Consolidation des Relations de Coopération entre le Burkina Faso et la Russie

Ouagadougou, 5 juin 2024 – Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie TRAORE, et son homologue de la Fédération de Russie, Sergueï LAVROV, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, ont réaffirmé ce mercredi lors d’une conférence de presse la dynamique de consolidation des relations de coopération entre le Burkina Faso et la Russie. Depuis l’accession au pouvoir du Capitaine Ibrahim TRAORE et sa participation au 2e sommet Russie-Afrique ainsi que sa rencontre avec le Président russe Vladimir POUTINE à Saint Pétersbourg en juillet 2023, le partenariat entre les deux pays a connu un raffermissement notable.

Le ministre TRAORE a souligné que depuis le sommet de Saint Pétersbourg de juillet 2023 jusqu’à ce jour, le niveau de satisfaction atteint grâce à la visite du ministre LAVROV promet un avenir meilleur pour la coopération entre les deux pays. L’ouverture de l’ambassade de la Fédération de Russie à Ouagadougou, la nomination d’un ambassadeur russe résident, les acquis dans la coopération militaire, agricole, ainsi que le renforcement du partenariat dans la formation professionnelle et universitaire sont autant de signes tangibles de cette nouvelle dynamique de coopération sous le leadership des Présidents TRAORE et POUTINE.

Les échanges entre les deux pays n’ont cessé de croître depuis le sommet de Saint Pétersbourg, ce qui conforte les deux parties dans la conviction que la coopération a pris un véritable envol. Le ministre LAVROV a affirmé que les relations entre le Burkina Faso et la Russie se développent de manière évolutive et sans aucun caractère colonial.

Lors de cette conférence de presse, le ministre russe des Affaires étrangères a réaffirmé la volonté de son pays de soutenir le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme. Il a mentionné la coopération militaire étroite, la formation des spécialistes militaires et des forces de l’ordre, et l’augmentation du nombre d’instructeurs au Burkina Faso. Grâce à ce soutien, les foyers de terroristes restants sur le territoire burkinabè seront éliminés.

En ce qui concerne le développement de l’énergie nucléaire, le ministre LAVROV a déclaré que la Russie est prête à accompagner le Burkina Faso dans l’implémentation de cette technologie, proposant non seulement des produits mais aussi la technologie et la formation de spécialistes dans ce domaine. Le ministre TRAORE a salué cette opportunité offerte par la Russie, indiquant que les deux pays ont défini un ensemble d’instruments pour consolider les accords sectoriels et assurer le suivi des actions à mettre en œuvre.

Pour sa première visite au Burkina Faso, le ministre LAVROV a exprimé une bonne impression des Burkinabè, qualifiant le peuple de « libre » et « maître de son propre sort », déterminé à prendre son destin en main

Sergueï Lavrov Élevé au rang de commandeur de l’ordre de l’étalon lors de sa visite au Burkina Faso

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Étalon au Palais de Koulouba ce mercredi matin, à l’issue d’une audience accordée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. « Nous avons eu un entretien très utile avec le Président du Faso.

Le Chef de l’État a expliqué les mesures prises par son gouvernement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’autorité de l’État et de l’intégrité territoriale », a indiqué Sergueï Lavrov après son entretien avec le Chef de l’État. Selon lui, des projets de développement social et économique ont également été au centre des échanges avec le Capitaine Traoré. Lavrov a réaffirmé le soutien de la Russie à ces différents projets, qui s’inscrivent dans le cadre des accords signés entre les présidents Poutine et Traoré lors du sommet de Saint-Pétersbourg en juillet 2023.

La coopération dans les secteurs minier, de la formation professionnelle, du commerce, de l’agriculture et de la santé a fait l’objet d’échanges fructueux entre le Président du Faso et son hôte. Dans le domaine agricole, Lavrov a annoncé la contribution de la Russie à la production d’engrais et, sur le plan sanitaire, la construction d’un laboratoire de détection des maladies infectieuses. « Nous allons continuer aussi notre coopération et notre soutien en matière militaire et technique, et la livraison des armes pour augmenter les capacités opérationnelles et de combat de l’armée », a ajouté Lavrov. Les deux parties ont confirmé leur volonté de renforcer leur coopération au niveau des organisations internationales, notamment à l’ONU.

Sergueï Lavrov a souligné que la Russie apprécie beaucoup la position « objective et juste » du président burkinabè au sujet de la question ukrainienne. « De notre côté, nous sommes prêts à apporter notre soutien pour la cause juste des Africains qui tentent de se débarrasser de l’influence néocoloniale », a affirmé le chef de la diplomatie russe. Il a également salué et exprimé le soutien de la Russie à l’Alliance des États du Sahel (AES), créée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Visite de travail et d’amitié de Serguei Lavrov au Burkina Faso : Un renforcement des relations Bilatérales

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a entamé une visite de travail et d’amitié au Burkina Faso depuis le mardi 4 juin. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre la Russie et le Burkina Faso, relations qui ont été consolidées par les accords conclus lors du 2e sommet Russie-Afrique l’année dernière.

Réouverture de l’Ambassade Russe à Ouagadougou

Lors d’une séance de travail avec son homologue burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré, Serguei Lavrov a exprimé sa gratitude pour le soutien du Burkina Faso dans la réouverture de l’ambassade russe à Ouagadougou. « Nous sommes reconnaissants pour votre aide efficace dans la recherche de solutions qui nous ont aidés à rouvrir notre ambassade à Ouagadougou. Nous mettons en œuvre un programme visant à reprendre le fonctionnement des représentations diplomatiques russes en Afrique. Le Burkina Faso a été le premier pays où nous avons accompli cela rapidement et efficacement », a déclaré Lavrov.

Le ministre Lavrov a souligné que les relations entre la Russie et le Burkina Faso sont fondées sur la sympathie mutuelle, la confiance et le respect réciproque. « Nous entretenons des contacts actifs à tous les niveaux. Outre les réunions de nos présidents à Saint-Pétersbourg l’année dernière, le chef du gouvernement intérimaire du Burkina Faso, le président de son Assemblée législative de transition et d’autres responsables et délégations ont effectué des visites de travail en Russie », a-t-il affirmé.

Collaboration Parlementaire et Diplomatique

La Douma d’État russe, la chambre basse de l’Assemblée fédérale, dispose d’un groupe dédié à l’interaction avec le Burkina Faso et d’autres pays africains. Les députés Dmitri Savelyev et Alexey Chepa, présents lors de la visite, travaillent activement à la mise en œuvre des projets du Centre de la diplomatie populaire. Ce centre joue un rôle crucial dans la création de la Maison russe au Burkina Faso, offrant des cours de russe et promouvant la formation des nouveaux membres du gouvernement et du personnel des ministères.

Lavrov a exprimé sa conviction que les entretiens en cours aideront à approfondir les objectifs fixés par les présidents des deux pays en juin 2023 à Saint-Pétersbourg, tout en donnant un nouvel élan aux relations amicales entre la Russie et le Burkina Faso. « Je suis convaincu que nos entretiens d’aujourd’hui et de demain nous aideront à approfondir les tâches fixées par nos présidents en juin 2023 à Saint-Pétersbourg et donneront également un nouvel élan aux liens amicaux entre la Russie et le Burkina Faso », a-t-il conclu.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré, suite à un coup d’État contre Paul-Henri Damiba en septembre 2022, le Burkina Faso a cherché à renforcer ses relations avec la Russie, notamment en raison de la détérioration des relations diplomatiques avec la France. Cette visite de Serguei Lavrov marque ainsi une étape importante dans l’approfondissement des liens entre les deux nations.

Le Président Traoré signe la Charte de la Transition modifiée

Ouagadougou, 25 mai 2024 – Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a signé la Charte de la Transition modifiée lors de la cérémonie de clôture des Assises nationales sur la suite de la Transition, samedi soir.

La Charte révisée, composée de quatre titres et 28 articles, introduit plusieurs innovations pour guider la nation. Elle prolonge la durée de la Transition de cinq ans à partir du 2 juillet 2024 et transforme le statut de Président de la Transition en Président du Faso. Conformément à la Charte, le Président de la Transition devient le Président du Faso, Chef de l’État et chef suprême des Forces armées nationales, investi par le Conseil constitutionnel.

Un nouvel organe, le KORAG, a été créé pour définir, suivre et contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du pays. Selon l’article 7 de la Charte, le KORAG est composé de membres travaillant à titre gracieux, et sa composition, organisation et fonctionnement sont déterminés par le Président du Faso.

Le gouvernement de Transition sera composé de 25 membres, dirigé par un Premier ministre nommé par le Président du Faso, qui remplace ce dernier en cas de vacance du pouvoir. L’Assemblée législative de Transition (ALT) comptera 71 membres exerçant leur mandat à titre gratuit, avec des frais de session.

La Charte permet l’éligibilité du Président de la Transition, du Premier ministre, et du Président de l’Assemblée législative de Transition aux élections présidentielles, législatives et municipales qui mettront fin à la Transition.

Les participants ont recommandé l’augmentation du nombre de députés à l’ALT pour représenter toutes les composantes du pays et la division de certains ministères pour une meilleure efficacité.

Le ministre de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, a salué les débats francs et constructifs qui ont marqué les travaux des Assises nationales des forces vives de la nation.

Ouverture des Assises Nationales sur la Transition au Burkina Faso

Ouagadougou, 25 mai 2024 – samedi matin, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Emile Zerbo, représentant le Président de la Transition, a inauguré les Assises nationales sur la suite de la Transition.

Ces Assises rassemblent des représentants des treize régions du Burkina Faso, déterminés à écrire une nouvelle page de l’histoire du pays en renforçant la paix, la sécurité, la cohésion sociale et la refondation de l’État. Les discussions porteront sur l’évaluation de la Transition actuelle, dont l’échéance est fixée au 30 juin 2024, ainsi que sur l’examen et l’adoption du projet de Charte de la Transition modifiée.

« Votre participation à ces Assises témoigne de votre engagement pour la cause nationale et la lutte pour un Burkina Faso de paix, de solidarité, de cohésion sociale et de prospérité », a déclaré Emile Zerbo.

Le ministre a également mis en avant les efforts significatifs réalisés par le Président de la Transition pour équiper et renforcer les capacités de l’armée, des efforts qui ont contribué à la reconquête intégrale du territoire.

Les participants sont appelés à faire des propositions pour la bonne marche du Burkina Faso. Emile Zerbo a souligné l’importance de mettre de côté les querelles pour collaborer efficacement et construire une nation forte et résiliente, capable de restaurer la paix et la sécurité.

Le Colonel Moussa Diallo, président du comité d’organisation des Assises nationales, a rappelé que les forces vives doivent approfondir les acquis, consolider le pacte social et l’élan patriotique, et envisager des perspectives favorables pour la souveraineté retrouvée du Burkina Faso.

Il a insisté sur l’importance de la discipline, de la courtoisie et du respect des règles pour garantir le succès de ces Assises, souhaitant que ce soit un moment de communion parfaite entre les participants, permettant ainsi de relever le défi de l’affirmation de la souveraineté nationale.

Séminaire Gouvernemental sous la Transition : Priorité à la satisfaction des besoins populaires et à la gestion rationnelle des ressources

Ce jeudi matin, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a ouvert un séminaire gouvernemental axé sur la satisfaction des besoins des populations et sur la gestion efficiente des ressources publiques.

Organisé à l’initiative du Chef de l’État, ce séminaire gouvernemental est centré sur trois points principaux. Il vise la régulation budgétaire de l’année en cours, la préparation du budget de l’année 2025 et la maîtrise des effectifs des agents de la Fonction publique.

Le Président de la Transition a souligné l’importance de réguler le budget en cours d’exécution pour répondre efficacement aux besoins des masses populaires. Il a encouragé les membres du gouvernement à orienter les ressources financières vers des actions à fort impact sur les conditions de vie des populations, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé.

Dans cette optique, des initiatives telles que la construction d’écoles modernes et d’amphithéâtres universitaires seront lancées dans les prochains jours, nécessitant une régulation budgétaire appropriée.

Le Président de la Transition a également donné des instructions pour réadapter la notion de budget programme dans l’élaboration du budget de l’année 2025, afin de simplifier et d’optimiser son exécution.

La maîtrise des effectifs des agents de la Fonction publique constitue un défi majeur pour le gouvernement afin de mieux gérer les dépenses liées aux salaires. À cet égard, le Président de la Transition a demandé aux ministres de faire un point bihebdomadaire sur la présence de leur personnel, permettant ainsi une évaluation précise des effectifs et une meilleure allocation des ressources humaines.

Cette approche vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à renforcer la transparence dans la gestion des dépenses gouvernementales sous la Transition.

Conseil des Ministres : décisions clés pour le développement du Burkina Faso

Sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition et Chef de l’État, le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi pour examiner des dossiers cruciaux pour la Nation, selon le ministre d’Etat et Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Situation Économique et Financière

Au titre du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un rapport portant sur la situation économique et financière du Burkina Faso en 2023, avec des perspectives jusqu’en 2027. Malgré les défis rencontrés, le pays a enregistré une croissance économique de 3,6% en 2023, contre 1,8% en 2022, avec une nette baisse du taux d’inflation.

Nationalisation de la Banque Commerciale du Burkina (BCB)

Le gouvernement a également adopté un décret portant nationalisation de la Banque Commerciale du Burkina (BCB), suite à des difficultés rencontrées dans son fonctionnement en raison du manque de soutien du partenaire libyen. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective a assuré que cette décision vise à renforcer la banque pour qu’elle puisse pleinement contribuer à l’économie nationale.

Autres Décisions Importantes

Le Conseil a approuvé la participation de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC) au capital social de la Société Faso Tomate (SOFATO) pour régularisation. De plus, un projet de décret portant création d’un Comité national technique de suivi des traités internationaux a été adopté pour optimiser les procédures de ratification des accords internationaux.

Enfin, le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises a reçu l’autorisation de créer la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires (CAMVET), visant à renforcer la gestion des médicaments vétérinaires dans le pays.

Ces décisions du Conseil des ministres témoignent de l’engagement du gouvernement burkinabè à promouvoir le développement économique et social du pays.

Assises nationales à Ouagadougou les 25 et 26 Mai 2024

Les Assises nationales se tiendront les 25 et 26 mai 2024 à Ouagadougou, comme annoncé dans un communiqué du ministre de l’Administration territoriale, Émile Zerbo, diffusé à la télévision nationale mardi soir.

Le ministre Zerbo a précisé que ces Assises permettront de « délibérer sur la suite à donner à la Transition, dont la durée impartie par la Charte du 14 octobre 2022 court jusqu’au 1er juillet 2024 ». Ces consultations rassembleront les forces vives de la Nation, incluant les Forces de défense et de sécurité, les partis politiques et la société civile.

Les participants auront pour mission de faire le bilan des mois écoulés et de décider s’il faut prolonger la Transition. Ils pourront, si nécessaire, modifier la Charte pour définir les orientations futures du pays après le 2 juillet 2024. « Elles vont se rassembler, faire un bilan des mois écoulés et décider s’il faut donner une suite à la Transition. Ça sera à elles de décider de façon souveraine. Elles ont la possibilité, s’il y a lieu, d’apporter des modificatifs à la Charte, afin de donner un contour à la marche du pays après le 2 juillet 2024 et de faire d’autres types d’amendements pour une amélioration de la future marche de notre pays », a expliqué Émile Zerbo.

« Schématiquement, elles ne seront pas différentes des assises passées. Il s’agit des mêmes forces vives. On a par exemple, la société civile, les partis politiques, les Forces de défense et de sécurité, pour ne citer que ceux-là. Elles vont se rassembler, faire un bilan des mois écoulés, décider s’il faut donner une suite à la transition et quelle suite lui donner. Elles décideront de cela de façon souveraine et apporteront, s’il y a lieu, des modifications à la Charte, afin de définir les contours de la marche, ce, avant le 2 juillet, date butoir de la transition en cours », a détaillé le ministre.

La Crimée et le Burkina Faso envisagent un renforcement de leurs relations diplomatiques

Les autorités criméennes ont annoncé leur intention de renforcer les liens diplomatiques avec le Burkina Faso et d’autres nations africaines, notamment à travers des missions commerciales. Selon l’agence de presse russe TASS, la Crimée suscite un intérêt particulier de la part de pays d’Afrique du Nord et du Sahel tels que le Niger, le Mali, le Tchad et la République centrafricaine.

Le vice-Premier ministre, Georgiy Muradov, a souligné la volonté de la Crimée de promouvoir un commerce direct, offrant des prix plus justes et compétitifs. Des propositions sont en cours d’élaboration pour les entrepreneurs intéressés par la coopération avec le Burkina Faso, avec des missions commerciales envisagées à Ouagadougou d’ici la fin de l’année 2024.

La Russie exprime un intérêt à acheter directement des produits comme les fruits, le café, le cacao et d’autres, actuellement disponibles via des intermédiaires à des prix élevés. En retour, les pays africains montrent un intérêt pour les produits agricoles de Crimée tels que le blé, la farine, la viande, les produits laitiers et l’huile de tournesol, ainsi que pour d’autres produits et équipements comme l’électroménager et les navires.

L’initiative intervient dans un contexte où le Burkina Faso, depuis le coup d’État de septembre 2022, cherche à diversifier ses partenaires, se rapprochant notamment de la Russie. La Crimée, historiquement rattachée à l’Ukraine et annexée par la Russie en 2014, cherche à élargir ses relations internationales malgré les tensions géopolitiques persistantes dans la région.

Suspension des travaux de construction à la résidence de l’ambassadeur français à Ouagadougou

Au Burkina Faso, un différend diplomatique émerge alors que le gouvernement ordonne la suspension des travaux de construction à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Cette information a été divulguée par l’agence officielle de presse. Selon les rapports, les travaux concernent la construction de bâtiments ainsi que des installations de stockage de carburant.

Selon l’agence d’information burkinabè, les travaux ont débuté en 2023. Trois immeubles, comprenant 28 pièces au total, ainsi qu’une réserve de carburant, ont déjà été achevés, cette dernière ayant déjà été approvisionnée en gasoil.

Cependant, le gouvernement burkinabè a décidé de mettre un terme aux travaux et de suspendre l’approvisionnement en carburant, affirmant que l’ambassade de France n’a pas obtenu les autorisations nécessaires, ni pour la démolition ni pour la construction.

Le processus d’obtention d’autorisations est crucial. Bien que l’espace de la résidence soit considéré comme territoire français en vertu des règles internationales, Ouagadougou insiste sur l’obligation d’obtenir l’approbation des autorités compétentes pour de telles opérations.

Une source diplomatique explique que les travaux ont initialement débuté en tant que rénovation des bâtiments préexistants de la résidence de France. « Face à l’ampleur des travaux, l’ambassade a choisi de démolir les anciens bâtiments pour construire des logements plus modernes, destinés au personnel diplomatique ou pour accueillir les délégations en mission au Burkina Faso », précise cette source.

Pour l’instant, les travaux sont suspendus en attendant que les deux parties trouvent un terrain d’entente.

Rencontre entre le Président de la Transition et les acteurs économiques des Hauts-Bassins 

Le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition et Chef de l’État du Burkina Faso, a accordé une audience ce vendredi matin à une délégation des élus consulaires et des opérateurs économiques de la région des Hauts-Bassins.

Dirigée par Al Hassane SIENOU, président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, cette délégation est venue exprimer ses félicitations au Chef de l’État pour les réalisations accomplies dans la région.

Lors de cette rencontre, le porte-parole de la délégation, Al Hassane SIENOU, a rappelé les demandes formulées lors de leur audience précédente avec le Président, notamment le démarrage des travaux de réhabilitation et de bitumage de la route Bobo-Dioulasso-Orodara-Koloko-frontière du Mali, ainsi que l’embranchement du port sec au rond-point du Cinquantenaire. Ils se sont réjouis de constater que ces grands projets sont désormais en cours.

De plus, la délégation a salué la décision de confier tous les travaux d’aménagement et de bitumage de voiries dans la ville de Sya aux opérateurs économiques locaux, voyant cela comme une opportunité pour le développement économique de la région.

Les acteurs économiques des Hauts-Bassins ont réaffirmé leur soutien aux initiatives de développement communautaire et endogène du Chef de l’État, notamment en adhérant au programme de l’actionnariat populaire piloté par l’APEC.

Enfin, le Président de la Transition a prodigué des conseils aux membres de la délégation, insistant sur l’importance de la cohésion sociale et réaffirmant son engagement pour la sécurité et la reconquête du territoire.

Cette rencontre a été l’occasion pour les acteurs économiques de la région des Hauts-Bassins de renouveler leur engagement envers le développement du pays et de saluer l’organisation réussie de la Semaine nationale de la Culture dans la ville de Sya.

Décisions clés lors du Conseil des Ministres délocalisé à Bobo-Dioulasso

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé jeudi le Conseil des ministres délocalisé à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins. Plusieurs rapports essentiels ont été examinés et adoptés pour assurer le bon fonctionnement de la Nation, selon le Ministre d’État, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

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Pour le ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), le Conseil a adopté un rapport suspendant le transfert des ressources aux communes pour l’acquisition de vivres et du cartable minimum, en raison de difficultés logistiques.

Cette décision vise à mieux gérer l’allocation des ressources pour les cantines scolaires et les fournitures scolaires, selon le ministre Jacques Sosthène DINGARA.

De plus, un projet de loi modifiant l’autorisation de privatisation d’entreprises à participation publique a été adopté pour le compte du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises.

Le Conseil a également proposé le retrait de la privatisation de trois entités : la Société nationale burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY), le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB) et le Centre de Contrôle de Véhicules automobiles (CCVA), comme expliqué par le ministre des Transports, Roland SOMDA.

Enfin, sous l’égide du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a décidé de la création d’un Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP), dans le but d’améliorer le potentiel génétique des animaux d’élevage et de développer l’aviculture au niveau national, selon le ministre délégué en charge des ressources animales, Amadou DICKO.

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 25 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Bobo-Dioulasso,

le jeudi 25 avril 2024,

en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 59 mn,

sous la présidence de

Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,

Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,

entendu des communications orales,

procédé à des nominations

et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatifà un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

Ce décret est une relecture du décret n°2014-068/PRES/PM /MATS/MEF du 07 février 2014 portant approbation des statuts particuliers de l’Office national de sécurisation des sites miniers.

L’adoption de ce décret permet à l’ONASSIM de se doter de statuts particuliers en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

Le second rapport estrelatif à l’approbation de la passation d’un marché en mode Partenariat public-privé (PPP) par la procédure d’entente directe, pour le financement, la construction et la maintenance d’un système d’émission de passeports biométriques en polycarbonate munis de puce électronique et d’archivage des dossiers.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SHENZHEN EMPEROR TECHNOLOGY CO, LDT, pour un montant de trente-deux millions six cent quatre-vingt-cinq mille sept cent cinquante (32 685 750)Dollars américains, soit dix-neuf milliards sept cent vingt-cinq millions trois cent un mille cinq (19 725 301 005) F CFA sur une durée de cinq (05) ans.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Fédération de Russie auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Igor MARTYNOV, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Fédération de Russie auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Confédération suisse auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Dominique FAVRE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Confédération suisse auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant création d’un établissement public de l’Etat à caractère administratif dénommé Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants, en abrégé CPAMAP.

L’Etat burkinabè avait mis en place le Centre pour la promotion de l’aviculture (CPAVI) et le Centre de multiplication des animaux performants (CMAP) afin d’apporter une solution appropriée aux difficultés inhérentes au développement du secteur de l’élevage. Cependant, ces deux structures ont des missions complémentaires dans le développement des chaînes de valeurs des filières animales.

Le présent décret vise à fusionner le Centre pour la promotion de l’aviculture et le Centre de multiplication des animaux performants en une seule entité dénommée Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) en vue de l’amélioration du potentiel génétique des animaux d’élevage et du développement de l’aviculture.

L’adoption de ce décret permet de créer le Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants et de disposer d’un instrument unique et adéquat pour améliorer à moyen et long terme les chaînes de valeurs des filières animales au Burkina Faso.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet dedécret portant attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale des Petites et moyennes entreprises (CN-PME).

Ce décret est une relecture du décret n°2018-0034/PRES/PM/MCIA/MINEFID du 30 janvier 2018 portant attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale des petites et moyennes entreprises.

Les innovations majeures du décret sont :

  • la prise en compte de l’examen des dossiers de demande d’exonérations fiscales et douanières  dans les attributions de la Commission nationale des petites et moyennes entreprises ;
  • le transfert du secrétariat de la CN-PME de la Direction générale du Développement industriel à la Direction générale de la promotion de l’entreprise.

L’adoption de ce décret permet l’application de la loi n°010-2023/ALT du 18 juillet 2023 portant institution des mesures d’incitations fiscales et douanières au profit des Petites et moyennes entreprises.

Le second rapport est relatif à un projet de loi portant modification de la loi n°022-2010/AN du 11 mai 2010 portant modification de la loi n°015-2001/AN du 04 juillet 2001 portant autorisation de privatisation d’entreprises à participation de fonds publics.

Malgré la précaution du législateur de préserver les entreprises dont la privatisation résultant des mesures du Programme d’ajustement structurel (PAS) pouvait constituer une menace à l’équilibre sociale, plusieurs entreprises stratégiques de notre pays ont fait l’objet d’autorisation de privatisation.

Le Gouvernement de Transition, dans le cadre de la refondation de l’Etat et du contrôle des secteurs stratégiques dans un contexte de double crise sécuritaire et humanitaire, a décidé du retrait du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) et de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) du processus de privatisation.

Cette mesure sera renforcée par la modification de la loi n°022-2010/AN du 11 mai 2010 portant modification de la loi n°015-2001/AN du 04 juillet 2001 portant autorisation de privatisation d’entreprises à participation de fonds publics.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux mesures pour la mise en œuvre diligente des cantines scolaires ainsi que l’acquisition du cartable minimum sur les ressources transférées de l’Etat aux communes.

En application du principe de gratuité et d’obligation scolaire au primaire, ainsi que du principe d’équité et d’égalité d’accès pour tous à l’école, l’Etat burkinabè a décidé de la dotation gratuite des élèves du primaire public en kits scolaires. Le kit scolaire ou cartable minimum est un paquet de fournitures scolaires à la charge de l’Etat, destiné à l’utilisation des élèves des écoles primaires publiques du Burkina Faso.

A la date du 31 décembre 2023, sur les 336 communes bénéficiaires des ressources transférées, seulement 36 ont effectivement acquis les vivres. Sur ces 36 communes, 06 ont pu réceptionner les vivres avant la rentrée des classes mais aucune d’entre elles n’a pu mettre ces vivres à la disposition des écoles.

En ce qui concerne le cartable minimum, à la date du 31 décembre 2023 un total de 250 communes sur les 351 l’ont effectivement acquis au titre de l’année scolaire 2023-2024 dont 149 avant la rentrée.

Le constat fait ressortir une récurrence de ces dysfonctionnements depuis des années. Au regard des difficultés rencontrées, le Conseil a décidé de la suspension du processus de transfert des ressources des cantines et du cartable minimum aux communes.

Cette option permettra au département en charge de l’Education nationale d’améliorer la gouvernance des ressources précédemment transférées du cartable minimum et des cantines scolaires au profit des élèves et des structures éducatives.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté six (06) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Norbert ZONGO.

L’adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de Maître de conférences agrégés et la nomination de deux (02) enseignants-chercheurs dans les emplois de Maître de conférences agrégés à l’Université Norbert ZONGO.

Le deuxième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’un emploi et la nomination d’un enseignant-chercheur dans l’emploi de Maître de conférences au Centre universitaire de Kaya rattaché à l’Université Joseph KI-ZERBO.

L’adoption de ces décrets permet la création d’un emploi et la nomination d’un enseignant-chercheur dans l’emploi de Maître de conférences au Centre universitaire de Kaya.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.

L’adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de Maître de conférences et la nomination de deux (02) enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.

Le quatrième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Thomas SANKARA.

L’adoption de ces décrets permet la création de huit (08) emplois et la nomination de huit (08) enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Thomas SANKARA.

Le cinquième rapport est relatif à un projet de décret portant licenciement d’un enseignant-chercheur de l’Université Norbert ZONGO.

Monsieur Moussa DIALLO, Assistant en philosophie, affecté au Centre universitaire de Manga rattaché à l’Université Norbert ZONGO, est en situation d’absence irrégulière de son poste de travail depuis le 08 décembre 2023. Malgré le communiqué de mise en demeure radiodiffusé, l’intéressé ne s’est pas présenté jusqu’à expiration du délai.

L’adoption de ce décret permet le licenciement de la Fonction publique de Monsieur Moussa DIALLOMle 105 092 R, enseignant-chercheur, pour abandon de poste à compter du 02 mars 2024.

Le sixième rapport est relatif à un projet de décret portant licenciement de deux (02) enseignants-chercheurs de l’Université Thomas SANKARA.

Ces deux enseignants-chercheurs sont en situation d’abandon de poste constaté par leurs supérieurs hiérarchiques. Il s’agit de :

  • Madame Aminata Boapoundi TOE/TOGUYENI, Assistante en Droit international public, précédemment en service à l’Institut universitaire de formations initiale et continue, bénéficiaire d’un renouvellement de sa disponibilité en date du 22 novembre 2022 et qui n’a pas repris service après expiration des délais prescrits. Cette absence a été constatée par lettre le 18 janvier 2024 ;
  • Monsieur Relwendé Appolinaire NIKIEMA, Assistant en Sciences de l’Economie agricole et des ressources en service au Centre universitaire de Dori rattaché à l’Université Thomas SANKARA, en absence irrégulière de son poste de travail depuis le 1er octobre 2022.

Malgré les communiqués de mise en demeure, ces enseignants-chercheurs ne se sont pas présentés pour reprendre service.

L’adoption de ce décret permet le licenciement de la Fonction publique de Madame Aminata Boapoundi TOE/TOGUYENIMle 262 207 S et de Monsieur Relwendé Appolinaire NIKIEMAMle 391 933 F, pour abandon de poste à compter du 17 février 2024.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant reprise par l’Etat, des actions de Burkina contrôle S.A dans le capital du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA).

L’adoption de ce décret permet à l’Etat burkinabè de reprendre à son compte les 21 738actions du CCVA détenues par la Société Burkina contrôle S.A.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à des projets spécifiques 2024 du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

La crise sécuritaire a favorisé une forte demande de ressources en eau dans les zones de repli avec le déplacement des populations des zones à fort défis sécuritaires. Cet accroissement de la demande en eau a été constaté dans plusieurs régions plus particulièrement les Hauts-Bassins et la Boucle du Mouhoun.

Au regard de cette situation, le ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement entend mettre en œuvre des actions en vue de satisfaire les besoins urgents des populations dans ces régions. Il s’agit notamment de la mise à disposition d’ouvrages hydrauliques essentiellement des barrages et système d’approvisionnement en eau potable multi localités pour la résilience des populations.

Dans le cadre de l’offensive pour la reconquête du territoire, le ministère en charge de l’Environnement entend également acquérir des effets d’habillement au bénéfice des corps paramilitaires des eaux et forêts afin de renforcer leurs capacités opérationnelles sur les théâtres d’opérations et de faciliter la formation des nouvelles recrues.

Le coût global de ces projets spécifiques est de treize milliards trois cent cinquante un millions sept-cent quarante-huit mille sept cent soixante-huit(13 351 748 768) F CFA.

Le financement est assuré par le Budget de l’Etat, exercice 2024 et la coopération danoise (DANIDA).

 

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) et de la Journée africaine de prévention des risques professionnels (JAPRP) 2024.

Les thèmes retenus pour ces commémorations sont :

Pour la Journée mondiale de la sécurité et santé au travail : « impact du changement climatique sur la sécurité et santé au travail » ;

Pour la Journée africaine de prévention des risques professionnels : « la sécurité et santé au travail dans les secteurs d’activité à fort potentiel de risque : défis et stratégies d’intervention ».

La cérémonie officielle de commémoration de ces journées se tiendra le 30 avril 2024 à Ouagadougou. Au cours de ces journées, une série d’activités permettra de raviver la mobilisation sociale autour de la question de la sécurité et santé au travail.

L’objectif global de cette commémoration est de promouvoir une culture de prévention des risques professionnels sur les lieux de travail.

II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso aux réunions « face-à-face » du Groupe d’action financière (GAFI), à Cape Town, en Afrique du Sud, du 06 au 16 mai 2024.

Le GAFI est un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destructions massives. Il évalue périodiquement les dispositifs nationaux de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) afin de s’assurer que tous les pays appliquent les normes internationales y relatives.

En février 2021, le Burkina Faso a été placé sur la liste des juridictions soumises à une surveillance renforcée. Cette liste est communément désignée sous le nom de « Liste grise ». Un plan d’actions a été élaboré pour remédier aux lacunes du dispositif LBC/FT du pays avec comme date butoir de mise en œuvre le 31 décembre 2022.

Dans le cadre de ce processus, des rapports de progrès périodiques doivent être soumis aux évaluateurs du Groupe conjoint Afrique/Moyen-Orient. Ces rapports font l’objet d’échanges lors de rencontres « face-à-face » avec les évaluateurs de l’International cooperation review group (ICRG)/GAFI.

Le huitième rapport qui sera présenté lors de cette rencontre, permettra au Burkina Faso de réaffirmer sa ferme volonté de respecter ses engagements notamment celui relatif à la mise en œuvre intégrale du plan d’actions de l’ICRG devant permettre la sortie de notre pays de la « Liste grise » du GAFI.

II.3. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a fait au Conseil une communication relative au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de voiries dans les villes de Ouagadougou et Bobo Dioulasso-Phase II et des travaux de réhabilitation et de bitumage de la route nationale n°08, section Moami-Orodora-Koloko-frontière du Mali.

Placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat, la cérémonie de lancement des travaux aura lieu le 26 avril 2024 à Bobo-Dioulasso.

Le financement de l’ensemble de ces projets est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) et VISTA BANK.

Le coût global de réalisation de ces deux (02) projets est de quatre-vingt-dix milliards cinq cent quarante-huit millions cent onze mille cent vingt-trois (90 548 111 123) F CFA TTC.

II.4. Le ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative au plafonnement des prix des parcelles à usage d’habitation.

Le droit au logement des populations implique un certain niveau de qualité de l’habitat mais aussi une insertion dans l’espace urbain. Malgré de nombreuses opérations de grands lotissements, le déficit de logement et le coût élevé des parcelles demeurent un problème crucial.

Face à cette situation, le ministère a commandité une étude de faisabilité sur le plafonnement des prix des parcelles à usage d’habitation. Les conclusions de cette étude font ressortir des propositions au nombre desquelles :

– l’adoption d’une politique de mobilisation du foncier urbain d’habitation à travers un apurement du passif d’habitation issu des opérations sur le foncier de 2016 ;
– le repositionnement central de l’Etat dans la production du foncier urbain d’habitation ;

– la digitalisation et la dématérialisation du cadastre.

Ces mesures vont permettre d’assurer le droit au logement à un grand nombre de ménages en tenant compte des capacités financières réelles des populations.

 

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
-Madame Mireille Adeline SAMA/BICABA, Mle 92 325 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Royaume du Danemark ;
-Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, Mle 59 726 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire auprès de la Suisse et Représentant permanent du Burkina Faso auprès des Organisations internationales basées à Genève.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
-Monsieur Mahamadi GANSONRE, Officier, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;
-Monsieur Alban KINI, Mle 109 987 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de la communication et des médias ;
-Madame Christine BATIONO/NABALOUM, Mle 250 571 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du développement des médias ;
-Monsieur Mohamed SOMBIE, Mle 81 028 Z, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) ;
-Madame Noëlle Octavie NEYA/OUEDRAOGO, Mle 117 386 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale de la communication du Centre.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
-Monsieur Tuandaba Marcel COULIBALY, Officier, est nommé Conseiller technique ;
-Monsieur Wenkouni Barthélémy YANOGO, Mle 111 487 C, Commissaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 4ème échelon, est nommé Chargé de mission à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Lassana BARGO, Mle 111 495 E, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Barké Ibrahima TALL, Mle 111 486 E, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Lacina OUEDRAOGO, Mle 111 496 R, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Seydou SANFO, Mle 211 705 Z, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur du matériel et du budget à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Saidou OUOBA, Mle 46 843 H, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Contrôleur de service à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Dagnidoma Alphonse YODA, Mle 217 558 C, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Contrôleur de service à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Marc DAKUYO, Mle 211 708 X, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Contrôleur de service à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Cébastien SAWADOGO, Mle 227 567 N, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Contrôleur de service à la Direction générale de la police nationale ;
-Monsieur Voubi ZIBA, Mle 227 564 W, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale des Cascades ;
-Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 29 064 T, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale de l’Est ;
-Monsieur François SAWADOGO, Mle 227 557 C, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Centre-Est ;
-Monsieur Larba SALAMBANGA, Mle 46 674 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Centre-Nord ;
-Monsieur Oumar SOULAMA, Mle 24 453 H, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Nord ;
-Monsieur Valentin KABORE, Mle 239 815 N, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Sud-Ouest ;
-Monsieur Sié Narcisse POODA, Mle 227 560 E, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Kadiogo ;
-Monsieur Yssoufou BELEMOU, Mle 46 802 B, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de la Kompienga ;
-Monsieur Baré Kawendé Luc KABORE, Mle 91 032 K, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Nahouri ;
-Monsieur Olivier BAGUIMZANRE, Mle 46 767 C, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Namentenga ;
-Monsieur Domècilènyuru Pascal Ghislain SOME, Mle 283 341 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Passoré ;
-Monsieur Windlassida S. Richard BELEM, Mle 111 435 P, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Séno ;
-Monsieur Parfait KADEBA, Mle 57 545 T, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Zoundwéogo.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfet de département :
-Monsieur Ouigou TIENDREBEOGO, Mle 200 373 E, Administrateur civil, Préfet du département de Tougan, province du Sourou ;
-Madame Assiata TIENDREBEOGO/NANA, Mle 260 534 C, Secrétaire administratif, département de Békuy, province du Tuy ;
-Monsieur Kader Théodore Kiswensida ZOUNGRANA, Mle 312 228 R, Secrétaire administratif, département de Boudry, province du Ganzourgou ;
-Monsieur Sibiri NEYA, Mle 112 019 V, Officier de police, département de Gorom-Gorom, province de l’Oudalan ;
-Monsieur Losséni 2ème jumeau WONI, Mle 304 136 L, Administrateur civil, département de Djibo, province du Soum.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
-Monsieur Mathieu NANA, Mle 112 421 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Monsieur Marcel DA, Mle 95 843 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 082 « Productivité et compétitivité des productions animales », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des productions animales.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE
-Monsieur Rahitaba Désiré Romain COMPAORE, Mle 53 480 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
-Madame Lidy COMPAORE, Mle 105 322 R, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Rélwendé Donald Parfait OUEDRAOGO, Mle 55 821 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de la Solidarité et de l’action humanitaire ;
-Monsieur Moïse BADO, Mle 116 770 D, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Centre-Nord ;
-Monsieur Jean-Paul OUEDRAOGO, Mle 109 118 S, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de l’Est ;
-Madame Zoénabou OUEDRAOGO, Mle 358 956 S, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Bam ;
-Monsieur Paul YARA, Mle 325 043 R, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Gourma.

G.AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
-Monsieur Siébou SOU, Mle 119 824 W, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises du Centre-Ouest.

H.AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
-Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des pistes rurales.

I.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
-Monsieur Guy OUANGO, Mle 35 106 Z, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 2ème classe,               10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-Monsieur Tiambè DIOMA, Mle 20 808 N, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Moumounou KONATE, Mle 35 087 A, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 38 814 Y, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission.

J.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Samou Achille SENI, Mle 48 654 N, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale de biosécurité ;

-Monsieur Windinkonté SEOGO, Mle 356 368 V, Maître-assistant en Economie du développement, est nommé Maître de conférences agrégé en Sciences économiques au Centre universitaire de Kaya (CUK) rattaché à l’Université Joseph KI-ZERBO, pour compter du 18 novembre 2023.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maître de conférences agrégés à l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 18 novembre 2023 :
-Monsieur Robert YOUGBARE, Mle 117 406 L, Maître-assistant en Droit public, est nommé Maître de conférences agrégé en Droit public à l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’Université Norbert ZONGO ;
-Monsieur Oumarou ZALLE, Mle 257 190 V, Maître-assistant en Economie du développement, est nommé Maître de conférences agrégé en sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Norbert ZONGO.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maître de conférences agrégé à l’Université Nazi BONI, pour compter du 18 novembre 2023.
-Monsieur Elvis Flavien SAWADOGO, Mle 334 007 M, Maître-assistant en Droit public, est nommé Maître de conférences agrégé en Droit public à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (UFR/SJPEG) de l’Université Nazi BONI ;
-Madame Wendgloumdé Agnès ZABSONRE, Mle 334 008 Y, Maître-assistant en Sciences économiques, est nommée Maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (UFR/SJPEG) de l’Université Nazi BONI.
Les personnes dont les suivent sont nommées Maître de conférences à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 18 novembre 2023 :
-Monsieur Babikigalaga Dénis AKOUWERABOU, Mle 245 742 V, Maître-assistant en Économie, est nommé Maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Thomas SANKARA ;
-Monsieur Somlanaré Romuald KINDA, Mle 262 204 S, Maître-assistant en Économie du développement, est nommé Maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Thomas SANKARA ;
-Monsieur Salifou OUEDRAOGO, Mle 245 751 Z, Maître-assistant en Sciences économiques, est nommé Maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Thomas SANKARA ;
-Monsieur Idrissa Kirsyamba OUIMINGA, Mle 241 753 Y, Maître-assistant en Économie, est nommé Maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Thomas SANKARA ;
-Monsieur Ousmane TRAORE, Mle 245 759 R, Maître-assistant en Économie du Travail et des Ressources humaines, est nommé Maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Thomas SANKARA ;

-Monsieur Gnidouba Roger LANOU, Mle 271 353 F, Maître-assistant en Droit fiscal, commercial et industriel, est nommé Maître de conférences agrégé en Droit privé à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) de l’Université Thomas SANKARA ;
-Monsieur Relwendé Louis Martial ZONGO, Mle 348 112 C, Maître-assistant en Droit public, est nommé Maître de conférences agrégé en Droit public à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) de l’Université Thomas SANKARA ;
-Madame Wendinkonté Sylvie ZONGO, Mle 231 942 C, Maître-assistant en Droit privé, est nommée Maître de conférences agrégé en Droit privé à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) de l’Université Thomas SANKARA.

K.AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT
-Monsieur Sidiki SANOU, Mle 59 691 L, Gestionnaire des ressources humaines, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Jean-Paul KABORE ;
-Monsieur Monhouo KAMBIRE, Mle 52 857 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations,1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

L.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
-Monsieur Rasmané SAWADOGO, Mle 34 298 U, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 144 « Compte d’affectation spéciale du trésor/Appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnelles », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de la gestion des finances ;
-Madame Wendguété Valérie BADOLO/TAPSOBA, Mle 208 171 J, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice générale des sports ;
-Monsieur Ibrahim SERE, Mle 300 510 W, Médecin du sport, catégorie P, grade C, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre national médico-sportif ;
-Monsieur Patoinsamba Vivien TIENDREBEOGO, Mle 55 729 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur administratif et financier du Programme national de Volontariat au Burkina Faso ;
-Madame Soh Aminata ZERBO/SANOU, Mle 272 938 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation ;
-Monsieur Idrissa BOLLY, Mle 58 672 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de Burkina Yîn-Wisgr Meta (B.Y.M) ;

-Monsieur Djakalia OUATTARA, Mle 226 247 S, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de Burkina Yîn-Wisgr Meta.

M.AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
-Madame Anicha Adelaïde Alimatou BANKA/KADIOGO,                                   Mle 265 870 A, Ingénieur en transports, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des transports maritime, rural, fluvial et de la facilitation du transit ;
-Monsieur Nicodème OUEDRAOGO, Mle 208 068 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
-Madame Lucie DIALLA/ZONGO, Mle 229 959 N, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Est.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
-de l’Office national d’identification (ONI) au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;
-de la Centrale d’achats des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique ;
-du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;
-du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;
-de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat ;
-de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Il a en outre procédé à la nomination du Président du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso (CDI-BF) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective.

A.MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Vieux Abdoul Rachid SOULAMA, Mle 58 436 H, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour une dernière période de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Porzanga Saïbou TRAORE, Mle 238 007 H, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Kounbelara Innocent HIEN, Analyste financier, Membre indépendant, Président du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso (CDI-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D.MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Centrale d’achats des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre de la Présidence du Faso :
-Monsieur Ragnang-newindé Isidore TIEMTORE, Mle 56 719 C, Inspecteur du trésor.
Au titre de la Primature :
-Madame Marthe Sandrine SANON/LOMPO, Mle 97 468 K, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire.
Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :
-Monsieur Zakariya YABRE, Mle 108 954 P, Pharmacien spécialiste ;
-Monsieur Zérome dit Nateguewindé NANA, Mle 56 550 E, Médecin gynécologue-obstétricien.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-Monsieur Saidou B. DIALLO, Mle 228 312 W, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
-Monsieur Siébou SOU, Mle 119 824 W, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
-Madame Noubéa-I-Mwin Nina Augustine SOMDA, Mle 229 880 A, Administrateur civil.
Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
-Monsieur Jean Aimé Désiré BAKYONO, Officier, Médecin militaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA CAMEG
-Madame Annie Carole SIRY/BENON, Mle 00 71, Responsable commerciale.

E.MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
-Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Mahamady TASSEMBEDO.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
-Monsieur Bernard KABORE, Mle 216 782 V, Administrateur des services touristiques.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
-Madame Laurencia NAPON/SANOU, Mle 117 344 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AGENCE POUR LA PROMOTION DES EXPORTATIONS DU BURKINA (APEX-BURKINA)
-Madame Assétou YAMEOGO/TRAORE, Mle 90 118, Economiste.
Le second décret nomme Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mahamady TASSEMBEDO.

F.MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Madame Ragida-Amal NAPON, Mle 23 24 272 F, Comptable, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour une dernière période de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
-Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
-Monsieur Hilaire SOMDA, Mle 45 069 H, Professeur certifié des lycées et collèges.

G.MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Simon OUEDRAOGO, Mle 45 543 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

H.MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE
-Monsieur Seydou TRAORE, Economiste planificateur.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNITE D’ACTION SYNDICALE (UAS)/BURKINA FASO
-Monsieur Barnabé BAYANMA, Mle 79 98 B (SONABEL), Ingénieur électricien.

Coopération Pays-Bas-Burkina Faso

Ce 25 avril 2024, l’ambassadeur des Pays-Bas au Burkina Faso, Esther Loeffen, a invité les médias à un petit déjeuner pour partager la vision globale de la coopération bilatérale entre les deux pays. L’accent est mis sur la stabilité et le développement économique local, avec un intérêt particulier pour les causes profondes de la crise sécuritaire et humanitaire actuelle.

Les Pays-Bas ont adopté une approche intégrée et holistique, travaillant avec le gouvernement et les communautés pour favoriser le développement autochtone. Leur action s’étend à divers domaines, de l’agriculture à la santé en passant par l’énergie et l’emploi des jeunes et des femmes.

Dans le domaine de l’énergie, plusieurs projets visant à faciliter l’accès à l’électricité ont été réalisés, notamment la construction d’une centrale solaire à Tenkodogo. Pour renforcer la sécurité alimentaire, le programme « Burkina Dry more » a été lancé dans les régions des Cascades et des Hauts-Bassins, tandis que des infrastructures médicales ont été développées pour améliorer les soins de santé.

Dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, l’accent est mis sur la gestion durable des ressources en eau, avec des actions telles que l’installation de forages et la construction de toilettes.

Les Pays-Bas prévoient de continuer cette coopération en 2024, marquant ainsi leur engagement à soutenir le Burkina Faso dans son développement. Malgré une fermeture temporaire de l’ambassade entre 2013 et 2020, le rétablissement des relations montre la volonté des Pays-Bas d’accompagner le pays ouest-africain vers la stabilité et la prospérité.

Le Capitaine Ibrahim Traoré échange avec les forces vives de la région des Cascades

Dans un climat empreint de solidarité et de patriotisme, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré directement les forces vives de la région des Cascades à Banfora le 23 avril 2024. Les représentants des différentes couches socioprofessionnelles de la Léraba et de la Comoé ont exprimé leur soutien et leurs préoccupations lors de ces échanges.

Le Chef de l’État a salué l’engagement des populations dans la lutte contre le terrorisme et les a exhortées à rester unies aux forces combattantes. Il a également souligné la nécessité d’une décolonisation des mentalités pour favoriser le développement, notamment en matière d’autosuffisance alimentaire.

Le Président Traoré a affirmé l’engagement du gouvernement à exploiter les potentialités de la région, en mettant l’accent sur la production, l’industrialisation et la réhabilitation des infrastructures. Les préoccupations sécuritaires, sanitaires, éducatives et infrastructurales exprimées par les forces vives seront examinées pour apporter des solutions conformes aux aspirations du peuple.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le Capitaine Ibrahim Traoré rencontre les Forces de défense et de sécurité des Cascades

(Banfora, 23 avril 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé ce mardi matin à Banfora, capitale de la région des Cascades.

Au cours de son séjour dans la cité du paysan noir, le Capitaine Ibrahim TRAORE aura une rencontre avec les Forces de défense et de sécurité de la région. Il accordera également des audiences aux autorités administratives, coutumières et religieuses ce, avant les échanges directs avec les Forces vives de la région des Cascades.

A Toussiana puis Banfora, le Chef de l’Etat a eu droit à un bain de foule des populations sorties lui manifester leur soutien et leur solidarité.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE s’est entretenu, dès son arrivée, avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région des Cascades qui veillent pour garantir la paix et la sécurité aux populations.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE a félicité les forces combattantes de cette zone frontalière pour les acquis engrangés dans la lutte contre le terrorisme. Il les a encouragées pour les perspectives dans le cadre du combat engagé pour la libération totale, cette « guerre de décolonisation ».

Selon le Président de la Transition, la guerre que mène le Burkina Faso n’est pas seulement contre le terrorisme. « Préparez-vous à la guerre de haute intensité », a donc déclaré le Chef de l’Etat qui met en garde les ennemis et leurs complices.

« Quiconque, je dis bien quiconque, que ce soit des terroristes ou tout autre armée qui croit venir troubler notre quiétude, nous devons nous préparer pour les accueillir sur le long terme et intensément », a prévenu le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Pour ce faire, les dispositions sont prises en termes de capacités opérationnelles logistiques, humaines et techniques. « Ce terrorisme sera vaincu », a rassuré le Président de la Transition.

Les préoccupations liées aux techniques de combat et aux conditions de travail des forces combattantes seront analysées et des réponses appropriées apportées en vue de la victoire imminente de notre pays dans cette guerre.

Le Chef de l’Etat s’est félicité du lien fort Armée-Nation et a invité les FDS à renforcer davantage ce lien ainsi que la collaboration avec les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Rencontre du Président de la Transition avec les autorités du Centre-Sud

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré ce samedi 20 avril 2024, à Pô, les autorités administratives de la région du Centre-Sud. Menée par la gouverneure Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, la délégation a exposé la situation sécuritaire de la région et les avancées en matière de développement.

Lors de cette audience, les autorités ont fait part des progrès réalisés dans le maintien de la sécurité, offrant ainsi un environnement propice aux activités quotidiennes des habitants. Des préoccupations concernant le développement régional et les défis rencontrés par les chefs de circonscriptions administratives ont également été abordées.

La gouverneure, exprimant sa satisfaction quant aux résultats obtenus, a souligné l’engagement continu envers les objectifs de la Transition. Elle a également mentionné les avancées sur des doléances antérieures, telles que l’amélioration de la mobilité des fonctionnaires et le renforcement des capacités de sécurité.

En outre, elle a évoqué la concrétisation de divers projets d’infrastructure, notamment la construction du Centre hospitalier régional de Manga, la rénovation de la salle polyvalente de Manga, et les progrès dans l’étude pour le bitumage de la route nationale N°29 (RN29).

Trois nouveaux membres du Conseil Constitutionnel prêtent serment pour un mandat de Neuf Ans

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a présidé ce lundi dans la matinée, l’audience solennelle de prestation de serment de trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel, nommés pour un mandat de neuf ans. « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil ».

C’est par cette formule que les nouveaux membres du Conseil constitutionnel, François-Xavier KONSEIBO, conseiller des affaires économiques à la retraite, Fatimata SANOU née TOURE et Bessolé René BAGORO, tous deux magistrats, ont à tour de rôle prêté serment devant le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE. « Je vous donne acte de votre serment et vous renvoie à l’exercice de vos fonctions », a indiqué le Chef de l’Etat, président de l’audience solennelle, aux trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel. « Chers nouveaux collègues, vous venez de prêter serment pour rejoindre la plus haute juridiction de l’Etat.

C’est l’engagement le plus sacré envers la Constitution. Ce n’est pas seulement un acte formel, mais une affirmation solennelle de votre détermination à préserver l’ordre constitutionnel et à servir le droit », a signifié le Président du Conseil constitutionnel Me Barthélémy KERE à ses nouveaux collègues, qui ont reçu les félicitations du Chef de l’Etat. Selon Me KERE, en recevant le serment des nouveaux membres, le Président de la Transition a marqué ainsi son attachement au respect du principe du renouvellement triennal au tiers des membres du Conseil constitutionnel et partant, à la continuité du fonctionnement régulier de l’institution. il a traduit toute sa gratitude et ses remerciements au Président de la Transition pour sa disponibilité et son attachement au bon fonctionnement des institutions et au renforcement de l’Etat de droit.

Des attestations de reconnaissance ont été décernées aux trois membres sortants du Conseil constitutionnel pour service rendu à la Nation ; il s’agit de Madame Haridiata DAKOURE/SERE et de Messieurs Bouraïma CISSE et Victor KAFANDO. L’audience solennelle de prestation de serment a connu la présence du Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane BOUGOUMA.

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Bilan et perspectives du plan d’action pour le développement au Burkina Faso

Le Comité Technique National évalue les progrès du Plan d’Action pour le Développement

Le 12 avril 2024, le Comité Technique National de la Politique Nationale de Développement (CTN/PND) s’est réuni à Ouagadougou pour sa session ordinaire. Cette réunion a été l’occasion pour le comité d’évaluer les avancées de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) en 2023, dans un contexte marqué par la lutte contre le terrorisme.

Malgré les défis sécuritaires persistants, les acteurs du PA-SD sont résolus à atteindre les objectifs fixés. Lors de la revue technique du 12 avril 2024, les membres du CTN/PND ont examiné les performances de la mise en œuvre du PA-SD en 2023, identifiant les principaux obstacles rencontrés, envisageant les perspectives futures, et formulé des recommandations pour la suite du plan.

Selon Vieux Rachid SOULAMA, Secrétaire Général du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, et Président du CTN/PND, le taux de réalisation global en 2023 s’élève à 71%, un résultat louable compte tenu du contexte sécuritaire difficile. Des progrès significatifs ont été réalisés dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, la restauration de l’intégrité territoriale, et le renforcement des capacités militaires.

Sur le plan macroéconomique, le Burkina Faso a enregistré une amélioration de son activité économique, avec une croissance de 3,6% en 2023, contre 1,8% en 2022. De plus, le taux de mobilisation des recettes propres s’est élevé à 99% en 2023, contribuant à réduire le déficit budgétaire global à 6,5% du PIB, par rapport à 10,7% en 2022. L’inflation a également baissé, passant de 14,1% en 2022 à 0,7% en 2023.

Cependant, la mise en œuvre du PA-SD a été confrontée à plusieurs difficultés, notamment l’insécurité qui entrave certains projets, et les problèmes liés à la mobilisation et à la sécurisation des terrains pour les investissements. De plus, les crises internationales persistent, affectant les chaînes d’approvisionnement en matières premières et exacerbant les défis de financement.

Les perspectives pour la période 2024-2026, telles que définies dans le PA-SD révisé, incluent la poursuite des efforts de reconquête du territoire national, l’accélération de la réinstallation des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des services gouvernementaux, ainsi que la consolidation des actions humanitaires et la poursuite des réformes visant à moderniser l’administration et améliorer la gouvernance.

Ce bilan souligne à la fois les progrès réalisés et les défis persistants dans la mise en œuvre du PA-SD, tout en mettant en lumière les orientations stratégiques pour l’avenir du développement au Burkina Faso.

Renforcement des liens Russie-Burkina Faso : Moscou dynamise sa représentation diplomatique à Ouagadougou

La Russie envisage de renforcer sa présence diplomatique à Ouagadougou, marquant ainsi une nouvelle étape dans les relations entre Moscou et le Burkina Faso. Cette décision, récemment annoncée par le diplomate Alexei Saltykov et relayée par l’Agence d’Information du Burkina (AIB), reflète l’engagement de la Russie à intensifier sa coopération avec les pays de la région et à jouer un rôle plus proactif sur la scène diplomatique africaine.

L’ambassadeur de Russie au Burkina Faso, Alexei Saltykov, a souligné l’importance de cette démarche en déclarant : « Nous avons discuté du fonctionnement de l’ambassade afin de rendre ses activités plus dynamiques pour répondre à 100% aux besoins de la coopération bilatérale ». Cette initiative vise à stimuler les échanges commerciaux, culturels et politiques entre les deux nations, facilitant ainsi de nouvelles opportunités de partenariat.

En dynamisant son ambassade à Ouagadougou, la Russie cherche également à accroître son influence en Afrique de l’Ouest. Cette démarche témoigne de l’intérêt de Moscou pour la région et de sa volonté de jouer un rôle plus significatif dans les affaires africaines.

Par ailleurs, Alexei Saltykov a exprimé sa gratitude envers le ministre burkinabè Karamoko Jean Marie Traoré et l’ensemble des autorités du Burkina Faso pour leur compassion et leur solidarité à la suite de l’attaque terroriste récente dont la Russie a été victime. Cette reconnaissance souligne les liens de coopération et d’amitié entre les deux pays.

En conclusion, le renforcement de la représentation diplomatique russe à Ouagadougou témoigne de l’engagement de Moscou à approfondir ses relations avec le Burkina Faso et à jouer un rôle constructif dans le développement de la coopération bilatérale ainsi que dans les enjeux régionaux et continentaux en Afrique.

Les points marquants du conseil des ministres du 4 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu, ce jeudi 4 avril 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. D’importantes décisions ont été prises selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Conseil a adopté un décret portant changement de dénomination des universités publiques de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou qui porteront désormais des noms de personnalités Burkinabè. Pour le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Adjima THIOMBIANO, il s’agit de « personnalités inspirantes aussi bien pour les enseignants-chercheurs, les étudiants que pour les cadres des différentes localités, mais au-delà des localités de toute la nation entière ».

Ainsi, l’université de Fada N’Gourma devient « Université Yembila-Abdoulaye-TOGUYENI », l’université de Ouahigouya, « Université Lédéa-Bernard-OUEDRAOGO » et l’université de Dédougou, « Université Daniel-Ouezzin-COULIBALY ».

L’intégralité du Compte rendu du Conseil des Ministres : https://journaldufaso.com/wp-content/uploads/2024/04/CONSEIL_DES_MINISTRES_N__012_DU_04_AVRIL_2024.pdf

Pour le compte du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a adopté le décret portant création, composition et attributions du Haut conseil des Burkinabè de l’étranger. Selon le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE, sur la base des expériences tirées des limites du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, il était nécessaire de trouver un instrument qui permette une meilleure organisation des compatriotes de l’étranger.

Ce décret donne un cadre juridique qui permet « d’optimiser non seulement la contribution des Burkinabè de l’étranger au processus de développement » mais également de créer une passerelle plus efficace pour faire prendre en compte leurs préoccupations, a expliqué le ministre TRAORE.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, deux rapports ont été adoptés. Le premier porte sur l’opérationnalisation des trésoreries ministérielles et institutionnelles dont l’objectif, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, est de faciliter les opérations dans les départements ministériels et les institutions. « Cette réforme permettra d’accélérer les opérations de règlement et les opérations de recouvrement et apporter une amélioration dans l’exécution de la dépense publique », a-t-il souligné.

Le deuxième rapport porte sur l’autorisation donnée au ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, de percevoir des recettes au titre de la mise en œuvre du e-bulletin. Sur la plateforme,« le bulletin est totalement gratuit. Maintenant les agents publics qui souhaitent avoir des duplicatas doivent payer 1000 FCFA par duplicata pour les bulletins de l’année en cours et 1500 FCFA pour les bulletins des années antérieures », a précisé le ministre Aboubakar NACANABO. L’utilisation de la plateforme à des fins publicitaires et l’accès aux e-bulletins des agents publics par les banques sont aussi soumis à un paiement.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Résumé du Conseil des ministres du 27 mars 2024 à Ouagadougou

Le Conseil des ministres s’est réuni à Ouagadougou le mercredi 27 mars 2024, de 09h00 à 13h58, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et du Conseil des ministres. Au cours de cette séance ordinaire, les membres ont examiné les sujets à l’ordre du jour, entendu des communications orales, effectué des nominations et approuvé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation pour le remplacement de l’attributaire du marché d’acquisition de trieuses optiques.

Le Gouvernement du Burkina Faso a adopté en Conseil des ministres le 31 mai 2023, l’Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, il est prévu l’acquisition de trieuses optiques pour l’atteinte des objectifs de la composante « Initiative d’urgence pour l’intensification de la riziculture au Burkina Faso sur 4000 hectares ».

Pour ce faire, un marché d’un montant total de cent quatre-vingt-trois millions soixante-huit mille neuf cent sept (183 068 907) F CFA TTC a été attribué à l’entreprise ANHUI Wentao Intelligent Photoelectronic Technology Co. Ltd. qui a exigé le paiement par avance de l’intégralité du montant de la commande avant tout début d’exécution. Cependant, cette procédure de déblocage des ressources telle que souhaitée par l’attributaire ne respecte pas la règlementation des marchés publics et des délégations de service public.

Le Conseil a donc décidé du retrait du marché et sa réattribution à l’entreprise Nema Agricole du Faso (NAFASO) pour un montant de cent quatre-vingt-trois millions soixante-huit mille trois cent quatre-vingts (183 068 380) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2024.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant prorogation de la durée de la mobilisation générale et mise en garde.

Le Gouvernement du Burkina Faso, au regard de la situation sécuritaire qui prévaut sur le territoire national, a décrété la mobilisation générale et mise en garde à travers le décret n°2023-0475/PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MJDHRI du 19 avril 2023 portant mobilisation générale et mise en garde pour une période de douze (12) mois.

Cette période de mobilisation générale et mise en garde expire le 18 avril 2024, d’où la nécessité de la proroger afin de consolider les acquis et de poursuivre la lutte contre le terrorisme dans notre pays.

L’adoption de ce décret permet la prorogation de la période de mobilisation générale et mise en garde de 12 mois, pour compter du 19 avril 2024 à zéro heure, afin de continuer la mobilisation des ressources, de restaurer la sécurité et assurer la protection des populations et de leurs biens contre la menace et les actions terroristes.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République islamique du Pakistan auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination du Général Major Anjum ANAYAT, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République islamique du Pakistan auprès du Burkina Faso, avec résidence à Tripoli, en Libye.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation d’octroi d’une Garantie souveraine au profit de la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation.

L’Etat du Burkina Faso a déjà eu à signer des contrats avec la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation pour l’acquisition de matériels de défense et de sécurité au profit des Forces armées nationales.

Ce décret vise à matérialiser un nouveau contrat entre l’Etat burkinabè et la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation, conformément à l’article 36 du décret n°2022-0273/PRES-TRANS/PM/MEFP du 31 mai 2022 portant règlementation générale de l’endettement public et de la gestion de la dette publique.

Le décret autorise l’octroi d’une Garantie souveraine à la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation, pour un montant de 207 836 335 USD, soit environ cent vingt-quatre milliards six cent quatre-vingt-quatre millions trois cent vingt un mille neuf cent soixante-quatre (124 684 321 964) F CFA.

L’adoption de ce décret permet la finalisation du contrat avec ladite société en vue du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG).
L’adoption de ce décret permet à la CAMEG de se doter de statuts pour assurer efficacement ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une société d’Etat, dénommée Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux, en abrégé « CAMEG ».

Dans le but de résoudre le défi crucial de l’approvisionnement en médicaments de qualité à un coût accessible pour les populations, l’Etat a créé en 1992 un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé CAMEG. La structure a évolué pour prendre le statut d’association en 1998. Cependant, cette évolution n’a pas renforcé la capacité de la CAMEG à remplir efficacement sa mission.

Afin de renforcer l’autorité souveraine de l’Etat dans la garantie de l’accès universel aux médicaments essentiels, de réguler les prix et d’assurer la qualité des produits pharmaceutiques, des décisions ont été prises. Il s’agit de :

- la dissolution de la CAMEG au cours de l’Assemblée générale extraordinaire par les membres, tenue le 22 mars 2024 ;

- la création d’une société d’Etat dénommée CAMEG à qui l’Etat cède l’actif et le passif de l’association dissoute.

La nouvelle forme juridique de la CAMEG, offre la garantie d’une structure plus solide et plus transparente pour un approvisionnement continu en produits de santé de qualité sur l’ensemble du territoire national.

L’adoption de ce décret permet de créer la société d’Etat, dénommée Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil le bilan de la campagne de Traitement de masse (TDM) contre la filariose lymphatique qui s’est déroulée du 21 au 25 février 2024 à Fada N’Gourma (région de l’Est) et à Tenkodogo (région du Centre-Est).

La campagne de TDM contre la filariose lymphatique a permis une distribution de masse d’Albendazole et d’Ivermectine aux populations éligibles et les résultats obtenus sont de 80% de la population cible à Fada N’Gourma et de 96,93% à Tenkodogo.

La filariose lymphatique fait partie des vingt et une (21) maladies tropicales négligées répertoriées à ce jour par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces pathologies infectieuses affectent les populations pauvres et marginalisées des régions tropicales et subtropicales.

II.2. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la pose de la première pierre du complexe industriel textile de la société IRO-TEXBURKINA SA, le 29 mars 2024 à Sourgou, province du Boulkiemdé, région du Centre-Ouest.

La construction de ce complexe industriel textile a pour but de développer la chaîne de valeur du coton burkinabè par la fourniture des produits textiles (fils, tissus, vêtements, produits médicalisés).

Ce projet d’un coût de plus de 165 milliards F CFA, prévoit la transformation annuelle de 20 000 tonnes de fibres de coton conventionnel et biologique.

Il permettra de créer plus de 5 000 emplois directs et de milliers d’emplois indirects.
La cérémonie est placée sous le Très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat.

La seconde communication est relative à l’organisation de l’édition 2024 des Journées économiques du Burkina Faso à l’extérieur (JEB), qui auront lieu en Russie.

Les Journées économiques du Burkina Faso à l’extérieur organisées depuis 2001 visent à favoriser l’émergence du secteur privé et consolider les relations politiques, économiques et commerciales du Burkina Faso avec le reste du monde.

L’organisation de ces journées constitue également un cadre d’exploration des possibilités de partenariat avec de potentiels investisseurs étrangers en vue de soutenir le développement de notre pays.

II.3. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 4ème édition du Forum national de l’eau et de l’assainissement, prévue du 22 au 24 avril 2024 à Ouagadougou.

Placée sous le Très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, l’édition 2024 a pour thème « Eau : facteur de résilience, de paix et de développement ».

Le Forum national de l’eau et de l’assainissement a pour ambition d’assurer la mobilisation citoyenne et populaire ainsi que le dialogue multi-acteurs autour des enjeux de l’eau et de l’assainissement.

Cette 4ème édition offre une opportunité aux acteurs du sous-secteur de l’eau de se concerter, de partager leurs préoccupations et de définir les actions à mettre en œuvre pour assurer un accès durable à l’eau et à l’assainissement conformément aux engagements du Chef de l’Etat inscrits dans le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Amado OUEDRAOGO, Mle 75 411 P, Economiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chef de Département de la Gouvernance des infrastructures, des transports, de la communication électronique et de l’habitat.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

- Monsieur Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA, Mle 78 668 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Assane OUEDRAOGO, Mle 334 256 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

- Monsieur Tegwendé Abdoul Kader Hermann KABORE, Mle 208 020 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Madame Windwaoga Mariam KARGOUGOU/OUEDRAOGO, Mle 206 527 T, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Conseiller au Secrétariat exécutif national de la Politique nationale de développement ;

- Monsieur Drissa COULIBALY, Mle 246 922 P, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou ;

- Monsieur Bankpal Kpénu Cécil Germain SOME, Mle 112 445 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale d’élevage et de la santé animale (ENESA) ;

- Monsieur Jean-Baptiste ZABRE, Mle 112 365 M, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

- Monsieur Robert BAYILI, Mle 302 996 M, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Norbert ZONGO ;

- Monsieur Ambroise PARE, Mle 57 218 G, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Thomas SANKARA ;

- Monsieur Ossokiré SEIHOUN, Mle 228 736 Z, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) ;

- Monsieur N’Golo Louis-Stéphane COULIBALY, Mle 303 190 F, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

- Madame Vivianne YEYE, Mle 219 205 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Institut national pour la formation du personnel enseignant (INFPE) ;

- Monsieur Damien KABORE, Mle 246 808 T, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;

- Monsieur Martin OUEDRAOGO, Mle 345 299 G, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université NAZI BONI ;

- Monsieur Seydou BARRO, Mle 96 911 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, chargé du Budget ;

- Monsieur Soutongnoma Abel TIENDREBEOGO, Mle 200 185 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier régional du Sahel ;

- Monsieur Cheick Ali Mohamed TRAORE, Mle 104 312 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier régional du Sud-Ouest ;

- Monsieur Sidi Mouhamadi GUIRO, Mle 200 092 N, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Trésorier départemental de Gomboussougou ;

- Madame Jacqueline KABORE, Mle 278 254 D, Adjoint du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Trésorier départemental de Pissila ;

- Monsieur Privat ZAGRE, Mle 112 366 Y, Adjoint du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier départemental de Barsalgho ;

- Monsieur Yamba BANCE, Mle 363 117 Z, Adjoint du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Trésorier départemental de Tikaré.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

- Madame Haoua OUATTARA/DAMA, Mle 255 519 U, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Transformation et écosystème du numérique », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la transformation digitale.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

- Monsieur Eric Nakaossebgandin TOUGOUMA, Mle 51 326 W, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur général de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) ;

- Monsieur Ali DIALLO, Mle 112 406 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Office de santé des travailleurs (OST) ;

- Monsieur Doumapoulè Vincent BATIENE, Mle 208 196 J, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, catégorie PA, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

- Monsieur Sanoussa NIAMPA, Mle 78 236 U, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur de la coopération scientifique et technique à la Direction générale de la recherche et de l’innovation ;

- Monsieur Irénée SOMDA, Mle 49 408 X, Professeur titulaire de phytopathologie, catégorie P1, grade 4, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation des Hauts-Bassins.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

- de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

- de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat.

A. MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ibrahim BARRO, Mle 58 685 U, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Zalissa BARRY/TAPSOBA, Mle 200 269 G, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Sid Mohamadi OUEDRAOGO, Mle 117 326 Z, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Service d’information du gouvernement

Burkina Faso et Rosatom s’unissent pour la construction d’une centrale nucléaire

Le gouvernement burkinabè et la société d’État russe Rosatom ont franchi une étape cruciale le mardi 26 mars 2024 à Sochi, Russie, lors du XIIIe forum international sur l’énergie nucléaire, en signant une feuille de route pour la construction de la centrale nucléaire. Ce processus avait été enclenché en octobre 2023 par la signature d’un mémorandum d’entente.

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Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a souligné l’importance de cette signature, déclarant qu’elle répond à la décision stratégique du chef de l’État de doter le pays d’une centrale nucléaire. La feuille de route comprend trois points majeurs, notamment la formation des Burkinabè dans des spécialités nucléaires, la sensibilisation du public conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et l’établissement de l’infrastructure nucléaire nécessaire.

Le directeur général de Rosatom, Alexey Likhachev, a exprimé sa satisfaction quant à cette avancée, soulignant l’importance de la coopération énergétique et non énergétique entre la Russie et le Burkina Faso, notamment dans des domaines tels que l’agriculture et la médecine.

La signature s’est déroulée lors du Atomexpo-2024, au parc scientifique et artistique Sirius, marquant ainsi une étape significative dans la coopération entre les deux pays en matière d’énergie nucléaire.

Renforcement de l’engagement Patriotique au Burkina Faso : L’appel du Premier ministre à l’action

Ce mardi 26 mars 2024, le cabinet de la Primature a été le théâtre d’une montée des couleurs à l’occasion de la commémoration des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC). Sous l’égide du Premier Ministre, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambela, cet événement a été marqué par des discours soulignant l’importance cruciale de ces journées.

Entouré de ses collaborateurs et d’une foule significative de fonctionnaires, le Premier Ministre a pris la parole pour évoquer l’essence des JEPPC. Il a souligné que les messages préalables du président de la transition, Ibrahim Traoré, constituaient « l’expression de la voix de la nation », exhortant ainsi les citoyens à méditer sur ces paroles.

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Cependant, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambela a également exprimé une observation critique. « Je constate qu’après plus d’un an au pouvoir, certains ne se sont pas encore ralliés à la dynamique », a-t-il déploré. Pendant ces journées nationales, où il est demandé à tous les Burkinabè de revêtir les habits traditionnels et de privilégier les mets locaux, il a noté une résistance persistante à ces pratiques chez certains.

Le Premier Ministre a ainsi appelé à une fierté nationale inébranlable, soulignant que le bonheur des individus est lié à leur fierté d’appartenance à la nation burkinabè. Il a également exhorté ceux qui sont en retard à rejoindre la dynamique collective.

Il est à rappeler que les JEPPC ont été instituées par décret lors du Conseil des ministres du 6 décembre 2023, visant à promouvoir les valeurs d’engagement patriotique pour le bénéfice de la nation. Désormais, ces journées seront célébrées chaque 26 mars et 2 octobre de chaque année, en hommage à Thomas Sankara, figure emblématique de la révolution burkinabè.

Dans un contexte où des initiatives telles que la bataille du rail, la promotion des produits locaux, l’émancipation des femmes et les travaux d’intérêt commun sont célébrées, ces JEPPC incarnent un moment crucial pour le Burkina Faso, symbolisant l’engagement continu vers un avenir prospère et solidaire.

Vers la construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso : Signature historique à Sotchi

Le ministre burkinabè de l’Énergie, Yacouba Zabré Gouba, s’apprête à conclure un accord historique avec ROSATOM à Sotchi, en Russie, pour la construction d’une centrale nucléaire dans son pays. La signature est prévue pour ce lundi.

Accompagné d’une délégation, le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, participe actuellement au Forum International sur l’énergie nucléaire ATOMEXPO 2024 à Sotchi, en Russie, selon son service de communication.

Au cours de ce séjour de deux jours, le ministre s’apprête à signer, avec le Directeur Général de ROSATOM, Alexey Likhachev, la feuille de route pour la construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso.

Cette initiative fait suite à la signature d’un mémorandum d’entente entre le Burkina Faso et la République fédérale de Russie le 13 octobre 2023 à Moscou, visant à promouvoir la coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques.

Lors de sa visite à Moscou en juillet de la même année, le président burkinabè Ibrahim Traoré avait exprimé à son homologue russe Vladimir Poutine l’importance stratégique pour le Burkina Faso d’acquérir, dans les meilleurs délais possibles, une centrale nucléaire afin de répondre aux besoins énergétiques de la sous-région.

Hommage a Thomas SANKARA : Instauration des journées nationales d’engagement patriotique

Le 22 novembre 2023, le conseil des ministres du Burkina Faso a instauré les Journées nationales d’engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC). Ces journées, prévues en deux phases annuelles de quinze jours chacune, visent à renforcer le patriotisme et à promouvoir la participation citoyenne dans le pays. En ce début de la première phase, le président de la transition a rappelé l’importance de ces dates, choisies en hommage à Thomas Sankara, père de la révolution burkinabè.

Dans son discours marquant le lancement officiel des JEPPC, le président a souligné l’objectif de ces journées : consolider les fondements de la nation, renforcer la cohésion sociale et encourager la participation active des citoyens. Les dates choisies, le 26 mars et le 2 octobre, commémorent des moments clés de l’engagement politique de Thomas Sankara.

Le président a rappelé les réalisations significatives de l’époque de Sankara, telles que la promotion des produits locaux, l’émancipation des femmes et les efforts d’investissement populaire. Ces exemples illustrent l’héritage patriotique du Burkina Faso.

Dans un appel à l’action, le président a encouragé les Burkinabè à poser des gestes simples mais significatifs pour leur pays, tels que planter un arbre lors d’événements heureux, contribuer à la paix et respecter les lois et biens publics.

Reconnaissant les défis sécuritaires et humanitaires actuels, le président a salué les forces de défense et de sécurité ainsi que les volontaires pour leur dévouement dans la protection du pays.

En concluant son discours, le président a appelé à promouvoir les valeurs de patriotisme et de citoyenneté pour construire un Burkina Faso fort et prospère.

Ainsi, les Journées nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne sont officiellement lancées, symbolisant l’engagement collectif pour un avenir meilleur.

« Vive les Journées d’Engagement Patriotique pour que vive le Faso digne, libre et prospère ! La patrie où la mort, nous vaincrons.

Lancement du Club d’Affaires Russo-Burkinabè : Renforcer les Liens et Favoriser le Développement

Le Club d’Affaires et d’Amitié Russo-Burkinabè (CAARB) a inauguré officiellement ses activités, visant à promouvoir le développement social, économique et culturel des populations russes et burkinabè. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée le samedi 23 mars 2023, à Ouagadougou.

Fondé en septembre 2023, le Club d’Affaires et d’Amitié Russo-Burkinabè est une association de droit burkinabè ouverte aux entreprises des deux pays. Son objectif premier est de renforcer la coopération entre Ouagadougou et Moscou, notamment dans les domaines économiques et sécuritaires.

Dans le cadre de ses premières actions, le club entreprend une collecte de fonds pour le soutien patriotique et prévoit d’organiser une vitrine du Burkina Faso en Russie au cours du prochain trimestre. Cette initiative vise à présenter les potentialités du Burkina Faso en Russie et à encourager les échanges commerciaux.

Le Dr Christian Ouédraogo, président du club, souligne l’importance de la méconnaissance du Burkina Faso en Russie et l’urgence de la rendre plus visible sur la scène internationale.

Le club ambitionne également de contribuer activement au développement du pays en mettant à disposition les compétences de ses membres à travers des commissions spécialisées. Ces commissions pourront aborder toutes les questions d’intérêt national et soutenir les autorités dans leurs démarches.

Le chargé d’affaires de l’ambassade de Russie au Burkina, Vasilii Zolotukhine, exprime sa gratitude envers les membres du club et souligne l’importance de cette initiative dans le renforcement des liens entre les deux pays.

Le Club d’Affaires et d’Amitié Russo-Burkinabè aspire à être un cadre de concertation et d’échanges entre les hommes d’affaires des deux nations pour favoriser le développement socio-culturel.

Vasilii Zolotukhine encourage les membres du club à explorer les opportunités économiques dans les deux pays et à faire preuve d’audace et d’innovation pour concrétiser les potentialités existantes.

En conclusion, il réaffirme le soutien total de l’ambassade de Russie au Burkina Faso dans la réalisation des objectifs du club et encourage les hommes d’affaires à contribuer activement au rayonnement de la coopération bilatérale entre Ouagadougou et Moscou.

Ouverture de la Première Session Ordinaire du Conseil des Frontières à Ouagadougou

La première session ordinaire de l’année du Conseil des Frontières s’est ouverte ce jeudi 21 mars 2024 à Ouagadougou. Présidée par le Premier ministre Apollinaire Kyélèm de Tambèla, cette cérémonie a été marquée par la présence du ministre de l’Administration Territoriale, Émile Zerbo, et du ministre de l’Économie, Aboubakar Nacanabo. Cette session revêt une importance particulière, étant l’occasion de faire le bilan des actions de gestion des frontières du Burkina Faso depuis la dernière session en mars 2023.

Depuis dix ans, le gouvernement burkinabè a mis en place un dispositif institutionnel pour mieux gérer les questions frontalières. Cela a inclus la création de la Commission Nationale des Frontières en 2013 et l’adoption de la Stratégie Nationale de Gestion des Frontières en 2015. Le ministre Émile Zerbo a souligné que malgré ces efforts, les régions frontalières sont longtemps restées négligées, entraînant une détérioration de la sécurité. Il a donc appelé à examiner les axes de la stratégie nationale pour formuler des recommandations adéquates.

La stratégie vise à promouvoir le développement socio-économique et culturel durable des zones frontalières dans un environnement de paix et de sécurité. Les principaux axes incluent la maîtrise des limites territoriales, la sécurisation des frontières, et l’amélioration de la présence de l’État dans ces régions. Cette session offre l’opportunité d’évaluer les progrès réalisés et de proposer de nouvelles orientations pour renforcer la gestion des frontières.

Le ministre Émile Zerbo a également souligné le contexte particulier dans lequel se tient cette réunion, avec le Burkina Faso cherchant à renforcer sa souveraineté. Il a mentionné la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Niger, visant à restaurer la sécurité et à promouvoir le développement régional.

Cette session du Conseil des Frontières témoigne de l’engagement du gouvernement burkinabè à travailler avec ses partenaires pour assurer la paix et la sécurité dans les zones frontalières. En réunissant les acteurs clés, elle vise à dynamiser la gestion des frontières et à créer des espaces frontaliers sécurisés et prospères.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 20 mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 mars 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Fédérale d’Allemagne auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Dietrich BECKER, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Fédérale d’Allemagne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant modification de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant régime juridique et institutionnel du Partenariat Public-Privé (PPP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso fait recours à des mécanismes alternatifs ou innovants de financement des grands projets d’investissement parmi lesquels le Partenariat public-privé, d’où l’importance de placer le PPP sous une plus forte autorité d’orientation stratégique et d’impulsion en vue d’accélérer la mise en œuvre de projets économiques d’envergure et à fort impact social.

Cette loi modificative comporte des innovations. Il s’agit :

- du rattachement de la commission PPP au Conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) ;

- de la suppression de l’Unité de Partenariat public-privé et du transfert de ses attributions majeures au département en charge de la promotion et de la gestion des projets PPP de la direction exécutive du Bureau national des Grands projets du Burkina.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un projet de loi portant création, organisation et fonctionnement du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).

La création du Bureau national des Grands projets du Burkina vise la mise en place d’un dispositif institutionnel de pilotage des initiatives présidentielles et des projets à caractère stratégique.

La création de cet établissement permettra notamment d’assurer l’unicité de gestion des initiatives présidentielles et d’identifier, concevoir et réaliser des projets à impacts socio-économiques utiles et résilients.

Les innovations majeures de ce projet de loi portent sur :

- le changement du statut du BN-GPB avec son érection en un organisme de développement à statut particulier ;

- l’extension des missions du BN-GPB à celles de l’Unité de Partenariat public-privé et de la commission de Partenariat public-privé ;

- la prise en charge de tous les projets Partenariat public-privé par le BN-GPB.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte approbation des statuts particuliers du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé « DUMU KA FA » (DKF).

Le fonds DKF est un établissement public de l’Etat classé dans la catégorie des fonds nationaux de financement. Ce fonds a été créé dans le cadre de la réalisation de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025.

L’adoption de ce décret permet au Fonds de souveraineté alimentaire dénommé « DUMU KA FA » de se doter de textes règlementaires pour accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEFP du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

Le deuxième décret porte création, composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA).
Ce décret est une relecture du décret n°2003-670/PRES/PM/MAECR/
MAHRH/MFB/MEDEV du 31 décembre 2003 portant adoption du cadre général de coopération Etat-Partenaires en matière de sécurité alimentaire et instituant le Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA).

Cette relecture vise à consacrer le leadership de l’Etat en matière de sécurité alimentaire et à prendre en compte de nouveaux acteurs de la Politique nationale de sécurité alimentaire ainsi que de nouveaux facteurs de vulnérabilité tels que l’insécurité, les pandémies et les épizooties.

Le CNSA est l’instance de réflexion et d’orientation qui assure la supervision de la mise en œuvre des documents de politiques de référence en matière de sécurité alimentaire. Il est l’unique cadre de référence pour les interventions dans le domaine de la sécurité alimentaire.

L’adoption de ce décret permet au Conseil national de sécurité alimentaire de remplir efficacement ses missions.

Le troisième décret porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA).

Ce décret est une relecture du décret n°2019-0462/PRES/PM/MCIA/
MINEFID/MAAH du 16 mai 2019 portant approbation des statuts particuliers du CBA.

Les changements majeurs du nouveau décret concernent notamment le recentrage de la mission principale du CBA sur le développement des activités de la filière anacarde et sa mise sous tutelle technique du ministère en charge de l’agriculture.

L’adoption de ce décret permet au Conseil burkinabè de l’anacarde de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère économique.

Le quatrième décret porte dissolution de l’Association dénommée Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA).
Le Gouvernement dans sa politique agricole a mis en place la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles sous la forme d’une association non confessionnelle destinée à l’acquisition, la gestion et la distribution d’intrants et de matériels agricoles.

Après quatre (04) années de fonctionnement, la CAIMA a failli à sa mission d’utilité publique malgré la participation et l’appui de l’Etat. Son fonctionnement a révélé des contre-performances avec un risque de paralysie du secteur agricole pouvant compromettre l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Le Conseil a donc décidé de la dissolution de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles et de la mise en place d’une nouvelle structure pour répondre aux attentes du secteur agricole.

Le cinquième décret porte approbation des statuts particuliers de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux, en abrégé SOBIMAP.
L’adoption de ce décret permet à la SOBIMAP de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une société d’Etat, dénommée Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux, en abrégé SOBIMAP.

La SOBIMAP a pour missions d’assurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et en matériels agricoles à travers leur acquisition, leur gestion et leur distribution.

De façon spécifique, la SOBIMAP est chargée :

- d’assurer la disponibilité des intrants et du matériel agricole sur le marché national ;

- d’assurer la qualité des intrants et du matériel agricole mis à la disposition des producteurs ;

- d’assurer la disponibilité des intrants et du matériel agricole à des prix raisonnables ;

- d’assurer le stockage des intrants et du matériel agricole ;

- de constituer un stock de sécurité d’intrants et de matériels agricoles ;

- d’organiser le système de distribution des intrants et du matériel agricole ;

- de développer tout partenariat utile en matière d’approvisionnement en intrants et en matériel agricole du pays ;

- de faciliter la prise de décisions par les autorités compétentes pour la régulation du marché des intrants et du matériel agricole ;

- de mener toute opération commerciale ou industrielle, mobilière, financière, civile, se rattachant directement ou indirectement à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe susceptible de faciliter le développement de la société.

L’adoption de ce décret permet la création de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 19 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société des Mines de Sanbrado (SOMISA) SA dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou, région du Plateau-Central.

Le permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or, objet du renouvellement couvre une superficie de 25,89 km² et a une durée de vie de cinq (05) ans pour une production totale attendue de 26,22 tonnes d’or.

En termes de retombées socio-économiques, la mine va générer au profit du budget de l’Etat des taxes et redevances minières estimées à 40 464 000 000 F CFA et 26 774 319 194 F CFA comme dividendes. La contribution au Fonds minier de développement local s’élève à 8 092 800 000 F CFA. L’exploitation de cette mine permettra également la création et le maintien de 1 380 emplois pour les nationaux.

Le Conseil a marqué son accord pour le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société TOEGA SA dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou, région du Plateau-Central.

Le permis d’exploitation, objet de cet octroi couvre une superficie de 10,93 km² et a une durée de vie de huit (08) ans pour une production totale de 16,04 tonnes d’or.

La mine va générer au profit du budget de l’Etat des recettes estimées à 31 343 551 525 F CFA en termes de royalties et 5 720 000 000 F CFA comme dividendes. La contribution au Fonds minier de développement local s’élève à 4 840 000 000 F CFA. L’exploitation de cette mine permettra la création de 110 emplois pour les nationaux.

Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société TOEGA SA.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Inata de la société Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganèse de Tambao de la société Afro Turc Tambao SA.

Le 25 avril 2023, l’Etat burkinabè a cédé ses actifs miniers de grande mine d’or de Inata à la société Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganèse de Tambao à la société Afro Turc Tambao SA.

Depuis la cession de ces actifs, les sociétés Afro Turc Inata SA et Afro Turc Tambao SA n’ont procédé à aucun règlement des sommes dues à l’Etat burkinabè, malgré les interpellations et les mises en demeure de 90 jours qui leur ont été adressées, ce qui constitue un manquement de ces sociétés à leurs obligations telles qu’elles résultent de l’article 3 des contrats de cession.

Le Conseil a donc décidé du retrait des permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Inata de la société Afro Turc Inata SA et de grande mine de manganèse de Tambao de la société Afro Turc Tambao SA pour leur rétrocession à de nouveaux investisseurs.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant Code minier du Burkina Faso.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso et son modificatif, la loi n°012-2023/ALT du 25 juillet 2023.

Cette relecture vise à disposer d’un instrument juridique solide et actualisé pour mieux encadrer le secteur minier et générer davantage de recettes au profit de l’Etat.

La nouvelle législation consacre plusieurs innovations au nombre desquelles :

- la prise en compte de la commercialisation de l’or et des autres substances ;

- la contribution des sociétés minières d’exploitation à la constitution de la réserve nationale d’or ;

- l’obligation faite aux entreprises d’exploitation minière d’ouvrir leur capital social aux investisseurs burkinabè ;

- la modification du Fonds minier de développement local en Fonds minier de développement désormais affecté au financement des projets de développement endogène et des plans communaux de développement ainsi qu’au financement du Fonds de soutien patriotique ;

- le renforcement du pouvoir des agents dans le suivi et le contrôle des activités minières ;

- l’augmentation de la participation de droit de l’Etat au capital des sociétés d’exploitation pour l’octroi d’un permis d’exploitation de grande ou de petite mine qui passe de 10 à 15%.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation des évaluations des apprentissages dans les structures d’éducation non formelle.
Ce décret est une relecture du décret n°2015-684/PRES-
TRANS/PM/MENA/
MESS/MEF/MJFPE du 29 mai 2015 portant organisation des évaluations des apprentissages dans les structures d’éducation de base non formelle.

Les innovations majeures du décret portent entre autres sur :
- l’évaluation certificative, désormais organisée dans chaque Circonscription d’éducation de base (CEB) en tenant compte du nombre de candidats ;
- les épreuves communes pour tous les candidats sur le territoire national ;
- la délivrance des relevés de notes, des attestations et duplicata établis par le Chef de la circonscription de base, président du jury.

L’adoption de ce décret permet d’assurer la qualité, la fiabilité et l’objectivité de l’évaluation certificative, de contribuer à la valorisation des langues nationales burkinabè et d’offrir des opportunités d’emplois aux apprenants.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la deuxième édition du Mois du Patrimoine burkinabè qui se tient du 18 avril au 18 mai de chaque année au Burkina Faso.

Placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, l’édition 2024 a pour thème « l’éducation au patrimoine, facteur de cohésion sociale au Burkina Faso ».

Le Mois du Patrimoine burkinabè vise à promouvoir les nombreux espaces culturels et les différents musées du pays.

Cette deuxième édition prendra en compte la découverte de l’histoire et le riche patrimoine national à travers diverses activités notamment le lancement du Mois du Patrimoine burkinabè au Musée national et l’installation des ambassadeurs du Patrimoine burkinabè.

II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à l’instauration des Classes alternées d’urgence (CAU).

Les Classes alternées d’urgence sont une approche consistant en une utilisation alternée des infrastructures éducatives et du matériel pédagogique par une classe décomposée en plusieurs cohortes. Chaque cohorte est encadrée par un ou plusieurs enseignants. L’alternance peut également concerner les classes d’un établissement déplacé sur le site d’un établissement hôte ou tout autre espace sécurisé d’apprentissage.

L’objectif des classes alternées d’urgence est d’assurer la continuité éducative des élèves déplacés internes dans les zones à forts défis sécuritaires et les zones de repli.

La mise en place des classes alternées d’urgence permettra de garantir l’accès et le maintien du plus grand nombre d’élèves déplacés internes dans le système éducatif à travers une gestion plus efficace des infrastructures existantes et du personnel.

II.3. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la gestion de la desserte en eau potable des centres à faibles ressources en eau pendant la période chaude de l’année 2024.

La desserte en eau potable de l’année 2024 se caractérise par un accroissement des besoins en eau des populations dans les centres gérés par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), surtout en période de forte chaleur et de faiblesse dans la mobilisation des ressources en eau.

Pour répondre à ces fortes sollicitations des besoins en eau potable et favoriser un cadre de vie sain pour chaque Burkinabè, le Gouvernement, à travers l’Office national de l’eau et de l’assainissement a mis en place un Plan d’atténuation.
Il s’agit entre autres :

- du renforcement d’au moins cinquante (50) forages productifs dans plus de 20 centres ;

- de l’acquisition de vingt (20) groupes électrogènes de production et de secours dans les centres ;

- de la réalisation des extensions des réseaux d’eau potable dans certains centres ;

- de la mise en œuvre de la distribution alternée afin d’assurer une distribution efficiente de la ressource en eau disponible.

La mise en œuvre effective de ces actions va permettre au cours de la période chaude 2024, d’accroître la capacité journalière de production de près de 12 000 m3 ce qui correspond à environ 260 000 personnes supplémentaires desservies au quotidien.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

- Monsieur Mahama WONGO, Mle 245 198 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

- Monsieur Amidou KARAMBIRI, Mle 83 950 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur chargé des questions relatives à la formation professionnelle, à la jeunesse et à l’emploi de la région du Centre-Ouest.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfets de département :
Province du Noumbiel :

- Monsieur Issoufou SORY, Mle 260 039 J, Administrateur civil, département de Batié.
Province du Poni :

- Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 279 331 F, Administrateur civil, département de Gaoua ;

- Monsieur B. Clément HIEN, Mle 212 012, Secrétaire administratif, département de Loropéni.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Monsieur Pakanbédiba Geoffroy OUEDRAOGO, Mle 200 463 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur chargé de la Coopération régionale ;

- Monsieur Lassané KIEMTORE, Mle 40 812 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Institut des hautes études internationales (INHEI).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Marcel DA, Mle 95 843 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;

- Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 077 « Economie agricole », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’économie rurale (DGPER) ;

- Monsieur Sié Jean de Dieu DA, Mle 216 851 P, Ingénieur halieute, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la pêche.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Aimé Sévérin KIMA, Mle 57 454 L, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Valorisation des résultats de la recherche et des innovations », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) ;

- Madame Windkouni Haoua Eugenie MAIGA, Mle 249 122 J, Enseignant-chercheur, catégorie P, 3ème échelon, est nommée Responsable du Programme 063 « Fourniture des services sociaux aux étudiants », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses ;

- Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 G, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 064 « Recherche scientifique et technologique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la recherche et de l’innovation ;

- Monsieur Kiswendsida Jean Paul KYELEM, Mle 208 057 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme 065 « Pilotage et soutien aux services militaires de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire, catégorie P1, classe intermédiaire, 1er échelon, est nommé Responsable du Programme 062 « Enseignement supérieur », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’enseignement supérieur.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

- de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou ( SOUROUPOLE_SEM) et de l’Ecole nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

- de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) au titre ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

- du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

- de la Société nationale de cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) et de Vivo Energy (Ex Burkina & Shell) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

- des Sociétés minières SAHELIAN MINING SA, BURKINA MINING COMPANY SA, NORDGOLD ZINIGMA SA, OREZONE BOMBORE SA, NETIANA MINING COMPANY SA, TOEGA SA, BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA, BISSA GOLD SA, KIAKA SA, RIVERSTONE KARMA SA, SEMAFO BOUNGOU SA et SEMAFO BURKINA SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

- de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Il a également procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a aussi procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC), du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) et de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF DE L’ISTIC

- Monsieur Ramamba ZOUNDI, Mle 212 045 V, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’ISTIC

- Monsieur Konwoman Rufin PARE, Mle 211 788 J, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Baba HAMA, Enseignant, Administrateur représentant le personnel enseignant au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane KONATE, Mle 35 153 V, Enseignant, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane KONATE, Mle 35 153 V, Enseignant, Président du Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Thèodore LOUGUE, Mle 225 097 W, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

- Monsieur Etienne BATIOBO, Mle 288 406 A, Ingénieur de conception en informatique.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre du Groupe des réseaux associatifs et des acteurs du livre (GRAAL) :

- Monsieur François KOMBASSERE, Journaliste-écrivain.

Au titre de la Confédération nationale de la culture :
- Monsieur Pinguedwendé Hermann Ozias KAFANDO, Producteur.

Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel du Burkina Faso (FNCA-BF) :

- Madame Bomsoya Augusta PALENFO, Artiste-comédienne-actrice.
Au titre de la Fédération nationale du théâtre du Burkina (FENATHE-B) :

- Madame Lionelle Edoxi GNOULA, Artiste-interprète de cinéma.
Au titre de l’Union nationale des acteurs de la musique :
- Monsieur Adama OUEDRAOGO, Artiste musicien.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Oui DIOMA, Mle 91 685 H, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou (SOUROUPOLE_SEM) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Dieudonné TRAORE.

Le second décret nomme Monsieur Jean SAMBA, Mle 255 854 F, Technicien supérieur en agriculture, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Abou TRAORE.

C. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Kisito TRAORE, Mle 49 531 Y, Ingénieur de conception en informatique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Kisito TRAORE, Mle 49 531 Y, Ingénieur de conception en informatique, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

- Monsieur Alphonse TOUGOUMA, Mle 51 174 N, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

- Monsieur Rahitaba Désiré Romain COMPAORE, Mle 53 480 G, Administrateur des affaires sociales ;

- Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

- Monsieur Jean Marie KI, Mle 117 032 N, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

- Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

- Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier supérieur des Forces armées nationales.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

- Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FNS-RS

- Monsieur Aly TAPSOBA, Mle 282 810 S, Administrateur des affaires sociales.

Le second décret nomme Monsieur Alphonse TOUGOUMA, Mle 51 174 N, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Seydou ZEI, Mle 303 455 C, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de la Société nationale de cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nazaire THIOMBIANO.

Le second décret nomme Madame Managawendé Safiata BOUDA/OUEDRAOGO, Mle 345 075 G, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de Vivo Energy (Ex Burkina & Shell) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Issaka ZOUNGRANA.

F. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté douze (12) décrets.

Le premier décret nomme Madame Mamounata NOUGTARA, Mle 314 383 S, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière SAHELIAN MINING SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mathias BAGRE.

Le deuxième décret nomme Monsieur Koudnoaga Roger ZOUNGRANA, Mle 117 421 E, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière BURKINA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Abzèta LINGANI.

Le troisième décret nomme Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 233 935 A, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NORDGOLD ZINIGMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Idrissa OUEDRAOGO.

Le quatrième décret nomme Monsieur Oussoufom GOUBA, Mle 277 611 M, Professeur certifié des lycées et collèges, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière OREZONE BOMBORE SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Wendinmi Laurent KABRE.

Le cinquième décret nomme Madame Binta TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 229 844 Y, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NETIANA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nicolas KAGAMBEGA.

Le sixième décret nomme Madame Safiétou TAPSOBA, Mle 259 728 S, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière TOEGA SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Monsieur Baba Ahmed COULIBALY, Mle 518 502 M, Ingénieur électromécanicien, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Leban Marc DABIRE.

Le huitième décret nomme Monsieur Sambo OUEDRAOGO, Mle 226 266 R, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière BISSA GOLD SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou MANDE.

Le neuvième décret nomme Monsieur Patoingnimi Arsène TIENDREBEOGO, Mle 358 753 W, Ingénieur de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière KIAKA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur K. Emmanuel YAMEOGO.

Le dixième décret nomme Monsieur Abdoulaye KOURAOGO, Mle 315 023 B, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière RIVERSTONE KARMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mamadou SAGNON.

Le onzième décret nomme Monsieur Sougrounoma Fidèle SAWADOGO, Mle 358 763 G, Ingénieur des mines et de la géologie, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière SEMAFO BOUNGOU SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Banséli YONLI.

Le douzième décret nomme Madame Sanata BONDO/SEMDE, Mle 358 752 H, Ingénieur des mines et de la géologie, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière SEMAFO BURKINA FASO SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mambagari COMBARI.

G. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Madame Lalinmanéguéba Nadège SOMDA/OUEDRAOGO, Mle 118 836 C, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre de la Primature :

- Monsieur Mahamady Isaac ROUAMBA, Mle 211 787 V, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

- Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

H. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

- Madame Mariam TANOU, Mle 231 300 T, Attaché en études et analyses.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Réné TASSEMBEDO, Mle 208 083 V, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

- Monsieur François Xavier Wendkouni BAHIRE, Mle 202 539 Y, Inspecteur des eaux et forêts ;

- Monsieur Gérard ZONGO, Mle 248 053 W, Conseiller en études et analyses.
Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :

- Madame Anta ZIDA, Mle 314 705 M, Médecin spécialiste en santé publique.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

- Monsieur Haïdara Moctar TABORE, Officier des Forces armées nationales.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Assane TAMBOURA, Mle 75 670 P, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Conseil des ministres sous la présidence du Chef de l’État : Décisions et Réformes

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État, a dirigé l’assemblée hebdomadaire du Conseil des ministres ce mercredi. Plusieurs points à l’ordre du jour ont été examinés et validés, comme l’a précisé le ministre d’État et Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le Conseil a adopté trois rapports du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale. Cela inclut la modification de la fiche n°6 de l’annexe du décret de novembre 2019 relatif au répertoire interministériel des métiers de l’État (RIME), une autorisation spéciale de recrutement par concours direct de médecins généralistes pour des formations spécialisées en chirurgie générale et en chirurgie pédiatrique pour les années 2024 et 2025, ainsi qu’une autorisation de recrutement par concours direct pour l’année 2024.

Le ministre d’État Bassolma Bazie a souligné : « Le conseil a approuvé l’ouverture de 5 364 postes à pourvoir dès (…). En fonction des priorités gouvernementales, des recrutements spécifiques dans des secteurs précis pourront être envisagés pour compléter ces effectifs ».

En plus des concours, le gouvernement prévoit de recenser les étudiants sur les sites de production agricole pour les aider à s’installer à leur compte et envisage également le recrutement de jeunes pour des formations entrepreneuriales dans des domaines spécifiques, avec un accompagnement dans leur installation, a ajouté Bassolma Bazie.

Du côté du ministère de la Justice et des Droits humains, deux projets de loi ont été adoptés, l’un portant sur la révision de la loi régissant le Conseil supérieur de la Magistrature et l’autre sur la modification de la loi n°050 concernant le statut de la Magistrature. Selon le ministre Edasso Rodrigue Bayala, ces textes seront transmis à l’Assemblée législative de Transition pour opérationnaliser les réformes constitutionnelles et accélérer le traitement des dossiers.

Concernant le ministère de la Santé, le Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou a présenté une nouvelle tarification pour les examens de scanners, d’IRM et les actes d’hémodialyse. Le Conseil a entériné une baisse significative de ces tarifs, avec une réduction allant jusqu’à 60%. Le Dr Kargougou a déclaré : « Cette démarche s’inscrit dans la vision du Chef de l’État visant à garantir à tous les Burkinabè un accès équitable à des services de santé de qualité ».

Il a également annoncé la suppression de la caution à vie de 500 000 F CFA requise pour l’intégration dans la file active des bénéficiaires d’hémodialyse au Burkina Faso.

Ces décisions et réformes reflètent l’engagement du gouvernement de répondre aux besoins et aux préoccupations de la population, tout en favorisant une gouvernance efficace et transparente.