Mondial U17, les Étalons cadets décrochent les quarts après un duel étouffant face à l’Ouganda

Les Étalons cadets ont validé leur ticket pour les quarts de finale du Mondial U17 après une victoire maîtrisée aux tirs au but face à l’Ouganda, au terme d’un match intense disputé au Qatar.

Opposés à l’Ouganda en huitièmes de finale de la Coupe du monde U17, les Étalons cadets ont arraché leur qualification au terme d’une séance de tirs au but maîtrisée (5-3), après un nul 1-1 à l’issue du temps réglementaire. La rencontre s’est débloquée au retour des vestiaires. À la 56ᵉ minute, Arafat Nkoola profite d’une ouverture pour donner l’avantage aux Ougandais. Les Burkinabè réagiront vingt minutes plus tard : servi idéalement par Mohamed Zongo, Alassana Bagayogo égalise à la 77ᵉ minute, relançant totalement les siens.

Aucune des deux formations ne parvient ensuite à faire la différence durant les 90 minutes. Conformément aux règles de la compétition, pas de prolongations : direction les tirs au but. Plus sereins et plus précis, les Étalons cadets réussiront leurs cinq tentatives, tandis que l’Ouganda en manquera deux. Victoire 5-3 pour les joueurs d’Oscar Barro.

Avec ce succès, le Burkina Faso décroche son billet pour les quarts de finale et poursuit une aventure remarquable sur le sol qatari. Les jeunes Étalons défieront désormais l’Italie pour une place en demi-finale.

Transformation numérique : Ibrahim Traoré veut propulser le Burkina dans une nouvelle ère technologique

Porté par l’ambition de la transformation numérique, le président du Faso a détaillé les actions destinées à renforcer la souveraineté digitale, moderniser les services publics et accélérer la formation des jeunes.

 

À l’ouverture de la 20ᵉ Semaine du Numérique, le président du Faso a rappelé l’importance de cet événement qui accompagne depuis des décennies la modernisation du pays. Il a affirmé que les douze chantiers stratégiques engagés à l’horizon 2030 doivent permettre au Burkina Faso « d’opérer un véritable saut technologique » et de s’ancrer dans la dynamique mondiale.

Le chef de l’État a insisté sur la dimension transversale du numérique. « Aucun secteur ne peut progresser sans lui », a-t-il déclaré, citant la santé, l’éducation, la sécurité et la défense comme domaines où les outils digitaux offrent des gains majeurs et des économies substantielles.

Il a également souligné que la digitalisation des services administratifs constitue une arme essentielle contre la corruption, en renforçant transparence et efficacité. En matière de sécurité, l’analyse rapide des données grâce à l’intelligence artificielle est désormais incontournable. « Qui ne souhaiterait pas disposer d’images en temps réel pour faciliter une intervention rapide des unités ? », a-t-il lancé.

Le capitaine Ibrahim Traoré a rappelé que le Burkina Faso a longtemps stocké ses données à l’étranger, une situation incompatible avec l’objectif de souveraineté numérique. Désormais, le pays investit dans ses propres data centers et développe des solutions technologiques locales. Le casier judiciaire en ligne en est un exemple, permettant un accès simplifié pour les citoyens.

Dans cette perspective, il a instruit le ministère en charge de la transition digitale d’étudier la mise en place de « maisons du citoyen » dans chaque province, puis dans les départements, afin de garantir l’accès de tous aux services numériques essentiels.

Le président a également annoncé un vaste programme de formation, précisant que le pays recrute « dix à vingt fois plus d’ingénieurs » pour rattraper son retard technologique. « C’est le moment pour la jeunesse de prouver que les préjugés sur les Africains sont infondés. Nous avons la capacité d’innover et de porter notre développement », a-t-il affirmé, annonçant la création prochaine d’une académie polytechnique dédiée aux métiers du numérique.

Enfin, il a appelé les acteurs du secteur à intensifier la sensibilisation sur les risques liés à l’IA. Si l’intelligence artificielle constitue un moteur de progrès, elle ne doit pas devenir un vecteur de désinformation. Le chef de l’État a exhorté la jeunesse à en faire un usage responsable.

Salon de l’entrepreneuriat AES : Bamako accueille la première édition dédiée aux jeunes

Le Mali accueille la première édition du Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES, un rendez-vous inédit qui réunit près de cinq mille participants pour promouvoir l’auto-emploi et la formation professionnelle dans une région marquée par le chômage et l’informalité.

 

Prévu jusqu’au 21 novembre, l’événement met en avant l’auto-emploi et la formation professionnelle dans une région où une grande partie de la jeunesse reste en marge du marché formel. Le Salon s’installe sur l’esplanade du Stade du 26-Mars sous la coordination du ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Les organisateurs annoncent près de cinq mille participants, avec environ mille cinq cents visiteurs attendus chaque jour.

Cette rencontre constitue la première initiative de ce genre au sein de la Confédération de l’AES, qui réunit le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Le programme prévoit des panels thématiques, des ateliers pratiques, une exposition de projets et une compétition de plans d’affaires autour du thème : « L’entrepreneuriat, facteur d’intégration et de développement économique des pays de l’AES ».

Le contexte socioéconomique donne une résonance particulière à ce salon. Dans les trois pays, la majorité de la population est jeune et évolue principalement dans l’économie informelle. Selon l’Organisation internationale du travail, le taux de chômage officiel des 15-24 ans atteint environ 4 % au Mali, 8 % au Burkina Faso et moins de 1 % au Niger. Ces chiffres reflètent surtout la rareté des emplois formels et la prépondérance des activités de subsistance. Une grande partie des jeunes ne dispose pas non plus d’une formation technique qualifiante, limitant leur entrée dans des secteurs plus productifs.

La Banque mondiale estime qu’au Mali, près de 26 % des jeunes n’étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation au début des années 2020, un niveau comparable aux moyennes régionales. Les trois pays de l’AES figurent aussi parmi ceux où la majorité de la main-d’œuvre ne possède pas de certification professionnelle, selon plusieurs rapports internationaux.

Les organisateurs présentent le salon comme un espace d’opportunités destiné à rapprocher entrepreneurs, structures d’accompagnement, administrations et investisseurs. Les échanges doivent mettre en lumière des initiatives locales dans l’agro-transformation, l’artisanat, le numérique, les services ou encore les activités à faible impact environnemental. Des délégations de pays voisins sont également attendues pour participer aux discussions consacrées à l’intégration économique et au développement des petites et moyennes entreprises.

Avec cette première édition, Bamako ambitionne de créer un rendez-vous régional dédié à l’innovation et à la promotion de l’entrepreneuriat, dans un contexte où l’auto-emploi et la formation professionnelle apparaissent comme des leviers essentiels pour l’insertion des jeunes.

Ouaga 2000 : « ZAFARA PLAZZA », le mégaprojet immobilier qui va transformer le paysage urbain

Le ministre des Infrastructures a lancé les travaux du complexe « ZAFARA PLAZZA », un ambitieux projet immobilier qui accueillera le futur siège de la SONATUR et un hôtel cinq étoiles.

 

À la tête d’une délégation ministérielle, Adama Luc Sorgho, ministre des Infrastructures et du Désenclavement, a procédé ce lundi 17 novembre 2025 à Ouagadougou à la pose de la première pierre du complexe immobilier « ZAFARA PLAZZA ». Ce projet abritera notamment le futur siège social de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR), à travers une cérémonie officielle marquant le début des travaux.

Selon Essowavaro Latifou Yaya, Administrateur général de Reliance West Africa, entreprise chargée de la réalisation du complexe, le nom « ZAFARA » signifie « victoire ». Il a expliqué que « ZAFARA PLAZZA » prévoit un bâtiment principal de 20 étages destiné à accueillir un hôtel cinq étoiles, auquel s’ajoutent cinq immeubles modernes de sept niveaux comprenant des bureaux, dont celui de la SONATUR, des espaces commerciaux, des appartements haut standing, une salle polyvalente de 400 places ainsi que de vastes zones végétalisées.

M. Yaya a également indiqué que ce vaste chantier « créera des milliers d’emplois directs et indirects, stimulera l’économie locale et contribuera durablement au rayonnement de Ouaga 2000 ». Pour Boureima Ouattara, Directeur général de la SONATUR, cette pose de la première pierre représente bien plus qu’une formalité symbolique.

« C’est un acte déterminant qui nous projette vers un avenir prometteur », a-t-il affirmé. Il a assuré que la SONATUR veillera au suivi strict des travaux afin de garantir le respect des normes techniques établies.

De son côté, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, a précisé que le site du projet, situé à Ouaga 2000 à proximité du monument dédié aux Héros nationaux, couvre une superficie d’environ 1,5 hectare. Il a par ailleurs rappelé que « ZAFARA PLAZZA » est développé dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP). Il a insisté sur la nécessité d’un démarrage rapide des travaux après cette première étape :

« Après la pose de la première pierre, nous tenons à ce que les suivantes s’enchaînent rapidement. Nous attendons le début effectif des travaux dans les meilleurs délais », a-t-il souligné.

« D£m£ Sira » : le gouvernement lance un appel national à la solidarité

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a procédé, ce vendredi 14 novembre 2025 à Ouagadougou, au lancement officiel de la campagne nationale de communication et de sensibilisation sur la solidarité, baptisée « D£m£ Sira ».

 

Dans un contexte marqué par de fortes épreuves pour la Nation burkinabè, les autorités ont choisi d’assumer leur mission sous l’impulsion du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Avec « D£m£ Sira », le gouvernement ne retient pas la solidarité comme un simple slogan, mais comme un engagement concret, une voie de transformation collective où personne n’est exclu. C’est dans cette dynamique qu’a été initiée cette vaste campagne nationale.

La cérémonie de lancement s’est tenue sous la présidence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Selon lui, « D£m£ Sira » renvoie à l’essence même du peuple burkinabè, un retour aux valeurs fondatrices. Il a rappelé le principe du « Bayiri », qui enseigne qu’un enfant appartient à toute la communauté, et évoqué cette « chaîne invisible mais indestructible » qui unit les Burkinabè au-delà des origines, des croyances ou des conditions sociales. Le chef du gouvernement a souligné que cette initiative, « la voie de la solidarité », vise à matérialiser une valeur cardinale de la société burkinabè.

« A travers elle, nous assumons un choix collectif : celui de rebâtir notre Nation sur les bases de la solidarité, de la dignité et de la responsabilité partagée », a-t-il déclaré. Il a poursuivi en affirmant que « D£m£ Sira » dépasse le simple cadre d’une campagne : « C’est un cheminement, un pèlerinage national vers ce que nous avons de meilleur. Une voie qui doit nous conduire, ensemble, vers des lendemains plus sereins. Une voie où la main tendue l’emporte sur les violences, et où le cœur qui partage vaut plus que celui qui accumule égoïstement ».

Une démarche du cœur

Le Premier ministre a également appelé à ce que la flamme allumée éclaire la marche du pays et soit transmise de génération en génération, jusqu’à ce que la lumière de la solidarité rayonne sur tout le Burkina Faso.

La ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité, le commandant Passowendé Pélagie Kaboré, a souligné qu’il existe des jours où l’histoire d’un peuple s’écrit dans les gestes plutôt que dans les livres. Des jours où la parole publique devient promesse, soutien et main tendue. Elle a insisté sur le fait que « D£m£ Sira », bien qu’étant une campagne nationale, se veut avant tout « une démarche du cœur ».

« C’est une mobilisation de l’âme burkinabè, une affirmation de ce que nous sommes : un peuple debout, digne et solidaire », a-t-elle déclaré. Elle a confié que ce qui renforce sa conviction dans la réussite de « D£m£ Sira », c’est la capacité du peuple burkinabè à s’unir, à partager ses valeurs d’humanité, de courage et de fraternité, notamment dans les moments difficiles.

Mme Kaboré a aussi rappelé qu’au fil de la crise sécuritaire, son ministère a vu les larmes des personnes déplacées internes, entendu les récits des veuves, soutenu les enfants sans repères, les personnes âgées et celles en situation de handicap. « Et pourtant, au cœur de cette souffrance, nous avons aussi vu la lumière : celle des femmes qui partagent le peu qu’elles ont, des jeunes qui se mobilisent, des chefs coutumiers qui apaisent, des communautés qui accueillent », a-t-elle conclu.

Accident RN3 Somgandé : camion-citerne renversé bloque la circulation

Un camion-citerne transportant du carburant s’est renversé ce lundi matin à Somgandé, provoquant un embouteillage sur la RN3 en direction de Kaya

 

Ce lundi 17 novembre 2025, les riverains du quartier Somgandé à Ouagadougou et les usagers de la RN3 en direction de Kaya ont été confrontés à un embouteillage inhabituel en début de journée. Un camion-citerne transportant du carburant s’est renversé tôt ce matin, perturbant fortement la circulation, a constaté une équipe de Burkina 24.

L’accident s’est produit au niveau du rond-point d’entrée du quartier, à environ 600 mètres de l’hôtel Silmandé. Le poids lourd, en tentant de négocier le virage, a basculé sur le flanc, provoquant la fuite d’une grande quantité de carburant sur la chaussée, qui a ensuite coulé en direction du parc urbain Bangr-Weogo, suscitant l’inquiétude des passants.

Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, selon les premiers témoignages des riverains. Les automobilistes attendent désormais l’évacuation du camion pour permettre à la circulation de reprendre normalement.

Cet incident survient alors que se déroulent la 17ᵉ Journée Nationale de Sensibilisation sur la Sécurité Routière (JNSSR) et la 7ᵉ édition de la campagne « Rentrée scolaire en toute sécurité routière » dans plusieurs villes du pays.

Ouagadougou et Novossibirsk : un jumelage qui ouvre de nouvelles perspectives culturelles

La capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, et la ville russe de Novossibirsk ont conclu un accord de jumelage visant à consolider la coopération décentralisée entre leurs municipalités, le 11 novembre 2025.

Le ministère des Affaires étrangères burkinabè a rendu cette information publique ce lundi 17 novembre. Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de Ouagadougou, et Maksim Koudriavtsev, maire de Novossibirsk, ont signé l’accord, marquant l’aboutissement d’un long processus de concertation

Ce partenariat s’articule autour de secteurs essentiels tels que l’éducation, les arts, la culture, le sport et le tourisme, avec pour objectif de faciliter un échange d’expériences et d’instaurer un rapprochement durable entre les populations burkinabè et russes.

Parallèlement à la signature, une délégation du ministère burkinabè du Commerce a inauguré au musée régional de Novossibirsk une exposition culturelle intitulée « La grandeur du bronze, culture traditionnelle du Burkina Faso ». Présente pour trois mois, cette exposition permettra au public russe de découvrir le savoir-faire des artistes burkinabè, complété par un espace dédié aux souvenirs à la bibliothèque régionale.

Troisième plus grande ville de Russie et capitale de la Sibérie, Novossibirsk, qui compte environ 1,63 million d’habitants, s’affirme ainsi comme un partenaire stratégique pour la diplomatie culturelle et territoriale du Burkina Faso.

Bobo-Dioulasso : le ministre Sorgho met la pression sur les chantiers d’assainissement

En visite à Bobo-Dioulasso, le ministre Adama Luc Sorgho a inspecté les chantiers d’assainissement et de voirie du PMDUVS. Avec 25 % d’avancement, il appelle à un rythme soutenu pour mettre fin aux inondations récurrentes.

 

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a effectué une visite de terrain ce dimanche 16 novembre 2025 sur les chantiers d’aménagement des ouvrages d’assainissement d’eau pluviale et des voiries associées à Bobo-Dioulasso. À ce jour, le taux d’exécution est évalué à 25,02 %. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre du Projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires (PMDUVS).

Initié le 5 avril 2025 par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le programme d’aménagement des ouvrages d’assainissement et des voies connexes dans la ville de Sya progresse de manière notable. Pour apprécier l’état d’avancement des opérations, Adama Luc Sorgho s’est rendu sur plusieurs sites, dont celui du secteur 17.

Sur place, le ministre des Infrastructures a observé les travaux réalisés à ce stade. Il a expliqué que l’objectif de cette visite est de suivre l’évolution des chantiers afin de s’assurer de leur bonne exécution. Selon lui, avec un délai de réalisation fixé à un an, les travaux affichent 25 % d’avancement pour 43 % du temps consommé.

« Nous ne sommes pas préoccupés pour l’instant. La majorité des caniveaux est terminée. Quelques sections restent à couler, mais l’entreprise suit une cadence acceptable », a-t-il affirmé. Il a dit être satisfait de la progression et des mesures prises pour limiter les désagréments aux riverains.

« Nous avons constaté la pose de passerelles métalliques permettant aux habitants d’accéder à leurs concessions », a salué Adama Luc Sorgho. Il a félicité l’entreprise chargée des travaux tout en l’encourageant à accélérer la cadence pour respecter l’échéance de mai 2026. « Le rythme est bon, mais nous reviendrons vérifier, car l’objectif reste d’éliminer définitivement les problèmes d’inondations à Bobo-Dioulasso », a-t-il ajouté.

Un soulagement attendu par les populations

Le ministre a invité les riverains à faire preuve de patience. « Ces travaux ne peuvent se dérouler sans quelques désagréments. Nous demandons la collaboration des populations pour que l’entreprise avance rapidement », a-t-il déclaré.

Ollo Franck Kansié, directeur général de l’AGETIB, structure partenaire du projet, a précisé que les travaux prévoient 20 kilomètres de caniveaux et collecteurs, dont 18,5 km en béton armé et 1,5 km en maçonnerie. À cela s’ajoutent 15 kilomètres de voiries en terre à aménager et un éclairage solaire de la même longueur le long des ouvrages.

Il a expliqué que ces aménagements visent à améliorer le cadre de vie, fluidifier la mobilité à Bobo-Dioulasso et réduire les inondations récurrentes. « Nous appelons aussi à une implication citoyenne, car des actes de vandalisme ont été constatés sur certains sites. Cela pourrait ralentir les travaux et nuire à la qualité des ouvrages », a-t-il alerté. Julien Mané, chef de mission des travaux pour le bureau d’études TED, a indiqué que, parallèlement à la construction des ouvrages, plus de trois kilomètres de caniveaux ont déjà été curés.

Les habitants, eux, disent apprécier ces réalisations. Pour Joséphine Ki, ces travaux sont une véritable bouffée d’air. « Avant, après chaque pluie, notre cour était inondée et il fallait toute une journée pour évacuer l’eau. L’accès à la maison était impossible. Depuis le creusage des caniveaux, ces problèmes ont disparu », a-t-elle confié.

Sotigui Awards 2025 : Ibrahima Mbaye sacré meilleur acteur africain

La 10ᵉ édition des Sotigui Awards a célébré, le 15 novembre à Ouagadougou, l’excellence du cinéma africain. L’acteur sénégalais Ibrahima Mbaye y a remporté la plus haute distinction.

 

La 10ᵉ édition des Sotigui Awards s’est achevée le samedi 15 novembre 2025 dans la salle Canal Olympia de Ouaga 2000, consacrant les meilleurs talents du cinéma africain. Des acteurs venus de tout le continent ont pris part à cette grande cérémonie qui a vu le triomphe du comédien sénégalais Ibrahima Mbaye. Ce dernier a remporté le prestigieux Sotigui d’or, tout en décrochant le titre de meilleur acteur africain et de la diaspora. Recevant sa distinction des mains du parrain Idrissa Nassa, en présence de plusieurs autorités burkinabè, il a exprimé sa grande fierté.

« Ce trophée appartient à toute l’Afrique. C’est une victoire collective », a-t-il déclaré.

Doublement couronné lors de cette soirée, Ibrahima Mbaye voit dans ces distinctions l’aboutissement de trois décennies de carrière et le début d’une nouvelle étape. Très reconnaissant envers son pays, le Sénégal, et l’ensemble des professionnels du cinéma africain, il a encouragé la profession à poursuivre ses efforts. « Continuons à nourrir notre cinéma pour qu’il rayonne encore davantage dans le monde », a-t-il lancé.

Les Sotigui Awards célèbrent cette année leur dixième anniversaire. Le porte-parole du comité d’organisation, Issa Siguiré, a rappelé que dix éditions ont mis à l’honneur dix acteurs africains et de la diaspora

« En dix ans, nous avons construit un parcours dont nous pouvons être fiers. Dix acteurs et comédiens ont été valorisés et cela mérite d’être célébré », a-t-il résumé.

Depuis leur création, les Sotigui Awards se tiennent chaque année à Ouagadougou, confirmant la place de la capitale burkinabè comme carrefour incontournable du cinéma africain. Pour la décennie à venir, le comité promet de nouveaux défis et davantage d’ambition afin de renforcer encore la place de Ouagadougou dans l’univers du septième art africain.

Chine–Burkina : un don médical de 120 millions FCFA pour soutenir les patients vulnérables

La Chine a offert au CHU de Tengandogo un important lot de matériels destinés aux patients atteints de maladies cardiaques et vasculaires. Une contribution qui renforce la coopération sanitaire entre Ouagadougou et Pékin.

 

La République populaire de Chine, à travers son ambassade au Burkina Faso, a remis ce mercredi 12 novembre 2025 au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo un lot de matériels médicaux d’une valeur de 120 millions FCFA. Ce don vise particulièrement à soutenir les malades les plus fragiles, notamment ceux confrontés à des pathologies cardiaques et vasculaires.

Pour Lin Somda, directeur général du CHU de Tengandogo, cette contribution représente un appui majeur pour l’établissement et surtout pour les patients pris en charge en chirurgie cardiaque et vasculaire.

« Ces équipements seront prioritairement destinés aux personnes démunies, incapables d’acquérir elles-mêmes ces consommables essentiels », a-t-il expliqué.

Zacharia Yabré, directeur général de l’Accès aux produits de santé, représentant le ministre de la Santé, a souligné que le lot offert comprend des dispositifs utilisés en chirurgie vasculaire et cardiaque afin d’alléger les charges des patients vulnérables. « Dans les services cardiovasculaires, les coûts peuvent rapidement devenir insoutenables. Tout le monde peut se retrouver en situation de vulnérabilité face à des dépenses aussi élevées. Ces dispositifs, très onéreux, réduisent la souffrance des malades et permettent aux équipes techniques d’intervenir dans de meilleures conditions », a-t-il déclaré.

Il a précisé qu’il s’agit d’équipements hautement spécialisés, rarement disponibles dans les circuits classiques de distribution médicale. L’ambassadeur de Chine au Burkina Faso a rappelé que la coopération sanitaire entre les deux pays a produit des résultats significatifs au fil des années.

« Le soutien chinois s’est toujours exprimé par des actions concrètes : missions médicales, infrastructures, aides financières et matérielles, transfert de compétences et formation du personnel. Autant d’initiatives qui renforcent l’amitié entre nos deux peuples », a-t-il indiqué.

Il a également annoncé qu’un partenariat structuré relie désormais le CHU de Tengandogo au premier hôpital affilié à l’Université des Sciences et Technologies de Chine, afin de développer durablement la chirurgie cardiaque au Burkina Faso.

Selon lui, cette coopération constitue même un modèle pour la coopération sanitaire sino-burkinabè. Le diplomate a conclu en affirmant que cette collaboration entre les deux institutions médicales produit déjà des impacts concrets au bénéfice des populations burkinabè, renforçant davantage la coopération sanitaire entre les deux nations.