l’Escadron de Gendarmerie ESRI II met 43 hectares en culture pour soutenir la souveraineté alimentaire

Dans le cadre de la stratégie nationale qui lie sécurité et autosuffisance, l’Escadron de Sécurisation Routière et d’Intervention (ESRI II) de la Deuxième Légion de Gendarmerie, basé à Bondokuy, a cultivé 43 hectares de terres agricoles. Cette action traduit la volonté du gouvernement de placer la souveraineté alimentaire au même rang que la lutte contre l’insécurité.

 

Les superficies emblavées se répartissent ainsi : 17 hectares de maïs, 15 de niébé, 4 d’arachide, 2 de riz, 2 de soja et 3 de pastèque. Ce projet résulte d’une coopération entre les forces de sécurité, les populations locales, qui ont mis des terres à disposition, et la Zone d’Appui Technique en Agriculture (ZATA) de Bondokuy, qui a fourni des engrais subventionnés. Une initiative qui illustre la solidarité nationale au service de l’autosuffisance.

Ces cultures s’inscrivent dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, dotée d’un budget de 592 milliards de FCFA. L’objectif est d’atteindre la souveraineté alimentaire et de créer au moins 100 000 emplois pour les jeunes, les déplacés internes et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). L’action de l’ESRI II met en lumière une approche novatrice où la défense et l’agriculture s’articulent. En contribuant à la production alimentaire tout en assurant la sécurité, les forces armées participent directement à la résilience des communautés et à la stabilité du pays.

À travers cette initiative, l’ESRI II démontre que la reconquête du territoire et la souveraineté alimentaire sont indissociables. En cultivant la terre et en protégeant les populations, les forces de défense apportent une réponse durable aux défis sécuritaires et alimentaires du Burkina Faso.

Camp vacances Faso Mêbo : plus de 500 enfants en formation dans la région du Guiriko

Le colonel Ismaël Kiswensida Diaouari, Chef d’État-major particulier de la Présidence du Faso et parrain de l’initiative, a présidé ce vendredi la cérémonie d’ouverture du Camp vacances Faso Mêbo, édition du Guiriko. L’événement se déroule au Groupement d’instruction des Forces armées (GIFA) et rassemble plus de 500 enfants pour dix jours d’activités.

 

Après le succès de l’édition de Ouagadougou, le camp s’étend désormais à la région du Guiriko. Les enfants, habillés aux couleurs de l’armée, suivront plusieurs modules de formation, notamment en instruction militaire, instruction civique et morale, arts vivants, arts du spectacle et travaux manuels.

Le colonel Diaouari a rappelé aux participants l’esprit du programme voulu par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré : « Ce camp vise à inculquer des valeurs fortes aux enfants du Burkina Faso. Vous devez réussir la mission confiée par le Chef de l’État : être au rendez-vous de l’histoire et devenir des bâtisseurs de demain », a-t-il déclaré.

De son côté, le commandant Ahmed Zoodnoma Sakandé, coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, a souligné que ce programme constitue un cadre de formation citoyenne et de transmission de valeurs patriotiques pour les jeunes générations.

Chefs burkinabè primés à l’international : leurs succès présentés au ministre Traoré

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu ce 26 août les lauréats du Burkina Faso à la 4ᵉ édition du Championnat mondial des Arts culinaires et de la Pâtisserie, qui s’est tenu du 11 au 13 février 2025 à Hammamet, en Tunisie.

 

Le Burkina Faso s’est illustré lors de ce rendez-vous gastronomique mondial en remportant cinq médailles d’or et le trophée du meilleur plat traditionnel avec le « Babenda ». Lors de l’audience, les lauréats ont présenté leurs distinctions au Chef de la diplomatie burkinabè.

Pour Safiatou Diallo, porte-parole des chefs, « le ministre représente notre pays à l’étranger ; il était essentiel de lui montrer nos performances à ce championnat ». L’audience a également permis de solliciter l’accompagnement du ministère, notamment pour faciliter l’obtention des visas afin de participer aux futures compétitions internationales.

Le ministre Traoré a félicité les chefs pour cette moisson qui valorise l’art culinaire burkinabè et contribue au rayonnement du pays à l’international. « En remportant ces prix, vous êtes des ambassadeurs de la gastronomie burkinabè et contribuez à faire rayonner notre image à travers le monde », a-t-il souligné.

Il a assuré que son département accompagnera ces « ambassadeurs » dans la mesure du possible pour soutenir leur savoir-faire. À noter que les chefs Awa Korbeogo, Safiatou Diallo et Rodrigue Sourou Agbo, membres de l’association Africa Gastronomique, ont été récompensés respectivement dans les catégories « entrées gastronomiques » (chitoumou), « dessert » (à base de patate douce) et « plat traditionnel » (« Babenda »).

La FAIB appelle à la prière pour l’éradication du terrorisme

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce vendredi le nouveau bureau du Présidium de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB), dirigé par l’imam Boubacar Yugo.

 

L’imam Yugo a expliqué que cette visite avait pour objectif de présenter l’équipe 2025 de la FAIB, de partager les projets de l’association et de soulever certaines préoccupations liées à son fonctionnement. Au cours de l’audience, le Président Traoré a informé la délégation sur les initiatives en cours dans le pays, notamment les réformes et innovations dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Le bureau de la FAIB a salué ces efforts et exprimé son soutien au Chef de l’État, promettant prières et invocations pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Convaincu que la prière est une arme contre le mal, l’imam Yugo a appelé tous les Burkinabè à s’unir dans la prière pour contribuer à l’éradication du terrorisme dans le pays.

Les médias appelés à déconstruire les préjugés sur les VDP

À Manga, le 28 août 2025, autorités et experts ont invité les professionnels des médias burkinabè à soutenir les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). L’objectif était de déconstruire les préjugés, renforcer la collaboration et sensibiliser sur leur rôle clé dans la lutte contre le terrorisme.

« Les médias doivent accompagner les VDP »

Réunis à Manga, journalistes et communicateurs burkinabè ont participé à un séminaire de sensibilisation. Il a été organisé par la Brigade des volontaires pour la défense de la patrie. Pendant deux jours, ils ont été appelés à utiliser leurs plumes et leurs caméras pour changer les perceptions parfois négatives entourant les VDP. Ces vaillants volontaires engagés depuis 2020 aux côtés des forces de défense et de sécurité. Selon le colonel-major Ardjouma Palé, conseiller technique du ministre de la Défense, cette rencontre s’inscrit dans une stratégie nationale. Elle vise à mobiliser toutes les énergies citoyennes et patriotiques contre le terrorisme. Il a insisté sur la nécessité d’une meilleure compréhension des missions confiées aux VDP afin d’encourager une collaboration accrue des populations.

Un séminaire pour informer et outiller

Le représentant du ministre de la Communication, Pascal Thiombiano, a salué l’initiative. Il a également rappelé qu’elle permettra aux médias d’éclairer l’opinion publique sur les réalités du terrain. En effet, plusieurs thèmes ont été débattus. Allant de la compréhension du terrorisme à ses manifestations locales, en passant par les défis quotidiens rencontrés par les VDP. Les échanges ont également porté sur le respect des droits humains, jugé essentiel pour maintenir la légitimité des actions menées, ainsi que sur les bonnes pratiques de collaboration entre journalistes et volontaires.

Les médias face à leurs responsabilités

Au-delà des sessions théoriques, l’atelier a proposé une réflexion sur la responsabilité des médias dans la lutte contre le terrorisme. Les formateurs ont sensibilisé les participants aux dangers liés aux publications sur les réseaux sociaux, souvent exploitées par les groupes terroristes pour manipuler l’opinion et semer la peur. Les organisateurs ont rappelé que les journalistes, en relayant des informations fiables et équilibrées, jouent un rôle central dans le renforcement de la résilience sociale et la cohésion nationale.

Une initiative patriotique contestée mais décisive

Depuis leur création en 2020, les Burkinabè considèrent les VDP comme un maillon essentiel dans la riposte sécuritaire du pays. Ils épaulent les Forces armées nationales et les Forces de sécurité intérieure, souvent dans des zones reculées où l’État peine à maintenir une présence constante. Toutefois, leur action suscite parfois des critiques, certains craignant des abus ou une insuffisance de formation. Pour les autorités, ces réserves ne doivent pas occulter le caractère profondément patriotique de l’engagement des VDP. À l’étranger, ce type d’initiative est même perçu comme une forme exemplaire de mobilisation populaire contre les menaces sécuritaires.

Un appel à l’unité nationale

En réunissant professionnels de l’information et responsables sécuritaires, l’atelier de Manga marque une étape importante dans la construction d’un front commun contre le terrorisme. Les autorités espèrent que ce dialogue renforcera la confiance entre les populations et les VDP.  Elles soulignent leur rôle de protecteurs et non de source de division. Les médias sont désormais appelés à relayer ce message. Ainsi, ils contribueront à déconstruire les préjugés et à replacer les volontaires au cœur d’une stratégie collective de résistance.

Saisie de 3 300 bâtons d’explosifs par la Brigade mobile des douanes de Manga

Dans le cadre de la sécurisation du territoire national, la Brigade mobile des douanes de Manga a intercepté, lors d’une opération menée le lundi 25 août 2025, une cargaison d’explosifs, rapporte l’institution sur sa page Facebook.

L’opération a été déclenchée à la suite d’une embuscade tendue aux contrebandiers dans les environs de Noberé, dans la région du Nazinon. Les agents ont ainsi saisi 3 300 bâtons d’explosifs, dont la valeur est estimée à une dizaine de millions de FCFA.

Selon la direction générale des douanes, cette saisie constitue un coup de frein majeur aux circuits d’approvisionnement des groupes terroristes, qui renforcent leur capacité de nuisance grâce à ce type de trafics. Elle illustre également la vigilance et la détermination des douanes, agissant non seulement comme administration fiscale, mais aussi comme acteur engagé dans la défense et la sécurité du pays.

Éliminatoires Mondial 2026 : le Burkina Faso dévoile sa liste et les modalités du choc contre l’Égypte

Le Burkina Faso entre dans une étape décisive des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 avec deux rencontres cruciales en septembre prochain. Le sélectionneur national, Brama Traoré, a publié ce 28 août 2025 la liste des 26 joueurs retenus pour affronter le Djibouti, le 5 septembre, puis l’Égypte, le 9 septembre, à Ouagadougou. Ces deux affiches correspondent aux 7e et 8e journées d’un parcours qualificatif où chaque point pèsera lourd dans la balance.

Une liste marquée par des nouveautés

Dans cette convocation, plusieurs nouveaux visages font leur apparition. Le gardien Clovis Bazemo, qui évolue à l’Africa Sports d’Abidjan en deuxième division ivoirienne, intègre pour la première fois le groupe. Il est rejoint par Georgi Minoungou, attaquant de Seattle Sounders en Major League Soccer (États-Unis), et Fayçal Papou Konaté, sociétaire du RFS Riga en première division lettone. Ces arrivées reflètent la volonté du staff technique d’élargir sa base de talents et de miser sur la diaspora burkinabè.

À côté de ces recrues, la liste conserve ses cadres habituels, garants de l’expérience et de la stabilité de l’équipe. L’équilibre entre jeunes talents et joueurs confirmés apparaît comme un atout stratégique en vue des échéances à venir.

Un choc attendu à Ouagadougou

Si le déplacement contre le Djibouti doit permettre d’engranger des points, c’est surtout la réception de l’Égypte, l’un des géants africains du football, qui retient l’attention. Le match se jouera au stade du 4-Août, enceinte emblématique de Ouagadougou, et s’annonce comme un moment fort pour les supporters burkinabè.

La Fédération a dévoilé les tarifs des billets afin de faciliter l’accès au plus grand nombre tout en proposant des catégories premium. Les tickets varient entre 2 000 et 100 000 FCFA selon les zones. Les places VVIP sont fixées à 100 000 FCFA, les VIP entre 30 000 et 50 000 FCFA. Les portes 1 et 19 seront accessibles à 20 000 FCFA, tandis que la majorité des gradins (portes 2 à 18) coûteront 2 000 FCFA.

La billetterie ouvrira officiellement le 6 septembre 2025 dans plusieurs points stratégiques de la capitale : le stade municipal, le Palais des sports de Ouaga 2000, la maison de la culture Jean-Pierre Guingané et le SIAO.

Enjeu symbolique et sportif

Ces rendez-vous détermineront largement la suite du parcours des Étalons dans la compétition mondiale. Face à l’Égypte notamment, le Burkina Faso jouera bien plus qu’un simple match : il s’agira de tester la solidité du groupe, d’évaluer l’intégration des nouveaux joueurs et de renforcer le lien entre l’équipe nationale et son public.

Le mois de septembre sera donc décisif pour les Étalons, qui rêvent d’écrire une nouvelle page de leur histoire en accédant pour la première fois à une phase finale de Coupe du monde.

Burkina Faso et Russie : vers une liaison aérienne directe

Le Burkina Faso et la Russie discutent d’ouvrir des vols directs entre Ouagadougou et Moscou, annoncés en août 2025 pour favoriser tourisme et échanges culturels.

Développement des liens aériens

Le Burkina Faso et la Russie explorent la possibilité d’une liaison aérienne directe afin de faciliter les déplacements bilatéraux. Selon Aristide Tapsoba, ambassadeur du Burkina Faso en Russie, une compagnie russe manifeste déjà son intérêt pour ce projet ambitieux. Cette initiative prévoit des vols entre Ouagadougou et Moscou, ainsi que des correspondances vers le Mali et le Niger. L’ouverture de ces liaisons renforcerait le tourisme et la circulation des hommes d’affaires, tout en favorisant le rapprochement culturel. En effet, le Burkina Faso souhaite attirer davantage de visiteurs russes tout en consolidant ses échanges culturels avec Moscou.

Culture et tourisme en mouvement

Depuis le début de l’année, plus de 500 Russes ont visité Ouagadougou pour des activités culturelles et touristiques. Parmi eux, des musiciens et des orchestres russes ont participé au Festival du cinéma et de la télévision des pays africains. Cette présence illustre déjà la dynamique culturelle et prépare le terrain pour l’implantation d’une liaison aérienne régulière. En octobre, une délégation de 500 Burkinabè se rendra à Saint-Pétersbourg afin de promouvoir tourisme et coopération économique. Ces initiatives participent à renforcer la visibilité du Burkina Faso auprès des investisseurs et des touristes internationaux.

Vers un partenariat renforcé

L’ambassadeur Tapsoba souligne que ces efforts sont le prolongement naturel des relations diplomatiques et culturelles existantes. La coopération aérienne pourrait faciliter le commerce et les échanges éducatifs, ouvrant des opportunités pour les entreprises des deux pays. En parallèle, les autorités burkinabè envisagent un suivi rapproché pour assurer la sécurité et la régularité des vols. Le projet est encore en phase de discussions, mais les premiers retours sont positifs et encouragent la poursuite des négociations. Ainsi, le Burkina Faso espère que ce projet contribue à sa diplomatie économique et à l’expansion de son influence culturelle.

Perspectives et enjeux

L’ouverture de lignes directes permettrait aussi de réduire les coûts et les délais de transport pour les touristes et professionnels. Les autorités russes et burkinabè restent déterminées à aligner cette initiative sur les besoins réels des voyageurs et des entreprises. Si le projet aboutit, il marquera un tournant historique dans les relations bilatérales, renforçant le tourisme et les échanges culturels. Enfin, cette coopération aérienne pourrait ouvrir la voie à de nouveaux partenariats dans le domaine éducatif et scientifique entre les deux pays.

Le Sultanat d’Oman courtise le « Pays des homme intègres » en renforçant ses investissements

Le Burkina Faso attire les investisseurs du Moyen-Orient ! Le Sultanat d’Oman annonce des projets d’investissements dans les mines et l’agriculture, renforçant la coopération économique avec le pays.

 

Le Capitaine Ibrahim Traoré a reçu, mercredi, une délégation du Sultanat d’Oman, venue explorer les opportunités d’investissement dans le pays. La délégation, conduite par Abdulsalam Bin Mohammad Al Murshidi, président de la Haute autorité du Fonds souverain du Sultanat d’Oman, a présenté ses projets au Chef de l’État burkinabè. Les échanges ont porté sur plusieurs secteurs stratégiques, dont les mines et l’agriculture, ainsi que d’autres domaines à fort potentiel de développement.

« Nous allons procéder à la signature de nouvelles conventions et espérons intensifier les échanges commerciaux entre nos deux pays », a déclaré Abdulsalam Bin Mohammad Al Murshidi à la presse, à l’issue de l’audience.

La délégation a également transmis les salutations de Son Altesse, le Roi du Sultanat d’Oman, au Président du Faso, soulignant la volonté du Sultanat d’Oman de renforcer sa coopération économique avec le Burkina Faso et d’accompagner son développement.

Cette rencontre illustre l’intérêt croissant des investisseurs internationaux pour le Burkina Faso et ouvre la voie à de nouvelles perspectives économiques entre le pays et le Sultanat d’Oman.

Burkina Faso–ONU : Quand l’intégrité force le respect, la souveraineté renait !

Après un séjour de 72 heures à Ouagadougou, le Directeur régional Afrique des Nations Unies, Yacoub Ali El Hillo, a été reçu mercredi par le Premier ministre du Burkina Faso. Cette visite s’inscrit dans un effort de relance du dialogue entre les autorités burkinabè et l’ONU, à la suite de l’expulsion de la Coordonnatrice résidente Carol Flore-Smereczniak.

 

« Nous venons de conclure une visite très cordiale auprès du Premier ministre, à l’issue d’une mission de trois jours que nous avons menée au Burkina Faso », a déclaré M. El Hillo. Selon lui, les discussions menées avec le gouvernement, l’équipe-pays des Nations Unies et plusieurs partenaires internationaux ont été « franches et constructives ».

Conscient de la sensibilité du contexte, le responsable onusien a insisté sur le respect de la souveraineté burkinabè, réaffirmant l’engagement de l’ONU à poursuivre son accompagnement dans les efforts de développement et de résilience. « Ce partenariat est solide et se renforce, malgré ce moment exceptionnel que nous regrettons, mais dont nous respectons pleinement la décision du Gouvernement burkinabè », a-t-il souligné.

De son côté, le Premier ministre a confirmé la disponibilité du Burkina Faso à collaborer avec les Nations Unies, dans la transparence et dans le respect de son rôle d’acteur principal de son développement. Toutefois, il a rappelé que le pays mène un combat pour sa souveraineté et qu’il ne tolérera aucune action visant à légitimer le terrorisme.

La visite de haut niveau intervient dans un contexte marqué par la controverse autour d’un rapport jugé « mensonger » par les autorités, concernant la situation des enfants au Burkina Faso. Malgré ces tensions, les deux parties ont affiché leur volonté de maintenir un partenariat durable au service des populations.