Côte d’Ivoire : treize cadres du PPA-CI convoqués par la police après l’interdiction de la marche

Treize cadres et responsables du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo ont été convoqués par la police ce mercredi 29 octobre 2025, dans le cadre des enquêtes liées à la marche interdite du 11 octobre 2025 à Abidjan.

 

Treize cadres du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) sont attendus ce mercredi 29 octobre 2025 par les forces de l’ordre, selon une source proche du dossier. Parmi eux figurent Sébastien Dano Djédjé, Justin Katinan Koné, Michel Gbagbo, Me Habiba Touré, Assoa Adou, Demba Traoré, Damana Pickass, Kassoum Fadiga, Zéréhoué Yoro Edouard, Sam Etiassé, Hubert Oulaï et Séhi Gaspard.

Le PPA-CI, allié au PDCI au sein d’un Front commun, voit également plusieurs cadres du parti allié concernés par cette enquête. Dans le camp du PDCI, Noël Akossi Bendjo, Alain Cocauthrey, Georges Philippe Ezaley, Roger M’Bia et le député Augustin Dia Houphouët ont été convoqués dans le cadre des investigations sur les incidents survenus lors de la marche projetée le 11 octobre 2025, qui avait été interdite par la préfecture d’Abidjan.

Le procureur de la République, directeur de la Section antiterroriste du Tribunal de première instance d’Abidjan, a rappelé que les enquêtes se poursuivent. Selon lui, la marche du 11 octobre a révélé que certains participants, dont des membres se disant du service d’ordre du PPA-CI, étaient porteurs d’armes de guerre.

« La détention illégale d’armes de guerre constitue une infraction », a insisté le procureur, invitant tous les détenteurs à déposer leurs armes auprès des forces de l’ordre, sous peine de poursuites judiciaires.

Ces convocations s’inscrivent dans le cadre des procédures en cours visant à clarifier les responsabilités dans les incidents survenus lors de cette marche, symbole de la tension politique persistante dans le pays.

Côte d’Ivoire : ouverture du contentieux de l’élection présidentielle 2025 par le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel ivoirien a annoncé ce mardi 28 octobre 2025 l’ouverture du contentieux de l’élection présidentielle du 25 octobre, après la proclamation des résultats provisoires donnant Alassane Ouattara vainqueur dès le premier tour.

 

Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a officialisé, ce mardi 28 octobre 2025, l’ouverture du contentieux relatif à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, un jour après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI).

Présidée par Mme Chantal Nanaba Camara, l’institution informe, dans un communiqué, que les candidats disposent d’un délai strict de cinq jours, à compter de la proclamation des résultats, pour déposer leurs réclamations ou observations. Ces résultats provisoires, annoncés le lundi 27 octobre 2025 par la CEI, donnent la victoire dès le premier tour à Alassane Ouattara, avec 89,77 % des suffrages exprimés.

« Les candidats disposent de cinq jours à compter de cette proclamation pour soumettre leurs réclamations ou observations en dix exemplaires originaux », précise le communiqué. Les dossiers doivent être déposés auprès du secrétariat général du Conseil constitutionnel.

Au terme de ce délai, soit le lundi 3 novembre 2025 à 20 heures, aucune réclamation ne sera plus acceptée. Le Conseil constitutionnel entrera alors en délibération pour examiner les dossiers enregistrés et procéder à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.

Côte d’Ivoire : Jean-Louis Billon reconnaît la victoire d’Alassane Ouattara et appelle à l’unité

Jean-Louis Billon reconnaît sa défaite face à Alassane Ouattara et appelle à l’unité nationale, renforçant la stabilité politique post-électorale en Côte d’Ivoire.

 

Au lendemain de l’élection présidentielle ivoirienne, Jean-Louis Billon, candidat du Congrès démocratique (CODE), a officiellement reconnu sa défaite. Dans un communiqué publié le dimanche 26 octobre 2025, il a adressé ses félicitations à Alassane Ouattara, largement en tête selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI).

Une victoire saluée dans l’esprit républicain

« Je tiens à féliciter républicainement le président de la République, Alassane Ouattara, pour la victoire annoncée par les résultats préliminaires que nous avons collectés », a déclaré Jean-Louis Billon. Le candidat du CODE a également salué l’ensemble des participants au scrutin, estimant que leur engagement reflète une démocratie ivoirienne « vivante et responsable ».

Un message de reconnaissance à ses partisans

Jean-Louis Billon n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenu. « À toutes celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance, je veux témoigner ma profonde reconnaissance. Votre engagement et votre foi en une Côte d’Ivoire plus juste continueront de guider mes actions », a-t-il ajouté.

Appel à l’unité nationale

L’ancien ministre a ensuite lancé un appel à dépasser les divisions post-électorales. « La page qui s’ouvre doit être celle du rassemblement, de l’union et du travail collectif pour notre Nation. Que vive la Côte d’Ivoire, dans la paix, la dignité et l’espérance », a-t-il conclu.

Par ce geste d’apaisement, Jean-Louis Billon s’impose comme l’un des premiers candidats à reconnaître officiellement la victoire du président sortant, renforçant ainsi la stabilité politique dans le pays.

Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo dénonce « un coup d’État civil » à la veille de la présidentielle ivoirienne

Dans une interview exclusive accordée au journaliste Alain Foka, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo rejette la légitimité de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, qu’il qualifie de « braquage électoral ».

 

L’ancien chef d’État, fondateur du PPA-CI, affirme que le scrutin présidentiel à venir « n’est pas une élection, mais un coup d’État civil ». Selon lui, plusieurs figures capables de remporter la présidentielle, dont lui-même et Tidjane Thiam, ont été injustement écartées : « Ma candidature a été rejetée sous prétexte d’une condamnation dans l’affaire BCEAO, alors même que la banque n’a jamais porté plainte », a-t-il dénoncé dans l’émission Moment de vérité diffusée sur AFO Média.

Laurent Gbagbo a également précisé qu’il n’apportait son soutien à aucun candidat, estimant que « la liberté politique a reculé » et rappelant que la Constitution limite le mandat présidentiel à deux quinquennats. Concernant Ahoua Don Mello, ex-cadre de son parti devenu candidat à la présidentielle, Gbagbo affirme qu’il « n’a jamais soumis son projet à débat au sein du PPA-CI ».

L’ex-président a en outre critiqué les arrestations de manifestants, jugeant injuste la condamnation de citoyens « à trois ans de prison pour avoir marché ». Sans appeler à la rue, il dit « soutenir ceux qui protestent contre ce braquage électoral ». Enfin, Laurent Gbagbo a annoncé qu’il quitterait la tête du PPA-CI après les élections législatives du 27 décembre 2025. « Je ne serai plus président du parti », a-t-il confié, promettant de « prendre du temps pour lui-même » après son départ.

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : le retour du duel Gbagbo–Ouattara

À la veille de la clôture des candidatures, la Côte d’Ivoire retrouve un face-à-face politique qui a marqué son histoire. Le lundi 25 août 2025, le professeur Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du Parti des peuples africains–Côte d’Ivoire (PPA-CI), a officiellement déposé auprès de la Commission électorale indépendante (CEI) le dossier de candidature de Laurent Gbagbo pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Selon Dano Djédjé, l’ancien chef de l’État a obtenu des parrainages dans 27 régions, soit bien au-delà des 17 régions exigées par la CEI. Un chiffre qu’il considère comme une preuve du large soutien populaire en faveur de son candidat. « Dans un pays démocratique, c’est par les élections que l’on exprime ses idées. Je souhaite que les Ivoiriens choisissent dans la paix », a-t-il déclaré.

Même si Laurent Gbagbo ne figure pas sur la liste électorale, son parti a choisi de maintenir sa candidature, affirmant ainsi sa volonté de prendre part au processus électoral.

Le président sortant, Alassane Ouattara, à quant à lui déposé son dossier ce mardi 26 août 2025, date limite fixée par la CEI. Candidat à un nouveau mandat, il se prépare à affronter de nouveau son adversaire historique. Ce duel attendu renvoie à la présidentielle de 2010, lorsque Ouattara et Gbagbo s’étaient affrontés dans une compétition aux conséquences profondes pour la nation ivoirienne.

Côte d’Ivoire : attaque meurtrière contre le village de Difita, près de la frontière burkinabè

Le village de Difita, dans le département de Téhini au nord de la Côte d’Ivoire, a subi dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 août 2025 une attaque menée par des individus armés non identifiés. L’incursion a eu lieu aux environs de 2 h du matin, visant un hameau agricole situé à seulement deux kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, selon une note de l’état-major général des armées ivoiriennes.

Alerté, le Commandement de la zone opérationnelle Nord a immédiatement déployé des moyens aériens et terrestres pour sécuriser la localité et porter assistance aux habitants. À l’arrivée des forces, les assaillants avaient déjà pris la fuite.

Un lourd bilan humain et matériel

Les forces armées, en ratissant la zone, ont établi un bilan provisoire de l’attaque : elles ont constaté la mort de quatre paysans, la disparition d’une personne et la prise en charge par les services de santé d’une femme grièvement brûlée. Elles ont également relevé l’incendie de plusieurs cases, l’emport du bétail et la destruction ou le vol de divers moyens de locomotion.

L’état-major a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et exprimé ses vœux de prompt rétablissement aux blessés. Il assure que les enquêtes se poursuivent pour identifier les auteurs et leurs motivations.

Contexte sécuritaire préoccupant

Aucun groupe n’a revendiqué l’attaque, mais la proximité de Difita avec le Burkina Faso, où sévissent plusieurs groupes jihadistes, laisse entrevoir une possible implication terroriste.  La Côte d’Ivoire reste exposée aux menaces jihadistes, dans un contexte d’expansion des groupes affiliés à Al-Qaida vers les pays côtiers.

Le pays avait déjà été frappé en mars 2016 par un attentat revendiqué par AQMI contre la station balnéaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan, faisant 19 morts. Depuis, les forces ivoiriennes renforcent leur vigilance dans les zones frontalières.

L’état-major général des armées appelle par ailleurs les populations à garder leur calme, à collaborer avec les forces de défense et de sécurité, et réaffirme sa détermination à assurer leur protection.

Afrobasket Dames 2025 : le Mali en demi-finale, la Côte d’Ivoire éliminée à domicile

La phase finale de l’Afrobasket Dames 2025 se poursuit à Abidjan. En quart de finale, le Mali s’est imposé face au Mozambique et accède au dernier carré. La Côte d’Ivoire, quant à elle, a été éliminée après une défaite contre le Sénégal.

Le Mali confirme son statut de favori

L’équipe féminine du Mali a validé son billet pour les demi-finales en dominant le Mozambique (86-68). Emmenées par Djeneba N’Diaye, les Aigles Dames ont maîtrisé leur adversaire tout au long de la rencontre. Déjà victorieuses face au Cameroun et au Soudan du Sud en phase de groupes, les Maliennes confirment leur régularité et leur puissance collective dans cette édition de l’Afrobasket Dames 2025.

Le Mali affrontera de nouveau le Soudan du Sud en demi-finale, ce samedi 2 août. Il s’agira d’un remake du match de groupe, remporté de justesse par les Maliennes (55-53). Le Soudan du Sud, véritable révélation du tournoi, a successivement battu l’Égypte et l’Ouganda.

Fin de parcours pour la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire, pays hôte, quitte la compétition après sa défaite en quart de finale contre le Sénégal (60-66). Malgré un bon début de match, les Ivoiriennes ont été dépassées dans les deux derniers quarts-temps. Flora Ouraga s’est distinguée avec 13 points, mais ses efforts n’ont pas suffi face à une équipe sénégalaise solide, portée par Cierra Dillard et Sokhna N’Diaye.

Cette élimination constitue une déception pour la sélection ivoirienne, qui espérait atteindre le dernier carré. Le sélectionneur, Stéphane Leite, a exprimé sa frustration après la rencontre.

Des matchs de classement à venir

La Côte d’Ivoire jouera les matchs de classement pour déterminer sa position finale dans la compétition. Elle affrontera le Sénégal une nouvelle fois ce vendredi 1er août dans le cadre de la lutte pour la 5e place.

Malgré la défaite, l’organisation de l’Afrobasket Dames 2025 à Abidjan reste un marqueur fort du développement du basketball féminin sur le continent africain.

Mort d’Alino Faso : la version ivoirienne sous pression

 Au lendemain de la dénonciation officielle par le Burkina Faso du décès jugé suspect de son ressortissant Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, survenu alors qu’il était en détention à Abidjan, la République de Côte d’Ivoire a adressé ses condoléances aux autorités burkinabè, selon des sources diplomatiques consultées par l’AIB.

 

D’après ces mêmes sources, les autorités ivoiriennes ont réitéré les propos du Procureur de la République affirmant que M. Traoré se serait suicidé par pendaison à l’aide d’un drap, après avoir tenté sans succès de se sectionner les veines. Tout en maintenant cette version, Abidjan a exprimé sa compassion à l’endroit du Burkina Faso et s’est engagé à transmettre l’intégralité des résultats de l’enquête en cours dès qu’ils seront disponibles, dans un souci de transparence et de fraternité.

Pour mémoire, le gouvernement burkinabè a rejeté, dès lundi, la thèse du suicide présentée par la justice ivoirienne. Il a aussi déploré que le décès ait été révélé au public trois jours après les faits, et uniquement par le biais des réseaux sociaux.

Le Burkina Faso réclame toute la vérité sur les circonstances exactes de la mort d’Alino Faso, ainsi que le rapatriement immédiat de sa dépouille afin de lui rendre les hommages nationaux. Militant engagé pour les causes sociales, Alino Faso était incarcéré en Côte d’Ivoire depuis janvier 2025 sur la base d’accusations d’espionnage qualifiées d’infondées par Ouagadougou.

L’annonce de sa disparition a profondément choqué l’opinion publique burkinabè et provoqué une vague d’émotion et d’indignation.

 

Burkina–Côte d’Ivoire : Les autorités Burkinabè exigent des explications après la mort d’Alino Faso

Trois jours après la mort d’Alain Christophe Traoré, dit Alino Faso, les autorités du  Burkina Faso ont officiellement réagi ce lundi 28 juillet 2025. Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a en effet convoqué la diplomatie ivoirienne et exprimé son indignation.

 

Le Burkina Faso a officiellement réagi, ce lundi 28 juillet 2025, au décès en détention d’Alain Traoré, dit Alino Faso, activiste burkinabè détenu depuis janvier en Côte d’Ivoire.

Le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré, a convoqué la chargée d’affaires de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Ouagadougou. L’objectif de cette convocation était de vérifier la véracité de l’information, largement relayée sur les réseaux sociaux, avant toute déclaration officielle.

Après confirmation du décès par la diplomate ivoirienne, le chef de la diplomatie burkinabè a exprimé sa profonde désapprobation. Il fustige le manque d’égards de la part d’Abidjan, dénonçant une communication tardive, « 72 heures après le drame », et l’absence totale de notification officielle.

Selon lui, ni l’ambassade ni le consulat du Burkina à Abidjan n’ont été informés. Le ministre déplore aussi que la famille du défunt ait appris la nouvelle « par les réseaux sociaux », ce qu’il qualifie de « mépris » et de « manquement aux règles diplomatiques ».

Le ministre a par ailleurs exigé que « toute la lumière soit faite » sur cette affaire. « Alino Faso a été déchu de sa nationalité ivoirienne. Il reste burkinabè. Et nous exigeons le rapatriement de son corps », a martelé Jean-Marie Traoré.

Alino Faso est mort ! : que sait-on des circonstances ?

Alain Christophe Traoré, connu sous le nom d’Alino Faso, est mort en détention à Abidjan le jeudi 24 juillet 2025. Il était incarcéré à l’école de gendarmerie depuis janvier. Ce décès survient six mois après son arrestation, dans un contexte judiciaire tendu.

 

Selon le communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Alino Faso a été retrouvé pendu à 7 h 30 dans sa chambre. Il aurait utilisé son drap de lit. Le document précise qu’il avait déjà tenté de se suicider en se taillant les veines du poignet.

Une enquête judiciaire a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes du drame. Aucune autre information officielle n’a filtré sur les suites de cette procédure.

Alino Faso avait été arrêté le 10 janvier 2025. Les chefs d’accusation retenus contre lui étaient multiples. Il était soupçonné d’intelligence avec des agents étrangers, de complot contre l’État, de diffusion de fausses nouvelles, d’atteinte au moral de la population, et d’espionnage. Les autorités le soupçonnaient de vouloir nuire à la situation militaire, diplomatique et économique de la Côte d’Ivoire.

Militant engagé, très actif sur les réseaux sociaux, Alino Faso s’était fait connaître pour ses prises de position critiques sur la gouvernance régionale. Son interpellation avait marqué un tournant dans la gestion des figures médiatiques en Afrique de l’Ouest.

Son décès soulève désormais des interrogations. Sur son état psychologique. Sur les conditions de détention. Et sur les suites judiciaires d’une affaire devenue sensible.

Les soldats ivoiriens au Mali y sont pour le « compte de la Minusma » (armée)

L’armée ivoirienne soutient que ses 49 soldats arrêtés à Bamako par le gouvernement de la Transition au Mali, sont arrivés dans le pays pour le compte de la Minusma, la mission onusienne.

« Nous avons été surpris ce matin par un commentaire d’une correspondante de RFI à New-York. Nous retenons que le porte-parole de la Minusma, M. Salgago, basé à Bamako, a déjà affirmé connaître l’existence de ce détachement de soutien national ivoirien basé à Bamako », a dit à la presse le colonel Guezoa Mahi Armand, conseiller aux opérations extérieures du chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes.

« Quant à dire qu’ils ne sont pas enregistrés dans les fichiers de la Minusma, je voudrais indiquer que les éléments arrêtés, l’ont été à l’aéroport, dès leur arrivée et n’ont eu le temps d’accomplir aucune formalité administrative », a-t-il souligné.

Selon l’officier de l’armée ivoirienne, il est important, par contre, de relever « que tous leurs prédécesseurs ont toujours bénéficié du badge UN qui atteste de leur présence officielle et des décorations ONU au terme de leur mission ».

Ensuite, « les éléments de la section descendante ont été décorés le 10 juin dernier sur leur base à l’aéroport par le Commandant de la Force de la Minusma (et) peut-on trouver meilleure preuve de cette reconnaissance officielle ? », s’est-il interrogé.

Pour lui, « cela signifie clairement que ce détachement de soutien national existe régulièrement. Notre présence sur la base de Sahélien Aviation Service est fondée sur l’existence d’un contrat de services partagés ».

« Nous profitons d’une base logistique opérée par la société SAS, pour installer notre élément de soutien national aux côtés de plusieurs autres (Allemagne, Autriche, Belgique, Suède, Pakistan etc…) », a-t-il renchéri.

Il a expliqué qu’il s’agit de disposer d’une base logistique au profit de leurs personnels déployés au compte de la Minusma. Ce faisant, tous les équipements en direction de leurs détachements de Tombouctou et de Mopti ou devant être reversés à Abidjan pour maintien en condition, tous leurs milliers de personnels déployés au Mali dans le cadre de la Minsuma, transitent par cette base.

« Nous laissons le soin à la société SAS de confirmer l’existence de ce partenariat. Depuis 2019, nous en sommes à la 8ème rotation. En tout état de cause, conformément à ce partenariat, l’acheminement des personnels descendants et le déploiement de la relève ont été effectués par des avions de la SAS, avec les autorisations », a-t-il poursuivi.

« Le MOU signé avec l’ONU, nous autorise à détenir des armes pour nous protéger et protéger les installations qui nous abritent. Les détachements sont donc engagés avec leurs armements. Et, je vous rappelle qu’il s’agit de terrorisme au Mali », a-t-il fait savoir.

« Nous constatons néanmoins que le personnel du 7ème détachement en fin de séjour a été embarqué, plus tôt le matin, dans ce même aéroport, avec une partie de leurs armements, sans difficulté aucune », a-t-il fait remarquer.

S’il a existé un problème de communication en ce qui concerne le détachement immédiatement acheminé pour la relève, cela pourrait trouver solution autrement, a laissé entendre l’officier ivoirien.

« Toutes les preuves fournies à l’Etat malien par les autorités ivoiriennes, montrent qu’il s’agit de militaires ivoiriens en mission régulière, une opération de relève de routine. S’il est invoqué un problème de communication, celui-ci peut trouver une solution autrement », a -t-il dit.

Côte d’Ivoire: Guillaume Soro condamné à perpétuité

L’ancien Premier ministre ivoirien a été reconnu coupable de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat a été condamné par contumace.

 

Guillaume Soro vient d’être condamné par contumace à la prison à vie par la justice ivoirienne. L’ancien Premier ministre ivoirien a été reconnu coupable de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat. La justice ordonne aussi la dissolution du mouvement politique de Guillaume Soro, Générations et peuples solidaires (GPS).

Son avocate Affoussiata Bamba Lamine, son directeur du protocole Soûl tu Soul, l’ancien député Ben Souk écopent quant à eux de 20 ans.

Quant à Alain Lobognon, les frères Simon et Rigobert Soro et Falicieb Sekongo, ils sont condamnés à une peine de 17 mois de prison pour trouble à l’ordre public.

RCA : Honorine Lydie Magba fait ses adieux au Président Ouattara

L’ambassadrice de la République centrafricaine,  Honorine Lydie Magba, est arrivée en fin de mission en Côte d’Ivoire.

 

Le mardi 11 mai 2021, en Côte d’Ivoire, l’ambassadrice de la République centrafricaine, madame Honorine Lydie Magba, en fin de mission en Côte d’Ivoire, a fait ses adieux au président ivoirien, Alassane Ouattara, lors d’une audience au Palais présidentiel d’Abidjan Plateau.

Face à la presse au terme de cette audience d’au revoir, la diplomate centrafricaine a relevé l’excellence des relations entre Abidjan et Bangui. Une coopération appelée à se renforcer grâce à l’action conjuguée de gouvernement des deux pays.

« Ma mission s’achève en République de Côte d’Ivoire, je garde un bon souvenir. Je tiens à remercier Son Excellence Alassane Ouattara, son agréable épouse et toute la Côte d’Ivoire pour l’accueil qui m’a été réservé, dès mon arrivée en Côte d’Ivoire », a déclaré à la presse ivoirienne madame Magba.

La diplomate centrafricaine a jugé précieuse l’expérience acquise en Côte d’Ivoire, notamment en matière de gestion de sortie de crise dans son pays.

« Je pense mettre en place cette expérience pour l’intérêt de la République Centrafrique. La Côte d’Ivoire est un exemple de sortie de crise pour la République centrafricaine », a-t-elle dit.

Rappelons que madame Honorine Flore Lydie Magba avait présenté ses lettres de créance le  jeudi 14 novembre 2019 au président de la République de Côte d’Ivoire. Mais durant ses fonctions en Côte d’Ivoire, elle avait rencontré des sérieux difficultés sur le plan administratif.

Le 17 juillet 2020, Suite aux propos tenus par la ministre des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger, madame Sylvie Baïpo Temon sur les ondes de la radio Ndékèluka le 08 juillet 2020, auxquels elle avait discrédité au passage Madame Honorine-Flore Sylvie MAGBA, l’ambassadrice de la RCA auprès de la République de la Côte d’Ivoire sur la gestion financière des loyers de son Ambassade, celle-ci l’avait répondu sèchement.