuvent de nouveau se faire délivrer des visas pour se rendre au Cameroun. C’est dans un communiqué publié jeudi 02 juin, que le ministre des Affaires étrangères a annoncé la nouvelle.

Le même communiqué de presse précise qu’en raison de l’autorisation des vols commerciaux à destination des aéroports internationaux de Douala et de Yaoundé au Cameroun, les Centrafricains voulant effectuer un voyage vers ce pays voisin devront présenter à l’ambassade à Bangui un dossier comprenant, entre autres, un test de dépistage négatif au coronavirus.

Il faut cependant dire que, la circulation routière entre les deux pays reste soumise à une autorisation spéciale des autorités des deux pays.

Selon les derniers bilans établis par les autorités sanitaires centrafricaines, le pays enregistre 3.823 cas de coronavirus, dont 48 décès et 816 guéris.

RCA-Coronavirus : le gouvernement entend soumettre tous les enseignants au test

En République centrafricaine, le gouvernement envisage de soumettre à un test du COVID-19 tous les enseignants avant la prochaine réouverture des classes, a indiqué mardi le ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé.

Ce projet sera soutenu par les partenaires du pays, dont le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Toutefois, les tests seuls ne suffisent pas, a souligné le ministre, qui a insisté sur la surveillance et l’application des mesures barrières telles que le port de masque et la distanciation sociale sur le campus.

La date pour la reprise des cours n’a toujours pas été déterminée. Pour y préparer, le gouvernement centrafricain avait assuré la formation de plus de 150 inspecteurs d’académie, chefs de circonscriptions scolaires et membres de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves sur les conduites à tenir par rapport à la pandémie du coronavirus.

La Centrafrique a signalé son premier cas de COVID-19 à la mi-mars. A ce jour, le pays a enregistré un total de 3.745 cas confirmés, dont 47 décès et 787 guéris, selon le dernier bilan publié mardi par le gouvernement.

Congo-coronavirus : début d’une campagne de sensibilisation entre Moungoumba et Bétou

L’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) a lancé ce week-end une campagne transfrontalière de prévention du coronavirus entre ces deux localités de Centrafrique et du Congo.

Dans cette zone transfrontalière, les populations échangent couramment aussi bien par voie terrestre que fluviale, mais les tests et les médicaments contre le coronavirus font défaut.

Depuis cinq semaines que les responsables de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCAEC) sillonnent les zones transfrontalières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour sensibiliser contre le coronavirus. Une pandémie qui gagne du terrain.

Les équipes ont déjà parcouru plus de 10 000 kilomètres dans la zone de Bétou au Congo et Moungoumba en Centrafrique où les populations échangent fréquemment. Cette sensibilisation a été motivée pour des raisons évoquées par le Dr Brahim Issa Sidi représentant du secrétaire exécutif de l’OCEAC : « L’épidémie n’est plus importée, on vit avec ça. Les contaminations sont devenues pratiquement domestiques ou locales. Nous allons faire en sorte que, non seulement on ne va pas relâcher la sensibilisation ou la prévention, on va ajouter le dépistage et autres prises en charge parce que, s’il y a des positifs dans la population, il faut les connaître. »

Pour le Dr Issa Sidi, la sensibilisation est une flamme qu’il faut nécessairement maintenir parce que l’épidémie, selon les enquêtes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), va s’accentuer et durer encore longtemps.

Coronavirus : la Centrafrique franchit la barre des 3000 cas infectés

La nouvelle a été donnée dans un communiqué de presse du ministère de la santé et de la population, mardi 23 juin 2020.

Mardi 23 juin, la République centrafricaine (RCA) a annoncé mardi 88 nouveaux cas de coronavirus. Ces nouveaux cas détectés porte le nombre total d’infections à 3.051. C’est un  communiqué de presse du ministère de la Santé et de la Population qui a donné l’information.

Ce sont 522 patients qui ont été guéris tandis que 37 sont décédés. Parmi ces 37 décès, 31 ont été signalés « en milieu extra-hospitalier », d’après la même source.

Rappelons que le premier cas de coronavirus a été confirmé le 14 mars dernier dans le pays. Il s’agissait d’un patient venu d’Italie. Si les premiers cas ont été importés, les cas de transmission locale prennent de plus en plus le dessus, et ce malgré l’application d’une série de mesures barrières édictées par le gouvernement.

Il faut dire que le 12 juin dernier, les autorités ont assoupli certaines contraintes, en procédant notamment à la réouverture des écoles, des lieux de culte, des restaurants, des caves et d’autres lieux de distraction.

RCA : le Conseil de sécurité soutient le processus électoral

L’ONU a redit sa confiance en la Minusca, et a félicité le gouvernement pour ses avancées dans l’organisation des élections 2020-2021.

La situation en République centrafricaine était ce lundi au menu du Conseil de sécurité des Nations unies, seize mois après la signature de l’accord de paix et à six mois des élections. La récente recrudescence des attaques menées par certains groupes armés, et l’épidémie de Coronavirus, conduisent à maintenir les diplomates en alerte.

L’objectif est de faire passer un message clair en cette période où les budgets des opérations de maintien de la paix sont en train d’être arrêtés à New York. Alors que la Minusca vient de perdre un casque bleu du Covid-19, ainsi que deux hommes dans une embuscade menée par le groupe armé 3R dimanche, la force a toute la confiance du Conseil de sécurité, qui insiste pour lui donner les moyens d’accomplir son mandat.

« Il nous faut encore contraindre à la paix », a martelé la ministre des Affaires étrangères Sylvie Baïpo-Temon, qui s’adressait aux diplomates par visioconférence hier lundi. L’appel a été appuyé par l’ambassadeur de France pour que les fonds déjà versés par l’Union européenne soient renforcés par des contributions d’autres pays. La Minusca aurait besoin en priorité de nouveaux hélicoptères de combat, pour remplacer les trois hélicoptères d’attaque sénégalais que Dakar a retirés à la force, après un accident mortel en septembre dernier.

Le Conseil a également félicité le gouvernement centrafricain pour sa bonne tenue du calendrier, alors que débutait hier lundi la constitution des listes électorales pour le scrutin 2020-2021. Le premier tour des élections présidentielle et législatives est annoncé pour le 27 décembre. Enfin, le Conseil a tenu à rappeler aux groupes armés qui violeraient l’accord de paix auquel ils ont participé qu’ils seront traduits en justice.

RCA : le gouvernement annonce pour bientôt la reprise des cours

En République centrafricaine, le gouvernement se prépare activement à la réouverture des écoles qui ont dû fermer à cause du Covid-19.

La reprise des cours, dont la date n’a pas encore été indiquée, se prépare notamment par la formation d’environ 150 inspecteurs d’académie, chefs de circonscriptions scolaires, et membres de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves, sur les conduites à tenir dans les établissements par rapport à l’épidémie, a-t-il dit.

Dans ce contexte exceptionnel, les élèves seront appelés à observer une série des gestes barrières dont le port de masque, le lavage systématique des mains et la distanciation sociale, a précisé Aboubakar Moukadas Nouré.

Dès la confirmation du premier cas d’infection dans le pays en mars, les autorités ont décidé plusieurs mesures préventives, dont la fermeture des classes. Le gouvernement a annoncé le 12 juin l’allègement prochain de certaines restrictions, notamment la réouverture des lieux de culte, de certains lieux de distraction, ainsi que la reprise des activités scolaires.

Trois mois après la détection du premier cas, la Centrafrique a enregistré à ce jour 2.605 cas d’infections confirmées, dont 417 guérisons et 19 décès, selon un bilan publié jeudi par le ministère de la Santé et de la Population.

RCA : le gouvernement face au coronavirus

Le 30 mai, la Centrafrique a appris le décès de Monsieur Isidore Alphonse Dibert, conseiller politique du chef de l’État. Atteint du coronavirus, il n’a pas pu être sauvé par les médecins qui sont arrivés dans la nuit pour lui poser des équipements respiratoires.

Isidore Alphonse Dibert était le deuxième décès de coronavirus en Centrafrique. Actuellement, on enregistre 2289 cas positifs, 382 déclarés guéris et 10 décès. Tous les âges sont touchés.

Au début de la pandémie mondiale, un décret avait été signé pour la mise en place des mesures barrières pour stopper la propagation de la Covid-19 en Centrafrique, Des séances de sensibilisations ont été menées, des seaux aux entrées ont été mis en place. Le masque pare les visages. Ces gestes simples nous protègent. Alors comment se fait-il que le gouvernement soit autant atteint ? Il semblerait qu’un des points du décret n’ait pas été respecté. Il s’agit du confinement de 21 jours pour les personnes arrivant en Centrafrique.

En effet, l’OMS a recommandé dès les débuts de la propagation du virus de protéger la population aux frontières  par un confinement de 21 jours, temps maximal avant l’apparition des symptômes, avant de pouvoir circuler librement dans le pays. Dès la descente de l’avion, chaque individu était testé pour détecter les personnes porteuses du virus pouvant contaminer les Centrafricains.

La plupart des étrangers a respecté ce délai en arrivant sur la terre des Bantou montrant ainsi l’importance de ne pas rendre malade la population du pays.

De sources sûres, au moins 14 personnes de  Touadera sont atteintes par le fléau. Il en est de même pour les députés et certains cadres des Ministères.

Force est de constater que certains étrangers très proches de la Renaissance n’ont pas respecté ce délai le raccourcissant ainsi à 7 jours.

Malheureusement une semaine n’est pas suffisant pour savoir si la personne va développer les symptômes de la maladie. A présent, un tiers des hauts responsables sont touchés par le virus. Ce non-respect des consignes de protections laisse penser que ce sont eux, les conseillers russes de la présidence qui ont apporté le virus au gouvernement. Ils ont leurs entrées au palais de la Renaissance et suivent le président où qu’il aille. Se sont-ils inquiété un instant de la population locale ? Ne pas respecter les gestes barrières serait-il un plan machiavélique pour affaiblir le gouvernement et le contraindre pour exploiter

Encore mieux notre terre si riche ? Les russes présents en Centrafrique ne sont ici que pour exploiter le pays, lui piller ses richesses, un point c’est tout. Mettre la poudre dans les yeux ne fonctionne plus.

Ces conseillers ont insufflé le virus dans le gouvernement. Ils ont surinvesti l’armée et plus particulièrement la garde présidentielle en délaissant totalement la population. Tous les partenaires de la république centrafricaine ont aidé pour la lutte contre le nouveau coronavirus sauf un : la Russie. Ce pays qui se considère ami n’a envoyé aucun matériel de protection, n’a fait aucune sensibilisation ni de conscientisation. Comme dit le proverbe russe « même si c’est ta perte, sauve ton camarade ». Qu’en est-il de leur aide ? De sources concordantes, inexistantes.

RCA: réouverture des lieux de culte

Le président Faustin Archange Touadéra a annoncé, vendredi 12 juin, l’obligation du port du masque dans les lieux publics mais aussi l’assouplissement des règles, édictées le 26 mars dernier, pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Parmi ces mesures, la réouverture des lieux de culte était très attendue.

Hervé, masque en tissu sur le visage, attend sur le parvis de la cathédrale. « Comme on a dit qu’il y avait la reprise des églises aujourd’hui, je suis venu exprès à la cathédrale, explique-t-il. À ma grande surprise, pour l’instant je vois que la porte n’est pas encore ouverte mais bon, on attend. Comme la messe doit commencer à 9h30, on va attendre jusqu’à 9h30 pour voir ce qu’il se passe. »

Hervé se dit également très content que le président ait annoncé la reprise du culte : « Pour nous qui sommes chrétiens, ça fait trois mois que nous avons été sevrés, entre guillemets, de pouvoir nous rendre ici, à l’église et le message du chef de l’État, avant-hier, a été une grande joie. On s’attendait même à ce qu’il y ait beaucoup de monde. C’est pour ça que je suis venu avec 30 minutes d’avance », ajoute-t-il.

Les cloches sonnent mais la porte reste fermée. À la cathédrale, on précise ne pas être prêt pour rouvrir, dès ce dimanche. Une petite quarantaine de personnes s’espacent alors au pied du monument pour suivre la messe, grâce à des hauts parleurs. Nancy est parmi les fidèles.

La RCA reçoit le deuxième lot de matériels sanitaires offerts par la Chine

Le deuxième lot de matériels sanitaires offerts par le gouvernement chinois dans le cadre de la lutte contre le coronavirus est arrivé ce jeudi à Bangui, la capitale centrafricaine.

Il s’agit de 15.000 masques KN95, 150.000 masques chirurgicaux, 5.000 vêtements de protection, 7.000 lunettes de protection, 7.000 gants, 3.000 couverture de chaussures, et 30.000 kits de test.

Les 30.000 kits de test sont une réponse à une requête des autorités centrafricaines relative à une pénurie de kits de test dont les stocks étaient à bord de la rupture, a indiqué l’ambassadeur de Chine en Centrafrique, Chen Dong.

Outre ces contributions, l’ambassadeur chinois a souligné que son pays continuera à mettre à exécution en Centrafrique les projets de coopération malgré l’impact socio-économique de la pandémie.

Bientôt trois mois après la détection du premier cas de COVID-19, un malade venant d’Italie, la Centrafrique a enregistré au total 2.044 cas d’infection de coronavirus, selon le dernier bilan publié jeudi par le ministère centrafricain de la Santé et de la Population.

RCA-Coronavirus : le ministre de la Santé répond aux préoccupations des syndicats

Un syndicat a affirmé qu’il déposerait un préavis de grève si ses revendications n’étaient pas entendues cette semaine.

Le ministère de la Santé -qui considère que c’est un syndicat minoritaire- répond point par point aux demandes faites par celui-ci. Le syndicat affirme notamment que les personnels soignants accumulent des impayés et n’ont pas de primes de risque.

C’est faux, affirme le ministre de la Santé qui assure que tous les personnels engagés dans la lutte contre Covid-19 sont défrayés comme il se doit. Concernant la revendication sur le manque de formation des personnel, le ministre Pierre Somse s’explique.

« On a formé, sensibilisé les prestataires de soins à tous les niveaux du système de santé. On a formé 42 médecins de région et de district, on a organisé des séances de sensibilisation pour les médecins et les pharmaciens. A travers les différents partenaires, les agents de santé communautaires ont été formés à travers le pays. On peut compter à peu près 2 000 agents toutes catégories confondues qui ont été formés à ce jour. Ce n’est pas une question seulement de formation, c’est une question d’engagement ! »

Autre question majeure : le manque d’équipement de protection des personnels soignants.

Le ministre concède que le pays manque de matériel, mais que les kits disponibles ont été distribués : « Ce sont des équipements qui ne sont pas toujours accessibles. Le problème d’accès aux équipements est un problème mondial. C’est grâce aux dons chinois et aux reliquats des équipements dont nous disposions pour la lutte contre Ebola qu’aujourd’hui nous tenons. Et ces dons-là ne sont même pas à la hauteur des besoins. On les utilise de façon très parcimonieuse, mais les équipements ont été mis à la disposition de tous les hôpitaux pour les besoins spécifiques de la prise en charge des cas de Covid. Et des efforts sont en train d’être faits : on a commandé des équipements à travers la plateforme globale d’approvisionnement et on n’a rien reçu encore de cette plateforme. »

RCA-Covid 19 : des pygmées se confiner en forêt

Bayanga, aux confins sud-ouest de la Centrafrique, le coronavirus est encore une réalité lointaine. « Les génies de la forêt nous protègent!» rigole Marc, un pygmée à la barbe blanche, étonné qu’on lui refuse une poignée de main potentiellement contagieuse.

Et à qui s’en remettre, sinon aux génies, dans un pays aux infrastructures de santé quasiment inexistantes, alors que l’immense majorité des pygmées sont, de toute façon, trop pauvres pour consulter un médecin?

Pour l’heure, le virus n’a pas encore atteint la réserve protégée de Dzanga Sangha, un sanctuaire relié au reste du monde par une piste étroite, inaccessible à la première pluie. Cet isolement constitue aujourd’hui la meilleure défense pour les pygmées bayaka, parias dans un pays déjà classé parmi les plus pauvres au monde.

Alors que l’épidémie s’accélère en Centrafrique avec, officiellement, plus de 1 000 cas détectés, mais quatre décès seulement début juin, les Bayaka de Dzanga Sangha iront passer leur confinement en forêt pour éviter la contagion.

« On leur a demandé de partir vivre dans leurs campements de chasse pour trois mois », explique Luis Arranz, responsables du parc national pour le Fonds mondial pour la nature (WWF). «Chaque semaine, on va déposer le manioc, les médicaments. Il faut qu’ils restent isolés. C’est notre seule solution», ajoute le responsable de l’ONG internationale.

Plus vulnérables

Car le mode de vie de ces populations semi-nomades, potentiellement vulnérables aux maladies inconnues dans ces contrées, fait craindre le pire en cas de contagion.

« Les gens continuent à partager la cigarette, le café et une hutte pour cinq ou dix personnes », s’inquiète Yvon Martial Amolet, représentant de l’ONG Maison de l’Enfant et de la Femme pygmées, basée à Bayanga, la principale bourgade des environs. Selon ce juriste natif de la région, l’espérance de vie des pygmées bayaka se situe aux alentours de 35 ans pour les hommes et 38 pour les femmes.

« Le taux de mortalité infantile est très élevé chez les Bayaka. Ceux qui survivent sont susceptibles de mieux résister à un virus, mais nous n’avons aucune donnée sur une éventuelle vulnérabilité ou immunité naturelle à des maladies importées », souligne la docteur Emilia Bylicka, qui a passé quatre années à soigner les pygmées dans le sud-ouest du pays.

«Le problème, c’est qu’ils abandonnent très rapidement les traitements. Il est impossible de leur faire prendre un médicament plus de quelques jours», s’inquiète-t-elle.

«Les pygmées font confiance aux remèdes traditionnels» rappelle Yvon Amolet. «Au début, explique-t-il, ils disaient que le coronavirus était une « maladie de Blancs ». Puis ils ont dit que la maladie était venue punir les bilo ».

Esclaves modernes

Les «bilo», en langue bayaka, sont ces populations bantoues qui vivent aux côtés des pygmées et les exploitent d’une façon qui s’apparente souvent à de l’esclavage moderne.

Dans les villages des environs de Bayanga, les maisons de terre qui bordent la route appartiennent aux bilos. Les pygmées, eux, occupent souvent de minuscules huttes de branchages dans les arrière-cours de leurs employeurs.

Car la forêt, qui dresse ses arbres géants tout autour, ne suffit plus à assurer la subsistance des Bayaka.

« Les bilos donnent un peu de sel ou une cigarette, pour une journée de travail aux champs ou dans la brousse », fustige Didier, un chef bayaka qui, comme Marc, refuse de livrer son vrai prénom. Les violences et les agressions sexuelles sont monnaie courante. «Tout Bayaka a ces problèmes!» déplore un autre ancien.

Certains «bilos» n’ont d’ailleurs pas hésité à propager de folles rumeurs pour éviter le départ de leurs employés. « Ils ont dit aux Bayaka que si on les amenait en forêt, on allait les tuer », assure Yvon Amolet. « Ce sont des gens qui vivent aux crochets des communautés pygmées et, si on éloigne ces dernières, ça devient difficile pour eux ».

Gendarmes, sous-préfet, maire, pasteurs… toute la population a ainsi été associée à la sensibilisation afin de convaincre les pygmées de se réfugier loin des agglomérations.

« Une fois en forêt, les pygmées viendront quand même vendre leurs produits, mais avec un relais communautaire pour éviter les contacts directs. L’idée, c’est qu’ils ne viennent pas au marché », détaille Yvon Amolet.

Braconniers violents

Certains Bayaka sédentarisés, qui ne savent plus vivre en forêt, ont été les plus difficiles à convaincre. Mais la ration assurée par les autorités du parc, supérieure à la valeur de leur salaire moyen quand ils travaillent pour les villageois, les a finalement décidés à partir.

D’autres difficultés sont pourtant à prévoir, selon Yvon Amolet: « Quand les Bayaka vont en forêt, c’est à ce moment que les gens profitent pour leur proposer des braconnages. Certains braconniers peuvent commettre des violences contre eux », s’inquiète le juriste.

D’autant que la chasse illégale pourrait s’intensifier en cas d’aggravation de l’épidémie, selon Luis Arranz, qui doit déjà assurer la préservation du parc avec des moyens réduits. «Pour l’instant, la situation n’a pas changé. Mais si le virus arrive, le braconnage va augmenter, ils vont en profiter», lâche-t-il.

RCA-Coronavirus : 115 couturiers se lancent dans la production des masques

Ils devront confectionner 150.000 masques artisanaux devant servir aux populations contre la propagation de cette maladie.

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19 en République centrafricaine, plusieurs jeunes couturiers centrafricains ont été sélectionnés et formés pour fabriquer 150.000 masques artisanaux devant servir aux populations de se protéger contre la propagation de cette maladie.

Ces jeunes ont reçu, la visite du Ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Félix Moloua et l’Ambassadrice de l’Union européenne en Centrafrique, Samuela Isopi ce mercredi 27 mai, à l’Alliance Française de Bangui où l’atelier de la coopération éphémère, une initiative citoyenne lancée pour répondre au défi posé par la pandémie à Coronavirus.

Soutenu financièrement par le Fonds européen de développement et le Fonds Bekou et réalisé en partenariat avec l’Alliance Française de Bangui (AFB), le projet emploie 115 couturiers centrafricains, sélectionnés et formés par l’association Ndara pour la production de masques artisanaux répondant aux normes internationales.

La salle de spectacle de l’AFB a servi de cadre de cette production massive de ces masques avec toute une chaîne de travail visant à fabriquer, laver, repasser et imprimer avec les logos UE-RCA, des masques de protection destinés aux populations dans le cadre des mesures de prévention et riposte contre ce fléau invisible appelé COVID-19.

Selon le Chef d’atelier, Yann Kossi, la première vague de ces masques artisanaux seront distribués dans un premier temps aux mototaxis et personnes qui fréquentent les lieux publics comme les marchés de la ville de Bangui.

« Après quelques jours de production, nous avons déjà produit 14.000 masques et si tout va bien la première vague de ces masques de protection contre cette maladie seront distribués aux mototaxis et des personnes qui visitent régulièrement les marchés commerciaux de 8 arrondissements de la ville de Bangui. Par ailleurs, l’autre projet ciblera toute la population dans son ensemble», a-t-il précisé.

Même son de cloche chez l’Union européenne qui a précisé que le projet vise à produire globalement 150.000 masques artisanaux qui seront distribués à des catégories cibles, identifiées avec le Ministère de la Santé publique et de la population. Les premiers 15.000 masques seront prêts d’ici samedi prochain pour la distribution qui sera accompagnée d’une sensibilisation assurée par des ONG sur comment porter, utiliser et laver ces masques uniques à 100%.

A en croire le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Félix Moloua, ce projet est la consolidation de la mise en œuvre des acquis du RCPCA en réponse aux secteurs informels par la création des emplois devant aider les jeunes centrafricains.

L’une des couturiers sélectionnés, Bengue Catherine se réjouit en remerciant le gouvernement, l’Union européenne et l’Alliance Française de Bangui pour cette opportunité d’emploi leur permettant de subvenir aux besoins de leurs familles surtout dans ce moment difficile.

A titre de rappel, cet engagement découle d’un entretien tenu le 25 mai 2020 entre le gouvernement centrafricain et quelques partenaires internationaux, notamment l’Union européenne, la Banque Mondiale, la Banque Africaine pour le Développement (BAD) et le projet Londo.