Burkina Faso : les stations-service sous surveillance dès janvier 2026 pour lutter contre le terrorisme

Dès le 1er janvier 2026, toutes les stations-service du Burkina Faso devront être équipées de caméras de vidéosurveillance. Cette mesure du ministère de la Sécurité vise à empêcher le ravitaillement des groupes armés et à renforcer la lutte contre le financement du terrorisme.

À partir du 1er janvier 2026, toutes les stations-service du Burkina Faso devront être dotées de systèmes de vidéosurveillance capables d’enregistrer et de conserver les images pendant au moins deux mois. Cette nouvelle exigence, annoncée le 7 novembre 2025 par le ministère de la Sécurité, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme.

Cette décision découle d’une rencontre tenue le 22 mai 2025 à Ouagadougou entre le ministère de la Sécurité et les responsables du secteur pétrolier, dont les marketeurs et gérants de stations. L’objectif principal est de prévenir le ravitaillement en carburant des groupes terroristes opérant dans le pays. Malgré les engagements pris lors de cette réunion, les autorités regrettent que certains acteurs du secteur continuent, par négligence ou complicité, de faciliter l’approvisionnement des terroristes en produits pétroliers.

Le ministère insiste donc sur la nécessité d’une application rigoureuse de la nouvelle mesure, qui prévoit des contrôles réguliers dans toutes les stations. Les services compétents seront chargés de vérifier la conformité des installations et de s’assurer du respect des consignes. Le dispositif doit permettre d’améliorer la traçabilité des ventes et de réduire les risques d’utilisation frauduleuse du carburant. Par ailleurs, le ministère appelle à la vigilance de tous les acteurs du secteur et de la population. Il encourage les citoyens à signaler tout comportement suspect via les numéros verts 17, 16 et 1010.

Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, « la lutte contre le financement du terrorisme repose sur la responsabilité collective ». Il souligne que la coopération entre autorités, professionnels et citoyens est essentielle pour garantir la sécurité nationale et protéger les populations.

Cultiver l’avenir : le Burkina Faso et la Chine renforcent la riziculture à Boulbi

À l’occasion du festival des moissons sino-burkinabè 2025, des agriculteurs burkinabè et chinois ont visité le site de démonstration de nouvelles variétés de riz hybride à Boulbi. Cette collaboration vise à booster les rendements et soutenir l’autosuffisance alimentaire.

 

À l’occasion du festival des moissons de l’amitié sino-burkinabè 2025, les acteurs du secteur agricole burkinabè et leurs homologues chinois ont visité, ce jeudi 6 novembre 2025, le site de démonstration des nouvelles variétés de riz hybride installé à Boulbi, dans la province du Kadiogo.

La visite a été marquée par une forte mobilisation des riziculteurs de la zone. Elle s’inscrit dans la préparation du bilan de la campagne agricole de la saison humide. Le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, Gaoussou Sanou, a souligné l’importance d’une collaboration productive tant pour l’agriculture que pour le développement global. Il a précisé que cette sortie terrain visait à évaluer à la fois le niveau de production et le rendement. Par ailleurs, il a indiqué que ces nouvelles variétés viendraient en complément de celles déjà existantes.

« Il faut préciser que ces nouvelles variétés chinoises ne viendront pas remplacer systématiquement nos variétés locales. Parce qu’il y a aussi de la valeur dans le local. Ces variétés viendront suppléer le petit manque qui se retrouve au niveau des anciennes variétés », a-t-il ajouté.

« Les rendements sont très excellents, que ce soit au niveau des anciennes variétés ou des variétés de la partie chinoise », a-témoigné Gaoussou Sanou.

Ainsi, à Boulbi, plusieurs variétés de riz ont été expérimentées afin d’identifier les types chinois pouvant s’adapter aux conditions burkinabè. On y trouve les variétés TS2, Orilux et FKR19, toutes homologuées par l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA).

Pour le représentant des riziculteurs, Issaka Ouédraogo, les résultats sont prometteurs : les récoltes ont été abondantes. Toutefois, il appelle les autorités chinoises à poursuivre l’accompagnement, notamment en matière de matériel, semences et engrais. « Cette année, la récolte dépasse les années précédentes. Toutefois, nous souhaitons que l’accompagnement chinois se poursuive, car il constitue un levier important pour accroître notre production et progresser vers l’autosuffisance alimentaire. »

Il a également exprimé sa gratitude envers le capitaine Ibrahim Traoré pour l’aménagement du barrage de Boulbi, facteur essentiel de cet exploit agricole.

Cette coopération sino-burkinabè ambitionne de booster la productivité rizicole et de répondre aux défis de la sécurité alimentaire. Elle a débouché sur la formation aux techniques agricoles, la fourniture d’équipements, la création de villages pilotes et le partage d’expertise. À ce titre, l’ambassadeur chinois, Zhao Deyong, a salué la coopération entre les deux pays : pour lui, la Chine et le Burkina Faso sont des amis, et la Chine s’engage à accompagner le Burkina Faso dans la modernisation et le partage d’expérience en matière de production. « L’agriculture dans un pays est essentielle », a-t-il rappelé.

Le riz cultivé couvre environ 70 hectares, et la production est accessible dans la coopérative de Boulbi et à Kienfangué. Pour mémoire, depuis 2024, avec la reprise des relations bilatérales entre le Burkina Faso et la Chine, plusieurs réalisations ont été effectuées : la promotion de la culture sur 12 000 hectares, la formation de plus de 10 000 agriculteurs et personnels techniques, la distribution de plus de 7 000 supports techniques et l’implantation de parcelles de démonstration sur 175 hectares.

Carte d’identité biométrique AES : le Burkina Faso franchit une nouvelle étape vers l’intégration sahélienne

En adoptant la carte nationale d’identité biométrique AES, le Burkina Faso s’aligne sur ses partenaires du Sahel pour renforcer l’intégration régionale et la souveraineté numérique.

 

Dans la dynamique initiée par les États du Sahel, le Burkina Faso vient d’adopter la carte nationale d’identité biométrique AES, un document officiel appelé à devenir la nouvelle référence d’identification au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Adoptée en Conseil des ministres le jeudi 6 novembre 2025, cette carte moderne et sécurisée s’inscrit dans le processus de construction d’une identité régionale commune. Selon le ministre de la Sécurité, le Commissaire Mahamadou Sana, elle vise à offrir un système d’identification fiable, interopérable avec les bases de données régionales et internationales.

La carte concernera tout citoyen burkinabè âgé de cinq ans et plus et aura une validité de dix ans. Une période transitoire de cinq ans permettra de retirer progressivement les anciens documents d’identité.

Un second décret, adopté le même jour, encadre les documents de voyage, notamment le passeport d’urgence et le passeport de pèlerinage, afin d’harmoniser les procédures administratives.

Le Burkina Faso suit ainsi l’exemple du Mali, qui a lancé le 27 octobre 2025 son passeport biométrique E-AES à Bamako. Ce nouveau document intègre une puce électronique contenant les empreintes digitales et la photographie du titulaire, ainsi que des dispositifs de sécurité renforcés pour lutter contre la fraude. La production a été confiée au groupe chinois Emptech, en remplacement de la société française Idemia.

Depuis leur retrait de la Cédéao en janvier 2024, officialisé un an plus tard, les pays de l’AES se dotent progressivement de symboles de souveraineté partagée : un drapeau, un hymne, un passeport, et bientôt une force conjointe pour combattre le terrorisme.

La carte d’identité biométrique AES et le passeport E-AES s’inscrivent dans cette dynamique. Ils visent à faciliter l’accès aux services sociaux, à améliorer la sécurité des documents officiels et à renforcer la coopération administrative entre les États membres de l’espace sahélien.

Le Burkina Faso était présente en Russie dans le cadre du 13ᵉ Forum international de Samara

Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Anuuyirtole Roland Somda, a représenté le Burkina Faso au 13ᵉ Forum international sur le sport tenu à Samara, en Russie, réaffirmant l’importance du sport comme levier de développement.

Le Burkina Faso a marqué sa présence au 13ᵉ Forum international sur le sport, qui s’est tenu le 6 novembre 2025 au stade des sports de Samara, en Russie. Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Anuuyirtole Roland Somda, y a pris part aux séances plénières consacrées au partage d’expériences et aux perspectives de coopération dans le domaine sportif.

Cette rencontre internationale a réuni plusieurs délégations venues du monde entier pour échanger sur les politiques de développement du sport. Les discussions ont mis en avant les progrès réalisés par les différents pays et ont souligné la nécessité de renforcer les partenariats internationaux afin de promouvoir le sport comme facteur de paix, de cohésion sociale et de développement durable.

Dans son discours de clôture, le Président russe Vladimir Poutine a salué la participation active des délégations étrangères et souligné le rôle du sport en tant qu’investissement stratégique pour le développement socio-économique des nations. Il a également exprimé sa gratitude envers tous les pays engagés pour la jeunesse et la promotion du sport.

En prenant part à ce forum mondial aux côtés de son homologue du Mali, le Burkina Faso réaffirme son engagement à faire du sport un moteur de développement national et un outil de rayonnement international.

Manchester City – Liverpool : plongez au cœur d’un choc footballistique avec 1xBet !

L’Etihad Stadium se fige en attendant une confrontation spectaculaire, devenue le symbole de la lutte pour le titre en Premier League.

 

Le 9 novembre, Manchester City reçoit Liverpool pour le compte de la 11ᵉ journée. Faites monter l’adrénaline à la veille de ce match capital et pariez via le lien. 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international, reste fidèle à ses traditions et vous propose les meilleures cotes pour les matchs clés. Pariez de manière responsable, jouez avec passion et la chance vous sourira !

Le nouveau visage des Citizens

En ce début de saison, Manchester City ressemble davantage à l’équipe d’Erling Haaland qu’à celle de Pep Guardiola. Les Citizens ont délaissé les longs ballons au profit d’un jeu vertical maximal, avec des transitions défense-attaque ultra-rapides. C’est un environnement idéal pour le rapide Norvégien qui se sent comme un poisson dans l’eau. Haaland a inscrit 13 buts en 10 apparitions en championnat et domine largement le classement des buteurs.

Après le départ de Kevin De Bruyne, le rôle de meneur de jeu principal de City a été confié à Rayan Cherki. Le Français s’est remis de sa blessure et a délivré deux offrandes décisives lors du match contre Bournemouth. Cherki et Haaland affichent une complémentarité exceptionnelle, ce qui fait de ce duo prometteur une force redoutable en Premier League.

Liverpool est en feu

Après une série d’échecs, Arne Slot a cessé d’expérimenter et est revenu à la philosophie de jeu qui lui avait permis de remporter le titre dès sa première saison en Premier League. Un pressing intense avec des combinaisons sur coups francs impeccables ont permis de briser la solide équipe d’Aston Villa (2-0) et de stopper la marche victorieuse du Real Madrid (1-0).

Au milieu de ces joueurs de Liverpool avides de victoires, les « Merengues » semblaient désemparés. Vinícius Júnior a passé tout le match dans l’ombre de Conor Bradley et Kylian Mbappé était invisible face à Virgil van Dijk et Ibrahima Konaté.

Les Reds sont en pleine confiance, mais un troisième match important les attend ces sept derniers jours. L’issue de la rencontre face à Manchester City dépendra donc en grande partie de la capacité de Liverpool à se surpasser.

À quoi s’attendre de ce choc des titans ?

La saison dernière, Liverpool s’était imposé largement 2-0 à l’Etihad Stadium. Mais les équipes ont bien changé depuis. La forme étincelante d’Erling Haaland, le soutien de ses supporters et le calendrier chargé de Liverpool font de Manchester City le favori de ce match. La cote d’une victoire des Citizens est de 1.991, et celle d’un succès des visiteurs de 3.705. Un pari gagnant sur un match nul multipliera votre mise par 4.11.

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Mali : Abdoulaye Diop rassure le corps diplomatique face aux menaces sur les convois d’hydrocarbures

Face à la montée des attaques contre les convois de carburant, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a réuni le corps diplomatique à Bamako pour présenter les mesures sécuritaires prises par le gouvernement.

 

Mercredi 5 novembre 2025, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a tenu à Bamako une rencontre avec les représentants du corps diplomatique et consulaire accrédité au Mali. Les discussions ont porté sur l’évolution de la situation sécuritaire et les perturbations d’approvisionnement en hydrocarbures, causées par les attaques répétées contre les convois de camions-citernes.

Le chef de la diplomatie malienne a détaillé les dispositifs sécuritaires déployés pour protéger les corridors logistiques, notamment ceux reliant le Mali aux ports d’Abidjan, de Dakar et de Conakry. Il a précisé que les Forces armées maliennes (FAMa), en collaboration avec les pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES), poursuivent leurs opérations d’escorte et de neutralisation des groupes armés actifs le long de ces itinéraires stratégiques.

Abdoulaye Diop a également évoqué un changement de stratégie des groupes affiliés au JNIM, désormais tournés vers des cibles économiques telles que les infrastructures routières et les transports d’hydrocarbures.

Cette réunion intervient après une série d’alertes émises par plusieurs chancelleries occidentales, invitant leurs ressortissants à éviter les déplacements au Mali. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, le Canada et l’Australie ont notamment mis en garde contre la dégradation de la sécurité sur les principaux axes routiers, affectant diplomates, humanitaires et travailleurs étrangers du secteur énergétique.

Depuis septembre, les attaques ciblant les convois pétroliers en provenance du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Niger ont fortement perturbé les livraisons. Des pénuries temporaires ont été constatées dans plusieurs villes, entraînant une baisse de l’activité économique et une réduction des horaires dans certains établissements scolaires.

Selon les acteurs du secteur, le Mali dépend presque entièrement des importations routières pour ses produits pétroliers. Les perturbations enregistrées sur les corridors Dakar–Kayes–Bamako, Abidjan–Ferkessédougou–Sikasso–Bamako et Conakry–Kourémalé–Bamako ont limité les arrivées dans les dépôts régionaux. L’axe Labbezanga–Gao, relié au Niger, demeure partiellement sécurisé grâce à des escortes militaires régulières.

Les représentants diplomatiques ont salué l’initiative du gouvernement malien, soulignant la transparence de ce briefing dans un contexte d’informations contradictoires. Plusieurs ont exprimé leur soutien aux efforts de stabilisation et leur volonté de coopération face aux défis sécuritaires régionaux.

En clôture, le ministre Abdoulaye Diop a réaffirmé la responsabilité souveraine du Mali dans la protection de toutes les populations, y compris les ressortissants étrangers. Il a assuré que les opérations de sécurisation se poursuivront avec détermination.

UEMOA : le Burkina Faso affiche 89 % de mise en œuvre de ses réformes communautaires

Le Burkina Faso accueille la 11ᵉ revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA. Une rencontre stratégique pour renforcer l’intégration régionale et mesurer les progrès du pays, salué pour son taux record de mise en œuvre.

La capitale burkinabè a accueilli, ce mercredi 5 novembre 2025, l’ouverture officielle des travaux de la revue technique des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La cérémonie, présidée par Adiara Wendpanga Ouédraogo/Soré, directrice du portefeuille de l’État, représentait le ministre de l’Économie et des Finances. Elle s’est tenue en présence d’Adebayo Samson Balogoun, directeur des transports et chef de la délégation de la Commission de l’UEMOA pour la revue 2025 au Burkina Faso.

Le Burkina Faso réaffirme ainsi son engagement pour une intégration sous-régionale renforcée. En accueillant la 11ᵉ édition de cette revue annuelle, du 5 au 7 novembre 2025, le pays démontre sa volonté de consolider la résilience économique et d’améliorer les conditions de vie dans la zone UEMOA.

Représentant le ministre, Mme Ouédraogo/Soré a salué la collaboration continue de la Commission pour la mise en œuvre des politiques sectorielles et la promotion du bien-être des populations. Elle a exprimé la gratitude du gouvernement burkinabè pour l’accompagnement constant de l’Union dans la modernisation de l’économie nationale.

145 textes et 12 milliards de FCFA à l’examen

Les travaux portent sur 145 textes réglementaires et trois programmes d’un montant global de plus de 12 milliards de francs CFA. Les discussions se concentrent sur la gouvernance économique, le renforcement du marché commun et le suivi des politiques sectorielles. Ces réformes doivent doter les États membres d’outils modernes pour relever les défis économiques mondiaux.

« Les réformes sont une réponse pertinente et un levier essentiel pour s’adapter aux mutations économiques », a rappelé Mme Ouédraogo/Soré. Pendant trois jours, les experts examineront les progrès réalisés, avec à la clé un mémorandumadressé au gouvernement et au président de la Commission avant la phase politique.

Un taux de mise en œuvre record : 89 %

Selon la revue 2024, le Burkina Faso a atteint 88,99 % de mise en œuvre des réformes communautaires, contre 86,15 % en 2023, soit une hausse de 2,84 %. Une progression saluée par la représentante du ministre, qui a félicité les experts nationaux pour leur rigueur et leur engagement.

Une intégration régionale en marche

Pour sa part, Adebayo Samson Balogoun a salué la qualité de l’accueil et l’implication du Burkina Faso dans le processus d’intégration. Il a souligné l’importance de la revue annuelle comme un outil de suivi et d’émulation entre les États membres, contribuant à harmoniser les législations et à renforcer les projets intégrateurs.

Cette dynamique, a-t-il ajouté, témoigne de la solidité du mécanisme mis en place par la Commission depuis une décennie. Les conclusions seront consignées dans un mémorandum qui servira de base à la phase politique prévue en 2026.

Un engagement collectif pour l’avenir

En clôture, Mme Ouédraogo/Soré a exhorté les participants à poursuivre sur la voie de l’excellence et a réaffirmé la détermination du Burkina Faso à demeurer un modèle de mise en œuvre des réformes communautaires. Elle a transmis les salutations du gouvernement au président de la Commission, Abdoulaye Diop, avant de souhaiter plein succès aux travaux.

Instituée en 2013, la revue annuelle de l’UEMOA reste un mécanisme clé d’évaluation, permettant d’identifier les avancées et les priorités dans la marche vers une intégration régionale durable et inclusive.

Depuis la prison, Toumba Diakité dépose sa candidature à la présidentielle guinéenne

Le Commandant Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba, ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara, annonce sa candidature à la présidentielle du 28 décembre 2025, alors qu’il purge une peine de dix ans pour crimes contre l’humanité.

 

Coup de tonnerre sur la scène politique guinéenne. Le Commandant Aboubacar Sidiki Diakité, surnommé Toumba, ancien aide de camp du capitaine Moussa Dadis Camara, a officiellement déposé sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025. Cette annonce survient alors que l’intéressé purge une peine de dix ans de prison à la Maison Centrale de Conakry, à la suite de sa condamnation pour crimes contre l’humanité liés au massacre du 28 septembre 2009.

Toumba se présente sous la bannière du Parti pour la Réconciliation et le Travail (PRT). Selon les informations disponibles, ses représentants ont versé la caution légale de 900 millions de francs guinéens et soumis le dossier complet au greffe de la Cour suprême, enregistré sous le numéro 32, lors du dernier jour des dépôts.

Le PRT a précisé qu’un collège d’avocats distinct de son équipe de défense pénale a été constitué pour gérer cette démarche politique. La candidature de Toumba Diakité ouvre un débat juridique complexe. Conformément à l’article 45 de la Constitution guinéenne, tout candidat doit jouir de ses droits civils et politiques. De plus, le Code électoral exclut toute personne condamnée définitivement pour crime ou délit. Or, bien que Toumba ait été reconnu coupable le 31 juillet 2024, sa condamnation n’est pas définitive puisqu’un appel est en cours. Cette subtilité lui permet, pour l’instant, de bénéficier de la présomption d’éligibilité.

Cette annonce a également surpris son entourage familial. Son père, Mamadi Diakité, a déclaré qu’il n’était pas au courant de cette démarche. Maître Lancinet Sylla, un des avocats de Toumba, a refusé de confirmer ou d’infirmer la nouvelle, invoquant la confidentialité des démarches juridiques.

Prochaine étape : décision de la Cour suprême

La Cour suprême devra examiner l’ensemble des dossiers de candidature, administratifs, médicaux et judiciaires, avant de publier la liste définitive des candidats d’ici le 13 novembre 2025. Cette décision pourrait créer une jurisprudence majeure, tant la situation soulève des questions sur la compatibilité entre procédure judiciaire et participation politique.

Côte d’Ivoire : Ouattara réélu avec écrasante majorité à la présidentielle ivoirienne

Le 4 novembre 2025, le conseil constitutionnel a proclamé Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle du 25 octobre, avec près de 90 % des suffrages.

 

À l’issue de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, Alassane Ouattara est officiellement déclaré vainqueur par le conseil constitutionnel. Les résultats définitifs, rendus publics ce 4 novembre, confirment une victoire écrasante.

Le président Ouattara recueille 3 759 030 voix, soit 89,77 % des suffrages exprimés. En deuxième position, l’ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo obtient 101 238 voix (2,42 %). La troisième candidate, Henriette Lagou, totalise 48 261 voix, soit 1,15 %. L’ancien ministre du Commerce, Jean-Louis Billon, se classe quatrième avec 129 493 voix (3,09 %). Le candidat Ahoua Don Mello arrive en cinquième position, avec 82 508 voix, soit 1,97 %. Le Conseil constitutionnel indique qu’aucune réclamation n’a été déposée.

Alassane Ouattara est président de la Côte d’Ivoire depuis mai 2011. Toutefois, dans le cadre de la Troisième République, instaurée en novembre 2016, ce nouveau mandat sera son second dans cette ère constitutionnelle.

Sécurité nationale : Opérations contre le terrorisme, un véritable succès des forces armées du Burkina

Au cours d’octobre et début novembre 2025, les forces armées nationales ont multiplié leurs actions contre les groupes terroristes, affichant des résultats significatifs et une coordination exemplaire entre unités terrestres et aériennes.

 

Au cours du mois d’octobre et au début de novembre 2025, les forces combattantes nationales ont intensifié leurs interventions face aux groupes terroristes, démontrant une supériorité opérationnelle croissante. Plusieurs leaders ennemis ont été neutralisés, tandis que d’autres ont été capturés lors d’opérations menées de jour comme de nuit sur différents théâtres d’opérations.

Le bilan d’octobre témoigne d’une activité soutenue : plusieurs centaines de terroristes neutralisés et plus d’une dizaine d’individus armés capturés. Les interventions ont inclus des escortes logistiques stratégiques, des missions de ravitaillement des populations et des actions offensives ciblées contre des bases et rassemblements ennemis.

Ces succès sont liés à la montée en puissance des opérations aéroterrestres, nécessitant une coordination étroite entre les unités au sol, drones, avions de combat, renseignement et commandement opérationnel. Les frappes sont généralement précédées de surveillances aériennes poussées, permettant de localiser les groupes armés dans des zones boisées, des bases improvisées ou des bâtiments abandonnés. Plusieurs opérations illustrent cette dynamique :

  • Le 8 octobre, un groupe utilisant des drones pour larguer des explosifs sur les convois logistiques entre Bourzanga et Djibo a été localisé et neutralisé, y compris ses chefs, par frappes aériennes.

  • Le 17 octobre, des positions de commandement à Djibo ont été détruites après renseignements, incluant un important dépôt d’armes et de munitions.

  • Le 25 octobre, à Yamba et ailleurs, des colonnes terroristes ont été repérées et frappées par drones et avions, entraînant la neutralisation de plusieurs dizaines de combattants.

La capture de terroristes vivants constitue un atout stratégique pour les forces de défense. Les informations obtenues lors des interrogatoires aident à planifier les futures opérations et à faciliter la prise en charge judiciaire. Les matériels récupérés sont soumis à des vérifications d’origine, permettant d’identifier les circuits d’approvisionnement et de logistique, tandis que le matériel inutilisable est détruit.

Le Lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo, porte-parole des Forces Armées nationales, souligne la coordination à l’échelle nationale : l’armée de l’air assure l’appui aérien et le transport stratégique, la Douane bloque les substances pour la fabrication d’explosifs, et la Police, la Gendarmerie, les Eaux et Forêts et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) sécurisent les zones.

Au plan régional, les avancées se poursuivent au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). L’État-major intégré de la Force unifiée a été déployé à Niamey du 14 au 16 octobre, marquant une étape majeure dans son opérationnalisation.

Ces résultats sont rendus possibles par les investissements de l’État dans l’équipement des forces et le soutien de la population via le Fonds de soutien patriotique. Le message reste clair : « Déposer les armes ou en assumer les conséquences. »

Grâce à la détermination des soldats et de la population, la lutte contre le terrorisme continue de progresser et la victoire semble envisageable.