RCA : les enseignants du supérieur en grève

Ils réclament une amélioration de leur condition de vie et de travail. Cette décision fait suite à trois mois de négociations infructueuses avec le gouvernement.

 

Le syndicat autonome de l’enseignement supérieur a entamé mardi 23 novembre, une grève de trois jours dans toutes les universités et instituts universitaires publics de la République centrafricaine. Cette décision fait suite à trois mois de négociations infructueuses avec le gouvernement. Ils réclament une amélioration de leur condition de vie et de travail, a-t-on appris  mardi auprès du syndicat.

« C’est le statu quo : il n’y a rien qui avance en termes de solution », a expliqué à la presse  le secrétaire exécutif du syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES). D’après lui, aucune des revendications présentées au gouvernement  de la République n’a trouvé de suite satisfaisante.

« Comment faire avec un gouvernement qui n’a pas d’égards pour l’enseignement supérieur ? », s’interroge Monsieur Eddy Wodé Palem , secrétaire exécutif du syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES( et ajoute ceci :

« Les enseignants du supérieur ont décidé d’observer trois jours de grève à compter d’aujourd’hui. Nous revendiquons du gouvernement la signature d’un décret qui pourrait ajuster certaines dispositions particulières applicables aux cadres des enseignants du supérieur. Il y’a des points qui sont propres à nous, mais je n’ose pas rentrer dans le détail maintenant. Nous avions entamé  des négociations depuis fin août  2021, et jusqu’à présent il n’y a pas de suite favorable. Arrivé à un moment, le gouvernement nous a fermé la porte, c’est-à-dire que le gouvernement a rompu la négociation de manière unilatérale. Et donc nous avons compris que le gouvernement n’est pas disposé à satisfaire nos revendications ».

Rappelons que le SYNAES a décidé une grève de trois jours à compter de ce mardi 23 novembre 2021.

 

 

RCA-Université de Bangui : une nouvelle grève des enseignants vacataires s’annonce

Cette information a été annoncée par le secrétaire général du syndicat des enseignants vacataires lors de leur assemblée générale.

 

Les enseignants vacataires de l’Université de Bangui menacent d’entrer en grève prochainement si le gouvernement ne fait rien pour satisfaire leur revendication. C’est ce qu’a fait savoir lundi 12 avril 2021, le secrétaire général du syndicat des enseignants vacataires lors de leur assemblée générale qui s’est tenue à l’Université de Bangui.

« Le problème qui se pose, c’est que le dossier n’évolue pas comme il se doit. Nous demandons au recteur de faire avancer le document de manière à ce que ces frais de vacation puissent être versés aux ayants droit », déclare le secrétaire général du syndicat des enseignants vacataires.

À l’origine du mécontentement des enseignants vacataires, le non-paiement des frais de vacation de l’année académique 2018 à nos jours. Ils veulent aussi comprendre pourquoi  le dossier des arriérés  de leurs frais de vacation n’avance pas.

L’enseignement à l’Université de Bangui est dispensé par des enseignants vacataires  qui ne cessent, presque chaque année de faire la grève pour réclamer le paiement de leurs frais de vacation. Ce qui pénalise aussi la scolarité des étudiants.

Selon un enseignant vacataire, si le ministère de l’Enseignement supérieur pense qu’ils  ont des enseignants-chercheurs qui sont disponibles  et capables d’assurer les cours magistraux et les travaux dirigés, ils vont leur dire qu’ils doivent arrêter.

« Nous avons fait des démarches d’intégration qui n’accouchent jusque-là que des souris. Nous ne pouvons plus supporter de continuer à faire des prestations. Le gouvernement doit penser à nous », a-t-il déclaré.

RCA : cinq leaders de la grève au ministère des Affaires étrangères arrêtés

Ils sont accusés de trouble à l’ordre public, désobéissance aux lois et règlements et ainsi d’entrave à la liberté.

Cinq leaders de la grève suivie au ministère centrafricain des Affaires étrangères ont été appréhendés lundi et mardi, avant d’être conduits à la Section de recherches et d’investigations (SRI) de la gendarmerie à Bangui, a annoncé mardi soir le procureur de la République, Laurent Lengadet.

Dans une déclaration radiotélévisée, il leur a reproché des troubles à l’ordre public, la désobéissance aux lois et règlements, ainsi qu’une entrave à la liberté.

D’après le magistrat, les titulaires des emplois et responsabilités supérieurs de l’Etat, dont les cadres des Affaires étrangères, ne peuvent pas adhérer à une organisation syndicale et, par conséquent, ne doivent pas observer un quelconque mouvement de revendication.

Depuis ces derniers jours, une grève frappe le ministère des Affaires étrangères avec une cessation complète de travail et des barricades des locaux. Le personnel en grève a même décidé de boycotter une conférence internationale prévue par la région des Grands lacs.

Les grévistes réclament de meilleures mesures sociales, tant au ministère que dans les ambassades à l’étranger. Ils dénoncent également ce qu’ils considèrent comme le clientélisme dans les nominations.

Pour l’heure, le personnel exige la libération de ses leaders, sans quoi leur mouvement de débrayage ne prendra pas fin.

RCA : grève au ministère des affaires étrangères

Le personnel dudit ministère demande au gouvernement la reconnaissance d’un statut particulier.

Au ministère des Affaires étrangères, le personnel a manifesté lundi 16 décembre, pour réclamer du gouvernement la reconnaissance de leur statut particulier, le mouvement général du personnel, et une meilleure condition de vie et de travail en assurant le bien-être et la dignité des diplomates à l’étranger.

Tôt lundi matin, l’entrée du ministère est barricadée et la cour envahie par les manifestants avec des feuilles de palmiers en main scandait « trop c’est trop, nous voulons la justice sociale fondée sur l’égalité des chances ».

Au cœur de cette manifestation portée par le personnel du ministère des affaires étrangères indigné, plusieurs points sont inscrits et sur lesquels ils exigent des réponses. Sur les banderoles brandies par les manifestants on peut lire, « nous voulons le statut particulier, le mouvement général du personnel, les meilleures conditions de vie et de travail. La stricte application des textes de base, etc. ».

La presse s’est rapprochée auprès du ministre délégué au ministère des Affaires étrangères, Chancelle Sokodé Ndeugbayi, pour avoir sa version des faits, ce dernier n’a pas voulu se prononcer. Cette grève est la suite logique d’une première série de manifestations du personnel dudit ministère le 11 novembre dernier au cours de laquelle ils réclament du gouvernement de meilleures conditions de travail, l’égalité des chances dans la promotion interne et la reconnaissance de leur statut particulier.