Zahoui François pourrait être le nouvel entraineur des Fauves du Bas-Oubangui

Le technicien ivoirien va s’engager d’ici la fin de la semaine avec l’équipe nationale de la République centrafricaine.

Zahoui François est attendu en Centrafrique cette fin de semaine pour signé un nouveau contrat.  Après sa démission du staff technique de l’équipe nationale du Niger, Le technicien ivoirien est sur le point de déposer ses valises en République centrafricaine.

Le vice-champion avec les éléphants en 2012 est parvenu à un accord avec les dirigeants de la fédération centrafricaine de football. Zahoui François entrainera les Fauves du Bas-Oubangui pendant deux années.

C’est dimanche 22 septembre 2019, que Zahoui François finalisera les derniers détails de son contrat.

 

Centrafrique : le FPRC appelle à la protection des civils à Birao

Le mouvement politico-militaire FPRC (Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique) demande le respect des engagements consignés dans l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) par les signataires.

Certains groupes signataires y compris le gouvernement – les garants (Union Africaine- CEEAC) et les facilitateurs (MINUSCA) en font à leur tête et fournissent plusieurs raisons liées au blocage de la mise en œuvre de l’APPR-RCA.

Le FPRC l’un des groupes armés influents semble faire de son mieux pour respecter ces engagements et a posé des actes tels que :

1) Le démantèlement des barrières illégales conformément à l’article 3.f de l’annexe de l’APPR-RCA ;

2) La libération des bâtiments publics telle que stipulée à l’article 5.i de l’APPR-RCA ;

3) La signature du Plan d’action entre le FPRC et les Nations Unies pour la lutte contre le recrutement et l’utilisation d’enfants, les viols ou autres formes de violence sexuelle à l’égard d’enfants, les meurtres ou mutilations d’enfants, les attaques contre les écoles ou les hôpitaux et autres violences contre les enfants. Et ce, en considérant le rapport du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies du 24 Aout 2017 sur les enfants et les conflits armées, et conformément à l’APPR-RCA.

4) La cessation immédiate, complète et irrévocable des hostilités et toute forme de violence armée, comme disposée à l’article 5.b. de l’APPR-RCA et le point 1 de l’annexe de l’APPR-RCA.

5) Le respect de la légitimité des institutions de l’Etat, de l’ordre constitutionnel, l’intégrité territoriale et l’unicité de l’Etat centrafricain. En témoignent les visites sans heurts ni incidents du Président de la République, Chef de l’Etat, à Birao, dans la préfecture de la Vakaga, et à Ndélé, dans la Préfecture de Bamingui-Bangoran, zones sous contrôle du FPRC.

6) Des missions de sensibilisation et de mobilisation des combattants aux dispositifs et mécanismes de mise en œuvre de l’APPR-RCA.

7) Etablissement de la liste des combattants concernés par le DDR ; laquelle liste a été transmise au ministère de tutelle pour action et suivi.

Sept mois après la signature à Bangui de cet Accord Politique, la situation sécuritaire est toujours préoccupante. Et pour preuve, le député Martin Ziguélé, président du parti MLPC (Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain) suite à une tournée dans sa circonscription électorale a constaté que rien n’a changé sur le terrain après la signature de l’APPR-RCA. Le mouvement 3R de Siddiki qui règne en maitre dans le nord et nord–ouest du pays fait sa loi sans être inquiété.

Les récentes troubles à Birao, localité située à l’extrême-nord de la République Centrafricaine, sont les autres signes du non respect de l’Accord de Bangui par la MINUSCA et le MLCJ (Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice), l’un des signataires de l’Accord. La MINUSCA qui occupe cinq positions stratégiques dans la ville de Birao n’a rien fait pour protéger les civils lors des affrontements violents et meurtriers du 1er septembre 2019.

Les assaillants venus du Soudan appelés à la rescousse par le MLCJ ont mis à sac la ville de Birao sous le regard impuissant des casques bleus de la MINUSCA. Pourquoi un tel embrasement sans qu’il n’y ait une intervention rapide de ces casques bleus pour éviter le pire ? Maisons brulées, boutiques pillées et incendiées, plusieurs morts, femmes violées et le déplacement interne des populations vers la base de la MINUSCA, le secteur élevage et l’aérodrome.

Dans une conférence de presse tenue mardi 17 septembre 2019 à Bangui, le Porte parole du FPRC, Aboubakar Ali Siddick, a présenté les actions de son mouvement quant à la mise en œuvre de l’APPR-RCA. Ensuite, il s’est expliqué sur les évènements du 1er septembre et du 14 septembre 2019 à Birao. Sans avoir froid aux yeux, Aboubakar Ali Siddick, s’est indigné du comportement des soldats onusiens qui ont agit tardivement pour apporter un secours aux populations. Il a aussi déploré les conditions dogmatiques et non pragmatiques imposées par les garants et le gouvernement. En d’autres termes, le FPRC voudrait dire que les garants et le gouvernement ne respectent pas leurs engagements – Ils ont les mains liées et n’agissent que par des conditions dogmatiques.

Pour le FPRC, ce qui s’est passé à Birao a été bien planifié depuis longtemps car la communauté Kara –autochtone de Birao – ne veut pas de la présence sur leur terre des ethnies rounga, haoussa, borno et sara. Et portant, ces communautés ont toujours vécues ensemble depuis des années à Birao – pourquoi un tel revirement, s’interroge le FPRC. Le FPRC est présent à Birao depuis juillet 2014. Aucun incident majeur ne s’est produit. Comment expliquer que cela se produise aujourd’hui ?

« L’heure n’est plus à la guerre et à la division mais à la culture de la Paix », a déclaré le Porte-parole du FPRC. Dans un communique de presse publié le 11 septembre 2019, le bureau politique du FPRC demande une enquête nationale et internationale soit diligentée a Birao afin que les responsabilités soient établies et sanctionnées en vertu du droit international humanitaire.

L’attaque du 1er septembre 2019 intervient après celle d’Am-Dafock, le 14 juillet 2019.

Le FPRC rappelle que la situation à Birao présente des enjeux politiques, économiques et sécuritaires. C’est le résultat de l’absence de l’Etat dans la zone. Il faut donc envisager des solutions qui répondent aux problèmes de déchirement du tissu social conséquent à l’épuration ethnique, destructions du MLCJ. Toutes les ethnies ont été touchées.

La responsabilité de la MINUSCA doit également être dégagée. Sa défaillance dans la protection des populations civiles et des habitations et des biens pris pour cibles par la coalition est avérée.

Le MLCJ dans une communiqué de presse publié le 12 septembre 2019 – rejette en bloc les accusations du FPRC et est favorable et prêt à toutes enquêtes tant nationales qu’internationales sur les événements de Birao survenus les 1er et 2 septembre 2019. Le MLCJ demande au FPRC de cesser avec les violences et les menaces sur Birao et à la MINUSCA de prendre entièrement ses responsabilités.

La situation humanitaire est préoccupante à Birao, le PAM (Programme Alimentaire Mondial) vient d’acheminer une aide en vivre à Birao pour distribution aux déplacés internes.

Et pour conclure, Des blocages dans la mise en œuvre de l’APPR-RCA se situent également au niveau des partenaires de l’APPR-RCA qui imposent des conditions improbables et inadaptées à la réalité centrafricaine. Les partenaires de l’APPR-RCA, à travers leurs conditions, créent des blocages sérieux

pour la mise en œuvre de l’APPR-RCA. En aucun cas les USMS (Unités Spéciales Mixtes de Sécurité) n’ont été conditionnées par le grand-DDRR. La lecture des partenaires est erronée et leurs conditions sont plus dogmatiques que pragmatiques. Cela pose la question de bonne foi des partenaires qui se cachent derrière ces conditions pour retarder la mise en œuvre de l’APPR-RCA et maintenir le pays dans le statu quo. Les articles 23 et 26 de l’APPR-RCA devraient être appliqués sans tergiversation dogmatique.

Les populations de Birao en particulier et celles de la Vakaga en général n’aspirent qu’à la paix et le vivre-ensemble pour le développement socio-économique de leur région.

RCA : le film Camille en projection ce week-end à Bangui

L’Alliance française de Bangui projettera le film Camille les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019.

Le film retrace l’histoire de Camille Lepage, jeune photoreporter française tuée en 2014 alors qu’elle couvrait l’actualité en Centrafrique. C’est un hommage à son travail au côté des centrafricains et à sa détermination à informer malgré les risques auxquels Camille était confrontée.

Le film Camille qui a été tourné en Centrafrique avec des techniciens et comédiens locaux  a été réalisé par le Français Boris Lojkine.

La sortie officielle du film est prévue en début du mois d’octobre. Boris Lojkine  a tout de même voulu organiser des projections en avant-première pour la population de Bangui.

Pour assister aux projections, il faudrait se rendre à l’Alliance française de Bangui pour se procurer un ticket.

Bouar : les Faca poursuivent leur entraînement

Les nouvelles recrues des Forces armées centrafricaines poursuivent leur entraînement militaire à Bouar.

En Centrafrique,  l’Union européenne a investi 15 millions d’euros pour le retour de l’armée du pays dans la ville Bouar. Cette ville devait accueillir la première véritable base militaire permanente des Faca hors de la capitale, Bangui, en 2013.  C’est en 2013 que les premières manifestations de la guerre civile qui ravage le pays, se sont fait ressentir.

La Centrafrique qui depuis 2013 est contrôlé à 70% par les groupes armés, commence après la signature de l’accord de Khatoum à avoir des signes du rétablissement de l’autorité de l’Etat.

RCA : le MCU fait un bilan positif du Président Archange Touadera

C’était au cours d’une conférence de presse hebdomadaire du mouvement cœurs unis (MCU) que présidait son porte-parole Evariste Gamana, le 17 septembre 2019.

Il s’est agi pour le porte-parole du MCU de faire le point sur les actions menées par le Président Faustin Archange Touadéra. Notamment la sécurité sur l’étendue du territoire national, des plaidoyers auprès des partenaires internationaux pour le développement de la République Centrafricaine, et certaines actions menées par le MCU.

Pour Evariste Gamana, tous ces déplacements visent à plaider le sort de la RCA auprès des investisseurs à venir en RCA pour enclencher le développement économique et un retour définitif de la paix en Centrafrique.

« Vous savez que le président avait participé à la conférence internationale pour le développement de l’Afrique TICAD, tenue au Japon où il en a profité pour faire quelques plaidoyers notamment dans le cadre de la levée de l’embargo sur les armes centrafricaines. Sans oublier le plaidoyer pour un appui financier pour le développement des secteurs public et privé mais aussi l’appui à la mise en œuvre de l’accord de Khartoum signé le 6 février dernier », a indiqué Evariste Gamana.

Il justifie le tête à tête entre les deux chefs d’Etat centrafricain et français comme une bouffée d’oxygène pour les centrafricains avec l’allègement de l’embargo qui pèse sur les armes en Centrafrique.

« Le président Touadera a estimé que la France pourrait être un soutien important dans le cadre de la levée de cet embargo qui pèse sur la RCA. C’est pourquoi il a profité de cette occasion pour rappeler à Macron que la RCA a de la place pour tous les partenaires dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale. Dans le cadre de la sous-région, nous devons impliquer nos frères dirigeants qui s’y trouvent pour la sécurisation de nos frontières et aussi la libre circulation entre nos concitoyens. Enfin, parlons de Bambari où le président de la République a notamment lancé 7 projets et des travaux de construction dans cette partie du pays », a-t-il dit.

Birao : les casques bleus stoppent des rebelles

Pour la Minusca, l’impératif est d’éviter de nouvelles escalades de la violence à Birao où le calme revient petit à petit.

Des éléments rebelles du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) en route vers Birao (extrême nord-est), théâtre d’affrontements entre groupes armés, ont été stoppés dimanche par les casques bleus. L’information a été donnée lundi 16 septembre, Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA).

Ces rebelles, avec à leur tête Alkatim Ahmat Mahamat, sont partis de Kaga Bandoro (centre-nord) avant d’être stoppés à quelques kilomètres au sud de Ndélé (nord). Les casques bleus les ont ensuite obligés à rebrousser chemin vers Kaga Bandoro, a précisé Monteiro.

Pour la MINUSCA, a-t-il indiqué, l’impératif est d’éviter de nouvelles escalades de la violence à Birao où le calme revient petit à petit et où la composante civile de la mission poursuit le dialogue avec les différentes composantes.

Les 1er et 2 septembre, des éléments du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) se sont affrontés avec ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), engendrant un lourd bilan humain et d’importantes conséquences humanitaires.

RCA : Meca Cool RCA fait un don au lycée technique de Bangui

Dans le cadre de l’accompagnement de l’État qui cherche toujours à soutenir l’Education, la société Meca Cool RCA a fait un don de matériel au lycée technique de Bangui.

Le patron de MECA COOL RCA, Cyriaque Ambassa Agoueyi a visité le lycée technique de Bangui hier. L’objectif de cette visite et d’accorder un gros don pour ce lycée, et ce don concerne surtout les matériels de plomberie, didactiques, climatisation et plusieurs d’autres qui permettent aux lycéens d’apprendre plus.

Le PDG de MECA COOL RCA a affirmé pendant sa prise de parole que ce lycée technique est le seul à Bangui et il faut l’appuyer dans le domaine technique que la société s’est basée. Ce don a aussi fait partie d’aider l’État centrafricain à améliorer l’éducation et l’enseignement dans son pays dans tous les domaines, et nous le ferons selon nos moyens, affirme-t-il encore.

En accueillant ces matériels, Emmanuel Konzi, Proviseur par intérim du lycée a remercié du fond de son cœur la société et son Président Directeur Général pour son générosité de subventionner le lycée afin d’améliorer la qualité de l’établissement et d’évoluer les étudiants. Il a affirmé qu’au nom de toute l’équipe du lycée technique de Bangui, aux noms des professeurs, surtout aux noms des élèves et leurs parents, il a remercié du fond de son cœur la Société MECA COOL RCA et son Président Directeur Général en personne, Mr Cyriaque Ambassa Agoueyi.

Combat de Birao : le bilan fait état de 38 morts

Malgré un accord de paix signé entre le gouvernement et quatorze groupes armés le 6 février, le conflit perdure dans l’extrême nord-est du pays.

Le bilan des combats du samedi 14 septembre entre deux groupes armés dans l’extrême nord-est de la Centrafrique s’élève désormais à trente-huit miliciens tués, selon un rapport interne de l’ONU consulté lundi 16 septembre. Un premier bilan de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) avait fait état de vingt-trois miliciens tués.

L’affrontement avait opposé des éléments du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) à ceux du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), qui s’étaient déjà battus début septembre à Birao, ville proche de la frontière soudanaise. Ils sont signataires d’un accord de paix avec le gouvernement.

Sur les trente-huit combattants tués, trente-deux appartiennent au FPRC et six au MLCJ, selon le rapport. Un bilan confirmé par un responsable de l’ONU qui a requis l’anonymat. Dix-sept miliciens ainsi qu’un casque bleu de la Minusca ont également été blessés.

Un quart des habitants ont fui leur domicile

Dans la foulée des violences de samedi, la Minusca, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) avaient dénoncé dans un communiqué une « violation flagrante » de l’accord de paix signé entre le gouvernement et quatorze groupes armés le 6 février. La Minusca, l’UA et la CEEAC avaient mis en cause le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, « qu’elles tiennent responsables de l’initiative des attaques du 14 septembre et de toutes les conséquences humanitaires qui en découlent ».

Plus de 13 000 civils avaient déjà été déplacés par un précédent affrontement entre les deux groupes, qui avait duré du 1er au 3 septembre et fait « une vingtaine de morts », dont un civil, selon la Minusca. Le FPRC, l’un des plus groupes armés rebelles les plus actifs, avait alors retiré ses troupes de Birao, tout en conservant des positions alentour.

Plusieurs responsables humanitaires s’étaient inquiétés d’une reprise des combats, alors que les tensions restaient vives entre les deux mouvements rebelles. Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre qui a forcé près d’un quart de ses 4,7 millions d’habitants à fuir leur domicile.

RCA : l’opposition cherche des moyens pour « renverser » le pouvoir

Karim Meckassoua, ex-président de l’Assemblée Nationale de la s’est concerté le mercredi 11 septembre 2019, avec plusieurs partis politiques de l’opposition.

L’objectif de cette rencontre est d’élaborer une stratégie de destitution et de renversement du président Faustin-Archange Touadéra, président actuel de la République Centrafricaine. Les partis de l’opposition cherchent des moyens pour briguer le pouvoir. Cette réunion s’est effectuée au siège du mouvement politique Chemin de l’Espérance.

Les participants tenteront alors d’utiliser les députés pour une signature de motion de censure contre Touadéra, et pour arriver à leurs fins, ils ont mis en place une stratégie.

Restauration de l’autorité de l’Etat : la France et la Russie souhaitent aider la RCA

La ministre française des Armées a présenté les initiatives diplomatiques françaises et russes en Centrafrique, a l’issue de la 12e réunion du conseil de coopération de sécurité franco-russe.

A l’issue de la 12e réunion du conseil de coopération de sécurité franco-russe, qui vient de se tenir à Moscou, la ministre française des Armées, Florence Parly, a déclaré qu’elle était convaincue que la Fédération de Russie souhaite « aider les Centrafricains à restaurer l’autorité de l’État ».

La ministre française des Armées a présenté les initiatives diplomatiques françaises et russes en Centrafrique. Elle s’est notamment félicitée des efforts conjoints menés dans le cadre de l’ONU et de l’Union africaine, visant à mettre fin à la crise sécuritaire dans le pays.

« Certains veulent y voir un lieu de compétition. Nous avons des différences de méthode mais je veux le croire, nous avons un même objectif : aider les Centrafricains à restaurer l’autorité de l’Etat sur leur pays. Lorsque nos efforts convergent dans le cadre institutionnel de l’ONU ou bien de celui de l’Union africaine, nous obtenons des résultats. A l’image, par exemple, de l’assouplissement de l’embargo sur les armes. Nous pouvons le faire alors. Faisons-le davantage », a-t-elle souligné.

Des propos qui résonnent comme un changement de position de la Française sur le rôle de la Russie en Centrafrique. Au regard des précédentes déclarations de ses dirigeants sur la présence russe en Centrafrique, hier accusée d’entraver une sortie de crise.

En novembre 2018, Florence Parly doutait que la présence russe en Centrafrique et ses actions déployées, à l’instar des accords de Khartoum « contribuent à stabiliser le pays », critiquant l’activisme diplomatique de Moscou, parrain, en août 2018, à Khartoum (Soudan), d’une rencontre destinée à faciliter le processus de réconciliation dans ce pays, et s’arrogeant un droit de regard sur l’ex-colonie.