Burkina Faso : La Douane neutralise un convoi de cyanure à Cinkansé

Une opération de contrôle exemplaire à Cinkansé a permis à la Douane burkinabè l’interception 267 sacs de cyanure dissimulés sous des sacs de riz, évitant une catastrophe chimique.

 

La Douane du Burkina Faso a réussi à l’interception de 267 sacs de cyanure cachés sous des sacs de riz à Cinkansé, dans la région du Nakambé, a annoncé son service officiel sur Facebook ce mercredi 29 octobre 2025. L’opération, réalisée le 23 octobre dernier, a mis fin à une tentative de fraude particulièrement dangereuse.

Ce convoi, présenté comme un transport classique de denrées alimentaires, dissimulait en réalité un produit chimique extrêmement toxique, capable de provoquer des pertes humaines et des contaminations environnementales graves. Grâce à la vigilance et au savoir-faire des agents douaniers, toute fuite ou manipulation accidentelle du cyanure a été évitée, prévenant ainsi un scénario catastrophique.

Cette saisie rappelle une précédente opération à Kaya, où la Douane avait intercepté 200 fûts de cyanure, illustrant la multiplication des flux clandestins de substances toxiques dans le pays. Elle a immédiatement sécurisé la cargaison et ouvert une enquête pour démanteler le réseau à l’origine de ce trafic.

L’inspecteur divisionnaire Yves Kafando, directeur général des Douanes, a salué le professionnalisme des équipes de Cinkansé et souligné que ces trafics constituent une menace sérieuse, non seulement pour l’économie nationale, mais aussi pour la vie des citoyens. Il a invité la population à rester vigilante et à signaler tout comportement suspect afin de soutenir la sécurité nationale.

Avec cette intervention, la Douane burkinabè confirme son rôle stratégique dans la protection du territoire et la lutte contre les trafics dangereux. À Cinkansé, comme ailleurs, la vigilance des hommes en uniforme continue de préserver le pays contre des menaces invisibles mais mortelles.

Tour du Faso 2025 : la Belgique s’impose à Pô, mais Paul Daumont garde le maillot jaune

Sur la 6ᵉ étape du Tour du Faso 2025, courue entre Ouagadougou et Pô, le Belge Timmy De Boes s’est imposé. Malgré cette victoire étrangère, le Burkinabè Paul Daumont conserve son maillot jaune et reste leader du classement général.

 

La 6ᵉ étape de la 36ᵉ édition du Tour du Faso 2025 s’est disputée ce mercredi 29 octobre sur le trajet Ouagadougou-Pô, long de 144,2 kilomètres. Ce parcours, deuxième plus long de la compétition, comptait trois sprints intermédiaires. À l’arrivée, c’est le Belge Timmy De Boes qui s’est imposé avec un chrono de 3h24mn15s, soit une vitesse moyenne de 42,307 km/h. Côté burkinabè, Paul Daumont, quatrième à l’arrivée, conserve son précieux maillot jaune avec 21 secondes d’avance.

Le départ a été donné à 8h09 pour les équipes burkinabè et étrangères. Trois points chauds étaient au programme de cette 6ᵉ étape. Le premier sprint, disputé à Kombissiri au km 39,840, a été remporté par Mahamadi Ilboudo, de l’équipe du Centre. Le deuxième sprint s’est joué à Toécé (km 68,040), et le troisième à Noberé (km 99,630). Après ces épreuves intermédiaires très disputées, la victoire finale est revenue à Timmy De Boes, représentant de la Belgique.

Malgré cette performance européenne, le Burkina Faso conserve le maillot jaune du Tour du Faso 2025, grâce aux points accumulés lors des sprints intermédiaires. Selon le Directeur technique national, Martin Sawadogo, cette réussite découle d’une stratégie bien pensée :

« L’objectif de Paul Daumont, ce n’est pas de gagner chaque étape, mais de protéger le maillot jaune. L’équipe contrôle les bonifications et gère ses efforts. Là où il ne faut pas risquer, on économise l’énergie », a-t-il expliqué.

La prochaine étape reliera Guiba à Garango sur une distance de 71,630 km. Pour l’heure, Paul Daumont reste non seulement détenteur du maillot jaune, mais également du maillot vert de cette 36ᵉ édition. Après six étapes, le Burkina Faso demeure en tête du classement général, symbole d’une belle régularité et d’un collectif soudé.

Madagascar : un nouveau gouvernement de 28 ministres pour sortir de la crise

Madagascar a dévoilé ce mardi 28 octobre 2025 son nouveau gouvernement, composé de 28 ministres, entre figures politiques connues et nouveaux visages, dans l’objectif déclaré de « sortir le pays de la crise ».

 

Madagascar se dote d’un nouveau gouvernement depuis ce mardi 28 octobre 2025, avec 28 ministres chargés de relever le pays d’une crise persistante. L’équipe, composée pour beaucoup de noms inconnus du grand public, marque néanmoins le retour de certains anciens acteurs de la vie politique malgache.

Parmi les figures de retour, Maître Hanitra Razafimanantsoa, fidèle de l’ex-président Marc Ravalomanana, occupe le poste de ministre d’État auprès de la Présidence chargé de la Refondation, dont les attributions précises restent encore floues. Christine Razanamahasoa, ancienne proche d’Andry Rajoelina et ex-présidente de l’Assemblée nationale, devient ministre des Affaires étrangères. Le Général Lylison, proche du clan Rajoelina et impliqué dans le coup d’État de 2009, est nommé ministre de l’Aménagement du territoire et des services fonciers.

Le ministère de la Justice est confié à Fanirisoa Ernaivo, ancienne magistrate et figure controversée de l’opposition, longtemps en exil, avec pour mission la lutte contre la corruption.

Ce gouvernement inclut également de nouveaux visages : entrepreneurs, professeurs et personnalités peu connues du grand public. Une spécialiste des finances publiques note cependant que la taille de l’équipe, avec 28 ministres, s’éloigne de l’objectif initial d’un « gouvernement de sobriété ».

La jeunesse malgache, notamment la Génération Z, reste prudente face à cette nouvelle formation. Certains manifestants estiment que « la rupture ne risque pas de venir avec ces ministres-là » et pointent le risque de conflits d’intérêts pour ceux dont le portefeuille correspond à leur expérience professionnelle dans le secteur privé. « Le processus de nomination a été unilatéral. Nous, la jeunesse, n’avons eu aucun droit de regard », déplore un ex-manifestant.

Côte d’Ivoire : treize cadres du PPA-CI convoqués par la police après l’interdiction de la marche

Treize cadres et responsables du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo ont été convoqués par la police ce mercredi 29 octobre 2025, dans le cadre des enquêtes liées à la marche interdite du 11 octobre 2025 à Abidjan.

 

Treize cadres du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) sont attendus ce mercredi 29 octobre 2025 par les forces de l’ordre, selon une source proche du dossier. Parmi eux figurent Sébastien Dano Djédjé, Justin Katinan Koné, Michel Gbagbo, Me Habiba Touré, Assoa Adou, Demba Traoré, Damana Pickass, Kassoum Fadiga, Zéréhoué Yoro Edouard, Sam Etiassé, Hubert Oulaï et Séhi Gaspard.

Le PPA-CI, allié au PDCI au sein d’un Front commun, voit également plusieurs cadres du parti allié concernés par cette enquête. Dans le camp du PDCI, Noël Akossi Bendjo, Alain Cocauthrey, Georges Philippe Ezaley, Roger M’Bia et le député Augustin Dia Houphouët ont été convoqués dans le cadre des investigations sur les incidents survenus lors de la marche projetée le 11 octobre 2025, qui avait été interdite par la préfecture d’Abidjan.

Le procureur de la République, directeur de la Section antiterroriste du Tribunal de première instance d’Abidjan, a rappelé que les enquêtes se poursuivent. Selon lui, la marche du 11 octobre a révélé que certains participants, dont des membres se disant du service d’ordre du PPA-CI, étaient porteurs d’armes de guerre.

« La détention illégale d’armes de guerre constitue une infraction », a insisté le procureur, invitant tous les détenteurs à déposer leurs armes auprès des forces de l’ordre, sous peine de poursuites judiciaires.

Ces convocations s’inscrivent dans le cadre des procédures en cours visant à clarifier les responsabilités dans les incidents survenus lors de cette marche, symbole de la tension politique persistante dans le pays.

Burkina Faso : les Étalons Dames qualifiées pour la CAN féminine 2025

Les Étalons Dames du Burkina Faso ont validé leur ticket pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations CAN féminine 2025, grâce à leur victoire (1-0) sur le Togo ce mardi 28 octobre 2025 à Lomé.

Les Étalons Dames du Burkina Faso ont officiellement décroché leur qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations CAN féminine 2025 au Maroc, après leur succès (1-0) face aux Éperviers du Togo, mardi 28 octobre 2025, en match retour du dernier tour éliminatoire.

L’objectif était clair : confirmer la victoire 2-0 obtenue au match aller à Ouagadougou et assurer une deuxième qualification historique pour l’équipe dirigée par Pascal Sawadogo. Malgré l’engouement suscité au stade de Kégué de Lomé, où l’entrée avait été gratuite pour soutenir le Togo, les Burkinabè sont restées concentrées du début à la fin.

Un but magistral à l’extérieur

Le moment décisif est survenu dans le temps additionnel de la première période. Sur une relance mal négociée par les Togolaises, Adama Congo récupère le ballon et réalise un lob spectaculaire de près de 40 mètres, surprenant la gardienne adverse (45+8e). Ce but audacieux a mis les Étalons Dames en position favorable avant la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Burkinabè ont su gérer leur avantage, limitant les espaces et multipliant les contre-attaques rapides. Le match s’est conclu sur ce score de 1-0, scellant une qualification pleine de maîtrise et de sérénité.

Cette victoire marque une étape majeure pour le football féminin burkinabè et symbolise la montée en puissance de l’équipe nationale féminine, prête à représenter le pays au plus haut niveau continental.

Côte d’Ivoire : ouverture du contentieux de l’élection présidentielle 2025 par le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel ivoirien a annoncé ce mardi 28 octobre 2025 l’ouverture du contentieux de l’élection présidentielle du 25 octobre, après la proclamation des résultats provisoires donnant Alassane Ouattara vainqueur dès le premier tour.

 

Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a officialisé, ce mardi 28 octobre 2025, l’ouverture du contentieux relatif à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, un jour après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI).

Présidée par Mme Chantal Nanaba Camara, l’institution informe, dans un communiqué, que les candidats disposent d’un délai strict de cinq jours, à compter de la proclamation des résultats, pour déposer leurs réclamations ou observations. Ces résultats provisoires, annoncés le lundi 27 octobre 2025 par la CEI, donnent la victoire dès le premier tour à Alassane Ouattara, avec 89,77 % des suffrages exprimés.

« Les candidats disposent de cinq jours à compter de cette proclamation pour soumettre leurs réclamations ou observations en dix exemplaires originaux », précise le communiqué. Les dossiers doivent être déposés auprès du secrétariat général du Conseil constitutionnel.

Au terme de ce délai, soit le lundi 3 novembre 2025 à 20 heures, aucune réclamation ne sera plus acceptée. Le Conseil constitutionnel entrera alors en délibération pour examiner les dossiers enregistrés et procéder à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.

Burkina Faso : VITAPACK, l’initiative burkinabè qui transforme le plastique en opportunité écologique

Face à la pollution plastique, une nouvelle génération d’entrepreneurs burkinabè innove. Abraham Mikinam Ouédraogo, fondateur d’EGG, propose VITAPACK, des emballages biodégradables conçus à partir de déchets agricoles, pour une transition écologique locale et durable.

 

Alors que le Burkina Faso renforce sa lutte contre la pollution plastique, des initiatives locales émergent pour transformer durablement le paysage écologique. Parmi elles, EGG (Ecological Growth Guardian), fondée par Abraham Mikinam Ouédraogo, se distingue par VITAPACK, une gamme d’emballages biodégradables à base d’amidon, issus de déchets agricoles tels que la patate ou le manioc.

À 33 ans, Abraham possède un Bachelor en eau et assainissement, un master en environnement et une spécialisation en management stratégique QSE obtenue à l’étranger, faisant de lui un ingénieur environnemental qualifié. Après plusieurs années d’expérience dans l’assainissement, l’industrie et le conseil, il retourne au Burkina Faso en 2020 pour créer sa propre entreprise, convaincu que l’innovation verte peut être locale et adaptée aux réalités africaines.

Fondée en 2021 avec le soutien du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), EGG a rapidement mis en place une unité pilote de production d’emballages alimentaires écologiques. Lauréate du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), l’entreprise collabore étroitement avec la Direction générale de la protection de l’environnement (DGPE) pour respecter la loi n°045-2024/ALT interdisant les plastiques non biodégradables. VITAPACK se décompose naturellement en quelques mois, sans libérer de substances toxiques, contrairement aux emballages plastiques traditionnels.

« Nous utilisons des déchets agricoles non consommables, ce qui réduit notre dépendance aux importations et crée de la valeur pour les filières locales », explique Abraham. Le nom de la marque, inspiré de « vita » signifiant « vie » en latin, symbolise la volonté de protéger la santé publique et l’environnement.

L’initiative répond également à des enjeux sanitaires majeurs. Au Burkina Faso, plus de 90 % des emballages alimentaires restent plastiques, posant un risque pour la santé, surtout dans la restauration de rue.

« Le plastique est une bombe à retardement », alerte Abraham, soulignant que VITAPACK propose une alternative sûre et responsable.

L’entreprise s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, intégrant recyclage, surcyclage et valorisation énergétique des déchets. Abraham souhaite ainsi « boucler la boucle » pour que chaque ressource soit utilisée plusieurs fois avant de retourner à la terre.

Au-delà de l’impact environnemental et sanitaire, VITAPACK crée des emplois verts et soutient une filière locale durable. Abraham ambitionne de structurer un écosystème complet impliquant producteurs agricoles, transformateurs, distributeurs et consommateurs.

Inspiré par des modèles internationaux et des figures locales, Abraham vise à positionner EGG comme leader national, puis régional en Afrique de l’Ouest. L’entreprise prévoit également des programmes éducatifs pour sensibiliser les jeunes à l’économie circulaire et à l’écocitoyenneté.

À travers cette initiative, VITAPACK démontre que l’écologie peut rimer avec économie, et que la jeunesse burkinabè est capable de conduire la transition écologique du pays vers un avenir plus vert, plus sain et souverain.

Burkina Faso : l’Assemblée adopte la dissolution de la CENI

Ce mardi 28 octobre 2025, l’Assemblée législative de transition a voté à l’unanimité la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Une décision présentée par le gouvernement comme une mesure de rationalisation des institutions et d’économies budgétaires.

 

Réunis en séance plénière, les députés de l’Assemblée législative de transition ont approuvé à l’unanimité le projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le gouvernement justifie cette décision par le caractère jugé « budgétivore » de la CENI, dont le budget de fonctionnement s’élevait à 500 millions de FCFA hors période électorale, et par son inadéquation avec la vision actuelle des autorités. Selon Émile Zerbo, ministre en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, la dissolution permettra de réduire les charges de fonctionnement de l’État et de réaliser des économies substantielles.

Le ministre a également mis en avant les bénéfices institutionnels de cette décision : rationalisation des institutions, optimisation des dépenses publiques, meilleure cohérence avec la charte de la transition, et responsabilisation accrue des structures administratives dans la mise en œuvre des politiques électorales. La mesure devrait également renforcer le contrôle souverain des processus électoraux tout en limitant l’influence des partenaires techniques et financiers.

« Après une étude approfondie, nous avons constaté que la CENI ne correspondait plus aux réalités socio-politiques du Burkina Faso et restait très coûteuse », a souligné Émile Zerbo. Il a précisé que le ministère en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation recevra le patrimoine et les missions de la CENI, et que le pays peut désormais se passer de cette institution dans le contexte actuel. »

Le 31 octobre déclaré jour chômé et payé sur toute l’étendue du Burkina Faso

Le ministère de la Fonction publique a officialisé, ce lundi 27 octobre 2025, le caractère chômé et payé du vendredi 31 octobre sur tout le territoire national. Une décision prise dans le cadre du nouveau cadre légal des jours fériés adopté par le gouvernement.

 

Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a annoncé, dans un communiqué rendu public ce lundi 27 octobre 2025, que le vendredi 31 octobre 2025 sera un jour chômé et payé à l’échelle nationale.

Cette mesure découle du nouveau cadre juridique adopté par le Conseil des ministres du 11 septembre 2025, portant sur la gestion des jours chômés, payés, ainsi que des journées de commémoration et de recueillement au Burkina Faso. Ce texte remplace la loi n°079-2015/CNT du 23 novembre 2015 relative aux fêtes légales et événements à caractère historique dans le pays. Dans le communiqué signé par le Secrétaire général du ministère, Sarayaba Rodrigue Oboulbiga, il est précisé que « les travailleurs et employés des secteurs public et privé bénéficieront pleinement de cette journée de repos conformément à la loi ». Cependant, les structures exerçant des activités continues devront garantir un service minimum.

Ce nouveau dispositif législatif s’inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè d’harmoniser le régime des jours fériés et de renforcer la cohérence entre vie professionnelle, traditions nationales et impératifs économiques. Il marque une étape supplémentaire dans l’effort de modernisation du cadre social et administratif du pays.

Bobo-Dioulasso : la BAC intensifie la lutte contre l’école buissonnière

Soixante-dix-sept élèves ont été interpellés vendredi à Bobo-Dioulasso dans le cadre de l’opération « En classe ou à Faso Mêbo », lancée par la Brigade anti-criminalité pour réduire le vagabondage scolaire et sécuriser les abords des établissements.

 

Vendredi dernier, la Brigade anti-criminalité (BAC) de Bobo-Dioulasso a procédé à l’interpellation de 77 élèves surpris en train de sécher les cours dans trois lycées de la ville : le lycée professionnel régional Guimbi Ouattara, le lycée provincial Mollo Sanou et le lycée municipal Vinama Thiémounou Djibril. Après une séance de sensibilisation sur les risques liés à l’absentéisme, les élèves ont été dirigés vers le site de Faso Mêbo pour effectuer des travaux d’intérêt général, a précisé la police.

Parallèlement à ces interpellations, les forces de l’ordre ont saisi 70 motos et 47 vélos, souvent utilisés par les élèves pour vagabonder aux alentours des établissements. Le capitaine de police Fabrice Ouédraogo a expliqué que cette opération s’inscrit dans une lutte plus large contre le vagabondage scolaire et la vente de stupéfiants aux abords des écoles. « Des enquêtes ont montré que certains établissements et leurs environs servaient de points de vente de drogue. Cette initiative vise à mettre un terme à ces pratiques », a-t-il déclaré.

L’objectif affiché par les autorités est clair : atteindre « zéro élève hors des salles de classe pendant les heures de cours » et assurer un environnement sûr pour l’éducation.