CAF : Noumandiez Doué écarté de la direction de l’arbitrage après la finale de la CAN féminine

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé le départ de Noumandiez Désiré Doué de son poste de directeur de l’arbitrage. Cette décision intervient dans un contexte de forte tension, marqué par les critiques émises par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) à l’issue de la finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2025.

Une finale contestée

Disputée au stade olympique de Rabat, la finale a vu le Nigeria s’imposer face au Maroc sur le score de 3 buts à 2. La FRMF a dénoncé plusieurs décisions arbitrales jugées litigieuses. Dans un courrier adressé à la CAF, elle a pointé des « erreurs décisives » commises par l’arbitre principale, la Namibienne Ansenio Tuwananiqua, et son équipe, notamment sur un penalty non sifflé en faveur des Lionnes de l’Atlas.

Pour appuyer sa contestation, la fédération marocaine a transmis un dossier vidéo récapitulant plusieurs séquences jugées défavorables, dont une décision en faveur du Nigeria qualifiée de discutable.

Une réaction immédiate de la CAF

Selon plusieurs sources proches du dossier, la CAF a pris acte des protestations et décidé de mettre fin aux fonctions de Noumandiez Doué. Cette révocation est considérée comme une mesure disciplinaire visant à apaiser les tensions et à restaurer la confiance dans l’arbitrage africain.

L’instance dirigeante du football continental a par ailleurs fait savoir qu’elle réfléchissait à des réformes structurelles dans le secteur de l’arbitrage. Objectif affiché : améliorer la qualité des prestations et renforcer la crédibilité des compétitions organisées par la CAF, tant chez les hommes que chez les femmes.

Safe Stadium : quand la CAF s’attaque au défi de la sécurité dans les stades africains

Le 15 juillet 2025, la Confédération Africaine de Football (CAF) a lancé à Ouagadougou un atelier de formation stratégique. L’objectif : renforcer la sécurité dans les stades africains à travers son programme Safe Stadium. Pendant trois jours, les acteurs du football burkinabè se penchent sur les bonnes pratiques à adopter. Une initiative ambitieuse, à la hauteur des enjeux colossaux que représente la sécurité dans le sport roi sur le continent.

 

La sécurité des stades, un angle mort du football africain

Des tribunes surchargées. Des sorties de secours obstruées. Une gestion souvent artisanale des foules. Ces scènes, trop familières dans de nombreux stades africains, ont coûté des vies. L’absence de protocoles rigoureux ou l’application aléatoire des normes de sécurité ont parfois transformé des événements festifs en drames humains. Face à ces failles, la CAF a décidé de prendre les devants.

L’initiative Safe Stadium veut rompre avec cette réalité. L’idée est simple : outiller les acteurs nationaux pour créer un environnement sûr, professionnel et prévisible lors des matchs de football. Cette formation à Ouagadougou constitue l’un des piliers de cette stratégie continentale.

 

Un atelier, deux experts, quarante participants

Dans la capitale burkinabè, plus de 40 responsables prennent part à l’atelier. Ils viennent de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), de clubs engagés en championnat national, ou encore d’instances impliquées dans l’organisation des matchs. Tous ont en commun la volonté de professionnaliser la gestion de la sécurité dans les stades.

L’atelier est dirigé par deux formateurs de la CAF : Ababacar Sene, du Sénégal, et Abdelhafid Fergani, de l’Algérie. Deux visages connus du réseau africain de la sécurité sportive. Leur approche est pragmatique : faire dialoguer expertise, expérience locale et normes internationales. Ils insistent sur un point central : sécuriser un stade ne se résume pas à déployer des agents, mais suppose une planification minutieuse, une coordination fluide et des outils technologiques adaptés.

 

Des modules concrets pour des résultats durables

Durant ces trois jours, plusieurs thématiques essentielles sont abordées :

  • La billetterie : Comment éviter les fraudes ? Comment réguler le flux d’entrée des supporters ?
  • La gestion de la foule : Quelles stratégies pour prévenir les bousculades ou débordements ?
  • La planification des urgences : Comment réagir efficacement à un incendie, un malaise, ou un mouvement de panique ?
  • Le rôle des clubs : Quelle responsabilité portent les dirigeants dans l’aménagement et la surveillance des enceintes sportives ?

Chaque module s’appuie sur des cas pratiques, des études d’incident, et des échanges d’expériences. L’enjeu est de sortir de l’improvisation, de documenter les pratiques, et de bâtir des protocoles clairs.

 

Le Burkina Faso en fer de lance

Si l’atelier se tient à Ouagadougou, ce n’est pas un hasard. Le Burkina Faso, pays passionné de football, fait face à des défis spécifiques liés à la sécurité. Entre la montée des affluences dans les stades, les risques liés au contexte sécuritaire régional et la faiblesse des infrastructures, il devenait urgent de structurer la réponse.

La CAF y voit une opportunité : faire du Burkina un laboratoire de bonnes pratiques, capable d’inspirer d’autres fédérations. Pour cela, la collaboration avec la FBF est essentielle. Elle permettra d’expérimenter des mesures concrètes dès la saison à venir du Fasofoot.

 

L’importance de changer les mentalités

Mais former, ce n’est pas seulement transmettre des techniques. C’est aussi provoquer une prise de conscience. Pour Ababacar Sene, la sécurité dans les stades ne peut plus être considérée comme un luxe ou une formalité administrative.

« Il faut faire comprendre que chaque spectateur a le droit à un environnement sûr. Et que c’est la responsabilité de toute la chaîne – de la fédération aux clubs – de le garantir. »

Les dirigeants présents à la formation l’ont bien compris. Plusieurs d’entre eux reconnaissent que leur organisation pèche parfois par excès de confiance ou manque de formation.

 

Une ambition continentale

Lancé par la CAF, le programme Safe Stadium ne s’arrêtera pas à Ouagadougou. D’autres ateliers sont prévus dans une dizaine de pays d’ici la CAN 2025. L’objectif est de créer une culture continentale de la sécurité, intégrée aux normes CAF de licence de club, aux cahiers de charges des compétitions et aux formations obligatoires des officiels.

En toile de fond, la CAF veut également anticiper les critiques internationales qui pointent du doigt les défaillances structurelles du football africain. À l’ère des retransmissions mondiales et des partenariats globaux, la sécurité devient un critère de crédibilité.

L’atelier de Ouagadougou pourrait bien marquer un tournant. En outillant les acteurs locaux, la CAF veut éviter que le sort d’un match repose uniquement sur la chance. La formation ne suffira pas à tout changer, mais elle donne les clés pour commencer.

Le véritable défi sera celui de l’implémentation. Auront-ils les moyens, l’appui des autorités et la volonté de transformer la théorie en pratique ? L’avenir le dira. Mais en mettant ce sujet sur la table, la CAF envoie un message fort : le football africain ne peut plus ignorer sa responsabilité envers ses supporters.

Les Fauves de RCA sont au Cameroun pour le tournoi Uniffac

L’équipe de football des moins de 17 ans est arrivée au Cameroun le 8 janvier dernier pour participer au tournoi qualificatif de la CAN U17.

 

La ville de Limbé au Cameroun accueille les équipes U17 de l’Afrique centrale dans le cadre du tournoi Uniffac. Ceci du 12 au 24 janvier 2023. L’objectif pour chaque équipe est d’arracher un ticket pour la Can U17 qui se jouera en Algérie. La compétition sous régionale offre à cet effet deux places qualificatives.

La République Centrafricaine qui participe au tournoi a quitté Bangui le 8 janvier dernier. Les poulains du coach Djimmi Yanibada vont affronter le Cameroun, le Tchad et la République Démocratique du Congo.

Le tournoi va se disputer dans un contexte où le pays organisateur, le Cameroun, sur 30 joueurs convoqués a exclu 21 d’entre eux pour tricherie sur l’âge grâce au test IRM. Une démarche que la CAF œuvre à entériner pour le respect de l’âge afin de permettre au football africain d’évoluer,

« Les exigences médicales de CAF demeurent une contrainte notoire permettant une équité en termes d’âges de tous les jeunes émergents dans le métier. Une large prise de conscience, dans ce sens, doit gagner tous les acteurs footballistiques sans mettre de côté l’implication des parents, qui sont d’ailleurs des âges ».

 

Mondial 2022 : la CAF reporte les éliminatoires africaines

La Commission d’Urgence de la CAF, en concertation avec la FIFA, a décidé de reporter les éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.

 

Les éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 viennent d’être reportées qui devaient se jouer en juin 2021. C’est une décision du Comité d’Urgence de la CAF en concertation avec la FIFA.

La prise en compte des défis que représente la gestion de la pandémie de COVID-19, et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes, sont à l’origine de ce report. Les rencontres des éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022.

La CAF réévalue ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la pandémie de coronavirus, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres. Pour ce qui est des détails sur le calendrier actualisé des matches, ceux-ci seront donnés dans un communiqué ultérieurement.

CAF : Ahmad Ahmad suspendu pour cinq ans par la FIFA

La Commission d’éthique indépendante de la FIFA sanctionne le président de la CAF pour acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages, abus de pouvoir et détournement de fonds.

Les carottes sont cuites pour Ahmad Ahmad, désormais ex-président de la Confédération africaine de football. Ce 23 novembre 2020, la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante vient de rendre son jugement après enquête.  « L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », renseigne le communiqué de la FIFA.

Dans sa décision, la chambre de jugement de la Commission d’éthique établi que M. Ahmad avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF. « La chambre de jugement a par conséquent conclu que M. Ahmad avait enfreint les art. 15, 20 et 25 du Code d’éthique en vigueur ainsi que l’art. 28 de l’édition 2018 et a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative. sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans. Il devra en outre s’acquitter d’une amende s’élevant à CHF 200 000 ».

La FIFA indique qu’Ahmad Ahmad a aussitôt été notifié de cette décision. Et que celle-ci prend effet dès ce jour. Sa suspension arrive alors qu’il a déclaré sa candidature à la prochaine élection du président de la CAF prévue en mars prochain.

Football : le CHAN et la CAN reportés en 2021 et en 2022

La décision ressort de la réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football tenue ce 30 juin par visio-conférence.

La Coupe d’Afrique des nations de football est reportée en janvier 2022. Le championnat d’Afrique des nations (Chan) se jouera pour sa part en 2021. Ces deux compétitions auront bel et bien au Cameroun.

Tout comme les demi-finales et la finale de Ligue des champions des hommes se disputeront au pays des Lions indomptables.

La CAF a par ailleurs pris la décision d’annuler la prochaine édition de la CAN féminine prévue en décembre. Elle prévoit en revanche lancer la Ligue des champions féminine de football.

Ce sont là les principales décisions qui ressortent de la réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football tenue ce 30 juin par visio-conférence.

En ce qui concerne la Coupe de la CAF Demi finale, un seul match se jouera au Maroc et la finale saura lieu au Maroc.

RCA : le stade Barthélémy Boganda de Bangui pas conforme

Dans un courrier adressé à la fédération locale, la CAF indique de nombreux travaux à réaliser sur l’enceinte.

La CAF (Confédération africaine de football) avait prévenu depuis quelques semaines. Tout comme le Zimbabwe, la Centrafrique devra disputer ses futurs matchs internationaux sur terrain neutre.

En cause, la non conformité du stade Barthélémy Boganda de Bangui. Dans un courrier adressé à la fédération locale, la CAF indique de nombreux travaux à réaliser sur l’enceinte. Ils concernent l’aire de jeu, le coté médical, les zones réservées aux spectateurs, les VVIP, VIP, la zone d’accueil, les zones réservées aux médias, le domaine de la télévision et le site d’entrainement.

« On peut travailler collectif pour relever le défi. Il y a une nécessité qui s’impose. Il faut réhabiliter le complexe Bathelemy Boganda. Nous allons très vite discuter avec les différents acteurs », a réagi Lionel régis Dounda, ministre des Sports.

Par ailleurs, la Centrafrique peut encore profiter de ces périodes de suspension d’activités sportives pour se conformer aux normes internationales.