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FC Barcelone – Athletic Bilbao, 22 novembre

Cet été, les relations entre les deux clubs se sont tendues suite à l’échec du transfert de Nico Williams. L’international espagnol était tout près de rejoindre le FC Barcelone, mais il a finalement décidé de rester et a prolongé son contrat avec l’Athletic Bilbao. À l’instar de toute l’équipe, Niko évolue toujours en deçà de son niveau habituel : en 8 matchs de Liga, il n’a inscrit que 2 buts.

Mais cela ne signifie pas pour autant que le FC Barcelone aura la tâche facile lors de la rencontre à venir. Après le départ d’Iñigo Martínez, la troupe de Hansi Flick peine à retrouver sa solidité défensive. Les matchs du FC Barcelone offrent régulièrement une régalade à ses supporters, mais les Catalans, qui ont déjà concédé deux défaites en championnat et accusent trois points de retard sur le Real Madrid, se montrent très poreux en arrière.

Cotes : V1 – 1,486, X – 5,05, V2 – 6,67.

Arsenal – Tottenham, 23 novembre

Les fans d’Arsenal retiennent leur souffle : l’équipe a entamé la saison à toute allure et compte quatre unités d’avance sur son dauphin. Lors du match avec la sélection brésilienne, le pilier de la défense londonienne, Gabriel Magalhães, a dû quitter le terrain sur blessure, mais même son absence ne devrait pas ébranler la détermination des Gunners face à Tottenham. Le derby du nord de Londres est un match dans lequel les Gunners visent la victoire.

Tottenham est déterminé à empêcher son principal rival de remporter le premier titre de champion depuis 2004. Les Spurs occupent la cinquième place du classement et ne sont qu’à une longueur de Sunderland, quatrième. Une place en zone de Ligue des champions est à leur portée, mais jusqu’à présent, l’équipe de Thomas Frank ne réussit pas à suivre le train imposé par ses concurrents. En début de saison, Tottenham avait ravi ses kops en s’imposant face à Manchester City, mais a ensuite subi des dominations face à Aston Villa et Chelsea, et a également raté la victoire à domicile face à Manchester United. Il est temps de reprendre du poil de la bête.

Cotes : V1 – 1,384, X – 4,74, V2 – 8,3.

Inter – AC Milan, 23 novembre

L’Inter partage la première place avec la Roma, mais devance les Romains grâce à une meilleure différence de buts. L’AC Milan est toujours troisième et n’est qu’à deux unités de son voisin. Les Rossoneri sont donc en bonne voie de s’emparer de la tête du classement après le derby de dimanche. La prochaine rencontre des géants milanais revêtira une signification symbolique particulière : ils joueront à San Siro pour la première fois depuis l’annonce de la décision des clubs de racheter et de démolir le stade mythique pour y construire une nouvelle enceinte.

Le déménagement n’est pas prévu avant 2032, mais le dernier derby dans l’ancien stade a déjà commencé : Rafael Leão, Lautaro Martínez et les autres stars fouleront la pelouse avec une émotion particulière. L’équipe de Chivu semble plus confiante ces dernières journées, mais le vétéran Massimiliano Allegri donnera sans aucun doute du fil à retordre au jeune manager adverse.

Cotes : V1 – 1,864, X – 3,56, V2 – 4,24Cet aperçu du meilleur site de paris sportifs international vous aidera à faire des pronostics gagnants pour cette et bien d’autres rencontres passionnantes des grands championnats. Pariez de manière responsable sur 1xBet et gagnez avec vos équipes favorites dans les tournois les plus captivants !

FMI : le Burkina Faso surprend par sa solidité économique

Le FMI a livré une évaluation particulièrement favorable de l’économie burkinabè après sa quatrième revue du programme FEC. Une reconnaissance internationale qui confirme la résilience du pays malgré un environnement difficile.

 

À l’issue de la quatrième revue du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC), conduite du 29 octobre au 12 novembre 2025, le Fonds monétaire international a rendu une appréciation particulièrement encourageante de la conjoncture économique du Burkina Faso. Malgré un environnement sécuritaire fragile et un contexte mondial instable, l’institution met en avant la robustesse, la résilience et la cohérence des résultats macroéconomiques obtenus par le pays.

La mission du FMI relève une progression économique maîtrisée. La croissance, attendue autour de 5 % en 2025, est stimulée notamment par une hausse de la production aurifère. L’inflation, anticipée à 0,5 %, reflète une gestion efficace des prix et un climat économique stabilisé. Une performance rare dans la sous-région, qui renforce la crédibilité du Burkina Faso auprès de ses partenaires financiers.

Sur le plan budgétaire, le FMI souligne que les autorités burkinabè appliquent une stratégie visant à ramener progressivement le déficit public à 3 % du PIB d’ici 2027, conformément aux exigences régionales. Il salue la discipline budgétaire observée au premier semestre 2025, marquée par le respect des critères du programme et la préservation des dépenses essentielles — éducation, santé, protection sociale. Cette discipline montre que le gouvernement veut concilier rigueur macroéconomique, soutien social et investissements structurants.

Le FMI met également en avant les avancées notables en matière de gouvernance, de transparence et de discipline fiscale. Les progrès réalisés dans la régulation des permis miniers, l’assainissement des marchés publics et l’application des recommandations en finances publiques témoignent d’un élan de réformes soutenu. La sortie du Burkina Faso de la liste grise du GAFI est citée comme un indicateur fort de l’efficacité des mesures engagées.

Parallèlement, la conclusion d’un programme de 18 mois soutenu par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) constitue une avancée majeure. Axé sur la gestion des risques climatiques, l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’énergie, ainsi que sur l’intégration de la résilience dans les investissements publics, ce dispositif positionne le Burkina Faso comme un pays proactif, capable de capter des financements verts et climatiques.

Au-delà des indicateurs, le message du FMI est clair : l’économie burkinabè apparaît solide, bien orientée et engagée sur une trajectoire favorable. Dans un contexte mondial où la confiance constitue un facteur clé, cette reconnaissance renforce la crédibilité financière du pays, facilite son accès aux marchés et consolide ses relations avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.

En définitive, cette quatrième revue du FMI constitue une confirmation internationale des efforts entrepris par les autorités. Elle atteste de leur détermination à conduire le Burkina Faso vers une stabilité durable, appuyée par des réformes ambitieuses et une gouvernance exigeante. Le pays gagne non seulement en performance économique, mais également en crédibilité, transformant l’image du Burkina Faso sur la scène internationale.

Le gouvernement Burkinabé dissout le Conseil national de la jeunesse

Le gouvernement burkinabè a officiellement dissous le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), après plus d’un an de blocage interne. Une décision motivée par de graves irrégularités et la nécessité de refonder la représentation nationale de la jeunesse.

 

Le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) est dissous. Ainsi en a décidé le Conseil des ministres du 20 novembre dernier. Cette mesure intervient à la suite de graves défaillances constatées au sein de cette structure faîtière regroupant les organisations de jeunesse.

Depuis plus d’un an, l’institution faisait face à des irrégularités profondes, notamment l’absence de renouvellement de ses organes dirigeants et instances statutaires, selon le rapport présenté au Conseil des ministres. Malgré les rappels des services techniques du ministère chargé des libertés publiques et les démarches du ministère de la Jeunesse pour sortir de la crise, le blocage n’a pas été résolu.

Face à une situation jugée contraire aux textes de l’association et incompatible avec une gestion saine, le gouvernement a décidé de procéder à la dissolution du CNJ-BF. L’objectif annoncé est de permettre la création d’une nouvelle organisation plus représentative, consensuelle et capable de défendre efficacement les intérêts de la jeunesse burkinabè. L’adoption du décret consacre ainsi la fin du CNJ-BF et ouvre la voie à une restructuration complète du cadre de dialogue et de concertation des jeunes au Burkina Faso.

Pour mémoire, le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso, mis en place en 2018, avait pour vocation de représenter les jeunes et de promouvoir leur participation aux politiques publiques et aux programmes de développement. Il bénéficiait, dans ce cadre, du soutien de l’État pour la mise en œuvre de ses activités.

Burkina Faso : pourquoi l’État reprend la main sur la SN-CITEC

Le gouvernement burkinabè a décidé de reprendre le contrôle total de la SN-CITEC, un acteur majeur du secteur des oléagineux. Une mesure stratégique destinée à sécuriser l’approvisionnement national, renforcer l’industrie locale et affirmer la souveraineté économique du pays.

 

Face aux difficultés d’accès aux matières premières et à la forte dépendance envers la filière cotonnière, les autorités burkinabè ont choisi de reprendre le contrôle de la SN-CITEC, une entreprise clé pour l’industrie et la sécurité alimentaire du pays.

Jeudi 20 novembre 2025, le gouvernement a annoncé la nationalisation de la SN-CITEC, après que l’actionnaire majoritaire a exprimé son intention de se retirer et de céder ses 53 % de parts. Selon le ministre burkinabè de l’Industrie, Serge Poda, cette décision s’inscrit dans une dynamique de « souveraineté industrielle » prônée par les autorités actuelles.

« Dans la logique d’affirmation de la souveraineté industrielle engagée sous le leadership du camarade Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Chef de l’État, le Gouvernement a approché l’actionnaire majoritaire pour lui faire part de sa volonté de racheter ses parts », a expliqué le ministre Poda à l’issue du Conseil des ministres.

Après l’échec des discussions autour du rachat de ces participations privées, l’État a finalement opté pour la nationalisation de cette société, privatisée en 1995. La SN-CITEC, filiale du groupe GEOCOTON, demeure la principale industrie burkinabè du secteur des oléagineux. Elle produit de l’huile alimentaire, des tourteaux, des aliments pour bétail et du savon de ménage. La transformation de la graine de coton constitue un apport essentiel pour l’économie du pays. L’entreprise fabrique également du savon à partir de matières premières importées de la sous-région.

Bien que ses capacités théoriques soient importantes, 120 000 tonnes de graines de coton triturables par an, 20 000 tonnes d’huile raffinée, entre 6 000 et 12 000 tonnes de savon, 24 000 tonnes de tourteaux et 48 000 tonnes d’aliments pour bétail,  la SN-CITEC ne tourne généralement qu’à environ 50 % de son potentiel. Cette sous-performance est notamment due au déficit d’approvisionnement en graines de coton locales, aggravé par des exportations parallèles et des dysfonctionnements dans la filière. En conditions normales, l’entreprise pourrait fournir jusqu’à 22 millions de litres d’huile par an, soit plus de 30 % des besoins du pays. Elle joue donc un rôle stratégique dans l’économie nationale, l’emploi et le soutien aux producteurs de coton.

La nationalisation a pour objectif de stabiliser la production, garantir l’accès aux matières premières et consolider la souveraineté industrielle et alimentaire du Burkina Faso. Elle ouvre également la voie à une utilisation optimale de ses capacités et à une meilleure valorisation des oléagineux produits localement.

Au SITICO 2025, Zerbo célèbre l’innovation numérique made in Burkina Faso

La ministre Aminata Zerbo/Sabané a parcouru les allées du SITICO à Ouagadougou pour découvrir les projets d’innovation numérique au Burkina, entre IA, robotique et formation des jeunes.

La ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Dr Aminata Zerbo/Sabané, a parcouru les stands du Salon international des TIC et de la bureautique (SITICO) ce mercredi 19 novembre 2025, à l’occasion de la 20ᵉ Semaine du numérique à Ouagadougou. Lors de cette immersion, elle a découvert une grande variété de projets innovants portés par des entreprises, des start-up et des centres de formation qui participent activement à la transformation numérique du Burkina Faso.

Accompagnée d’un robot vêtu de Faso Dan Fani, la ministre a exprimé sa satisfaction de constater l’essor des solutions locales, notamment l’intégration de l’intelligence artificielle dans plusieurs des innovations exposées.

« Je voulais venir saluer toutes les entreprises présentes. J’ai vu de nombreuses innovations — certaines combinent déjà l’IA —, et cela nous rassure dans la stratégie menée par le président du Faso. Des entreprises burkinabè conçoivent désormais des outils exploitables, et nous devons les soutenir », a affirmé Dr Zerbo/Sabané.

Elle a aussi souligné le dynamisme des jeunes start-ups réunies dans le village de l’innovation, où elle a remarqué « beaucoup d’idées prometteuses ».

Programming School, former les jeunes au codage et à la robotique

Un des stands visités par la ministre était celui de Programming School, présenté par Fatimata Tiendrébéogo, ingénieure en informatique. Le centre propose des activités tout au long de l’année pour initier les enfants et adolescents (5 à 19 ans) au codage, à l’électronique, à la robotique et à l’IA.

Durant la Semaine du numérique, Programming School a organisé la compétition nationale « Robot Kits Burkina », où plusieurs équipes ont défendu leurs projets.

« Les jeunes ont présenté des robots très prometteurs. Je remercie le ministère pour cette initiative : elle pousse les passionnés à sortir de leur zone de confort et à confronter leurs idées à d’autres projets », a déclaré Mme Tiendrébéogo.

Un élève a, par exemple, montré un prototype de détecteur solaire : un panneau photovoltaïque ajustable grâce à des capteurs, conçu pour maximiser la charge des batteries.

Selon la promotrice, la robotique peut aussi contribuer à la sécurité : « Beaucoup de jeunes conçoivent déjà des robots destinés à la surveillance ou à la protection. Avec des financements, ces projets pourraient évoluer et devenir des atouts concrets pour la sécurité du pays. »

Sahelys Burkina : des solutions tech locales et souveraines

La ministre a également échangé avec Donald Kafando, ingénieur en réseaux émergents et représentant de Sahelys Burkina, une entreprise spécialisée dans l’IoT et le développement d’applications. Sahelys propose plusieurs innovations : un système souverain de gestion de documents électroniques (courriers, archives, appels d’offres), une application de géolocalisation pour optimiser la flotte des entreprises et réduire la consommation de carburant.

L’entreprise présente aussi Evolas Edge Controller, une solution d’agriculture intelligente : des capteurs analysent la qualité du sol, déclenchent l’arrosage automatiquement, tout cela pour améliorer les rendements, même en culture de contre-saison. Sahelys possède un centre de formation baptisé WISE, qui offre des bourses et forme les jeunes au développement numérique (web, mobile, IoT, etc.).

M. Kafando a exprimé sa volonté de renforcer l’écosystème : « Les jeunes découvrent qu’on peut créer des solutions innovantes ici, au Burkina. C’est très stimulant. » Il a toutefois invité les autorités à faciliter l’accès au matériel IoT et à soutenir davantage les développeurs dès le collège.

La ministre rassure sur l’accompagnement

À l’issue de sa visite, Dr Zerbo/Sabané a réaffirmé l’engagement du ministère à accompagner les porteurs de projets : « Nous sommes disponibles pour les aider à finaliser ces solutions et à les amener sur le marché. »

Rappelons que la 20ᵉ Semaine du numérique se termine ce vendredi 21 novembre 2025 par la Nuit des lauréats. En attendant, le SITICO continue d’accueillir des startups et des innovations au parc des expositions du SIAO. 

Constat d’accident : des Drones pour accélérer les interventions au Burkina Faso

Le ministère de la Sécurité a lancé un dispositif inédit : des drones capables d’établir les constats d’accidents en quelques minutes, afin de réduire les délais, renforcer la précision et améliorer la sécurité des usagers.

 

Cette innovation vise à répondre à plusieurs défis : réduire le temps d’intervention des forces de sécurité sur les lieux d’accidents, accélérer la procédure du constat qui provoquait souvent des blocages de circulation, limiter les risques pour les agents effectuant des mesures sur la chaussée et éviter les contestations grâce à des images géoréférencées.

« Lorsqu’un accident survient à Ouagadougou ou ailleurs, il faut parfois attendre deux ou trois heures juste pour établir le constat. Les statistiques montrent environ 1 800 accidents par mois, avec 70 à 80 décès. Il était donc nécessaire de trouver une solution pour alléger les souffrances causées par ces longues attentes. Nous avons envisagé l’usage de drones afin de réduire ce délai. Avec cette solution, en 15 à 20 minutes, le constat est terminé. Au lieu d’une heure pour tracer manuellement, le drone permet de le faire en cinq minutes, avant d’imprimer les images. L’objectif est de réduire le temps d’intervention, de limiter les risques sur la route et d’éviter les contestations. Avec des images drones, il sera difficile pour les personnes impliquées de contester les preuves recueillies », a expliqué le ministre Mahamoudou Sana.

Très satisfait de cette phase test, il a indiqué qu’une phase pilote suivrait rapidement, avant une généralisation dans toutes les brigades de gendarmerie et les commissariats du pays. Sur le plan technique, le commissaire principal Zakaria Hébié a précisé que les drones captureront automatiquement des images géolocalisées intégrées dans un logiciel de cartographie. Cette approche met fin aux anciennes techniques manuelles, souvent approximatives, et permettra de constituer une base de données annuelle utile pour repérer les zones à forte accidentalité.

Le système repose sur un drone capable d’intervenir automatiquement lorsqu’un accident survient à moins d’un kilomètre d’un commissariat. Il effectue les prises de vues, enregistre les mesures et transfère instantanément les données pour un traitement immédiat. Au-delà d’un kilomètre, des équipes se rendront sur place.

« Avant, les agents se déplaçaient avec leurs outils, prenaient des mesures à la main, puis les reportaient sur papier. Ces méthodes pouvaient entraîner des erreurs : un décamètre mal positionné fausse tout. Avec ce dispositif, les mesures sont automatiques et les images géoréférencées s’intègrent directement sur des cartes. Cela garantit des données précises, élimine les erreurs humaines et réduit les contestations. De plus, nous aurons une base cartographique complète des accidents avec coordonnées GPS, ce qui permettra aux autorités d’adapter leurs politiques publiques pour renforcer la sécurité routière », a détaillé le commissaire Hébié, directeur général des transmissions et de l’informatique au ministère.

Le ministre Sana a également rappelé l’importance du port du casque, de la ceinture de sécurité et l’interdiction d’utiliser le téléphone en circulation. Il a invité les usagers à adopter un comportement responsable sur les routes.

La Cédéao met en garde : le terrorisme gagne toute l’Afrique de l’Ouest

La Commission de la Cédéao a lancé lundi un avertissement grave à New York : le terrorisme se propage désormais dans toute l’Afrique de l’Ouest, faisant plus de 1 900 morts depuis le début de l’année 2025. L’organisation appelle à une réaction collective et à un financement prévisible des opérations antiterroristes. 

 

Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le président de la Commission de la Cédéao, Dr Omar Alieu Touray, a alerté que les violences extrémistes ne se limitaient plus au Sahel ou au bassin du lac Tchad et touchaient désormais toute l’Afrique de l’Ouest Il pointe du doigt plusieurs groupes jihadistes : le GSIM, l’État islamique au Sahel, ISWAP, Boko Haram et Lakurawa, qui gagnent en mobilité et en puissance, fragilisant les forces nationales. 

Les mécanismes d’alerte de la Cédéao ont comptabilisé 450 attaques depuis janvier 2025, signe d’une intensification alarmante   Le président Touray a dénoncé une « guerre économique » menée par les groupes armés : ils contrôlent l’accès au carburant, entravent le commerce dans les zones qu’ils occupent, et imposent des embargos  en particulier le GSIM au Mali, qui cible les convois de carburant venant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, aggravant les pénuries à Bamako. 

Au Nigéria, la situation se détériore aussi : des jihadistes de la province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest ont enlevé des écolières et tué des soldats ainsi qu’un officier. Face à cette menace, la Cédéao prévoit d’élargir sa Force en attente et porte ses effectifs de 1 650 à 5 000 hommes, avec l’appui des États membres et de partenaires internationaux.

Pour Dr Touray, le principal obstacle n’est pas seulement l’insécurité, mais aussi le manque de coordination : « un climat de méfiance » entre États entrave les efforts communs. Il souligne que trois pays du Sahel Mali, Burkina Faso et Niger  ont quitté la Cédéao en janvier 2025, accusant l’organisation d’être instrumentalisée par la France. 

Le président de la Commission a plaidé devant le Conseil de sécurité pour un soutien international, un financement durable des opérations et une coordination renforcée sur le terrain. Selon lui, l’urgence est de restaurer la confiance afin de faire face à l’expansion des groupes extrémistes dans des zones jusque-là épargnées.

Cette mise en garde survient dans un contexte de radicalisation rapide et d’extension géographique des groupes terroristes, aggravant une crise sécuritaire déjà complexe en Afrique de l’Ouest. 

Guterres tire la sonnette d’alarme : “Le Sahel peut entraîner le monde dans un chaos terroriste”

Alors que les attaques djihadistes persistent au Mali, au Burkina Faso et au Niger, António Guterres appelle à une mobilisation internationale urgente pour le Sahel.

Le secrétaire général de l’ONU exhorte à un front commun avec les pays du Sahel pour répondre à la progression du terrorisme. Mardi, à Belém au Brésil, António Guterres a dressé un état des lieux alarmant sur les offensives djihadistes au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

« Nous faisons face au danger d’un effet domino aux conséquences dramatiques pour toute la région. Plusieurs pays vacillent. Le terrorisme au Sahel dépasse désormais le cadre local. Les liens de plus en plus étroits entre ces groupes en Afrique et ailleurs en font une menace mondiale grandissante. Le Sahel représente 19 % des attaques terroristes recensées à l’échelle internationale et plus de la moitié des victimes du terrorisme dans le monde. Cette spirale de violence et d’instabilité provoque des souffrances immenses », a déclaré António Guterres.

Face à cette situation dégradée, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en appelle à l’appui de la communauté internationale pour rétablir le dialogue entre les acteurs impliqués.

« Malheureusement, notre région est minée par la méfiance et une forte suspicion entre les différentes parties. C’est pourquoi j’appelle les membres de ce Conseil, et au-delà la communauté internationale, à nous soutenir dans la reconstruction de la confiance. Aucune ressource financière, aucun équipement ne pourra nous aider à vaincre le terrorisme sans coopération et sans synergies », a insisté Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO.

En six ans, le nombre d’attaques djihadistes au Sahel est passé de 1 900 en 2019, entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5 500 en 2024 et 3 800 avant le 10 octobre dernier, selon les données des Nations unies.

« Ladéli » : quand l’État burkinabè s’attaque à la contrebande dans les marchés de Ouagadougou

Le ministère de la Sécurité du Burkina Faso a lancé l’opération Ladéli, une campagne ambitieuse pour épurer les marchés de Ouagadougou, éradiquer la contrebande et renforcer l’autorité de l’État.

 

Le Ministère de la Sécurité a déclenché ce mardi 18 novembre 2025 l’opération « Ladéli », une vaste initiative visant à nettoyer les marchés et yaars de Ouagadougou, lutter contre la contrebande et restaurer l’autorité de l’État. Cette action s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurisation des espaces urbains, de protection des populations et de leurs biens, ainsi que de lutte contre le financement du terrorisme. 

Cette opération vise à assainir les espaces marchands en retirant les produits interdits, les substances dangereuses ou impropres à la consommation, ainsi que les marchandises de contrebande, y compris les explosifs. Au cours de l’intervention, les forces de sécurité ont saisi d’importants volumes de produits prohibés et interpellé plusieurs suspects.

Mais « Ladéli » ne se limite pas à la répression : elle inclut également une dimension de sensibilisation. Les commerçants et les usagers sont informés de leurs obligations en matière de sécurité, de salubrité et de conformité des produits. Le ministère encourage des pratiques responsables dans l’intérêt général. 

L’opération devrait se déployer prochainement dans d’autres marchés et zones commerciales de la capitale, avec pour ambition d’instaurer durablement l’ordre, la discipline, la sécurité, la santé des populations et de réaffirmer l’autorité de l’État. 

À l’issue du lancement, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a félicité les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme et le bon déroulé de la mission, sans incident signalé.

L’UA reste présente aux côtés du Mali : un dialogue renouvelé malgré la suspension

L’Union africaine a réaffirmé, à travers son nouveau représentant spécial, sa détermination à appuyer le Mali dans sa transition, dans un contexte où le pays reste suspendu des instances décisionnelles.

 

Le 17 novembre 2025, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a reçu en audience le nouveau Représentant spécial du président de la Commission de l’UA, le Dr Mamadou Tangara. Cette rencontre représente une étape majeure, à un moment où Bamako reste écarté des organes décisionnels de l’organisation depuis la rupture de l’ordre constitutionnel. 

Durant cet entretien, les deux responsables ont évoqué les priorités de coopération, en tenant compte du partenariat redéfini par les autorités maliennes et du nouveau contexte géopolitique régional, marqué notamment par un rapprochement confédéral entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Le chef de la diplomatie malienne a salué l’esprit de dialogue instauré par la Commission de l’UA et réaffirmé l’engagement du Mali envers le panafricanisme. Il a insisté sur l’importance pour les organisations internationales de prendre en compte la réalité sécuritaire et politique du pays dans leurs analyses. 

De son côté, Dr Mamadou Tangara, nommé représentant spécial à la tête de la Mission de l’UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), a affirmé que l’Union africaine demeurera un acteur actif dans la recherche de solutions durables pour le Mali. Il a souligné sa volonté de renforcer la coopération en respectant les principes fondamentaux et les intérêts du pays. 

Cette rencontre diplomatique se tient dans un contexte délicat. La Commission de l’UA a récemment appelé à une mobilisation internationale accrue en faveur du Mali, mettant en avant les défis sécuritaires et humanitaires persistants.  Le pays fait face à des difficultés majeures, notamment dans le centre et le nord, malgré des efforts de réorganisation institutionnelle et des alliances régionales renouvelées.

L’UA, sans attendre une éventuelle levée de la suspension, maintient une présence active au Mali. Elle privilégie un engagement politique et technique, estimant que le dialogue, la transition et la coopération sont essentiels pour accompagner les efforts nationaux.

Pour l’Union africaine, la stabilité du Mali reste un enjeu stratégique décisif pour l’ensemble de la région sahélienne, où les dynamiques militaires, politiques et sociales sont en constante évolution, face à la menace grandissante des groupes armés.