Tour du Faso 2025 : C’est parti ! le coup d’envoi donné entre Ouagadougou et Koudougou

La 36e édition du Tour cycliste international du Faso a débuté ce vendredi 24 octobre 2025. La première étape, longue de 120,28 km, relie Ouagadougou à Koudougou, avec la participation de 63 coureurs venus de 11 équipes.

 

Le ministre des Sports, Roland Somda, a officiellement donné le coup d’envoi de la 36e édition du Tour cycliste international du Faso, ce vendredi 24 octobre 2025. La première étape, longue de 120,28 km, se déroule entre Ouagadougou et Koudougou, et a réuni plusieurs personnalités au départ.

Les organisateurs ont donné le départ réel à 8h35, avec 63 coureurs représentant 11 équipes : le Maroc, le Mali, le Togo, le Bénin, le Niger, le Ghana, la Belgique, la Côte d’Ivoire, ainsi que trois équipes burkinabè (équipe nationale et équipes régionales du Centre et de l’Ouest

Deux sprints intermédiaires, à Kokologho et Sabou, sont au programme avant l’arrivée finale prévue devant la mairie de Koudougou vers midi.

Cependant, selon Abdoulaye Lambila Ouédraogo, commissaire de course et président du jury, cette première étape ne comptera pas officiellement pour le classement général. L’absence des coureurs camerounais, attendus dans l’après-midi, empêche de lancer la compétition véritablement. Ces derniers pourront participer dès la deuxième étape, garantissant ainsi l’équité de la course.

Cette première étape est donc considérée comme fictive, permettant aux coureurs de s’échauffer et de se préparer pour les étapes suivantes, où la compétition débutera réellement.

Tour du Faso 2025 : dix nations prêtes pour la grande fête du cyclisme africain

À la veille du coup d’envoi du 36e Tour cycliste international du Faso, le comité d’organisation a présenté les équipes participantes et les itinéraires, en présence du ministre des Sports, Roland Somda.

 

À quelques heures du départ de la 36e édition du Tour cycliste international du Faso, tout est fin prêt. Le comité d’organisation a rendu publique, le jeudi 23 octobre 2025, la liste officielle des équipes engagées et les différents parcours de la compétition.

Dix nations prendront part à ce rendez-vous sportif majeur : le Burkina Faso, la Belgique, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Maroc, le Niger, le Togo, le Cameroun et le Mali. Les Étalons cyclistes porteront haut les couleurs nationales face à leurs adversaires venus d’Afrique et d’Europe.

Présent à la cérémonie, le ministre des Sports, Roland Somda, a salué la mobilisation autour de cet événement. Selon lui, l’organisation du Tour du Faso 2025 témoigne de la résilience et du dynamisme du Burkina Faso, malgré les défis sécuritaires.

« C’est le signe éclatant de la confiance que vous nous accordez, et cela confirme que le Burkina Faso est un pays debout, résilient et tourné vers la souveraineté, la paix et le développement », a déclaré le ministre, rendant hommage au leadership du Capitaine Ibrahim Traoré.

Le ministre a conclu en soulignant que le Tour du Faso reste une vitrine du rayonnement sportif et culturel du pays : « Le Burkina Faso demeure une terre d’hospitalité, de courage et de fierté ; un pays qui continue d’inspirer et de rassembler par le sport. »

Burkina Faso : un nouveau Code de l’urbanisme pour moderniser la gestion des villes

Présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres du 23 octobre 2025 a adopté un avant-projet de loi révisant le Code de l’urbanisme et de la construction, en vigueur depuis 2006.

 

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a dirigé le Conseil des ministres du jeudi 23 octobre 2025, consacré à l’examen de plusieurs dossiers majeurs. Parmi eux, l’adoption d’un avant-projet de loi portant Code de l’urbanisme et de la construction, présenté par le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé.

Selon le ministre, cette réforme vise à moderniser le cadre juridique du secteur, en tenant compte de l’évolution institutionnelle et législative du pays. Le texte de 2006, jugé obsolète, sera remplacé par une version plus adaptée aux réalités actuelles.

Plusieurs innovations clés ont été introduites. La première concerne la simplification des procédures d’autorisation de construire, avec une rationalisation des structures chargées de délivrer les permis. La seconde innovation prévoit la catégorisation des autorisations, distinguant le permis de construire, le permis de démolir et le permis d’occuper, nouvelle alternative au certificat de conformité. Cette mesure permettra à certains bâtiments non encore certifiés d’être exploités légalement.

Enfin, le nouveau code met l’accent sur la planification urbaine à travers un plan d’urbanisme local, outil stratégique pour les collectivités territoriales. Il introduit également des obligations en matière de stationnement, imposant la création de parkings dans les établissements recevant du public.

Ce texte, une fois adopté, devrait renforcer la gouvernance urbaine et soutenir la politique du gouvernement en matière d’aménagement durable et de gestion rationnelle des villes.

Mali : Diarra Transport suspendue après une vidéo controversée du JNIM

Le gouvernement malien a ordonné la suspension immédiate de Diarra Transport après la diffusion d’une vidéo du JNIM affirmant un accord avec la société. Cette décision vise à réaffirmer l’autorité de l’État face aux groupes armés.

 

Le gouvernement malien a suspendu, le 22 octobre 2025, les activités de Diarra Transport, après la diffusion d’une vidéo du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM). Dans l’enregistrement, le porte-parole du JNIM, Bina Diarra, affirme que l’entreprise peut reprendre ses activités, sous certaines conditions religieuses et sociales, notamment la séparation des sexes et le port du voile intégral pour les femmes.

Diarra Transport avait déjà été visée par le groupe jihadiste, accusée d’avoir collaboré avec les forces armées maliennes en transportant du matériel militaire et en dénonçant des passagers. Ces accusations avaient conduit à l’interdiction de ses activités dans le nord et le centre du pays. Le ministère malien des Transports évoque désormais un « accord présumé » entre la société et le JNIM, mais estime que plusieurs zones d’ombre demeurent. En conséquence, la reprise des activités, initialement prévue pour le 23 octobre, est suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision intervient dans un climat sécuritaire fragile, alors que les attaques contre les convois de camions-citernes se multiplient, provoquant une pénurie de carburant. Elle illustre la volonté du gouvernement de restaurer son autorité face aux groupes armés.

Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo dénonce « un coup d’État civil » à la veille de la présidentielle ivoirienne

Dans une interview exclusive accordée au journaliste Alain Foka, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo rejette la légitimité de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, qu’il qualifie de « braquage électoral ».

 

L’ancien chef d’État, fondateur du PPA-CI, affirme que le scrutin présidentiel à venir « n’est pas une élection, mais un coup d’État civil ». Selon lui, plusieurs figures capables de remporter la présidentielle, dont lui-même et Tidjane Thiam, ont été injustement écartées : « Ma candidature a été rejetée sous prétexte d’une condamnation dans l’affaire BCEAO, alors même que la banque n’a jamais porté plainte », a-t-il dénoncé dans l’émission Moment de vérité diffusée sur AFO Média.

Laurent Gbagbo a également précisé qu’il n’apportait son soutien à aucun candidat, estimant que « la liberté politique a reculé » et rappelant que la Constitution limite le mandat présidentiel à deux quinquennats. Concernant Ahoua Don Mello, ex-cadre de son parti devenu candidat à la présidentielle, Gbagbo affirme qu’il « n’a jamais soumis son projet à débat au sein du PPA-CI ».

L’ex-président a en outre critiqué les arrestations de manifestants, jugeant injuste la condamnation de citoyens « à trois ans de prison pour avoir marché ». Sans appeler à la rue, il dit « soutenir ceux qui protestent contre ce braquage électoral ». Enfin, Laurent Gbagbo a annoncé qu’il quitterait la tête du PPA-CI après les élections législatives du 27 décembre 2025. « Je ne serai plus président du parti », a-t-il confié, promettant de « prendre du temps pour lui-même » après son départ.

Côte d’Ivoire–AES : Alassane Ouattara place la sécurité au centre de son programme

Le président sortant Alassane Ouattara, candidat du RHDP, a réaffirmé sa priorité pour la sécurité intérieure et la stabilité régionale à quelques jours du scrutin du 25 octobre 2025.

 

Face à la presse nationale et internationale, ce mercredi 22 octobre 2025 à Cocody, Alassane Ouattara a dressé le bilan de son action et présenté sa vision pour la sous-région. « Les défis sécuritaires sont nos plus grands enjeux, surtout à nos frontières avec le Mali et le Burkina Faso », a-t-il déclaré, évoquant les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le président ivoirien a rappelé que « près de 25 % des populations de ces pays vivent en Côte d’Ivoire » et que la stabilité intérieure profite aussi à la région. Sur le plan économique, Alassane Ouattara s’est dit « fier des progrès réalisés » depuis 2011, citant un taux d’électrification de 95 % et des avancées en santé, éducation et accès à l’eau potable. Il a estimé que la Côte d’Ivoire vit « une transition générationnelle », soulignant la nécessité de renouveler la classe politique. « Beaucoup d’entre nous sont âgés, il faut préparer la relève », a-t-il ajouté.

Confiant pour le scrutin, il a conclu : « Je souhaite une élection apaisée, que le meilleur gagne… et j’espère que je suis le meilleur ! »

FRSIT 2025 : le Burkina mise sur la recherche pour relancer son industrialisation

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a ouvert mercredi 22 octobre à Ouagadougou la 15e édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) 2025. L’événement met à l’honneur la coopération scientifique entre le Burkina Faso et ses voisins de l’Alliance des États du Sahel (AES).

 

Placée sous le thème « Quelles contributions des technologies, inventions et innovations dans un contexte de relance d’industrialisation au Burkina Faso ? », cette 15e édition du FRSIT, qui se tient jusqu’au 26 octobre, accueille comme pays invités le Mali, le Niger et le Togo.

Le Mali, invité d’honneur, a été représenté par son ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Bouréma Kansaye. Il a salué une collaboration stratégique entre les pays de l’AES, engagés dans la construction d’une Afrique souveraine et prospère. Il a rappelé la première conférence des institutions d’enseignement supérieur de l’AES tenue à Bamako en juin 2025, visant à mutualiser les ressources et à créer des pôles d’excellence scientifique.

Pour le ministre burkinabè de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, la recherche et l’innovation sont désormais au cœur des priorités gouvernementales. Il a exprimé sa gratitude au président du Faso pour son soutien constant au monde scientifique et invité les chercheurs à contribuer à un développement endogène et souverain du pays. Le capitaine Ibrahim Traoré, dans son allocution, a félicité les chercheurs et annoncé d’importantes mesures pour renforcer le secteur. Il a promis la mise à disposition, dès 2026, d’équipements de pointe dans un nouveau centre de recherche dénommé “Faso Bangré”, ouvert à tous les innovateurs.

Le chef de l’État a également appelé à une révolution scientifique et industrielle. « L’Afrique doit cesser d’être à la traîne. Nous devons produire nous-mêmes ce que nous consommons », a-t-il déclaré, invitant les Burkinabè à soutenir la production locale et à bannir les importations inutiles.

Le président du Faso a annoncé une revalorisation des récompenses du FRSIT, multipliées par cinq, pour encourager davantage la créativité et l’innovation.

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Tour du Faso 2025 : Roland Somda reçoit les bénédictions du Moogho Naaba avant le coup d’envoi

À deux jours du départ du 36e Tour du Faso, le ministre des Sports Roland Somda a rendu visite au Moogho Naaba Baongo pour lui présenter l’état d’avancement des préparatifs et solliciter ses bénédictions.

 

À la veille du 36e Tour Cycliste International du Faso, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda, a été reçu en audience par sa Majesté le Moogho Naaba Baongo. Cette rencontre s’est tenue le mercredi 22 octobre 2025 à Ouagadougou.

L’objectif de cette visite était de présenter le point d’avancement des préparatifs de la compétition. Prévue du 24 octobre au 2 novembre le ministre embitionnait de solliciter les bénédictions du roi. En vue du déroulement paisible et réussi de l’événement. Le ministre Somda a profité de cette audience pour témoigner sa reconnaissance au Moogho Naaba. Et ce, en raison de son engagement constant en faveur du sport burkinabè et pour le soutien moral qu’il apporte depuis plusieurs années aux acteurs du milieu sportif.

Une édition sous le signe du fair-play et de la fraternité africaine

Cette 36e édition du Tour du Faso réunira dix nations, dont le Burkina Faso. Parmi elles figurent la Belgique, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Maroc, le Niger et le Togo. Au total, douze équipes prendront le départ, dont trois formations burkinabè. La première étape reliera Ouagadougou à Koudougou ce vendredi 24 octobre, marquant ainsi le coup d’envoi officiel de la compétition.

Les bénédictions du Moogho Naaba pour un Tour réussi

Le Moogho Naaba Baongo a salué l’initiative du ministre Roland Somda. Il a souligné l’importance de cette marque de respect et de tradition avant chaque grande manifestation nationale. Il a prodigué des conseils et formulé des bénédictions pour le succès de cette édition 2025. Le ministre a conduit une délégation composée de plusieurs membres de son cabinet. Celle ci comprenait le directeur de cabinet Tegviel Évariste Metuolé Dabiré, la secrétaire générale Colette Ouédraogo, le superviseur général du Tour du Faso Adelphe Sanou, le président de la Fédération burkinabè de cyclisme Amédée Ignace Béréwoudougou et le président du CNOSB Jean Yaméogo.

Cette visite marque le dernier acte symbolique avant le départ d’une compétition emblématique du sport burkinabè. Un symbole de cohésion nationale et de rayonnement continental.

Ibrahim Traoré appelle la jeunesse à “se remettre au travail” lors du 15e FRSIT

Lors du 15e Forum national de la Recherche scientifique et des Innovations technologiques, le président  Traoré a livré un discours sans détour. Il appelle à un sursaut collectif et à un retour à la culture du travail pour bâtir un Burkina industriel et souverain.

 

Le quinzième Forum national de la Recherche scientifique et des Innovations technologiques (FRSIT) s’est ouvert ce 22 octobre 2025. L’événement, placé sous le haut patronage du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, se déroule du 22 au 26 octobre autour du thème : « Quelles contributions des Technologies, Inventions et Innovations dans un contexte de relance d’industrialisation au Burkina Faso ? » Cette édition anniversaire, marquant les 30 ans du FRSIT, accueille le Mali comme invité d’honneur, aux côtés du Niger et du Togo.

Ibrahim Traoré secoue les consciences

Le moment fort de la cérémonie d’ouverture fut sans conteste l’intervention du chef de l’État. Le capitaine Ibrahim Traoré, fidèle à son franc-parler, a livré un discours à la fois critique et mobilisateur.

Le président du Faso a dressé un diagnostic sans complaisance de la société burkinabè et africaine. Pour lui, le manque de rigueur et la paresse constituent des freins majeurs au développement.

« Reconnaissons que nous sommes beaucoup paresseux. Nous ne travaillons pas », a-t-il déclaré, dénonçant « les concepts importés » limitant le travail à huit heures par jour.

Le président a exhorté la jeunesse à rompre avec la facilité et les distractions inutiles. « Si nous voulons rattraper notre retard, il faut qu’on se remette au travail. Il faut que nous nous réveillions », a-t-il martelé sous les applaudissements du public.

Cap sur la production locale et la rigueur

Dans un ton ferme, Ibrahim Traoré a également annoncé des mesures pour encourager la production locale. « Personne n’importera de meubles de luxe au Burkina pour son bureau, tout se fabriquera ici ».  A-t-il insisté, appelant à plus de sobriété et de patriotisme économique.

Le chef de l’État a aussi dénoncé la place grandissante des loisirs et distractions dans la société. Et ce, particulièrement sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision. Il a annoncé que certains programmes jugés non essentiels seront supprimés. Ce discours, prononcé lors du 15e FRSIT, sonne comme un appel à l’éveil national. Le président Ibrahim Traoré invite la jeunesse burkinabè à tourner la page de la distraction et à s’engager pleinement dans la construction du pays.

Réforme foncière : le Burkina Faso renforce sa souveraineté sur les terres nationales

Adoptée à l’unanimité par l’Assemblée législative de transition, la nouvelle réforme foncière marque un tournant historique. Elle consacre la pleine propriété de l’État sur le domaine foncier et interdit la cession définitive des terres rurales aux étrangers.

 

L’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a franchi une étape majeure dans la gestion du foncier national. Le 21 octobre 2025, à Ouagadougou, les membres de l’ALT ont voté à l’unanimité le projet de loi sur la réforme foncière. Ce texte attribue désormais à l’État burkinabè la pleine propriété sur l’ensemble du domaine foncier national.

Réforme foncière : innovations majeures et souveraineté renforcée

Présentée par le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, la réforme foncière vise à moderniser la gestion des terres et à mieux encadrer leur utilisation. Le ministre a précisé que la finalisation des textes d’application constituera la prochaine étape avant l’entrée en vigueur de la loi.

Cette réforme foncière introduit plusieurs innovations pour consolider la souveraineté nationale. L’une des plus importantes est l’interdiction de la cession définitive des terres rurales à des ressortissants étrangers, sauf application du principe de réciprocité. Le texte renforce également le cadre juridique du cadastre et interdit le changement de statut des réserves administratives. Il reconnaît par ailleurs la réinstallation des personnes déplacées internes et des sinistrés de catastrophes comme motif d’expropriation pour utilité publique.

Simplification des procédures et modernisation du système

Dans un souci de transparence et d’efficacité, la réforme foncière simplifie les procédures d’expropriation. Elle établit un gestionnaire unique du domaine foncier de l’État et rend obligatoire la digitalisation de toutes les procédures et actes fonciers. Pour les transactions de longue durée, la loi instaure le bail emphytéotique administratif comme nouveau cadre juridique. Ce type de bail devient le seul mode de cession pour les terres aménagées à usage agrosylvopastoral, sportif, ludique ou logistique.

La réforme prévoit aussi la création de commissions ad hoc pour les cessions provisoires et la définition de zones prioritaires. Enfin, elle intègre dans le domaine public certains biens à haute valeur culturelle et écologique, notamment les lieux sacrés classés et les aires protégées.

Cette réforme foncière symbolise une étape déterminante dans la maîtrise du foncier et la valorisation du patrimoine national. Elle renforce la souveraineté de l’État et répond à la nécessité d’une gestion moderne et équitable des ressources territoriales du Burkina Faso.