Le Burkina Faso était présente en Russie dans le cadre du 13ᵉ Forum international de Samara

Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Anuuyirtole Roland Somda, a représenté le Burkina Faso au 13ᵉ Forum international sur le sport tenu à Samara, en Russie, réaffirmant l’importance du sport comme levier de développement.

Le Burkina Faso a marqué sa présence au 13ᵉ Forum international sur le sport, qui s’est tenu le 6 novembre 2025 au stade des sports de Samara, en Russie. Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Anuuyirtole Roland Somda, y a pris part aux séances plénières consacrées au partage d’expériences et aux perspectives de coopération dans le domaine sportif.

Cette rencontre internationale a réuni plusieurs délégations venues du monde entier pour échanger sur les politiques de développement du sport. Les discussions ont mis en avant les progrès réalisés par les différents pays et ont souligné la nécessité de renforcer les partenariats internationaux afin de promouvoir le sport comme facteur de paix, de cohésion sociale et de développement durable.

Dans son discours de clôture, le Président russe Vladimir Poutine a salué la participation active des délégations étrangères et souligné le rôle du sport en tant qu’investissement stratégique pour le développement socio-économique des nations. Il a également exprimé sa gratitude envers tous les pays engagés pour la jeunesse et la promotion du sport.

En prenant part à ce forum mondial aux côtés de son homologue du Mali, le Burkina Faso réaffirme son engagement à faire du sport un moteur de développement national et un outil de rayonnement international.

Le 31 octobre déclaré jour chômé et payé sur toute l’étendue du Burkina Faso

Le ministère de la Fonction publique a officialisé, ce lundi 27 octobre 2025, le caractère chômé et payé du vendredi 31 octobre sur tout le territoire national. Une décision prise dans le cadre du nouveau cadre légal des jours fériés adopté par le gouvernement.

 

Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a annoncé, dans un communiqué rendu public ce lundi 27 octobre 2025, que le vendredi 31 octobre 2025 sera un jour chômé et payé à l’échelle nationale.

Cette mesure découle du nouveau cadre juridique adopté par le Conseil des ministres du 11 septembre 2025, portant sur la gestion des jours chômés, payés, ainsi que des journées de commémoration et de recueillement au Burkina Faso. Ce texte remplace la loi n°079-2015/CNT du 23 novembre 2015 relative aux fêtes légales et événements à caractère historique dans le pays. Dans le communiqué signé par le Secrétaire général du ministère, Sarayaba Rodrigue Oboulbiga, il est précisé que « les travailleurs et employés des secteurs public et privé bénéficieront pleinement de cette journée de repos conformément à la loi ». Cependant, les structures exerçant des activités continues devront garantir un service minimum.

Ce nouveau dispositif législatif s’inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè d’harmoniser le régime des jours fériés et de renforcer la cohérence entre vie professionnelle, traditions nationales et impératifs économiques. Il marque une étape supplémentaire dans l’effort de modernisation du cadre social et administratif du pays.

Élimination : les étalons ratent les barrages du Mondial 2026

Une élimination douloureuse pour les Étalons du Burkina Faso qui voient leur rêve mondialiste s’effondrer malgré une victoire face à l’Éthiopie. Les résultats du Nigeria et de la RDC leur ferment la porte du Mondial 2026.

 

Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, zone Afrique, se sont achevées dans la soirée du mardi 14 octobre 2025. Le principal fait marquant pour les Burkinabè reste l’élimination des Étalons, malgré leur victoire 3-1 face à l’Éthiopie qui nourrissait encore leurs espoirs de qualification. Le retrait de l’Érythrée, ayant entraîné la suppression des points obtenus face au dernier de chaque groupe, a bouleversé le classement des meilleurs deuxièmes.

Malgré cette situation, les hommes de Brama Traoré pouvaient encore rêver après leur succès face aux Éthiopiens. Mais le Nigeria de Victor Osimhen a changé la donne. Troisième avant la dernière journée, il s’est imposé 4-0 à domicile contre le Bénin, leader du groupe C. L’Afrique du Sud, pour sa part, a dominé le Rwanda 3-0, s’emparant ainsi de la première place et validant son billet pour le Mondial 2026.

Grâce à sa meilleure différence de buts, le Nigeria a devancé le Burkina Faso dans le classement des meilleurs deuxièmes. Les espoirs burkinabè reposaient alors sur un faux pas de la RDC face au Soudan, mais les Congolais se sont imposés 1-0 à Kinshasa, scellant définitivement le sort des Étalons. Ces derniers terminent à la 5e place, pénalisés par un goal average défavorable. Le but encaissé face à l’Éthiopie aura finalement pesé lourd dans la balance. L’aventure mondiale s’arrête donc là pour les Étalons et leurs supporters.

Neuf pays africains — le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte, le Sénégal, le Cap-Vert, le Ghana, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire — représenteront directement le continent à la Coupe du monde 2026, prévue au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Quant au Gabon, à la RDC, au Cameroun et au Nigeria, ils disputeront les barrages africains, dont les affiches seront déterminées selon le classement FIFA d’octobre 2025. Le vainqueur de ces barrages affrontera ensuite une équipe d’un autre continent pour tenter de décrocher une place supplémentaire. En cas de succès, l’Afrique comptera dix représentants sur 48 à ce Mondial.

Pour le Burkina Faso, l’heure est désormais à la préparation de la CAN 2025 au Maroc, où les Étalons espèrent briller et offrir une belle revanche à leurs supporters.

Burkina Faso – Maroc : une alliance militaire qui se renforce face aux défis sécuritaires

Du 29 septembre au 2 octobre, le Burkina Faso et le royaume du Maroc ont tenu à Ouagadougou la deuxième réunion de leur commission militaire mixte, un véritable signe d’un partenariat stratégique de plus en plus solide dans un contexte sécuritaire assez tendu.

 

Le Burkina Faso et le Royaume du Maroc renforcent davantage leur collaboration militaire à travers la tenue de la deuxième réunion de la Commission militaire mixte, du 29 septembre au 2 octobre 2025, à Ouagadougou. En effet, organisée par la Direction générale de la coopération militaire et de défense du ministère burkinabè de la Défense et des Anciens Combattants, cette rencontre stratégique a réuni une délégation d’experts marocains et leurs homologues burkinabè. L’objectif principal était, d’une part, d’évaluer l’avancement des engagements pris lors de la précédente session, et, d’autre part, de définir de nouvelles perspectives de collaboration dans le cadre de la coopération militaire entre le Burkina Faso et le Maroc.

Les échanges ont mis en avant le rôle actif du Royaume du Maroc dans le renforcement des capacités de l’armée burkinabè, notamment à travers la formation de cadres dans les écoles militaires marocaines. dans la foulée, les domaines de la santé militaire et de la formation technique ont également bénéficié d’un appui significatif. Ainsi, cette deuxième session a permis aux deux parties d’examiner les voies d’un approfondissement de leur partenariat, tant sur le plan technique qu’opérationnel et logistique. En consolidant cette collaboration militaire Burkina Faso–Maroc, les deux nations réaffirment leur volonté commune de renforcer les capacités de leurs forces armées respectives face aux menaces sécuritaires régionales.

Pour rappel, le Burkina Faso et le Royaume du Maroc ont signé en 2024 un accord de coopération militaire et technique, marquant une nouvelle étape dans leur engagement à bâtir une colaboration militaire Burkina Faso–Maroc solide, durable et mutuellement bénéfique.

Burkina Faso : une rentrée scolaire 2025-2026 sous le signe de la résilience et de l’espérance

Chers enseignants, élèves, parents d’élèves, partenaires et acteurs de la communauté éducative, en ce 1er octobre 2025, je prends la parole à l’occasion de la rentrée pédagogique 2025-2026, placée sous le signe de la résilience, de la mobilisation collective et de l’espérance.

 

Cette rentrée intervient dans un contexte sécuritaire et humanitaire exigeant. Pourtant, notre engagement demeure clair : garantir à chaque enfant du Burkina Faso, où qu’il vive, son droit fondamental à une éducation de qualité. Cette année, près de 260 197 nouveaux élèves de CP1 franchiront les portes de nos écoles publiques et privées. Chaque inscription, chaque classe ouverte, représente une victoire nationale et illustre notre volonté collective de bâtir une école solide et résiliente.

Chers enseignants, vous êtes les piliers de cette mission. Dans les zones les plus fragiles comme dans les régions stables, vous incarnez la transformation silencieuse de notre Nation. Votre dévouement, souvent exercé dans des conditions difficiles, honore le pays. Le ministère vous rend hommage et vous encourage à poursuivre votre mission avec rigueur, passion et patriotisme. L’école est un bouclier contre l’obscurantisme, un moteur de développement et un outil de reconstruction sociale. Votre rôle est indispensable, votre mission est noble.

L’année scolaire 2025-2026 s’accompagne également de réformes destinées à rendre l’école plus inclusive, adaptée à nos réalités culturelles et ouverte sur le monde. Nous poursuivons la généralisation de l’enseignement de l’anglais, désormais étendu aux classes de CE2, CM1 et CM2, afin de préparer nos enfants à un environnement compétitif et globalisé. Nous renforçons également les conseils de l’école, espaces de dialogue et de concertation, et poursuivons la transformation progressive des écoles classiques en écoles bilingues. La bonne gouvernance des ressources humaines et financières demeure au cœur de nos actions, pour une gestion transparente et équitable, gage de confiance entre l’État, les enseignants, les parents et les partenaires.

Chers parents et partenaires, vous êtes des acteurs clés. Aux côtés des enseignants, vous devez accompagner, soutenir et encourager les élèves. La réussite des réformes et de cette année scolaire dépend de la synergie de tous nos efforts.

Chers élèves, vous êtes la relève et les bâtisseurs de demain. Par votre discipline, votre persévérance et votre patriotisme, vous consoliderez les acquis de la Révolution Progressiste Populaire. C’est par vos connaissances et vos valeurs que se dessinera l’avenir du Burkina Faso. Au nom du gouvernement, et conformément à la vision des plus hautes autorités du pays, je réaffirme que l’éducation restera une priorité nationale. Ensemble, malgré les épreuves, nous poursuivons l’objectif d’une école accessible, équitable et de qualité. Ensemble, faisons de chaque classe ouverte, chaque élève inscrit et chaque enseignant mobilisé, une victoire collective.

Burkina Faso : Ibrahim Traoré ouvre la rentrée judiciaire 2025-2026

Le président Ibrahim Traoré a assisté à l’audience solennelle de rentrée judiciaire. Une cérémonie placée sous le signe de la cohésion sociale et de la bonne gouvernance.

 

Le Président du Faso, Chef de l’État et garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, le Capitaine Ibrahim Traoré, a pris part ce mercredi 1er octobre 2025 à l’audience solennelle de rentrée judiciaire des cours et tribunaux du Burkina Faso pour l’année 2025-2026. Placée sous le thème : « Renforcement des relations entre la justice et les justiciables : gage de cohésion sociale, de bonne gouvernance et de développement », cette cérémonie marque le lancement officiel des activités judiciaires de l’année.

Par ce choix thématique, les juridictions burkinabè entendent rappeler leur mission essentielle dans l’édification d’un État de droit, le renforcement de la cohésion sociale et la consolidation d’une Nation résiliente face aux défis.

Traoré veut un Burkina maître de son or et de son agriculture

En recevant la presse le 29 septembre, le capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé sa volonté de reprendre la main sur l’exploitation aurifère. Le chef de l’État lie cette souveraineté minière aux progrès agricoles, gages selon lui d’une économie burkinabè plus juste et plus autonome.

 

Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, a réaffirmé le 29 septembre 2025 sa volonté de renforcer l’exploitation aurifère nationale. Dans un entretien accordé aux médias, il a insisté sur la nécessité pour le pays de gagner en autonomie et de tirer un maximum de bénéfices de ses ressources naturelles.

« Nous voulons exploiter notre or par nous-mêmes », a déclaré le chef de l’État. Le gouvernement a déjà pris le contrôle de plusieurs sites miniers et entend étendre ce modèle, soit en collaboration avec certaines sociétés déjà implantées, soit par une gestion entièrement nationale.

Le président a rappelé que l’ancien système, qui ne laissait que 10 % des revenus miniers à l’État, échappait largement au contrôle des autorités. « Nous assurons désormais une maîtrise directe pour garantir une part substantielle de ce qui provient de notre sous-sol », a-t-il souligné, estimant que cette réforme est essentielle pour stimuler la croissance économique.

Exploitation aurifère et essor agricole

Au-delà du secteur minier, Ibrahim Traoré a évoqué les avancées enregistrées dans le domaine agricole. Selon lui, la sécurisation de plusieurs zones a permis une nette hausse de la production, créant des opportunités pour la transformation locale et l’exportation. Pour mesurer concrètement les effets de ces changements, le président a expliqué qu’il mandate régulièrement des équipes pour observer l’évolution des prix de produits de base comme le maïs ou le mil. « Quand les prix baissent, c’est un indicateur positif pour les populations », a-t-il expliqué.

Sur le plan macroéconomique, le chef de l’État a insisté sur l’importance que les chiffres traduisent une amélioration réelle du quotidien des Burkinabè, en particulier des plus vulnérables. Une approche pragmatique, selon lui, qui traduit la volonté d’allier transparence et efficacité dans la gestion des ressources du pays.

Rahimo FC et l’USFA créent la surprise et qualifient le Burkina en Afrique

En battant respectivement l’AS Mangasport et l’AS Gbohloé-SU, Rahimo FC et l’USFA offrent au Burkina Faso une qualification inédite dans les compétitions africaines, confirmant la montée en puissance du football burkinabè.

 

Rahimo FC et l’Union sportive des Forces armées (USFA) ont validé dimanche soir, 28 septembre 2025, leur ticket pour les phases suivantes des compétitions africaines. Les académiciens de Bama se sont imposés au Gabon face à l’AS Mangasport en Ligue des champions CAF, tandis que l’USFA a dominé l’AS Gbohloé-SU au Togo en Coupe CAF. Une double qualification historique pour le football burkinabè, qui suscite la fierté nationale.

Peu d’observateurs croyaient à une telle performance après des résultats mitigés à l’aller. Rahimo FC avait concédé un nul (0-0) à domicile face à l’AS Mangasport, et l’USFA n’avait arraché qu’un court succès (1-0) face à l’AS Gbohloé-SU au stade du 4-Août de Ouagadougou.

Mais au retour, les deux clubs ont déjoué les pronostics. À Franceville, Rahimo FC a résisté durant 90 minutes (0-0) avant de s’imposer aux tirs au but (2-4). À Lomé, l’USFA a pris les devants dès l’entame de la seconde période, avant de sceller la victoire dans les ultimes instants du match (0-2).

Grâce à ces résultats, les deux représentants burkinabè poursuivent leur aventure continentale. Rahimo FC croisera l’Espérance sportive de Tunis entre les 17 et 19 octobre 2025, tandis que l’USFA défiera le Djoliba Athlétic Club de Bamako.

Koumana renaît : voyage au cœur d’un village burkinabè libéré du joug terroriste

Après deux années d’occupation, Koumana, village du Bankui, a été libéré par les FDS. Aujourd’hui, habitants et VDP reconstruisent leur quotidien.

Koumana, symbole de résilience : un village renaît après deux ans d’occupation terroriste

Après près de deux années passées sous la coupe des groupes armés, Koumana, village de la commune de Bondoukuy, dans la région du Bankui (ex-Boucle du Mouhoun), revit. Libéré en mars 2025 grâce à l’opération « Tourbillon vert 2 », il est aujourd’hui réinstallé, sous la protection des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Bondoukuy, ce village martyrisé par les terroristes affiche désormais les signes d’une renaissance. Champs cultivés, commerces ouverts, drapeau national hissé à l’entrée : tout témoigne du retour progressif à la normale. Sur le terrain, la vigilance reste de mise, mais les habitants, revenus de l’exil, goûtent à nouveau à la liberté et à la paix retrouvée.

Une libération sous haute surveillance

La reconquête de Koumana s’inscrit dans les efforts des autorités burkinabè pour reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire. Lors d’une évaluation en juillet 2025, le ministre de la Défense, le général Célestin Simporé, avait affirmé que 72,7 % du pays était sous administration étatique. Koumana illustre concrètement cette avancée.

Escortés par les gendarmes de l’ESRI 2, sous le commandement du capitaine Yacouba Sankara, nous avons pu constater la transformation du village. L’armée a repoussé les terroristes, qui avaient installé leur bastion au marché central. Derrière eux, ils ont laissé des hangars incendiés et des infrastructures détruites, mais la détermination des FDS a permis de rétablir l’ordre.

Le rôle décisif des VDP

À Koumana, la sécurité quotidienne repose en grande partie sur les VDP. Kalachnikov en main, « Bélier », le chef local, assure que depuis leur déploiement, « l’ambiance est bonne et la population est revenue en nombre ». Chaque marché hebdomadaire attire à nouveau les foules, signe de confiance retrouvée.

Le président du Conseil villageois de développement (CVD), Abdoulaye, se souvient des longues années d’exil à Bobo-Dioulasso ou Ouagadougou. Mais aujourd’hui, il respire à nouveau. « Ici, le quotidien, c’est travailler aux champs, manger du maïs et du poisson, sans peur », confie-t-il.

Services sociaux en reconstruction

Si la sécurité est revenue, les infrastructures peinent encore à se relever. Le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) reste fermé, malgré les efforts de Lacina, agent de santé communautaire, considéré comme un héros local. Seul soignant sur place, il administre les premiers soins et transfère les cas graves vers Kéra ou Bondoukuy. Les habitants demandent avec insistance la réouverture du CSPS et la réhabilitation des écoles.

Sur le plan éducatif, un espoir renaît : des enseignants sont déjà revenus, et la rentrée scolaire 2025-2026 devrait marquer la reprise des cours. Certains, comme Lakenapin, instituteur devenu VDP, se disent prêts à reprendre la craie tout en continuant à défendre le village.

Un horizon de paix

À Koumana, la reconstruction est en marche. Les habitants reprennent leurs champs, les commerçants rouvrent leurs boutiques et les enfants s’apprêtent à retourner à l’école. Les cicatrices sont encore visibles, mais la fierté d’avoir résisté et l’espoir d’un avenir serein dominent.

Koumana incarne ainsi le chemin parcouru par le Burkina Faso dans sa lutte pour restaurer la souveraineté nationale. Un village hier martyrisé, aujourd’hui debout, symbole de la résilience d’un peuple qui refuse de céder à la peur.

Julius Maada BIO : la Sierra Leone aux côtés du Burkina Faso

En visite à Ouagadougou, le Président sierra-léonais Julius Maada BIO a réitéré le soutien de son pays au Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.

 

Le Président de la République de Sierra Leone, Dr Julius Maada BIO, a quitté Ouagadougou dans la soirée du mardi 16 septembre 2025, après une visite d’amitié et de travail de 24 heures. Durant son séjour, il a eu un entretien en tête-à-tête avec le Chef de l’État burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, au palais de Koulouba. Les deux délégations ont ensuite tenu une séance de travail consacrée à des questions d’intérêt commun.

À l’issue des échanges, le Président Julius Maada BIO a réaffirmé l’appui de son pays au Burkina Faso dans sa lutte déterminée contre les groupes armés terroristes.

 

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Sécurité routière : le Ministre Mahamadou SANA passe à l’action à Koubri

Dans la nuit du 15 au 16 septembre 2025, le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a effectué une inspection surprise au poste de contrôle routier de Koubri pour veiller au respect du Règlement 14 de l’UEMOA.

 

Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 septembre 2025, le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a effectué une descente impromptue sur le poste de contrôle routier de Koubri. Accompagné du Directeur général de l’ONASER, du Coordonnateur national du Contrôle des Forces de Police (CONACFP) et du Directeur de la Communication et des Relations Presse (DCRP), il a constaté directement l’application du Règlement 14 de l’UEMOA, entré en vigueur le 1er septembre dernier.

Sous les projecteurs, les techniciens de l’ONASER ont mesuré les camions en circulation. Sur une dizaine de véhicules contrôlés, un camion dépassait la limite autorisée : 13,40 mètres au lieu des 12 mètres réglementaires. Face à cette infraction, le Ministre a ordonné l’immobilisation immédiate du véhicule, en attendant la mise en conformité et le paiement des amendes. Il a également exigé que les agents de contrôle responsables soient relevés et sanctionnés conformément aux procédures disciplinaires.

Cette fermeté a été applaudie par les chauffeurs et apprentis présents, qui estiment qu’une telle rigueur contribue à sécuriser leur secteur et à renforcer la sécurité routière. Le cortège ministériel s’est ensuite rendu au poste de péage de Boudtenga, sur la nationale n°4, où d’autres inspections ont été menées entre 1h et 3h du matin. La majorité des camions contrôlés étaient conformes aux nouvelles normes.

À l’issue de cette opération, le Ministre Mahamadou SANA a rappelé que le respect strict du Règlement 14 vise non seulement à protéger les infrastructures et les usagers, mais aussi à préserver la vie et la santé des chauffeurs routiers, souvent victimes d’accidents graves. Il a assuré que ces contrôles inopinés se poursuivront sur l’ensemble du territoire national.

Enfin, le Ministre a félicité les équipes de contrôle pour leur professionnalisme et leur intégrité. Selon l’ONASER, 916 camions hors normes ont déjà été mis en conformité depuis l’entrée en vigueur du Règlement 14, sans compter les ajustements réalisés dans les autres pays membres de l’UEMOA.

L’État Burkinabè retire le permis d’exploitation de Taparko Mining et reprend la main sur la mine d’or

Le gouvernement burkinabè a retiré le permis d’exploitation de la mine d’or de Taparko Mining S.A, citant des litiges judiciaires et des manquements aux engagements socio-économiques.

Le gouvernement burkinabè a tranché. Réuni en Conseil des ministres, jeudi 11 septembre 2025, l’exécutif a annoncé le retrait du permis d’exploitation industrielle de la mine d’or de Taparko. Ce permis était détenue par la société Taparko Mining S.A. Située dans la province du Namentenga, région du Centre-Nord, cette mine figure parmi les grands gisements aurifères du pays.

Selon les autorités, l’entreprise, anciennement SOMITA S.A, est empêtrée dans une série de litiges judiciaires. Compromettant ainsi l’atteinte des objectifs socio-économiques fixés.

« Ces différends sont de nature à menacer l’ordre public et à nuire à l’image du secteur minier », a précisé le gouvernement.

Le retrait du titre minier s’appuie sur l’article 126 du Code minier adopté en juillet 2024. Pour l’exécutif, cette décision doit permettre à l’État burkinabè d’assurer lui-même l’exploitation du site. L’objectif : générer davantage de revenus afin de répondre aux attentes sociales et de renforcer la lutte contre l’insécurité.

L’affaire Taparko n’est pas nouvelle. En mai 2023, la société malienne Skygold Resources avait annoncé la reprise des activités, suspendues depuis avril 2022. À l’époque, Alexander Hagan Mensa, directeur général de SOMITA S.A, justifiait l’arrêt par la détérioration du contexte sécuritaire au Burkina Faso. Cet arrêt brutal a provoqué un effondrement de la production : seulement 353 kg d’or vendus en 2022, contre 2,92 tonnes une année plus tôt. Le chiffre d’affaires s’est écroulé à 12,6 milliards de FCFA, contre 94,5 milliards en 2021.

Malgré ces difficultés, le secteur aurifère reste un pilier économique. D’après le rapport ITIE 2023 publié en mars dernier, la production nationale d’or a atteint un record de 57,35 tonnes en 2023, en hausse de 10 % sur un an, pour une valeur estimée à 2 161 milliards FCFA. L’État en a tiré 581,1 milliards FCFA de revenus, soit 20,1 % des recettes nationales.

L’or représente par ailleurs 75,5 % des exportations, dont près de la moitié vers la Suisse et 30 % vers les Émirats arabes unis. Le secteur fournit environ 25 000 emplois directs, dont 60 % occupés par des Burkinabè.

Le rapport souligne toutefois des défis persistants : renforcer les critères d’octroi des licences, publier davantage de données d’exportation et auditer plus rigoureusement les coûts pour garantir transparence et durabilité. Avec la reprise en main de Taparko, l’État burkinabè entend montrer sa détermination à mieux encadrer l’activité aurifère.

Burkina Faso : les visas deviennent gratuits pour tous les Africains

Le Burkina Faso a instauré, jeudi, la gratuité des visas pour les ressortissants africains. Une décision qui s’inscrit dans une stratégie panafricaniste d’intégration et de libre circulation.

 

Le gouvernement burkinabè a franchi une étape décisive en matière d’intégration régionale. À l’issue du Conseil des ministres du jeudi 11 septembre 2025, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a annoncé l’instauration de la gratuité des visas pour tous les ressortissants africains souhaitant se rendre au Burkina Faso.

« Désormais, tout ressortissant d’un pays africain désirant se rendre au Burkina Faso ne déboursera aucune somme pour s’acquitter des frais de visa », a déclaré le ministre.

Toutefois, la réforme ne supprime pas le visa en tant que tel. Les procédures d’obtention restent en vigueur, mais elles n’impliquent plus de coût financier. Cette mesure s’appuie sur un rapport additif à la loi des finances rectificative 2025. Elle s’inscrit dans une vision plus large : favoriser la libre circulation des personnes et des biens afin de stimuler le commerce, le tourisme et les relations diplomatiques.

Le ministre Sana, Commissaire divisionnaire de police, a rappelé que cette décision est conforme à la vision panafricaniste du président Ibrahim Traoré. Elle vise à raffermir les liens de fraternité entre les peuples africains et à renforcer l’intégration du continent.

« Cette réforme traduit la volonté politique du Burkina Faso de bâtir des ponts plutôt que des frontières », a souligné le Conseil des ministres.

Ouagadougou espère ainsi affirmer sa souveraineté et son rôle moteur dans la construction d’une Afrique unie. Quelques semaines plus tôt, le pays avait déjà signé un accord bilatéral de suppression réciproque de visas avec l’Italie.

Burkina Faso–Italie : exemption de visa pour les détenteurs de passeports officiels

Depuis le 19 août 2025, le Burkina Faso et l’Italie ont instauré une exemption réciproque de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service, pour des séjours de courte durée.

 

Les autorités italiennes ont informé le gouvernement burkinabè de l’exemption de visa pour les ressortissants du Burkina Faso détenteurs d’un passeport diplomatique ou de service, pour des séjours n’excédant pas 90 jours.

Dans un souci de réciprocité, le Burkina Faso a adopté la même mesure en faveur des citoyens italiens titulaires de passeports diplomatiques ou de service. Ces derniers peuvent désormais séjourner au Burkina Faso pour une durée maximale de 90 jours sans obligation de visa.

Cette décision conjointe illustre la qualité des relations de coopération entre les deux pays et leur volonté de renforcer les échanges diplomatiques et institutionnels. Les autorités rappellent toutefois aux détenteurs de passeports officiels burkinabè que l’exemption s’applique exclusivement au territoire italien et ne confère pas de droit de libre circulation dans l’ensemble de l’espace Schengen.

Burkina Faso-Egypte : les Etalons prêts à en découdre pour un billet pour le Mondial

Le sélectionneur des Etalons du Burkina Faso, Brama Traoré, s’est exprimé ce lundi 8 septembre 2025 en conférence de presse à la veille du match décisif contre l’Égypte, comptant pour la 8ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Accompagné de l’avant-centre Ousseni Bouda, il s’est montré confiant quant à la possibilité d’une victoire cet après-midi au Stade du 4-Août.

 

Le duel du groupe A entre le Burkina Faso et les Pharaons s’annonce crucial pour la qualification directe au Mondial. Actuellement leaders avec 19 points, les Égyptiens devancent les Burkinabè, qui totalisent 14 points. Cependant, une victoire est donc impérative pour réduire l’écart et maintenir l’espoir d’un billet pour le Mondial. De ce fait, lors de la conférence de presse, où les Égyptiens étaient absents, l’optimisme régnait dans le camp burkinabè. En effet, le sélectionneur des étalons, Brama Traoré a déclaré.

« Les joueurs retrouvent leur stade fétiche, le Stade du 4-Août. Ils connaissent les attentes du public et sont mentalement prêts. »

Le coach compte sur le soutien des supporters pour faire la différence rapidement, tout en analysant les Pharaons comme « tactiquement solides défensivement » et capables d’être dangereux en contre-attaque.

Ousseni Bouda a de son côté assuré que l’équipe était dans une excellente ambiance et prête à relever le défi. « La pression est sur l’adversaire. Le public est avec nous, et c’est une fierté énorme.

«Nous voulons rendre fiers le pays, nos familles et nous-mêmes », a-t-il affirmé, enthousiaste à l’idée de retrouver l’atmosphère du Stade du 4-Août, encensé par ses coéquipiers Bertrand Traoré et Steve Yago.

Cette confrontation est déterminante pour les Etalons : une victoire les rapprocherait à deux points de l’Égypte, relançant complètement la course à la qualification. Un match nul laisserait un mince espoir, tandis qu’une défaite compromettrait définitivement le rêve d’un billet direct pour le Mondial. Forts de leur large succès contre Djibouti (6-0), les Burkinabè abordent ce match avec confiance et détermination. Le coup d’envoi est prévu cet après-midi à 16h00 GMT pour un affrontement qui s’annonce palpitant.

Burkina Faso : les “routes bitumées sur papier”, mythe ou réalité ?

Souvent évoquées comme symbole de détournements, les « routes bitumées sur papier » suscitent la méfiance au Burkina Faso. Le ministère des Infrastructures apporte des clarifications. Par ailleurs, il a insisté qu’il s’agit d’un mythe alimenté par la complexité des procédures et les délais de financement.

 

Au Burkina Faso, l’expression « routes bitumées sur papier » illustre fréquemment les soupçons de détournements liés aux projets routiers. Pour répondre à ces suspicions, le ministère des Infrastructures a publié, ce dimanche 7 septembre 2025, une mise au point sur sa page Facebook.

Selon Mamadou Yougbaré, directeur général de la normalisation et des études techniques, cette perception relève d’une confusion plutôt que d’une fraude. Il rappelle que la mise en œuvre d’une route est un processus long et complexe, qui passe par plusieurs phases : études techniques, mobilisation des financements, passation des marchés, exécution des travaux et contrôles stricts.

Ces étapes, insiste-t-il, peuvent s’étendre sur plusieurs années. C’est ce délai qui donne l’impression que certains projets restent « sur papier » en attendant d’être financés. Pour illustrer ses propos, il cite les cas de la RN29, de la RN11, de la RN10, de la RN20 et de la RN25. À ses yeux, les lenteurs constatées proviennent davantage des négociations avec les bailleurs et partenaires techniques que de malversations.

En définitive, affirme-t-il, les « routes bitumées sur papier » ne sont qu’un mythe nourri par la complexité des procédures et la durée des financements, et non par des détournements.

Modernisation de l’administration : le gouvernement burkinabè dresse un bilan encourageant

Avec un taux d’exécution des réformes passé de 31 % à 72 % en un an, le gouvernement burkinabè affiche sa volonté d’ancrer la modernisation et la transparence au cœur de l’administration publique.

 

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé le 2 septembre 2025 à Ouagadougou la première session ordinaire du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG). Cette rencontre a permis de faire le point sur la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SN-MAP). Selon le rapport 2024, le taux d’exécution des activités est passé de 31,86 % en 2023 à 72,89 % en 2024. Le gouvernement y voit un signe des avancées réalisées dans les réformes visant à rendre l’administration plus performante, transparente et accessible.

En ouvrant les travaux, le Premier ministre a rappelé que la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est de bâtir une administration souveraine et au service des citoyens. Il a insisté sur la nécessité de tourner la page de la lourdeur bureaucratique et de l’opacité, pour instaurer une gouvernance efficace. Le Chef du gouvernement a fixé de nouvelles priorités : renforcer la digitalisation, rationaliser les structures administratives et promouvoir la redevabilité. À partir de 2026, ces réformes devraient se traduire par une nouvelle stratégie nationale intégrant une gestion optimisée des ressources humaines, la mise en place d’un guichet virtuel unique et la publication d’un livre blanc sur les valeurs du service public.

De son côté, le ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré, a souligné l’urgence d’accélérer les réformes institutionnelles et de développer l’administration électronique grâce à la simplification des procédures.

Un vaste réseau de fraudes foncières éclabousse magistrats et greffiers au Faso

Des magistrats, greffiers, agents des domaines et démarcheurs, ont été inculpés pour fraudes foncières et corruption à Ouagadougou, entre janvier 2021 et juin 2025, pour des ventes frauduleuses de parcelles.

 

Un réseau bien organisé

Après l’affaire “Sidaty Yoda” à Banfora, un nouveau scandale foncier secoue la justice burkinabè. Le Procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a révélé ce mardi 2 septembre 2025 l’existence d’un réseau impliquant démarcheurs, agents fonciers et acteurs judiciaires, dont un magistrat et des greffiers.

Leur méthode serait d’identifier des parcelles à Ouagadougou, attribuées ou non, puis établir de fausses ordonnances judiciaires pour légitimer des ventes ou muter des propriétés.

 

Des centaines d’ordonnances frauduleuses

Selon le communiqué, 385 ordonnances fausses ont été rendues entre janvier 2021 et juin 2025 par le juge Coulibaly Yaya, alors en poste au Tribunal de grande instance Ouaga I. Les vérifications au greffe ont montré qu’aucune demande officielle n’avait été enregistrée. Les numéros figurant sur ces documents étaient fictifs. En échange, les mis en cause recevaient entre 1 000 000 et 1 500 000 FCFA par dossier, ou parfois des parcelles en guise de contrepartie.

Des poursuites lourdes de conséquences

Les inculpés sont poursuivis pour stellionat, complicité, corruption d’agents publics, faux et complicité de faux en écriture publique. Conformément à la loi, ils seront jugés dans un autre ressort juridictionnel, à Bobo-Dioulasso. Cette affaire soulève de nouvelles inquiétudes sur la corruption dans le secteur foncier, déjà marqué par de nombreux litiges.

Burkina Faso : les prix des motos en forte baisse grâce aux contrôles économiques

Au Burkina Faso, le prix des motos, sujet de préoccupation majeure pour les citoyens, connaît une évolution positive. Ces dernières semaines, les opérations de contrôle menées par la Brigade Mobile de Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes (BMCRF) ont entraîné une baisse significative sur plusieurs modèles.

 

Des baisses notables sur les modèles populaires

La Sirius 115 originale, vendue auparavant à 1 025 000 FCFA, s’affiche désormais à 850 000 FCFA. La Sirius 110 passe de 925 000 FCFA à 800 000 FCFA. La Mio 125, très prisée, se négocie aujourd’hui entre 750 000 et 800 000 FCFA, contre 925 000 auparavant. La tendance est encore plus marquée pour les modèles génériques. La Sirius générique coûte désormais entre 475 000 et 525 000 FCFA, tandis que la Mio générique est disponible dès 550 000 FCFA. Un soulagement certain pour les consommateurs, directement lié aux contrôles renforcés.

 

Des irrégularités persistent sur le marché

Malgré cette baisse, tout n’est pas encore réglé. Certains commerçants refusent toujours d’afficher les prix, en violation de la réglementation. D’autres gonflent artificiellement les tarifs, alimentant une spéculation injustifiée. Ces pratiques nuisent à la transparence et fragilisent la confiance entre vendeurs et acheteurs.

 

Vers une régulation durable des prix

Pour consolider ces acquis, la BMCRF envisage d’imposer une marge bénéficiaire raisonnable. Objectif : éviter toute dérive spéculative et garantir un marché plus équitable. Les autorités appellent également les citoyens à signaler toute irrégularité constatée. Des sanctions sont prévues en cas de non-respect des règles. Cette régulation, si elle est appliquée de manière stricte, pourrait stabiliser durablement le prix des motos et protéger le pouvoir d’achat des Burkinabè.

Burkina Faso : adoption historique du nouveau Code des personnes et de la famille.

Après plus de trente ans sans réforme, le Burkina Faso modernise en profondeur son droit familial. Le nouveau Code, adopté à l’unanimité ce lundi 1er septembre 2025, introduit la numérisation de l’état civil, harmonise l’âge légal du mariage et renforce les droits de la femme et de l’enfant, ouvrant une nouvelle ère pour la famille burkinabè.

 

L’Assemblée législative de Transition (ALT) a franchi une étape historique ce lundi 1er septembre 2025. En effet, Il a été adopté à l’unanimité des 71 députés présents, le projet de loi portant Code des personnes et de la famille (CPF). Ce texte, défendu par le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue Bayala, constitue une réforme majeure du droit familial burkinabè, plus de trente ans après l’adoption du précédent code.

Élaboré au terme d’un long processus de révision, le nouveau Code des personnes et de la famille s’articule autour de 1 113 articles, répartis en 17 titres et 56 chapitres. Il modernise le cadre juridique de la famille en l’adaptant aux évolutions sociales, culturelles et économiques du Burkina Faso.

Parmi les principales innovations figurent :

  • la numérisation de l’état civil et la création d’identifiants personnels,

  • de nouvelles dispositions sur l’acquisition de la nationalité par mariage,

  • un chapitre inédit consacré à la lutte contre l’apatridie,

  • la reconnaissance officielle des mariages coutumiers et religieux par transcription,

  • l’harmonisation de l’âge légal du mariage à 18 ans pour les deux sexes,

  • l’élargissement des droits successoraux, permettant aux parents d’hériter de leurs enfants,

  • ainsi que de nouvelles garanties en faveur de la femme, de l’enfant et de la cellule familiale.

« Le nouveau CPF est une réponse aux aspirations profondes de notre société ; il allie innovation juridique, respect des valeurs culturelles et volonté de bâtir une famille burkinabè plus juste et plus solidaire », a déclaré Me Bayala, saluant l’unanimité des votes comme un signal fort d’adhésion nationale.

Cette réforme, présentée comme l’une des plus ambitieuses de ces dernières décennies, ouvre une nouvelle ère pour le droit de la famille au Burkina Faso, en posant les bases d’une société plus équitable, cohésive et tournée vers l’avenir.

Burkina Faso–ONU : Quand l’intégrité force le respect, la souveraineté renait !

Après un séjour de 72 heures à Ouagadougou, le Directeur régional Afrique des Nations Unies, Yacoub Ali El Hillo, a été reçu mercredi par le Premier ministre du Burkina Faso. Cette visite s’inscrit dans un effort de relance du dialogue entre les autorités burkinabè et l’ONU, à la suite de l’expulsion de la Coordonnatrice résidente Carol Flore-Smereczniak.

 

« Nous venons de conclure une visite très cordiale auprès du Premier ministre, à l’issue d’une mission de trois jours que nous avons menée au Burkina Faso », a déclaré M. El Hillo. Selon lui, les discussions menées avec le gouvernement, l’équipe-pays des Nations Unies et plusieurs partenaires internationaux ont été « franches et constructives ».

Conscient de la sensibilité du contexte, le responsable onusien a insisté sur le respect de la souveraineté burkinabè, réaffirmant l’engagement de l’ONU à poursuivre son accompagnement dans les efforts de développement et de résilience. « Ce partenariat est solide et se renforce, malgré ce moment exceptionnel que nous regrettons, mais dont nous respectons pleinement la décision du Gouvernement burkinabè », a-t-il souligné.

De son côté, le Premier ministre a confirmé la disponibilité du Burkina Faso à collaborer avec les Nations Unies, dans la transparence et dans le respect de son rôle d’acteur principal de son développement. Toutefois, il a rappelé que le pays mène un combat pour sa souveraineté et qu’il ne tolérera aucune action visant à légitimer le terrorisme.

La visite de haut niveau intervient dans un contexte marqué par la controverse autour d’un rapport jugé « mensonger » par les autorités, concernant la situation des enfants au Burkina Faso. Malgré ces tensions, les deux parties ont affiché leur volonté de maintenir un partenariat durable au service des populations.

VDP recherché pour meurtre : les forces de sécurité mobilisées

Les autorités Burkinakès recherchent activement un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) à Nandiala, dans la province du Boulkiemdé, pour meurtre et tentative de meurtre, alors que cette force supplétive demeure un pilier de la lutte antijihadiste au Burkina Faso.

 

Les forces de sécurité burkinabè ont lancé un avis de recherche contre Grégoire Zongo, VDP communal de Nandiala, soupçonné d’avoir tué sa compagne âgée de 18 ans et grièvement blessé la mère de cette dernière le lundi 18 août 2025. Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), le suspect aurait utilisé son arme de dotation, une Kalachnikov, avant de prendre la fuite. Né le 3 septembre 1999 à Nandiala, mesurant environ 1,65 mètre et de teint noir, il est activement recherché. Les autorités invitent toute personne disposant d’informations à les communiquer aux forces de défense et de sécurité.

Ce drame intervient alors que le rôle des VDP reste central dans le dispositif sécuritaire national. Créés sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré pour épauler l’armée face aux groupes jihadistes, les Volontaires pour la défense de la patrie ont vu leurs effectifs et leurs avantages renforcés après l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

Le 8 avril dernier, le général Moussa Diallo, Chef d’état-major général des armées, avait salué l’engagement des VDP lors d’une visite à leur brigade. Il avait insisté sur la nécessité pour ces supplétifs de rester des exemples de discipline, de loyauté et de patriotisme, citant la figure de Ladji Yoro comme modèle à suivre.

Le Premier ministre du Burkina Faso en visite officielle à Bamako pour renforcer la coopération bilatérale

Le Premier ministre burkinabè, Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, est arrivé ce mardi 19 août 2025 à Bamako pour une visite d’amitié à l’invitation de son homologue malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga.

 

À sa descente d’avion, le Chef du Gouvernement burkinabè a été accueilli par le Président malien. Il était entouré de plusieurs membres du Gouvernement. Le premier ministre était également accompagné du ministre en charge de la Jeunesse et de l’Emploi. Ainsi que de la ministre déléguée au Budget ainsi que de membres de son cabinet.

Au cours de ce déplacement, le Premier ministre participera à la célébration du deuxième anniversaire de la Brigade Citoyenne du Mali.  C’est en effet une initiative malienne visant à promouvoir le civisme, l’engagement patriotique et la cohésion sociale.

Le programme prévoit également une audience avec le Président, Chef de l’État du Mali, le Général d’Armée Assimi Goïta. Elle sera suivie d’une séance de travail entre les deux délégations.

Cette visite s’inscrit dans la volonté des deux pays de renforcer leur coopération bilatérale. Mais aussi de consolider la solidarité au sein de la Confédération des États du Sahel (AES). Elle traduit l’engagement du Burkina Faso et du Mali à développer des relations durables, politiques, économiques et sociales, au bénéfice de leurs populations

Burkina Faso : visite officielle de la Gendarmerie royale du Maroc à l’USIGN

Le Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie nationale a reçu la visite d’une délégation de la gendarmerie royale du Maroc, ce mardi 19 août 2025. La délégation forte de cinq (05) membres et conduite par le Lieutenant-colonel Nabil Chakir a été accueillie au Poste de Commandement de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (USIGN) par le colonel NATAMA Kouagri.

 

Cette visite facilitée par le Génie militaire, entre dans le cadre des relations séculaires qui lient les deux pays et particulièrement de la bonne coopération qui existe entre la Gendarmerie royale et celle du Burkina Faso. Elle fait également suite à une visite de l’USIGN à la Gendarmerie royale du Maroc.

L’objectif de cette visite a consisté essentiellement à découvrir le groupe cynotechnique de l’USIGN et de partager avec elle leurs expériences. Ainsi, après le mot de bienvenue du chef d’Etat-Major, la délégation a assisté à une présentation du groupe cynotechnique animée par le Capitaine Sanpawendé Robert COMPAORE, commandant l’USIGN. Les visiteurs du jour ont pu découvrir à travers un film documentaire, les différentes missions du groupe cynotechnique, maillon très important dans la lutte contre le terrorisme et la protection des personnes et des biens.

La délégation a par la suite assisté à une série de démonstrations réalisées par les éléments du groupe cynotechnique au stade omnisport du Camp Paspanga. Le lieutenant-colonel, Nabil Chakir, chef de la délégation marocaine, tout en témoignant sa satisfaction face aux innombrables missions du groupe cynotechnique, a partagé l’expérience de la gendarmerie marocaine qui dispose également d’une unité cynotechnique créée depuis le 4 août 1975.

Le lieutenant-colonel Nabil Ckakir a traduit toute sa reconnaissance à la gendarmerie nationale du Burkina Faso pour l’accueil à eux réservé par la hiérarchie. En témoigne son mot inscrit dans le livre d’or « Ce moment restera une référence et un souvenir précieux ». Il a par ailleurs rassuré le commandement de la Gendarmerie nationale, de l’accompagnement de la Gendarmerie royale pour relever les défis que font face le groupe cynotechnique de l’USIGN.

La visite a pris fin dans l’enceinte de l’Etat-Major de la Gendarmerie nationale à travers une remise de souvenirs aux membres de la délégation de la gendarmerie royale.

 

Coopération : deux ambassadeurs font leurs adieux au Burkina Faso

Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Jean Marie Karamoko Traoré, a reçu ce lundi 18 août 2025 deux diplomates en fin de mission. Il s’agit de l’ambassadeur d’Égypte, Sherif Abdel Kader Abdel Latif Nada, et de l’ambassadrice des Pays-Bas, Esther Loeffen.

 

Après plusieurs années de service au Burkina Faso, les deux diplomates sont venus saluer le chef de la diplomatie burkinabè. L’entretien a été marqué par des échanges cordiaux et empreints de reconnaissance. Les trois parties ont souligné la qualité des liens entre le Burkina Faso et leurs pays respectifs. Jean Marie Karamoko Traoré a félicité les ambassadeurs pour les acquis enregistrés dans la coopération. Selon le ministère, ces résultats constituent une base solide pour l’avenir.

Le ministre a rassuré ses interlocuteurs de la disponibilité de son département à poursuivre la collaboration. Il a également exprimé sa volonté de travailler avec leurs successeurs. À cette occasion, il leur a souhaité une carrière fructueuse dans leurs nouvelles fonctions.

Ces adieux traduisent la vitalité des relations bilatérales entre le Burkina Faso, l’Égypte et les Pays-Bas. Ils rappellent aussi l’importance du dialogue diplomatique dans le renforcement de la coopération internationale.

Programme 2025 : la Commission PPP valide les projets et renforce leur exécution

La Commission de Partenariat Public-Privé (C-PPP) s’est réunie en session extraordinaire le jeudi 14 août 2025, sous la présidence du Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Cette rencontre a permis l’actualisation et la validation du programme PPP 2025, assorti de recommandations visant à en assurer une mise en œuvre efficace.

 

Le programme comprend une vingtaine de projets déjà mûrs, ainsi que d’autres en phase de préparation. Tous ces projets répondent aux priorités nationales et couvrent des secteurs stratégiques tels que les transports, l’énergie, l’eau, le logement, la santé et l’éducation.

Pour favoriser la concrétisation de ces initiatives, les participants ont recommandé la création de cellules PPP au sein des ministères concernés, le financement des études de faisabilité, une sélection prudente des partenaires, ainsi que l’utilisation de solutions de financement n’alourdissant pas la dette publique.

En clôture, le Premier ministre a salué les réformes initiées sous le leadership du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour positionner le Partenariat Public-Privé comme une source alternative de financement de l’économie nationale. « Cette dynamique engagée avec détermination ouvre la voie à la réalisation de projets structurants et stratégiques pour le développement socio-économique du Burkina Faso », a-t-il souligné.

Enfin, le Chef du Gouvernement a appelé les ministères porteurs de projets à maintenir leur engagement et le Bureau national des Grands projets à assurer un suivi rigoureux pour garantir le succès de ces initiatives au bénéfice des populations.

Conseil des ministres du mercredi 13 août 2025 : De nouvelles mesures pour le logement social

Le mercredi 13 août 2025, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, a présidé la session hebdomadaire du Conseil des ministres à Ouagadougou. Selon le Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, le Conseil a examiné et adopté plusieurs dossiers importants

Logement social : nouvelles conditions d’éligibilité

Le Conseil a approuvé un décret définissant les conditions et la procédure d’accès au logement social au Burkina Faso. Il a été présenté par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat. Le ministre Mikaïlou Sidibé a précisé qu’il s’agit d’un décret d’application de la loi sur la promotion immobilière, qui fixe par voie réglementaire les modalités d’accès au logement social.

Selon ce décret, les autorités construiront désormais majoritairement des logements sociaux en hauteur. Elles n’autoriseront les villas pavillonnaires qu’exceptionnellement, après un examen approfondi. Pour être éligible, le revenu du candidat ne doit pas dépasser huit fois le SMIG national, soit 360 000 F CFA.

Les accès au logement social se feront par location, location-vente, ou octroi à titre gracieux pour les personnes indigentes et les pupilles de la Nation. Les autorités interdisent aux bénéficiaires actuels de logements sociaux de prétendre à un nouveau logement et prohibent les sous-locations.

Pour garantir la transparence et éviter les attributions multiples, les autorités mettront en place une plateforme numérique. De plus, un arrêté conjoint avec le ministère de l’Économie et des Finances précisera les coûts et toutes les conditions d’accès.

Recrutement exceptionnel de fonctionnaires en 2025

Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a également présenté un rapport validant le recrutement exceptionnel pour l’année 2025. Au total, les autorités recruteront 1 367 agents : 778 par concours direct sans formation et 589 par sélection sur dossiers

Le ministre Mathias Traoré a précisé que les salaires représentent une incidence financière annuelle estimée à 3 757 544 987 F CFA, dont 627 457 498 F CFA pour l’exercice 2025. Ces recrutements visent à renforcer l’opérationnalisation des actions en cours au sein de l’administration publique.

Énergie au Burkina : le secteur énergétique affiche de solides progrès en 2024

Le secteur énergétique burkinabè a enregistré une évolution significative en 2024, malgré quelques perturbations liées aux interconnexions électriques. C’est ce qui ressort du rapport annuel de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), présenté le 12 août à Ouagadougou au Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le document indique que la production nationale d’électricité couvre désormais 51 % des besoins du pays, soit 1,41 milliard de kWh, contre 1 135,6 GWh en 2023, enregistrant ainsi une hausse de 24 %. Cette production provient à la fois de la SONABEL, la compagnie publique d’électricité, et de producteurs indépendants. En 2023, elle représentait seulement 41,8 % de la consommation nationale.

Fait marquant, la production privée a plus que doublé en un an, passant de 100 413 MWh en 2023 à 227 370 MWh en 2024, soit une croissance de 126,4 %. Le reste de la demande énergétique du pays est couvert par des importations en provenance du Ghana et de la Côte d’Ivoire.

Un mix énergétique dominé par le thermique, mais le solaire progresse

Dans la répartition par source, l’énergie thermique reste majoritaire avec 36 % de la production nationale, suivie du solaire (11,5 %) et de l’hydroélectrique (3,5 %). L’année 2024 a également été marquée par l’installation de 161 MWc supplémentaires de dispositifs solaires, témoignant de la volonté des autorités de renforcer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national.

Burkina Faso : succès sur le marché des titres publics de l’UMOA

Le Burkina Faso a enregistré un fort engouement lors de son émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du Trésor (BAT/OAT) le 12 août 2025. Initialement ciblé à 40 milliards FCFA, le montant des soumissions a atteint 80,6 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 201,52%.

Au final, 43,99 milliards FCFA ont été retenus, illustrant une gestion prudente de l’endettement. L’émission combinait un BAT de 364 jours et trois OAT à 3, 5 et 7 ans, offrant aux investisseurs différents profils de placement.

Détails des titres retenus :

  • BAT 364 jours : 7,71 milliards FCFA, taux marginal 7,08%, RMP 8,14%
  • OAT 3 ans : 17,6 milliards FCFA, prix marginal 9 205 FCFA, RMP 8,38%
  • OAT 5 ans : 6,89 milliards FCFA, prix marginal 9 120 FCFA, RMP 6,64%
  • OAT 7 ans : 11,78 milliards FCFA, prix marginal 9 000 FCFA, RMP 7,81%

Les investisseurs locaux ont contribué à hauteur de 68,03% du montant levé, soit près de 30 milliards FCFA, confirmant la confiance dans la signature souveraine du pays et sa stratégie de mobilisation de l’épargne régionale.

Burkina Faso : 72,70 % du territoire sous contrôle, selon le ministère de la Défense

Le Premier ministre, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, a lancé ce lundi 4 août 2025 les séances d’évaluation des contrats d’objectifs des membres de son gouvernement. Le ministère de la Défense et des Anciens combattants a été le premier à se soumettre à l’exercice, avec un taux de performance de 36,61 % au 30 juin 2025, incluant une met avancée dans le domaine de la reconquête du territoire national. 

Des projets en cours de finalisation

Selon le ministre d’État, Général de Brigade Célestin Simporé, ce chiffre s’explique par le fait que plusieurs projets majeurs engagés dans les deux premiers trimestres sont toujours en cours. Les résultats seront disponibles d’ici la fin d’année.

Parmi ces activités figurent la restructuration des armées, les opérations de recrutement et d’autres actions d’envergure, qui ne pourront être comptabilisées qu’à leur terme.

« Ce n’est qu’à la finalisation de toutes ces activités qu’on pourra les comptabiliser en termes de pourcentage », a précisé le ministre.

Reconquête territoriale : des avancées notables

Le Général Simporé a cependant mis en avant les résultats obtenus dans la reconquête du territoire national, avec un taux passé de 70,89 % en décembre 2024 à 72,70 % à mi-2025. Cette progression s’est traduite par la stabilisation de zones comme Diapaga, Djibo et la vallée du Sourou.

La mine de Bougou a pu redémarrer ses activités, et l’administration effectue un retour progressif dans certaines localités. Les autorités ont assuré les approvisionnements avant la saison des pluies dans plusieurs régions isolées, notamment à l’Est et à Djibo

Montée en puissance des forces armées

Le ministre a également souligné la montée en puissance de l’armée burkinabè, tant en matière d’équipement que de renforcement des ressources humaines. Des recrutements massifs sont en cours, et les acquisitions de matériel militaire se poursuivent pour renforcer l’efficacité des opérations.

« Pour qu’une armée soit performante, il faut d’abord l’être humain au cœur de l’action, et il faut aussi lui donner les moyens de faire la guerre », a-t-il affirmé.

Le Chef du Gouvernement a donné de nouvelles instructions pour renforcer davantage les performances du ministère d’ici à la fin de l’année.