Fermeture temporaire des services consulaires français au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir

Depuis le 25 juillet 2025, les services consulaires de l’ambassade de France à Ouagadougou et ceux du consulat général de Bobo-Dioulasso sont temporairement fermés au public. Cette décision, annoncée par un bref communiqué officiel, soulève de nombreuses interrogations dans un contexte régional tendu et de réorganisation diplomatique progressive de la France au Sahel.

La représentation diplomatique n’a pas précisé les motifs exacts de cette fermeture. Elle a toutefois indiqué que seuls les cas d’urgence avérée seront traités durant cette période. Aucun calendrier de réouverture n’a été communiqué à ce jour, laissant les usagers dans l’expectative.

 

Une décision symbolique dans un contexte délicat

Cette suspension des services consulaires intervient alors que les relations entre la France et plusieurs pays de la région sahélienne — dont le Burkina Faso — connaissent des tensions croissantes. Depuis l’arrivée au pouvoir des autorités de transition burkinabè, les autorités françaises ont réduit leur présence militaire et adapté leur stratégie diplomatique, dans un climat de rejet croissant de la politique française en Afrique de l’Ouest.

La mesure pourrait ainsi s’inscrire dans un processus plus large de repositionnement diplomatique ou être dictée par des considérations sécuritaires, compte tenu de la situation volatile dans certaines zones du pays.

Conséquences pour les usagers

Cette fermeture a un impact direct sur de nombreux usagers, notamment les ressortissants français, les binationaux, les étudiants ou les demandeurs de visa. L’absence de service de délivrance de documents administratifs ou de traitement des demandes consulaires risque de perturber plusieurs démarches essentielles.

Les autorités françaises appellent les usagers à la patience et à la vigilance, tout en rappelant que les urgences continueront d’être prises en charge via les canaux habituels.

Un signal diplomatique à surveiller

Bien que temporaire, cette fermeture soulève des interrogations sur l’évolution des relations franco-burkinabè. Elle peut être perçue comme un signal politique, voire comme un ajustement à une nouvelle donne diplomatique en Afrique de l’Ouest. Reste à savoir si cette suspension est de courte durée ou si elle préfigure un retrait plus profond.

RCA-Coronavirus : fermeture des hôtels et autres commerces

Trois cas de coronavirus ont été confirmés jusqu’à présent en Centrafrique. Le ministre de l’Intérieur a annoncé via un communiqué la fermeture des bars et débits de boisson.

Le ministère de la Santé a mis en place le 13 mars des mesures pour renforcer la prévention et l’hygiène dans les espaces publics. Si les structures publiques s’y sont mises, les structures privées aussi.

A l’entrée de l’un des principaux supermarchés du centre-ville, impossible d’entrée sans se laver les mains. A l’intérieur le personnel s’affaire.

« Nous avons pris des dispositions par rapport à la sécurité de nos clients, explique Pascal Koumakombo, l’assistant du gérant du magasin Leader. Nous avons mis en place un produit de nettoyage pour le lavage des mains à l’entrée même du magasin avec les produits qu’il faut des désinfectants et de la javel. A l’intérieur aussi nous avons des kits pour le personnel des masques et des gants pour leur protection aussi. A tout moment nous avons des gens qui fait du nettoyage pour désinfecter les poignées de portes à tout moment. »

Ce qui semble satisfaire les clients, comme Bernadette. « Je suis très contente de ça, parce que c’est bon pour éviter les maladies. Il faut protéger contre cette maladie. »

Dans le grand hôtel Ledger qui accueille de nombreux clients venus de l’international des mesures ont aussi été prises. Notamment des produits pour se laver les mains sont disponibles partout.

« Nous sommes tous tenus de prendre des dispositions et il y a eu des mesures préventives que la direction générale a mise en place depuis le 10 mars, avance Jean-Marie Ali, le directeur des ressources humaines de l’hôtel. Nous continuons toujours nous venons de recevoir même des consignes de notre médecin d’entreprise qui nous donne des recommandations à savoir les distances qu’on doit observer, les problèmes des accolades, les attroupements de masse… »

Globalement les clients et les personnels ont été sensibilisés et acceptent volontiers de suivre les règles, même s’il y a toujours quelques réticents.