RCA : un incendie déclaré dans un camp des déplacés d’Alindao

Le camp des déplacés de l’église catholique, appelé Galilée, au centre de la ville d’Alindao, a été ravagé par un violent incendie mardi 11 janvier 2022.

 

Environ 1500 habitations réduites sont en cendre et d’énormes dégâts matériels enregistrés. C’est le bilan de cet incendie qui s’est déclaré au centre de la ville d’Alindao. Jusqu’ici les causes de ce drame n’ont pas encore été déterminées.

Pour les témoins sur les lieux de l’incendie, les feux seraient causé par une mauvaise manipulation d’un enfant vers 12 heures, emporté par le vent avant de se propager très rapidement, et détruisant au passage environ 1500 habitations.

Aucun décès n’a été humains enregistrés, mais le site des déplacés de l’église catholique qui abrite des milliers des déplacés fuyant les violences des groupes armés depuis 2016 a été consumé.

Notons que les incendies de ce genre sont légion dans les camps des déplacés, comme à Kaga-Bandoro, Bambari et Bria. Pour les humanitaire, ces incendies sont causé du vent et de la saison sèche.

RCA : à Alindao, une centaine de rebelles de l’UPC dépose les armes

Depuis près d’une année, c’est la première vague la plus importante des éléments rebelles de l’UPC qui dépose volontairement leurs armes aux autorités.

 

Depuis mardi 2021 21 décembre, une centaine des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) qui expriment leur volonté de reprendre la vie civile.

Selon les autorités locales, lundi 20 décembre, 24 éléments rebelles de l’UPC étaient sortis de leur maquis pour demander leur désarmement, dont 4 sur l’axe de Nzérété à 17 kilomètres sur la route de Bambari, 18 sur l’axe de Mingala et 2 sur l’axe Kongbo, suivi de 80 autres mardi 21 décembre. Parmi les rebelles figure quatre généraux de l’UPC dont le célèbre chef rebelle Ben Laden qui a longtemps terrorisé les populations de Basse-Kotto.

Ils sont cantonnés dans la base des mercenaires russes à Alindao en attendant leur transfèrement dans la capitale.

Rappelons qu’il y a un mois, une dizaine des combattants rebelles de l’UPC étaient sortis de leur maquis pour demander leur désarmement aux autorités militaires locales. Ils ont été transférés à Bangui, mais sont à nouveau redéployés par les mercenaires russes par hélicoptère vers Bambari pour combattre leurs anciens collègues rebelles qui sont encore au maquis. Même le célèbre ancien garde du corps du chef rebelle Ali Darassa, le général Kiri, qui participe actuellement au démantèlement de l’UPC, serait blessé au front.

RCA : arrivée des ex-rebelles de l’UPC et Anti-Balaka à Bangui

Les 20 ex-combattants, dont 17 de l’UPC et 3 de la milice Anti-Balaka  ont déposé leurs armes samedi dernier en présence des autorités administratives et militaires locales.

 

Ces ex-combattants ont quitté Alindao pour Bambari le lendemain du jur où ils ont déposé les armes, puis à Bangui dans les véhicules de l’armée nationale. Mais à leur arrivée proche du village Bokolobo, leurs ex-compagnons de l’UPC leur ont tendu une embuscade, mais les mercenaires russes les ont protégé jusqu’à Bambari, puis Bangui.

L’attaque du convoi militaire par les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique a eu lieu à moins de 10 kilomètres à l’entrée de la ville de Bokolobo, située à une soixantaine de kilomètres de Bambari sur l’axe Alindao. Selon une source sécuritaire locale, le chef rebelle Ali Darassa n’avait pas du tout accepté que ses hommes déposent des armes.  C’est pourquoi il fait tout pour les empêcher  de « tomber dans le piège du gouvernement ».

Selon la même source, convoi, il y’avait aussi des soldats de l’armée nationale, mais aussi des mercenaires russes qui ont farouchement répondu aux assaillants qui ont pris la poudre d’escampette dans la brousse. C’est ainsi que le convoi était arrivé à Bambari le dimanche dernier. Aussitôt, il quitte la ville de Bambari pour la capitale Bangui d’où ils ont été reçus par les autorités militaires.

Rappelons que le samedi dernier, ces ex-combattants avaient quitté leur maquis dans des localités de Kongbo, de Bavica,  et se sont réunis vendredi dernier dans le village de Carama. Ils demandent  au gouvernement leur désarmement. C’est ainsi que le samedi matin, plusieurs personnalités militaires et civiles de la ville d’Alindao, dont le sous-préfet  et les mercenaires russes se sont mobilisés pour aller à leur rencontre.  Ils ont été désarmés officiellement et transférés dans la base des mercenaires russes, puis des soldats FACA à Alindao.

RCA : 17 rebelles UPC faction Hassan Bouba ont déposé les armes

Ils sont sortis de leur maquis samedi 13 novembre 2021 et ont exprimé leur volonté d’intègrent le processus du désarmement.

 

Ils étaient dix-sept rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) faction Hassan Bouba qui sont sortis de leur maquis ce samedi 13 novembre 2021. Ils ont exprimé leur volonté de déposer les armes et intègrent le processus du désarmement en cours.

Ces ex-combattants ont quitté leur maquis dans des localités de Kongbo, de Bavica, et se sont réunis depuis vendredi dans le village de Carama. C’est de là qu’ils ont  demandé au gouvernement leur désarmement. C’est ainsi que le samedi matin, plusieurs personnalités militaires et civiles de la ville d’Alindao et les mercenaires russes se sont mobilisés pour aller à leur rencontre.

C’est officiel, ils sont désarmés et ont été transférés dans la base des mercenaires russes, puis des soldats FACA  à Alindao. Dimanche 14 novembre, ces ex-rebelles ont été transférés à Bangui.

Il faut noter que deux semaines plutôt, le 28 octobre, trois rebelles qui ont affirmé appartenir au mouvement UPC étaient sortis de leur maquis et déposent les armes.  Ils avaient été pris en charge par les autorités locales.

Rappelons que le mouvement UPC est actuellement divisé en deux factions : celle dirigée par le mercenaire tchadien Ali Darassa, et celle dirigée par un autre mercenaire tchadien, ex-conseiller politique de l’UPC nommé  ministre de l’Élevage dans le gouvernement centrafricain, Monsieur Hassan Bouba.

RCA-Alindao : attaque des positions des soldats FACA à Alindao

Les rebelles de l’UPC du mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville d’Alindao.

 

La ville d’Alindao, située  à environ 505 kilomètres au nord de Bangui a été secouée de nouveau ce jeudi matin par des détonations d’armes de guerre. Les rebelles de l’UPC du sulfureux chef rebelle mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville.

« C’était vers 3 heures du matin ce jeudi que les assaillants ont attaqué nos positions dans la ville. Le combat est en cours, nos hommes sont en train de faire face aux assaillants », témoigne un officier de l’armée nationale depuis Bangui.

Selon un habitant de la ville joint au téléphone, les assaillants sont actuellement visibles au centre-ville. Ils circulent et tirent partout avec leurs armes.

« On ignore actuellement les positions des soldats FACA s’ils sont encore dans la ville où ils se sont retirés  », demande-t-il.

Aucun bilan provisoire n’est disponible pour le moment.

Rappelons que c’est depuis une semaine que les rumeurs d’attaque de la ville par les rebelles circulent dans la ville. Certains habitants ont quitté en masse leur domicile pour se réfugier sur le site des déplacés au sein de l’Église catholique  ou encore dans l’hôpital pour tenter d’échapper à une éventuelle violence. La ville avait été totalement paralysée  par ces rumeurs qui se concrétisent  très tôt ce matin.

Selon les dernières informations recueillis, les soldats FACA et leurs alliés russes ont repoussé l’attaque des assaillants hors de la ville qui est toujours paralysée.

RCA : des hommes armés attaquent la ville d’Alindao

Des hommes lourdement armés assimilés aux combattants rebelles de l’UPC ont attaqué très tôt ce matin les positions des forces de l’ordre à Alindao, dans la préfecture de la Basse Kotto.

 

Selon les habitants, l’attaque aurait débuté ce lundi 28 juin aux environs de 4h50 du matin par une forte détonation d’armes lourdes et légères  vers le centre-ville, plus précisément aux alentours de la base des forces armées centrafricaines.

Après une heure d’affrontement,  l’intensité de combat semble augmenter, et l’on y voit les hommes lourdement armés pavanés au centre-ville. Ce qui montre que le centre-ville est contrôlé par les assaillants. Les combats sont en cours, et il est très tôt d’établir un bilan provisoire. Toutefois, on nous signale que les assaillants aurait tué une personne dans la concession de Madame le maire de la ville, devenue député.

Notons qu’il y a une semaine, les mercenaires de Wagner ont mené de ratissage contre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) sur l’axe Bambari Alindao. Le garde du corps personnel du chef rebelle Ali Darassa, le tchadien Saleh NGAÏNA, avait été tué, et plusieurs villages pillés par les hommes de Wagner.

Rappelons que le vendredi 4 juin dernier, le convoi évangélique du pasteur Nicolas Guerekoyamé-Gbangou, membre  de la plateforme des  confessions religieuses de Centrafrique était tombé dans une embuscade tendue par des éléments rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) à 22 kilomètres d’Alindao, au centre est du pays.

Alindao : situation toujours tendue après des affrontements

Des combats se sont produits la semaine dernière dans la ville d’Alindao entre les Forces armées centrafricaines (FACA) et l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), lequel se retrouve de nouveau sous le feu des critiques.

La semaine dernière, un accrochage a eu lieu à Alindao entre les Forces armées centrafricaines (FACA) et ceux de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) après que le groupe armé a arrêté un membre des FACA en ville. Chacun des deux groupes, en venant chercher ses blessés, a cru à l’arrivée de renforts, créant une montée des violences. Des maisons, des commerces et une partie des camps de déplacés ont été brûlés.

La Minusca, la mission de l’ONU dans le pays, annonce un bilan de deux morts, le gouvernement parle de trois, et une dizaine de blessés. Plusieurs centaines de personnes ont été déplacées. La Minusca a renforcé ses positions à Alindao en dépêchant des casques bleus depuis Bambari. Le calme est revenu à Alindao même si des tensions persistent.

Accord de paix caduc

Signataire de l’accord de paix du 6 février 2019, l’UPC se retrouve à nouveau épinglée. Elle est régulièrement critiquée notamment pour son expansion récente dans le sud-est du pays. Dans un communiqué, la Minusca « met en garde ce groupe armé contre les violations répétées de l’accord ».

Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement relate les propos du président Faustin-Archange Touadéra : « Il n’est plus acceptable de laisser l’UPC narguer le gouvernement ». Et d’ajouter : « Il est temps de ne plus se cantonner aux pressions politiques ».

Il y a bientôt un an, un accord de paix était signé à Bangui permettant une réduction significative des violences. Si les violations de l’accord par les groupes armés sont régulièrement dénoncées notamment par l’opposition, les groupes armés émettent eux aussi des critiques.

Dans une déclaration datée du 13 janvier, trois groupes armés issus de l’ex-Séléka, dont l’UPC, alertent sur les risques de caducité de l’accord. Ils reprochent « l’autosatisfaction » du gouvernement face à la crise qui perdure et demandent la « traduction dans les faits des engagements pris ».