Centrafrique : la Russie va renforcer le contingent de l’ONU

La Russie va envoyer 30 militaires renforcer les troupes de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), selon les termes d’un décret signé lundi 15 avril, par le président russe Vladimir Poutine. « Le ministère de la Défense va envoyer jusqu’à  30 militaires en tant qu’officiers de liaison, observateurs militaires et officiers d’état-major », précise ce décret publié sur le portail officiel.

En février, un accord de paix a été signé entre Bangui et 14 groupes armés qui contrôlent une partie du pays et se disputent le contrôle de ses ressources. La Minusca, forte de 12.000 soldats, est déployée depuis 2014 en Centrafrique mais n’a pas su endiguer un nouveau cycle de violences depuis fin 2016 et reste souvent prise à  partie.

La Russie a de son côté fait une entrée remarquée depuis un an dans cet ancien « pré-carré » français: elle a livré des armes aux Forces armées centrafricaines (Faca) et assure désormais la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra. En juillet 2018, trois journalistes russes qui enquêtaient sur la présence de mercenaires russes en RCA ont été assassinés dans des circonstances troubles. La Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d’un quart de ses 4,5 millions d’habitants ont fui leur domicile.

Bria : incident entre les combattants du FPRC

Un combattant du FPRC a été grièvement blessé samedi 13 avril dans une altercation qui l’a opposé avec l’un de ses frères d’armes au quartier Bornou.

En effet, selon une source de la gendarmerie du FPRC contactée par CNC, l’incident qui s’est produit ce samedi vers 8 heures locales serait l’œuvre d’une mésentente entre les deux frères d’armes du mouvement.

D’après la même source, l’incident a eu lieu au quartier Bornou à  majorité Goula lors du déchargement des marchandises sur des camions en provenance du Soudan.

Alors que ces cinq (5) camions soudanais commencent à  faire leur déchargement vers 7 heures locales, deux combattants du FPRC, désignés par leur hiérarchie pour superviser ce déchargement, se sont présentés sur le lieu pour collecter dans un premier temps la taxe douanière du FPRC.

Malheureusement, après quelques minutes, les deux combattants affectés à  la douane du FPRC se sont mis à  discuter.

Le premier, de l’ethnie Goula, pointe son arme sur son frère de Rounga et tire à  bout portant. Blessée à  la poitrine, la victime n’était pas morte sur-le-champ. Elle est évacuée très rapidement à  la clinique du MSF pour des soins d’urgence.

Tandis que les autres combattants du FPRC, croyant à  une attaque visant ses éléments, se sont précipités dans deux pick-up pour se rendre sur le lieu de l’incident. Ils se sont arrêtés finalement sur le pont de la rivière Samba en tirant en l’aire quelques minutes avant de rebrousser chemin au centre-ville.

Cet incident, qui dure seulement quelques minutes, n’a aucunement impacté les activités dans la ville. La victime, actuellement en urgence à  la clinique du MSF, reprend petit à  petit. Sa vie n’est plus en danger. Tandis que l’auteur de l’attaque, quant à  lui, est arrêté par la gendarmerie du FPRC.

RCA : les Nations Unies veulent réexaminer les mesures d’embargo sur les armes

Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est déclaré disposé à réexaminer les mesures d’embargo sur les armes imposées au gouvernement centrafricain.

Dans une déclaration publiée par la Présidence du Conseil, qui est occupée en avril par l’Allemagne, les membres du Conseil saluent en effet « les efforts considérables accomplis par les autorités centrafricaines, en coordination avec les partenaires internationaux, pour faire progresser la réforme du secteur de la sécurité ». Ils se félicitent également de la signature, le 6 février 2019 à Bangui, d’un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés.

Dans ce contexte, le Conseil de sécurité a l’intention de définir, au plus tard le 30 avril 2019, des objectifs de référence clairs et précis relatifs à la réforme du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement, et à la gestion des armes et munitions, sur lesquels il pourra se fonder pour réexaminer les mesures d’embargo sur les armes imposées au gouvernement centrafricain.

Ces objectifs de référence sont les suivants :

Progrès dans la mise en œuvre effective par le gouvernement du programme national de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement.

Établissement par le gouvernement d’un document de planification indiquant en détail les besoins concernant les installations de stockage d’armes et munitions, la formation des membres des forces de défense et de sécurité, et la vérification de leurs antécédents, afin d’assurer la gestion de ces armes et munitions et de ces installations, et adoption de mesures concrètes pour accroître de manière satisfaisante les capacités de stockage et de gestion.

Finalisation par le gouvernement d’un protocole relatif à l’enregistrement et à la gestion des armes livrées aux autorités centrafricaines.

Conclusion par le gouvernement de la mise en service de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre et commencement des travaux de la Commission.

Établissement par le gouvernement d’un protocole relatif à la collecte, à la destruction ou au transfert aux forces armées et aux forces de sécurité intérieure des armes et munitions en surplus, non enregistrées ou détenues illicitement qui ont été saisies par les autorités.

Centrafrique : Bangui sur surveillance miliaire

Des soldats déployés en masse dans les rues, des forces de sécurité intérieure en patrouille permanente, la ville de Bangui, depuis le week-end dernier, ressemblent à  une ville en état d’urgence.

En effet, d’après des informations discrètes qui circulent depuis plusieurs jours à  la présidence de la République, cinq (5) généraux de l’armée nationale, très mécontents de la reconnaissance des grades des chefs rebelles ainsi que leur nomination aux postes de responsabilité au sein de l’armée nationale, seraient en manœuvre pour déstabiliser le régime de la Tortue de Damara.

Ainsi, ces généraux prétendus fauteurs de troubles, selon le terme utilisé par les mêmes sources, auraient recruté clandestinement depuis plusieurs jours des FACA retraités afin de chasser le Président Touadera du pouvoir qu’ils considèrent désormais comme un « traître de la République ».

Alors que le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA alias la Tortue de Damara, devenu miraculeusement ces dernières années le pigeon voyageur de la République, se trouve encore à  l’extérieur du pays pour deux semaines, ces rumeurs du coup d’État perturbent sérieusement l’esprit du clan présidentiel.

Pour les Centrafricains, le président Touadera, qui a déjà  mis plein dans ses poches avec des contrats illicites d’exploitations minières dans le pays, risquerait de quitter ce pouvoir de son propre gré un jour, en raison de son attachement aux rumeurs et fiche mensongères de son service de renseignement.

Lancement à Bangui de la campagne nationale de sensibilisation sur le code de justice militaire

Le Directeur de cabinet au ministère de la Défense nationale, le Lieutenant-colonel Arcadius Bétibangui, a officiellement lancé, lundi 8 avril 2019 à  Bangui, la campagne nationale de sensibilisation sur le code de justice militaire.

Le Lieutenant-colonel Arcadius Bétibangui a expliqué que cette campagne nationale de sensibilisation sur le code de justice militaire à  l’intention des forces armées centrafricaines (FACA) et de la population, victime des exactions commises sur le terrain, s’inscrit dans le cadre de la mise en place de nombreuses réformes destinées à  amener les porteurs de tenue à  respecter les droits de l’homme.

Il a souligné qu’il est important que les soldats puissent savoir que pour telle infraction, on a prévu telle peine pour réprimer l’infraction, ce qui permet de réduire le nombre des exactions sur les paisibles populations.

Le Chef de la section de la justice militaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Kenneth Gluck, a, pour sa part, indiqué que cette campagne de sensibilisation et de vulgarisation du code de justice militaire promulgué le 24 mars 2017 vise à  promouvoir la discipline au sein des forces de défense et de sécurité ainsi qu’à  lutter contre le manque de respect du droit des militaires et l’impunité.

Le Commissaire du gouvernement, le Magistrat Narcisse Foukpio, l’un des formateurs, a spécifié que dans le dispositif du code de justice militaire, il y a des infractions purement militaires et des infractions relevant du droit commun.

Il a fait savoir que les infractions relevant du code de justice militaire sont les délits de désertion en période de paix ou de conflit, d’insubordination, de non-respect des consignes militaires, etc.

Le Commissaire du gouvernement a relevé que cette campagne de sensibilisation est l’une des étapes de la mise en place du code de justice militaire en attendant le décret de mise en application dudit code.

Selon lui, avec la création des cours martiales prévues dans ce code de justice militaire, les tribunaux militaires de Bangui, puis ceux de Bambari et Bouar, seront appelés à  disparaître.

Il convient de rappeler qu’il n’y aura pas d’empiètement ou de conflit de compétence entre la Cour Pénale Spéciale et les juridictions nationales qui sont toutes des maillons de la chaîne pénale centrafricaine.

RCA : l’Autorité Nationale des Élections jette les bases des prochaines élections

C’était au cours d’une réunion qui avait pour objectif de donner les informations sur l’état d’avancement des préparatifs du prochain processus électoral.

L’Autorité Nationale des Élections (ANE) a convié ses partenaires à  une réunion ce vendredi 5 avril à  Bangui. L’objectif était de porter à  la connaissance de ces derniers, les informations sur l’état d’avancement des préparatifs du prochain processus électoral en République centrafricaine et, en même temps, solliciter leur adhésion et leur engagement en termes d’appui technique et financier pour la réussite de ces prochains scrutins.

Cette rencontre, la première qui annonce les couleurs des prochaines élections, a été présidé par le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, et a vu la présence des principaux partenaires dont la MINUSCA, le PNUD, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), ainsi que des représentants des missions et Corps diplomatiques en RCA.

Ainsi, l’ANE par la voix de sa présidente, Marie Madeleine Hoornaert Koué, prévoit le premier tour de la présidentielle, couplé aux législatives, à  la fin décembre 2020, le second tour des mêmes élections en février 2021, et, enfin, les élections locales à  la fin de l’année 2021.

Le chef du gouvernement centrafricain a saisi l’occasion pour appeler les partenaires à  soutenir la tenue des prochaines élections, rassurant que son gouvernement fera sa part. « Grâce à  l’appui de la communauté internationale, la RCA a pu organiser des élections apaisées en 2016. Nous voulons les mêmes conditions pour le processus de 2020-2021 », a plaidé Firmin Ngrebada, mettant également l’accent sur la mobilisation des ressources qui, selon lui, est une priorité et une urgence.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Mankeur Ndiaye, a pour sa part souligné l’urgence d’entamer sans délai, la phase opérationnelle des préparatifs en vue des élections présidentielles, législatives et municipales apaisées. « Il nous faudra saisir l’opportunité du processus électorale pour promouvoir l’appropriation nationale de l’Accord politique de paix et de réconciliation par tous les segments de la société centrafricaine. Il s’agit là  d’une condition consubstantielle à  l’élargissement de l’espace démocratique et à  la création d’un environnement favorable à  la tenue d’élections libres sur toute l’étendue du territoire nationale », a déclaré le chef de la MINUSCA.

L’ANE a également présenté à  ses partenaires un chronogramme des élections générales et locales 2018-2021 assorti d’un budget prévisionnel, lequel a été élaborée grâce à  l’appui de la Mission d’évaluation des besoins des élections mise à  disposition par la MINUSCA en septembre 2018 dernier.

Zoukombo : des éléments armés du FDPC délogés par des casques bleus de la MINUSCA

Les éléments du FDPC avaient bloqués le Corridor Bangui-Garoua Boulaï, principal axe par lequel passent les importations de la RCA en provenance du Cameroun.

Des casques bleus de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ont lancé, le 5 avril dernier à  Zoukombo, dans la préfecture de la Nana-Mambéré (ouest de la République centrafricaine), une opération militaire visant à  libérer la voie menant vers la frontière entre la République centrafricaine et le Cameroun longtemps bloquée par des éléments armés du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumtamadji, alias Abdoulaye Miskine, depuis le 3 mars dernier.

Mécontents de l’absence d’un des leurs au sein du premier gouvernement dont la liste a été publiée le 3 mars dernier, les éléments du FDPC ont procédé au blocus du Corridor Bangui-Garoua Boulaï, principal axe par lequel passent les importations de la RCA en provenance du Cameroun.

En outre, les éléments armés du FDPC ont mis la main sur 11 véhicules pick-up de l’importateur CFAO, finalement récupérés par les casques bleus.

Dès le lendemain de cette attaque des positions des éléments du FDPC, leur leader, Koumtamadji a annoncé que trois de ses combattants ont perdu la vie. Dans un communiqué de presse daté du 5 avril dernier, la MINUSCA indique que les véhicules et la voie ont été définitivement libérés.

La MINUSCA invite également tous les groupes armés à  respecter leurs engagements pris dans le cadre de l’Accord de paix négocié à  Khartoum, au Soudan et signé le 6 février 2019 à  Bangui, et à  cesser tous les abus et violations.

Elle rappelle par ailleurs sa détermination à  exécuter son mandat pour protéger les populations civiles et les institutions, conformément à  la résolution 2448 du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Le communiqué de presse précise que cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par les éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA.

Centrafrique : un conducteur de moto-taxi a été agressé

Quarante-huit (48) heures après la publication de notre article sur l’agression d’un conducteur de taxi-moto par des soldats FACA dans la ville de Bouar, des réactions ne font pas attendre du côté de leur hiérarchie qui déplore au passage ce comportement qu’elle qualifie « d’indigne ».

« Nous venons de lire ce matin sur votre site l’article qui fait état de l’agression d’un conducteur de taxi moto de Bouar par les Faca. L’acte que nous jugeons très indigne des soldats d’une nouvelle armée républicaine

Mais vraiment chers frères, il faut noter également le comportement rétrograde dépourvu de tout le respect aux porteurs de tenue de certains de nos compatriotes centrafricains.

L’un de nos officiers avait été victime à  Bozoum, mais il s’est retenu

Aujourd’hui les jeunes, pour eux, les FACA ne doivent plus exister, car n’ayant pas fait face aux Seleka et que ce sont les Anti-Balaka qui les ont combattus.

Cette dualité fera en sorte que la cohésion entre les jeunes et la nouvelle armée sera très difficile ».

Ce message, envoyé à  CNC par un officier supérieur de l’armée nationale, montre à  quel point que les soldats FACA, de leur côté, sont aussi traumatisés par le comportement de certains compatriotes qui pensent qu’avec une mitraillette et deux chargeurs garnis à  la main, les FACA devraient résister à  l’avancée fulgurante des Seleka lourdement armés en 2012.

Si cette difficile cohabitation entre les Centrafricains et les FACA ne peut, en aucun cas justifiée des multiples cas d’agression contre des paisibles citoyens, elle pourrait par contre être à  l’origine de certaines tensions palpables observée ce dernier temps dans plusieurs villes du pays.

Pour tenter de remédier à  ce genre de problème, un observateur national, contacté par CNC, parle de la nécessité d’une campagne de sensibilisation pointue sur le droit de l’homme et les respects de nos forces de défense et de sécurité intérieure (FDSI) envers les jeunes, mais aussi des soldats FACA.

Pour rappel, depuis mardi 2 avril, nous avons reçu

au moins une dizaine des messages provenant non seulement des soldats FACA, mais aussi des internautes qui veulent réagir suite à  l’agression du jeune taxi-motard de Bouar. Ceci explique à  quel point le sujet est sensible au moment où la population de la République centrafricaine ne demande que la paix et la tranquillité pour vaquer à  leurs occupations.

Centrafrique : les méfaits de l’alcool

Les campagnes de prévention contre l’alcoolisme ont bien raison de dénoncer les méfaits de la boisson, qui peut entraîner les pires abus. « Qui a bu, boira », nous dit l’adage. Combien de femmes battues par des maris violents sous l’emprise de l’alcool et qui, le lendemain, ayant tout oublié, se repentent de leur mauvais comportement ?

Pourtant, au pays de Boganda, les anciens aiment se retrouver au village autour d’une calebasse de kangoya pour mieux causer, donner les nouvelles. Immanquablement, la douceur suave du vin de palme finit par de délier les langues ! C’est là que les sages peuvent éduquer les plus jeunes, transmettre les souvenirs. Le vin magique de la brousse est alors un véritable facteur de cohésion sociale.

Il en va hélas tout autrement en ville où trop de jeunes livrés à  eux même s’adonnent sans retenue à  la boisson. Les parents impuissants voient leurs enfants gâcher leur avenir à  cause de l’alcool qu’ils n’ont souvent pas les moyens d’acheter. Ils se tournent alors vers des boissons frelatées qui agissent comme du poison. Les médecins savent que l’alcool tue lentement et perturbe le développement des plus jeunes qui finissent échoués comme des épaves au lieu de mordre la vie à  pleine dent.

Que dire alors de l’exemple que donnent les mercenaires russes qui hantent sans répit les débits de boisson de la capitale et des grandes villes ? Ils s’enivrent horriblement, sans le moindre respect pour la population. Même les membres des organisations humanitaires, qui aident vraiment le peuple centrafricain, s’en plaignent aujourd’hui. Est-ce une façon de se comporter pour des gens qui se croient civilisés ? L’image que l’on a des russes serait donc vraie ? Des boit sans soif violents et alcooliques ? Ils ont investi le Rock club de Bangui, dont ils ont fait le siège de leurs débordements. Il y a bien longtemps que le fameux établissement banguissois, fondé naguère par les français, n’est plus le club qu’on a connu. Voilà  que les russes sont en passe d’en faire le repère de leur néo-colonialisme.

On se demande enfin comment de soit-disant instructeurs peuvent entraîner nos soldats en état d’ébriété permanente. Des soldats d’élite, vraiment ? Les mêmes qui allaient combattre saouls les tchétchènes avec le succès que l’on sait ? Il faudra un jour vraiment se poser la question de l’utilité de l’aide de mercenaires aussi peu professionnels pour former notre armée républicaine.

Nola : destruction de 548 sachets de boissons alcoolisées non autorisées

Le commissariat de la police de la ville de Nola a procédé le mardi 02 avril dernier à  la destruction d’une importante quantité des stupéfiants et des boissons communément appelées Django très prisées par les jeunes de la région.

C’est le résultat de l’opération coup de filet lancée par la police locale contre les contrebandiers qui favorisent frauduleusement l’entrée massive de ces produits dans la ville de Nola. Ces boissons très prisées par les jeunes de la localité sont à  l’origine de dépravation de mœurs encourageant ainsi des actes répréhensibles par la loi.

C’est dans cette optique que la Sous-préfet de Nola, Madame Geneviève Gbadin, est à  la tête de cette campagne contre le commerce illicite dans la région. « Nous ne saurons restés passifs à  cela. Il faut qu’on y mette un terme car on ne peut assister impuissamment à  la descente en enfer de notre jeunesse. Nous allons continuer à  lutter contre le commerce de ces produits nocifs qui encouragent le comportement déviant de nos jeunes, avenir de ce pays », a-t-elle indiqué.

Pour le Commissaire de la police de la ville de Nola, Eric Dangala, « nous avons ce coup grâce à  l’appui des autorités préfectorales. C’est depuis que nous enquêtons sur le réseau de contrebande qui a ses ramifications jusqu’à  Cameroun. Grâce à  une opération d’infiltration du réseau que nous avons pu le démanteler. Il y en a d’autres mais nous les démonter un à  un. Car la plupart des affaires qui nous parviennent sont intimement liés à  la consommation de ces boissons appelées Django», a précisé l’Officier de police.

La sous-préfet a aussi profité de l’occasion pour appeler les jeunes de la localité à  un comportement responsable et sobre pour leur avenir.