Le ministre de la Sécurité rassure après les attaques terroristes : Ennemi affaibli, riposte renforcée

Le ministre délégué à la Sécurité, Mahamadou Sana, a affirmé lundi soir que les groupes armés terroristes ayant orchestré des attaques simultanées ce weekend ont subi d’importants dégâts humains et matériels. Il a appelé à la sérénité et à la collaboration continue avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Lors d’une intervention télévisée, le ministre a déclaré que grâce au professionnalisme et à la bravoure des forces de sécurité, les attaques ont été repoussées avec succès, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Il a également assuré que toute tentative future d’attaque sera répondue avec une riposte de grande envergure.

Le ministre a appelé les populations à rester calmes et à renforcer leur coopération avec les FDS, tout en garantissant que les positions de ces dernières sont maintenues et que des mesures supplémentaires sont prises pour renforcer leur efficacité.

Par ailleurs, des attaques ont été signalées dans des lieux de culte, faisant un nombre considérable de victimes, selon des communiqués du diocèse de Dori et de la Fédération des associations islamiques du Burkina. Le ministre a condamné ces actes et les a qualifiés de lâches, démontrant néanmoins la vulnérabilité croissante de l’ennemi.

Mahamadou Sana a souligné les efforts du gouvernement pour affaiblir les groupes terroristes, avec des opérations offensives et des mesures visant à tarir leurs sources de financement et à contrôler leurs voies d’approvisionnement. Il a conclu en affirmant que le peuple burkinabè reste résilient et déterminé à défendre son pays contre les menaces terroristes.

“Quand passeront nos douleurs » : Un nouveau roman burkinabè sur l’insécurité

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre “ Quand passeront nos douleurs” de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages réparties en 9 chapitres , explore les causes et conséquences de l’insécurité au Burkina Faso 

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre  « Quand passeront nos douleurs » de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages, réparties en 9 chapitres, explore les causes et les conséquences de l’insécurité au Burkina Faso.

L’auteur dresse un diagnostic en se basant sur les potentialités du pays, évoquant une époque révolue où la vie était paisible. À travers le personnage principal, Siema, le lecteur est plongé dans le quotidien bouleversé d’un élève, depuis sa classe de CE1 jusqu’à son statut d’élève déplacé interne.

Jean Sylvanus Ouali explique : « Les grands points de ce roman condensent les douleurs que nous ressentons face aux difficultés que traverse le Burkina Faso. Il était temps pour moi de donner voix à nos sentiments, en particulier à cette jeunesse oubliée qui souffre en silence, ignorée par la société. »

Le roman aborde également le dilemme des Forces de défense et de sécurité (FDS), à travers le questionnement d’un gendarme confronté à un choix déchirant entre son devoir envers sa patrie et la santé de sa fille malade.

Malgré les tourments de l’insécurité, les personnages du livre gardent espoir en un avenir meilleur. Au cours de la cérémonie de dédicace, le préfacier, Dr Bendi Benoît Ouoba, a suggéré la traduction de l’œuvre en langue Gulmancema pour toucher un public plus large, l’auteur étant originaire de la région Est où cette langue est prédominante.

« Quand passeront nos douleurs » est publié aux Éditions BUFAC à Koudougou et est disponible à la librairie Mercury à Ouagadougou, ainsi que dans d’autres villes du pays, au prix de 3 500 FCFA.

Les « Young Leaders » veulent faire de l’excellence le nouveau trait d’union entre la France et le continent africain

Du 26 février au 1er mars, la nouvelle promotion du programme phare « Young Leaders » de la French-African Foundation se réunira dans la capitale rwandaise. Placé cette année sous le double patronage du président rwandais Paul Kagame et de son homologue français Emmanuel Macron, ce programme devenu incontournable rassemble depuis 2019 la nouvelle génération de décideurs français et africains.

 

Trente jeunes talents africains et français, sélectionnés parmi plus de 5000 candidatures, ambitionnent de porter le renouvellement du partenariat franco-africain à Kigali du 26 février au 1er mars. Leur passion ? Faire connaître les énergies positives qui sont déjà leur réalité entre la France etl’Afrique, eux qui travaillent à construire l’avenir de leurs pays à travers leurs métiers et leurs entreprises au quotidien.

Leur mission ? Placer l’excellence au cœur des partenariats franco-africains.

Célébrer les réussites rwandaises et françaises

Lors de leur séjour, ils découvriront le cheminement du Rwanda depuis 1994, qui grâce à une transformation économique rapide est devenu un hub régional en matière d’innovation et de santé et une destination incontournable pour l’écotourisme et les événements internationaux. Ils rencontreront des personnalités majeures des secteurs privés et publics rwandais tels que Francis Gatare, CEO, Rwanda Development Board,
Yvonne Mokolo CEO, Rwandair.. Ils échangeront également avec les acteurs du nouveau partenariat franco-rwandais, comme l’Ambassadeur de France auprès du, Rwanda, Antoine Anfré, et David Kamanda, Directeur général de l’IRCAD Africa.

Des représentants régionaux d’entreprises françaises telles que Vivendi et Total, contribuant au dynamisme économique rwandais, échangeront avec les lauréats.

Au-delà des 30 profils, la promotion est placée sous le double haut patronage du Président rwandais, Paul Kagame et du Président français, Emmanuel Macron. Un symbole fort qui correspond parfaitement à ce qu’ils incarnent : une nouvelle page de l’histoire franco-africaine.

Manifeste pour faire de l’excellence le coeur des partenariats franco-africains

Le chef de l’Etat, Paul Kagame recevra les Young Leaders pour un échange privilégié. A cette occasion, la promotion lui présentera son manifeste: un plaidoyer où les Young

Leaders unissent leurs voix pour appeler à un partenariat renouvelé entre la France et les nations africaines. Un partenariat basé sur un nouveau paradigme : une coopération d’excellence, apportant le meilleur de la France à l’Afrique et le meilleur de l’Afrique à la France, célébrant les réussites, promouvant le commerce et les investissements, et construisant un récit tourné vers l’avenir de l’entrepreneuriat, de la croissance et des opportunités mutuellement bénéfiques.

La semaine à Kigali constitue le deuxième temps fort du programme. Durant le mois d’octobre, la promotion a rencontré à Paris des décideurs publics et privés telle que la Secrétaire d’État chargée du Développement et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, ou encore la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann.

À propos de la French-African Foundation

Créée en 2019, la French-African Fondation œuvre à la création de générations de leaders engagés en France en Afrique. Chaque année la Fondation lance un appel à candidatures dans tous les pays du continent et en France afin de sélectionner et rapprocher les talents franco-africains.

Elle rassemble aujourd’hui le plus grand réseau de jeunes professionnels français et africains. La French-African Foundation bénéficie du soutien d’acteurs publics et privés: Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Concerto, Danone, Meridiam, Boston Consulting Group, Rothschild & Co, Rwanda development Board, RwandAir, France Medias Monde.

Reprise du procès Adama Siguiré : Débats houleux sur la notification des charges

Le procès opposant Adama Siguiré à la CGT-B a repris ce lundi 26 février 2024, avec des débats intenses concernant la régularité de la saisine du tribunal correctionnel.

Dès le début de l’audience, les avocats de Siguiré ont introduit une procédure d’inscription de faux, arguant que la notification des charges, normalement effectuée par un huissier, avait été réalisée par un juriste. Cette action a entraîné trois heures de débats sur cette question de droit.

Les avocats de Siguiré ont souligné que la loi exigeait que les citations et notifications soient faites par exploit d’huissier, ou par délégation d’un huissier assermenté. Or, dans ce cas, la notification a été effectuée par un juriste, ce qui selon eux constitue un faux.

La partie civile a réfuté ces arguments en se basant sur le code de procédure civile, affirmant que les dispositions s’appliquent à toutes les juridictions, y compris pénales. De plus, ils ont soutenu que la notification par un juriste ne remettait pas en cause la validité des charges portées contre Siguiré.

Le ministère public a reconnu l’irrégularité de la notification mais a souligné que cela ne suffisait pas à soulever un faux. Il a rappelé que c’étaient les faits reprochés à Siguiré qui étaient au cœur du procès, et non la forme de la notification.

L’audience a été suspendue pour permettre au tribunal de décider s’il sursoira ou non à sa décision, et reprendra à 15h16.

Ouverture de la 5ème direction des moyennes entreprises du centre par la direction générale des impôts

La Direction générale des impôts (DGI) a inauguré ce lundi 26 février 2024 sa 5ème Direction des Moyennes Entreprises du Centre (DME-C5). Cette nouvelle structure vise à mobiliser 43 milliards de Francs CFA pour l’année 2024 auprès des contribuables dont le chiffre d’affaires se situe entre 500 millions et 1 milliard de Francs CFA.

Située au secteur 24 de Ouagadougou, en face du SIAO, cette direction a été créée dans le but de rapprocher les contribuables des services fiscaux et d’optimiser la collecte des recettes au profit du budget de l’État et des collectivités territoriales.

La directrice générale des impôts, Eliane Djiguemdé/Ouédraogo, explique que cette segmentation vise à mieux prendre en charge les moyennes entreprises partageant des réalités économiques similaires.

Pour cette année, la DME-C5 vise une contribution de 60% des recettes fiscales, soit 43 milliards de Francs CFA, contrairement aux 26 milliards collectés l’année précédente. Mayel Dabiré, directeur de cette nouvelle direction, assure que des services spécifiques seront proposés aux contribuables, notamment des attestations et des quitus de civisme fiscal.

Depuis 2004, la DGI a mis en place une gestion segmentée des contribuables, avec la création progressive de la Direction des grandes entreprises et des Directions des moyennes entreprises. Avec l’ouverture de cette 5ème direction, le nombre de Directions des Moyennes Entreprises s’élève désormais à 5.

Conséquences du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu à Abuja, au Nigéria, le 24 février, a été marqué par le retrait annoncé du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’organisation régionale. Dans son communiqué final, la CEDEAO exprime ses préoccupations concernant les implications socio-économiques, politiques, sécuritaires et humanitaires de cette décision, tant pour les citoyens de ces pays que pour le processus d’intégration régionale.

La CEDEAO rappelle avoir mobilisé une enveloppe de plus de 60,5 milliards de F CFA pour ces trois États dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Elle souligne que le retrait aura des conséquences politiques, socio-économiques, financières et institutionnelles, ainsi que sur la coopération en matière de sécurité et d’échange de renseignements.

Les implications économiques sont également importantes, avec une réduction de la taille du marché de la CEDEAO et une affectation du commerce intracommunautaire. De nombreux projets régionaux, évalués à plus de 500 millions de dollars américains, seraient également impactés, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et du pastoralisme.

Sur le plan de l’emploi, le retrait entraînerait la fermeture d’agences et d’organismes régionaux dans les trois pays, ainsi que la sécurité des emplois d’environ 130 membres du personnel de la CEDEAO.

La CEDEAO appelle ainsi les trois États membres à recourir au dialogue, à la négociation et à la médiation pour répondre à leurs préoccupations, tout en les exhortant à reconsidérer leur décision. Elle met également en avant les dispositions de l’Article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993, relatif aux procédures à suivre en cas de retrait.

Orange Burkina Faso organise les Journées du Consommateur pour une meilleure écoute , transparence

Dans le cadre de son initiative intitulée « Journée du consommateur », Orange Burkina Faso a organisé une série d’échanges avec les associations de consommateurs et une visite guidée de ses services les 21 et 22 février 2024 à Ouagadougou.

Cette démarche, inédite pour une compagnie de téléphonie au Burkina Faso, a été saluée par les acteurs de la défense des droits des consommateurs. Adama Bayala, président du RENCOF (Réseau national des consommateurs du Faso) et porte-parole des associations des consommateurs, a exprimé sa reconnaissance pour cette initiative novatrice.

Le directeur Marketing et Communication d’Orange Burkina Faso, Assimi Diero, a souligné l’importance d’écouter les clients et de répondre à leurs préoccupations dans la mesure du possible, ce qui a motivé la tenue de ces journées du consommateur.

L’objectif de cet événement a été dévoilé lors de la première journée. Orange Burkina Faso vise à innover et à améliorer continuellement ses services en tenant compte des retours des clients, selon Assimi Diero.

Une des principales requêtes des associations des consommateurs lors de ces échanges a été la création d’un mécanisme de médiation pour les services de communication électronique, notamment suite à des décisions réglementaires telles que celles de l’ARCEP.

La visite des installations de Orange Burkina Faso a permis aux participants de mieux comprendre les processus en coulisses. Ils ont ainsi pu découvrir le centre d’appels, le service d’assistance digitale, le service de satisfaction client, ainsi que le Orange Digital Center, où sont développés des projets visant à accompagner les entrepreneurs et à former les jeunes dans le domaine du codage.

La responsable de Orange Digital Center, Minata Traoré Séré, a souligné l’importance de travailler en partenariat avec les associations des consommateurs pour garantir la satisfaction des clients.

Cette initiative marque un tournant dans la relation entre Orange Burkina Faso et les associations des consommateurs, témoignant d’un engagement accru envers la transparence et la responsabilité sociale de l’entreprise.

Avancée des travaux sur l’usine de transformation de la tomate à Bobo-Dioulasso

Une délégation dirigée par le directeur de cabinet de la Présidence du Faso, le capitaine Anderson Dékomwin Médah, a inspecté le chantier de construction de l’usine de transformation de la tomate à Bobo-Dioulasso.

Cette visite survient cinq mois après la pose de la première pierre de l’usine par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré. L’objectif était de faire le point sur l’état d’avancement des travaux. Selon les conclusions de cette visite, aucun problème majeur n’a été signalé, et la fin des travaux est prévue pour fin juin 2024.

Le directeur de cabinet de la Présidence, Anderson Dékomwin Médah, s’est félicité de l’avancement des travaux, soulignant la technicité et l’engagement de l’équipe chargée du projet. Il a exprimé son optimisme quant à la suite des opérations, saluant le dynamisme de l’équipe chargée du chantier.

Les travaux de cette usine ont été rendus possibles grâce aux souscriptions à l’actionnariat populaire par la population burkinabè de l’intérieur et de la diaspora, ainsi qu’à la participation de l’État. L’usine, d’une superficie de près de trois hectares, comprendra un bloc central, deux magasins, un bloc administratif, une zone de restauration, une infirmerie et un atelier de maintenance.

Urgence alimentaire à Kompienga : la population lance un appel au président de la Transition

La population de la commune de Kompienga, dans la région de l’Est, exprime son état d’urgence alimentaire dans un message adressé au président de la Transition, reçu par Lefaso.net ce vendredi 23 février 2024. « Nous avons faim », crie la population, soulignant que le dernier convoi de ravitaillement dans la commune remonte à août 2023. « Les semaines précédentes, les habitants se sont contentés de soja, mais actuellement, il n’y a plus aucune denrée, ni de feuilles sauvages, ni de légumes. Imaginons la suite », déplore-t-elle. Malgré cette situation, la population réaffirme son engagement à soutenir la Transition pour la reconquête intégrale du territoire.

MESSAGES DE LA POPULATION DE LA COMMUNE DE KOMPIENGA A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DU FASO

Son Excellence le CAPITAINE IBRAHIMA TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’état, Chef Suprême des Armées,

La population de Kompienga est sortie massivement  jeudi 22 février 2024 pour vous adresser deux (2) Messages :

Primo,

Nous sommes sortis pour marquer une fois de plus notre soutien indéfectible à la transition dont vous présidez au bonheur de tous les Burkinabè.

Nous sommes très reconnaissants de ce que la Transition a déjà fait pour notre province, la Kompienga et renouvelons nos sincères remerciements aux autorités.

Nous sommes déterminés dans la Résilience et dans la Résistance à soutenir la Transition à faire cette guerre qui nous a été imposée par les Groupes Armées Terroristes depuis presqu’une décennie.

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Malgré certaines adversités, nos FDS et VDP sont à féliciter pour leurs victoires déjà répétées sur l’ennemi.

Ils ont prouvé et continuent de prouver leur montée en puissance, et les ennemis en savent beaucoup car Kompienga ville est devenu un véritable enfer pour eux.

Comme vous l’avez toujours répété :’’ Aujourd’hui les terroristes peuvent venir nous attaquer certes, mais ils ne peuvent pas repartir sains et saufs. » » Kompienga n’a pas dérogé à cette règle.

Secondo

Excellence Monsieur le Président du Faso,

La population de Kompienga est meurtrie par la faim et si rien n’est fait à l’immédiat le pire serait inévitable.

Le dernier convoi date d’ Août 2023 et à l’heure où nous nous adressons à votre Excellence, il manque du tout à Kompienga jusqu’au savon.

Les semaines passées les populations se contentent du soja mais actuellement aucune denrée, pas de feuilles sauvages, ni de légumes. Imaginons la suite.

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Nous avons faim

Nous avons faim

Et, Nous réclamons un ravitaillement dans l’urgence.

Nous en appelons ainsi à une prise en compte urgente de nos cris de cœur car il nous manque des mots pour décrire la situation alimentaire catastrophique qui prévaut dans la province de la Kompienga actuellement.

Il n’est pas du coutume d’un Burkinabè de crier la faim mais, situation oblige. La population a longtemps attendu et continue d’attendre.

Excellence Monsieur le Président du Faso,

Nous avons exprimé notre soutien à la transition, et notre besoin vital, mais,

Nous rappelons à l’opinion nationale que notre situation ci-dessus décrite ne saurait en aucun cas être une opportunité pour les ennemis car, nous sommes déterminés à combattre contre vents et marées, jusqu’ à notre retour dans nos villages pour exploiter nos terres dans la quiétude et nourrir nos enfants.

Nous ne saurions terminer nos propos sans renouveler nos doléances que nous avons déjà exprimées il y a quelques mois de cela.

1- La réouverture du Centre Médical, l’approvisionnement des dépôts pharmaceutiques et l’augmentation du personnel.

2- L’installation des boutiques témoins de la SONAGESS

3 – une opération spéciale pour l’ouverture des voies et la reconquête de la province afin de permettre le retour de l’administration et de nos déplacés internes dans leurs villages.

Nous, population de Kompienga, réaffirmons notre engagement à soutenir la Transition , pour la reconquête intégrale du territoire et pour la conduite du peuple vers une indépendance réelle et le bonheur.

QUE LA PROVINCE LA KOMPIENGA SOIT URGEMMENT RAVITAILLÉE

VIVE LE CAPITAINE IBRAHIMA TRAORÉ

VIVE LA TRANSITION

A BAS L’IMPÉRIALISME

QUE DIEU PROTÈGE LE BURKINA FASO

LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS.

Lancement de la 17e édition de la Caravane Oskimo Tour au Burkina Faso

La 17e édition de la caravane Oskimo Tour se déroulera du 2 mars au 31 décembre 2024, ont annoncé jeudi 22 février 2024 les organisateurs de l’événement. Cette initiative, portée par l’Initiative Culturelle pour la Santé et le Développement au Burkina Faso (ICSD), vise à sensibiliser sur les risques liés à la consommation de drogue et à promouvoir la sécurité.

Pour cette édition, des campagnes de sensibilisation sur la drogue et la sécurité, des émissions, des causeries éducatives et des thés-débats seront au programme. Youssouf Sawadogo, alias Oskimo, promoteur de la caravane, a souligné que l’objectif principal est de prévenir les risques liés à la consommation de drogue chez les jeunes.

La caravane Oskimo Tour couvrira 7 villes du Burkina Faso en 2024, avec pour ambition de responsabiliser les jeunes face aux défis de changement de comportement et de renforcer les initiatives de sensibilisation et de sécurité. Ferdinand Ouédraogo, secrétaire général de l’ICSD, a souligné l’importance de maintenir l’attention des jeunes tout au long de l’année.

En plus des écoles, des sites d’accueil des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des quartiers populaires seront également visités par la caravane. La méthodologie adoptée sera interactive, mettant l’accent sur la participation des jeunes pour favoriser un apprentissage mutuel et instaurer un climat de confiance.

Le thème de cette édition, « Prévention des risques liés à la consommation de drogue chez les jeunes : quelles stratégies de sécurité et de sensibilisation ? », abordera également d’autres thématiques telles que le SIDA. Oskimo Tour, caravane multimédia, artistique et de sensibilisation, propose des spectacles gratuits en plein air à travers tout le pays, visant à toucher un large public adolescent et jeune.