Le ministère des Finances alerte sur des arnaques circulant sur WhatsApp

Dans un communiqué publié ce lundi 17 mars 2025, le ministère de l’Économie et des Finances a mis en garde contre la circulation récurrente de fausses publications sur les réseaux sociaux. Ces publications, qui usurpent l’identité du ministère, prétendent annoncer l’organisation de sessions d’investissement ou de ventes aux enchères en ligne, avec des inscriptions via WhatsApp.

Le ministère déplore que, malgré ses nombreux démentis, les auteurs de ces fausses informations persistent dans leurs manœuvres frauduleuses. « Ils n’hésitent pas à imiter les plateformes de communication officielles du ministère et de ses démembrements, ou à recourir à d’autres artifices pour tromper les populations », indique l’institution, qui réitère un « démenti formel » à ces pratiques.

Des manœuvres frauduleuses bien organisées

Ces fausses publications visent à spolier les populations en les incitant à participer à des opérations financières illégitimes. Le ministère tient à rassurer l’opinion publique : il n’est en aucun cas associé à ces initiatives. « Toutes les ventes aux enchères légales sont encadrées par des procédures officielles et transparentes, accessibles via nos canaux de communication institutionnels et relayées dans la presse nationale », précise-t-il.

Un appel à la vigilance

Face à cette recrudescence d’arnaques en ligne, le ministère invite les citoyens à redoubler de prudence. Il recommande de ne pas donner suite à des sollicitations suspectes, surtout lorsqu’elles impliquent un paiement d’argent. Avant tout engagement, il est essentiel de vérifier l’information auprès des services compétents du ministère.

Pour s’informer en toute sécurité, le public est encouragé à consulter le site officiel du ministère (www.finances.gov.bf) et sa page Facebook certifiée. Ces canaux constituent les seules sources fiables pour obtenir des informations officielles.

Protégez-vous contre les arnaques

En cette ère numérique, les arnaques en ligne se multiplient et se sophistiquent. Voici quelques conseils pour éviter de tomber dans le piège :

  1. Ne partagez jamais vos informations personnelles (numéro de compte, mot de passe, etc.) sur des plateformes non sécurisées.
  2. Vérifiez toujours la source des informations, surtout si elles impliquent des transactions financières.
  3. Méfiez-vous des offres trop alléchantes ou des demandes urgentes de paiement.
  4. Signalez les contenus suspects aux autorités compétentes ou aux plateformes concernées.

En restant vigilant et en suivant ces recommandations, vous pouvez contribuer à lutter contre la désinformation et protéger vos données personnelles.

SONABEL : Coupure d’électricité à Ouagadougou le 15 mars 2025

La SONABEL informe ses abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu’une coupure d’électricité aura lieu le samedi 15 mars 2025 de 8h à 14h dans les quartiers de NonsinTampouy et Kilwin. Cette interruption est nécessaire pour réaliser des travaux de renforcement du réseau de distribution.

Objectif des travaux

Ces travaux visent à améliorer la qualité de la desserte électrique dans la région. La SONABEL précise que ces interventions permettront de renforcer l’infrastructure existante et de garantir un service plus fiable à long terme.

Mesures de sécurité

Pendant la coupure, la SONABEL recommande aux habitants de considérer que les appareils et installations restent sous tension. Cette précaution est essentielle pour éviter tout risque d’accident.

Excuses et engagement

La SONABEL présente ses excuses à ses abonnés pour les désagréments occasionnés. « Nous travaillons ensemble au service d’une grande ambition : offrir une énergie de qualité à tous », souligne l’entreprise.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo présente le bilan 2024 et les perspectives

Ouagadougou, [14-Mars-2025] – Ce vendredi, le Premier ministre burkinabèRimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présenté son Exposé sur la situation de la Nation (ESN) devant la Représentation nationale. Il a détaillé les réalisations de 2024 et les priorités pour 2025, conformément au Plan d’Actions pour la Stabilisation et le Développement 2023-2025.

Sécurité et reconquête du territoire

Le gouvernement a intensifié la lutte contre le terrorisme. « Nous avons créé de nouvelles unités d’intervention rapide, portant à 28 le nombre de bataillons et à 13 celui des groupements mobiles », a déclaré le Premier ministre. Plus de 14 000 militaires et des milliers de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont rejoint les rangs.

Ces efforts ont permis de sécuriser 71 % du territoire, de rouvrir 15 sièges administratifs et de réinstaller 212 villages.

Réponse à la crise humanitaire

Pour répondre à la crise humanitaire, le gouvernement a distribué une assistance alimentaire à près de 2 millions de personnes vulnérables. Il a également fourni des articles ménagers essentiels à 108 000 ménages. Plus de 500 infrastructures socioéconomiques ont été construites dans les 13 régions du pays.

Souveraineté alimentaire

Le Burkina Faso a enregistré une production record de 6 millions de tonnes de céréales en 2024, contre 5 millions en 2023. Cette performance résulte de l’emblavage gratuit de 48 600 hectares et de la distribution de semences améliorées et de matériels agricoles subventionnés.

Lutte contre la corruption

Le gouvernement a renforcé la lutte contre la corruption. « Nous avons contrôlé 378 entreprises et réalisé 127 audits dans les ministères et institutions publiques », a souligné le Premier ministre. Ces actions ont porté le ratio des recettes fiscales à 19,3 % du PIB, le meilleur taux de l’espace UEMOA.

Rayonnement international

Le Burkina Faso a diversifié ses partenariats internationaux, signant 32 accords sectoriels avec des pays comme la Turquie, la Libye et l’Égypte. L’organisation réussie du FESPACO 2025, avec plus de 13 500 festivaliers, a renforcé la visibilité du pays sur la scène culturelle mondiale.

Perspectives pour 2025

Le Premier ministre a annoncé que le gouvernement veillera à un partage équitable des fruits de la croissance, notamment à travers des initiatives sociales en faveur des populations les plus démunies.

Revivez la revue annuelle du secteur Culture, Tourisme et Sports

Ouagadougou, 13 mars 2025 – Ce jeudi, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a lancé les travaux de la revue annuelle du Cadre Sectoriel de Dialogue « Culture, Tourisme, Sports et Loisirs » (CSD-CTSL). L’objectif ? Valider le rapport de performance 2024 et discuter des défis et priorités pour 2025.

Un bilan encourageant pour 2024

En 2024, le secteur de la Culture et du Tourisme a atteint 77,97 % de ses cibles, avec un taux d’exécution financière de 92,07 %. Parmi les réalisations marquantes, on retient :

  • L’organisation réussie de la Semaine Nationale de la Culture (SNC).
  • Le symposium de sculpture sur granite de Laongo, un événement artistique majeur.
  • La nuit des Lompolo, qui a rassemblé des milliers de participants.

Dans le domaine du tourisme, les autorités ont contrôlé 650 entreprises touristiques et classé 49 d’entre elles par catégorie. Pour les sports et loisirs, elles ont renforcé les infrastructures et soutenu 31 fédérations sportives avec un budget de 950 millions de FCFA. Grâce à cela, les équipes nationales ont remporté 254 médailles dans 115 compétitions internationales.

Des défis à surmonter

Malgré ces succès, le secteur doit encore relever plusieurs défis. Par exemple, les travaux d’aménagement du Stade Sangoulé Lamizana et la réhabilitation de 5 plateaux omnisports restent en suspens. De plus, les terrains d’entraînement de l’ASFB et du RCB nécessitent une attention urgente.

Le ministre a insisté sur l’importance d’analyser ces lacunes sans complaisance. « Nous devons identifier les faiblesses et proposer des solutions concrètes pour améliorer nos performances », a-t-il déclaré.

Les priorités pour 2025

Cette année, le CSD-CTSL se concentrera sur l’objectif stratégique 4.2 du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD). Cet objectif vise à développer un secteur industriel et artisanal compétitif, créateur d’emplois décents.

Pour y parvenir, le ministre a invité tous les acteurs à examiner attentivement les rapports. « Nous devons nous assurer que les nouvelles priorités du gouvernement sont bien intégrées dans nos interventions », a-t-il précisé.

conférence nationale pour soutenir veuves et orphelins de guerre

Sous le très-haut patronage du Président du FasoCapitaine Ibrahim Traoré, l’Agence de soutien aux veuves, orphelins et victimes de guerre (ASVOVIG) organise du 11 au 13 mars 2025 à Ouagadougou une conférence nationale sur le thème : « Reconstruction psychosociale et autonomisation des veuves et orphelins des forces combattantes : état des lieux et perspectives ».

Un espace de dialogue et de solutions
Cette conférence réunit des experts, des chercheurs, des structures associatives, ainsi que des veuves et orphelins des forces combattantes. Durant trois jours, des communications permettront aux participants de cerner les enjeux liés à la prise en charge psychosociale et à l’autonomisation de ces populations vulnérables.

Une initiative saluée
Le Directeur général de l’ASVOVIG, le Médecin Colonel Lamine Ouédraogo, a souligné l’importance de cet événement. « Cette conférence est un espace de dialogue où chacun pourra proposer des pistes de solutions et contribuer à construire un modèle de résilience adapté aux défis de notre pays », a-t-il déclaré. Il a également exprimé sa gratitude envers le Président Traoré pour son soutien constant.

Priorité nationale
Le ministre d’État de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de brigade Célestin Simporé, a rappelé que la prise en charge des veuves et orphelins des forces combattantes est une priorité pour les autorités burkinabè. « La création de l’ASVOVIG témoigne de cette volonté. Cette conférence s’inscrit parfaitement dans ses missions : soutien psychosocial, assistance juridique, formation et réinsertion professionnelle », a-t-il affirmé.

Patrice Motsepe réélu à la tête de la CAF, Samuel Eto’o et Bestine Kazadi intègrent le Comité exécutif

Le Sud-Africain Patrice Motsepe a été reconduit à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) pour un deuxième mandat de quatre ans , lors de la 14ᵉ Assemblée générale de l’organisation, ce 12 mars 2025 , au Caire, en Égypte . Sans adversaire, il a été réélu par acclamation , poursuivant ainsi son projet de transformation du football africain.

L’élection a également marqué l’entrée de Samuel Eto’o , président de la Fédération camerounaise de football , au Comité exécutif de la CAF . L’ancienne star du ballon rond a été élue par acclamation , étant le seul candidat de la zone de l’ Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) . Une nomination qui confirme son influence croissante dans la gouvernance du football africain.

Autre nomination majeure : Bestine Kazadi , ancienne présidente de l’AS Vita Club , fait désormais partie du Comité exécutif de la CAF jusqu’en 2029 , en tant que vice-présidente en charge du football féminin . Une avancée significative pour la promotion du football féminin en Afrique .

Ces nominations dessinent un nouvel équilibre au sein de la CAF, avec des figures influentes du football africain désormais aux commandes, prêtes à relever les défis du développement et de la professionnalisation du football sur le continent.

RDC : L’Angola annonce des négociations possibles entre Kinshasa et le M23

(Luanda, 11 mars 2025) – L’Angola a annoncé ce mardi qu’il allait établir des contacts avec le groupe armé M23 pour organiser des négociations directes avec le gouvernement congolais à Luanda. Cette déclaration, faite à l’issue d’une rencontre entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue angolais João Lourenço, marque un possible tournant dans la gestion du conflit à l’est de la RDC.

Jusqu’à présent, Kinshasa refusait toute discussion avec le M23, exigeant que les négociations aient lieu avec le Rwanda, accusé d’être le véritable instigateur de la rébellion. La porte-parole de la présidence congolaise, Tina Salama, a affirmé que la RDC « prend acte » de cette initiative angolaise, tout en soulignant que le processus de Nairobi reste le cadre officiel des pourparlers.

Cette annonce intervient à un moment clé, à la veille d’un sommet régional d’Afrique australe consacré à la situation en RDC ce 12 mars et en amont d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU prévue le 4 avril. Reste à voir si Kinshasa acceptera de franchiser cette ligne rouge en engageant un dialogue direct avec le M23.

13 milliards FCFA de matériel agricole pour l’autosuffisance alimentaire

Le Président du Burkina FasoCapitaine Ibrahim Traoré, a remis ce mardi 11 mars 2025 un important lot de matériel agricole d’une valeur de 13 milliards FCFA au ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. Cette initiative s’inscrit dans sa vision de souveraineté alimentaire pour le pays.

Un équipement de pointe pour l’agriculture
Le matériel, destiné à l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) et à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER), comprend :

  • 10 pelles chargeuses10 excavatrices10 niveleuses33 compacteurs25 bulldozers, et 2 tractopelles.
  • Des moyens roulants tels que 2 citernes à carburant6 citernes à eau18 camions bennes, et 5 autos-bétonnières.

Objectif : renforcer l’autosuffisance alimentaire

Selon le ministre d’État Ismaël Sombié, ce matériel permettra de réaliser des travaux d’aménagement pour mobiliser l’eau et accroître les superficies cultivables. « Ces engins contribueront à la réussite de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et de l’Offensive agropastorale 2023-2025 », a-t-il déclaré.

Une vision concrète pour le développement rural

Le Président Traoré a insisté sur l’importance de mettre ces engins au travail rapidement. « Ils doivent être un facteur clé pour résoudre la question de la mobilisation de l’eau et renforcer notre autosuffisance alimentaire », a-t-il souligné.

Coopération Ghana-Burkina Faso : Mahama et Traoré scellent des accords stratégiques

Le président ghanéen John Dramani Mahama a conclu, lundi après-midi, une visite de travail à Ouagadougou, marquée par d’importants accords dans les domaines économique et sécuritaire. Aux côtés du Capitaine Ibrahim Traoré, il a annoncé plusieurs initiatives majeures, notamment dans l’énergie et le transport.

Les échanges, qui se déroulent au Palais de Koulouba, ont d’abord porté sur la consolidation des relations bilatérales. En tête-à-tête puis en séance élargie avec leurs délégations, les deux chefs d’État ont abordé des projets structurants visant à renforcer l’intégration régionale.

Sur le plan énergétique, Mahama a dévoilé un projet ambitieux : la construction d’un gazoduc dépendant d’Accra à Bolgatenga, avec une extension envisagée vers le Burkina Faso. En parallèle, le Ghana s’engage à renforcer la fourniture d’électricité à son voisin pour répondre aux défis énergétiques du pays.

Le transport aérien a également été au cœur des discussions. Une compagnie ghanéenne prévoit d’inaugurer une ligne directe dépendante de Ouagadougou à Accra, avec au moins un vol quotidien, facilitant ainsi les échanges commerciaux et la mobilité entre les deux nations.

Face aux menaces sécuritaires croissantes au Sahel, le président ghanéen a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération militaire et stratégique entre Accra et Ouagadougou. « Nous devons unir nos forces pour lutter efficacement contre le terrorisme », at-il déclaré.

L’amélioration du commerce et de la libre circulation des biens et des personnes a également été évoquée. Mahama a réaffirmé l’engagement du Ghana à faciliter le transit des marchandises burkinabè via son corridor logistique.

Cette visite de travail s’inscrit dans une tournée régionale de trois jours qui a conduit Mahama à Bamako puis à Niamey. À chaque étape, il a plaidé pour un dialogue entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Alliance des États du Sahel (AES). Avec le départ officiel des trois États sahéliens de la CEDEAO en janvier dernier, des négociations sont en cours pour redéfinir les relations entre ces blocs.

L’entretien entre Mahama et Traoré marque une étape décisive dans cette dynamique de rapprochement, ouvrant la voie à une coopération renforcée entre le Ghana et le Burkina Faso, au service de la stabilité et du développement de la région.

Alimentation scolaire au Burkina : le PISANS en concertation à Koudougou

Du 10 au 12 mars 2025, le Secrétariat permanent de l’Initiative présidentielle (SP-IP) organise à Koudougou le premier séminaire trimestriel des acteurs du Programme intégré de soutien à l’alimentation et à la nutrition scolaires (PISANS). Cette rencontre vise à analyser les résultats du dernier trimestre 2024 et à définir les axes prioritaires du Plan de Travail Annuel (PTA) pour 2025.

Un programme innovant pour la nutrition scolaire
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire général de la PrimatureAbdou-Salam Gampéné, a souligné l’importance du PISANS. Ce programme accompagne la politique nationale du Burkina Faso en matière de nutrition scolaire. « Il vise à résoudre les problèmes structurels en matière de nutrition scolaire, en renforçant la production locale et la gouvernance », a-t-il expliqué.

Priorité aux produits locaux
Le PISANS repose sur un modèle innovant qui privilégie l’utilisation de produits locaux dans les cantines scolaires. Cette approche implique activement les communautés et les parents d’élèves, renforçant ainsi l’économie locale tout en garantissant une alimentation équilibrée aux enfants.

Un cadre de concertation essentiel
Ce séminaire trimestriel réunit les parties prenantes pour renforcer la coordination et l’efficacité des actions. « Nous sommes ici pour diagnostiquer les acquis et les faiblesses du programme, afin de formuler des recommandations concrètes », a déclaré Dr Alice Sidibé, Secrétaire permanente de l’initiative présidentielle.

Un programme soutenu par des partenaires clés
Lancé en 2023 et soutenu par la FAO, le FIDA, le PAM et l’UNICEF, le PISANS vise à garantir à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour. Il favorise la nutrition infantile et renforce la résilience des ménages vulnérables grâce à une alimentation scolaire durable et locale.