Douane burkinabè : saisie de plus de 800 cartons de médicaments prohibés

La Douane burkinabè poursuit sa lutte contre les trafics illicites. À travers la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), deux opérations d’envergure ont récemment permis d’intercepter d’importantes cargaisons de produits prohibés, confirmant la vigilance et le professionnalisme des agents.

 

Une première saisie record en juillet 2025

En juillet 2025, les agents de la BRI ont mis la main sur un véhicule immatriculé à l’étranger, en transit vers un pays voisin. Sous une cargaison apparente de 4 530 cartons de thé et de chocolats, les enquêteurs ont découvert 712 cartons de médicaments prohibés, soit près de 12,5 millions de comprimés d’une valeur estimée à 36,2 millions de FCFA.

 

Une nouvelle opération dans la région du Nakambé

Le 2 août 2025, une autre intervention a visé un camion de type Benne Boss entré au Burkina Faso par un chemin de fraude. La fouille a permis de mettre à jour 99 cartons de médicaments prohibés, 766 cartons d’herbicides et 100 nattes en plastique, pour une valeur totale avoisinant 25 millions de FCFA.

 

Une mobilisation nationale contre la fraude

Pour le Directeur général des Douanes, Yves Kafando, ces résultats témoignent de l’efficacité de la BRI et de l’importance de la solidarité entre unités.

« La refondation nationale s’obtient au gré de nos engagements individuels et collectifs », a-t-il déclaré, appelant ses agents à persévérer dans la vigilance et le professionnalisme.

Ces saisies illustrent la volonté de la Douane burkinabè de renforcer la protection de l’économie nationale et de freiner la circulation de produits dangereux pour la santé et l’environnement.

Mondial 2026 : les Étalons entre espoir et incertitude

Les Étalons du Burkina Faso abordent une étape cruciale des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Deuxièmes de leur groupe derrière l’Égypte, ils affrontent Djibouti le 5 septembre et les Pharaons le 9 septembre 2025. Ces deux rendez-vous pèseront lourd dans la quête d’une première qualification historique pour le Mondial.

 

Avec quatre matchs encore à jouer, le Burkina Faso conserve une chance d’accrocher au moins les barrages. Le règlement prévoit que seuls les premiers de chaque groupe se qualifient directement, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes sur neuf disputeront des barrages intercontinentaux. Les Étalons occupent actuellement la deuxième place du groupe A avec 11 points, derrière l’Égypte qui en compte 16. La Sierra Leone suit avec 8 points, devant l’Éthiopie et la Guinée-Bissau, à égalité avec 6 points. Djibouti ferme la marche avec un point.

Le calendrier reste exigeant. Le Burkina Faso devra remporter ses deux prochaines rencontres pour garder espoir. Le match contre l’Égypte, prévu au stade du 4-Août récemment homologué, sera décisif. Pour la première fois depuis le début de la campagne, les Étalons bénéficieront du soutien de leur public. Un atout psychologique non négligeable, après plusieurs matchs disputés loin de leurs bases.

Les précédentes tentatives de qualification – Brésil 2014, Russie 2018 et Qatar 2022 – se sont toutes soldées par des échecs. Cette fois encore, l’équation reste complexe. Les Étalons devront compter sur une série de victoires, mais aussi sur un faux pas des Pharaons. L’augmentation du quota africain, passé à neuf places pour 2026, nourrit toutefois l’espoir.

Au-delà des calculs, l’enjeu est immense pour le Burkina Faso. Une qualification en Coupe du monde constituerait une première historique et un véritable tremplin pour le football national. Les supporters espèrent que la génération actuelle saura écrire cette page tant attendue.

Modernisation de l’administration : le gouvernement burkinabè dresse un bilan encourageant

Avec un taux d’exécution des réformes passé de 31 % à 72 % en un an, le gouvernement burkinabè affiche sa volonté d’ancrer la modernisation et la transparence au cœur de l’administration publique.

 

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé le 2 septembre 2025 à Ouagadougou la première session ordinaire du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG). Cette rencontre a permis de faire le point sur la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SN-MAP). Selon le rapport 2024, le taux d’exécution des activités est passé de 31,86 % en 2023 à 72,89 % en 2024. Le gouvernement y voit un signe des avancées réalisées dans les réformes visant à rendre l’administration plus performante, transparente et accessible.

En ouvrant les travaux, le Premier ministre a rappelé que la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est de bâtir une administration souveraine et au service des citoyens. Il a insisté sur la nécessité de tourner la page de la lourdeur bureaucratique et de l’opacité, pour instaurer une gouvernance efficace. Le Chef du gouvernement a fixé de nouvelles priorités : renforcer la digitalisation, rationaliser les structures administratives et promouvoir la redevabilité. À partir de 2026, ces réformes devraient se traduire par une nouvelle stratégie nationale intégrant une gestion optimisée des ressources humaines, la mise en place d’un guichet virtuel unique et la publication d’un livre blanc sur les valeurs du service public.

De son côté, le ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré, a souligné l’urgence d’accélérer les réformes institutionnelles et de développer l’administration électronique grâce à la simplification des procédures.

Libye : Tripoli sous tension après le déploiement massif de milices de Misrata

Tripoli vit sous alerte maximale. Ces derniers jours, des convois militaires venus de Misrata ont pris position dans la capitale. Selon Le Monde, il s’agit de plusieurs centaines de véhicules armés de systèmes antiaériens et d’armes lourdes. Cette démonstration de force vise à préparer une confrontation directe avec les Forces de dissuasion, milice salafiste implantée à l’est de Tripoli.

Dbeibah fragilisé par ses rivalités internes

Le Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah cherche à imposer son autorité sur Mitiga, qui abrite la principale base militaire, l’unique aéroport fonctionnel et une prison stratégique. Pourtant, son pouvoir vacille. En mai dernier, une offensive contre la milice s’était soldée par un échec. Un cessez-le-feu fragile avait alors été conclu.

Depuis, Dbeibah a lancé un ultimatum exigeant la remise du complexe. Mais les dirigeants de la milice refusent et conservent le soutien populaire de leur quartier de Souk al-Juma, réputé pour son rôle dans la lutte contre l’État islamique.

Des alliances volatiles et un climat explosif

La mort en mai d’Abdulghani al-Kikli, dit « Ghaniwa », chef d’une autre milice, a encore déséquilibré le paysage sécuritaire. Dbeibah, qui cumule les fonctions de Premier ministre et de ministre de la Défense, multiplie désormais les opérations contre ses anciens alliés. Mais cette stratégie lui vaut de nombreux ennemis. Ses ressources pétrolières, longtemps utilisées pour acheter des loyautés, se sont taries depuis 2023.

Un risque de nouvelle guerre civile

Au-delà de Tripoli, l’instabilité intéresse l’est du pays. Le maréchal Khalifa Haftar, basé à Benghazi, suit la crise de près. En 2019, il avait déjà tenté sans succès de prendre la capitale. Aujourd’hui, la possibilité d’un nouveau basculement dans la guerre civile plane sur la Libye. Quatorze ans après la chute de Mouammar Kadhafi, le pays reste prisonnier d’un cycle de chaos et de rivalités armées.

Un vaste réseau de fraudes foncières éclabousse magistrats et greffiers au Faso

Des magistrats, greffiers, agents des domaines et démarcheurs, ont été inculpés pour fraudes foncières et corruption à Ouagadougou, entre janvier 2021 et juin 2025, pour des ventes frauduleuses de parcelles.

 

Un réseau bien organisé

Après l’affaire “Sidaty Yoda” à Banfora, un nouveau scandale foncier secoue la justice burkinabè. Le Procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a révélé ce mardi 2 septembre 2025 l’existence d’un réseau impliquant démarcheurs, agents fonciers et acteurs judiciaires, dont un magistrat et des greffiers.

Leur méthode serait d’identifier des parcelles à Ouagadougou, attribuées ou non, puis établir de fausses ordonnances judiciaires pour légitimer des ventes ou muter des propriétés.

 

Des centaines d’ordonnances frauduleuses

Selon le communiqué, 385 ordonnances fausses ont été rendues entre janvier 2021 et juin 2025 par le juge Coulibaly Yaya, alors en poste au Tribunal de grande instance Ouaga I. Les vérifications au greffe ont montré qu’aucune demande officielle n’avait été enregistrée. Les numéros figurant sur ces documents étaient fictifs. En échange, les mis en cause recevaient entre 1 000 000 et 1 500 000 FCFA par dossier, ou parfois des parcelles en guise de contrepartie.

Des poursuites lourdes de conséquences

Les inculpés sont poursuivis pour stellionat, complicité, corruption d’agents publics, faux et complicité de faux en écriture publique. Conformément à la loi, ils seront jugés dans un autre ressort juridictionnel, à Bobo-Dioulasso. Cette affaire soulève de nouvelles inquiétudes sur la corruption dans le secteur foncier, déjà marqué par de nombreux litiges.

Burkina Faso : la Police nationale lance son premier commissariat mobile à Ouagadougou

La Police nationale innove. Pour la première fois au Burkina Faso, un commissariat mobile a été mis en service ce mardi 2 septembre 2025. L’initiative vise à rapprocher les services de sécurité des citoyens.

 

Un commissariat qui se déplace vers les citoyens

Le dispositif a été présenté par l’inspecteur général de police, Thierry Tuina, premier responsable de l’institution. Il s’agit d’un camion spécialement aménagé, équipé pour offrir les mêmes services qu’un commissariat traditionnel. Ce sont en effet, des courants : l’établissement de cartes nationales d’identité ; la légalisation de documents ; la patrouilles motorisées ; l’assistance aux victimes ; la collecte de renseignements ; l’actions de sensibilisation.

« Nous avons conçu ce concept pour atteindre les populations et répondre aux questions d’insécurité urbaine », a expliqué Thierry Tuina.

Répondre à un contexte sécuritaire complexe

Le directeur général de la Police nationale a rappelé que la criminalité s’accroît dans un monde instable. Selon lui, il faut adapter en permanence l’écosystème sécuritaire aux réalités locales.

« Nos concitoyens ont besoin de sécurité, socle basique de tout développement humain durable », a-t-il souligné.

Une innovation appelée à se développer

Le commissariat mobile restera d’abord actif dans la commune de Ouagadougou. Mais la Police nationale envisage déjà l’acquisition d’autres véhicules pour déployer ce concept à travers le pays. Une stratégie qui s’inscrit dans la vision de police de proximité et de sécurité au quotidien.

Une initiative saluée par les populations

La cérémonie de lancement a eu lieu dans l’arrondissement n°7, à Nagrin. Les autorités locales et coutumières ont salué une réponse concrète aux besoins de sécurité. Elles voient dans ce projet une avancée pour leur communauté et pour tous les Burkinabè.

Burkina Faso : les prix des motos en forte baisse grâce aux contrôles économiques

Au Burkina Faso, le prix des motos, sujet de préoccupation majeure pour les citoyens, connaît une évolution positive. Ces dernières semaines, les opérations de contrôle menées par la Brigade Mobile de Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes (BMCRF) ont entraîné une baisse significative sur plusieurs modèles.

 

Des baisses notables sur les modèles populaires

La Sirius 115 originale, vendue auparavant à 1 025 000 FCFA, s’affiche désormais à 850 000 FCFA. La Sirius 110 passe de 925 000 FCFA à 800 000 FCFA. La Mio 125, très prisée, se négocie aujourd’hui entre 750 000 et 800 000 FCFA, contre 925 000 auparavant. La tendance est encore plus marquée pour les modèles génériques. La Sirius générique coûte désormais entre 475 000 et 525 000 FCFA, tandis que la Mio générique est disponible dès 550 000 FCFA. Un soulagement certain pour les consommateurs, directement lié aux contrôles renforcés.

 

Des irrégularités persistent sur le marché

Malgré cette baisse, tout n’est pas encore réglé. Certains commerçants refusent toujours d’afficher les prix, en violation de la réglementation. D’autres gonflent artificiellement les tarifs, alimentant une spéculation injustifiée. Ces pratiques nuisent à la transparence et fragilisent la confiance entre vendeurs et acheteurs.

 

Vers une régulation durable des prix

Pour consolider ces acquis, la BMCRF envisage d’imposer une marge bénéficiaire raisonnable. Objectif : éviter toute dérive spéculative et garantir un marché plus équitable. Les autorités appellent également les citoyens à signaler toute irrégularité constatée. Des sanctions sont prévues en cas de non-respect des règles. Cette régulation, si elle est appliquée de manière stricte, pourrait stabiliser durablement le prix des motos et protéger le pouvoir d’achat des Burkinabè.

Soudan : un village entier englouti par un glissement de terrain au Darfour

 Les habitants du village de Tarasin, ont péri dans un glissement de terrain, l’ouest du Soudan, dans la région du Darfour. C’était ce lundi 1er septembre a cause d’un éboulement survenu dans une zone montagneuse déjà frappée par la guerre et la famine.

 

Un drame sans précédent frappe l’ouest du Soudan. Le village de Tarasin, situé dans la région du Darfour, a été rayé de la carte le lundi 1er septembre 2025 par un glissement de terrain. Selon les informations relayées par plusieurs médias, plus de 1 000 habitants ont été ensevelis. Une seule personne aurait survécu. Le groupe armé qui contrôle la zone a lancé un appel à l’ONU et aux organisations humanitaires pour récupérer les corps. Le gouverneur du Darfour, Minni Minnawi, proche de l’armée, a qualifié la catastrophe de « tragédie ». Dans un communiqué, il a exhorté la communauté internationale à intervenir en urgence, soulignant que « la tragédie est plus grande que ce que notre peuple peut supporter seul ».

Un contexte de guerre et de famine

Le village sinistré se trouve dans les monts Marra. C’est une zone tenue par le Mouvement/Armée de libération du Soudan, resté à l’écart des combats. Depuis avril 2023, le pays est plongé dans une guerre civile entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide (FSR) de Mohamed Hamdan Daglo. Ce conflit a déjà fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 14 millions de personnes, dont 1,2 million ont trouvé refuge au Tchad.L’ONU parle de la « pire crise humanitaire au monde ».

Une région meurtrie par les catastrophes

L’accès au Darfour reste extrêmement limité pour les acteurs humanitaires, en raison des combats. Pourtant, la famine a déjà été déclarée dans plusieurs zones de la région. Ce glissement de terrain rappelle celui de 2018 dans la localité voisine de Toukol. Celui-ci avait coûté la vie à plus de 20 personnes. La tragédie survient presque simultanément au séisme qui a frappé l’Afghanistan dans la nuit du 1er septembre 2025, causant plus de 1 400 morts et 3 100 blessés.

Deux catastrophes naturelles qui viennent s’ajouter à un monde déjà marqué par les conflits, les crises humanitaires et les menaces climatiques.

Burkina Faso : une nouvelle loi criminalise l’homosexualité et modifie le code de la famille

L’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a adopté un code criminalisant l’homosexualité à Ouagadougou, le 1er septembre 2025, afin d’affirmer la souveraineté et redéfinir les règles sociales et familiales du pays.

 

Depuis le 1er septembre 2025, le Burkina Faso dispose d’une loi qui interdit et criminalise l’homosexualité. L’Assemblée législative de transition a adopté à l’unanimité un nouveau code de la personne et de la famille. Le président Ibrahim Traoré doit promulguer ce texte, qui introduit pour la première fois des sanctions contre les pratiques homosexuelles.

Selon le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, les peines prévues vont de deux à cinq ans d’emprisonnement, assorties d’amendes. Il précise que les ressortissants étrangers reconnus coupables ne seront pas incarcérés, mais expulsés du territoire burkinabè. Jusqu’ici, aucune loi ne ciblait directement les personnes homosexuelles, qui vivaient dans la discrétion.

Cette décision marque donc un tournant juridique et sociétal dans le pays. Au-delà de la question de l’homosexualité, le nouveau code introduit d’autres changements importants. Il modifie notamment les conditions d’accès à la nationalité burkinabè par le mariage et reconnaît désormais les unions religieuses et coutumières.

Pour les autorités, ce texte illustre la volonté du Burkina Faso de réaffirmer son indépendance culturelle et politique. Il reflète également un choix de société ancré dans les traditions locales et distinct des influences extérieures.

 

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Burkina Faso – Russie : Vers une coopération renforcée dans l’énergie, l’agriculture et la santé

Le Burkina Faso et la Russie ont renforcé leurs liens. Ce lundi 1er septembre 2025, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a reçu l’ambassadeur Igor Martynov pour consolider la coopération bilatérale, avec un accent sur l’énergie, l’agriculture, la santé et la culture. Un accord pour la création d’une commission intergouvernementale a été annoncé afin de structurer et dynamiser ces partenariats stratégiques.

 

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu en audience ce lundi 1er septembre 2025 l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov. Cette rencontre a permis de passer en revue l’état de la coopération bilatérale et d’en explorer les perspectives de renforcement.

Au cœur des discussions figurait la mise en place prochaine d’un accord instituant une commission intergouvernementale entre les deux ministères des Affaires étrangères. Les autorités confieront à cette instance de haut niveau la mission de structurer et de dynamiser les partenariats stratégiques, notamment dans les secteurs prioritaires que sont l’énergie, l’agriculture et la santé. Pilotée par les secrétaires généraux des deux ministères, la commission assurera la coordination des actions conjointes.

« C’est un mécanisme de relations bilatérales essentiel, qui permettra non seulement de développer la coopération économique et militaire, mais aussi de garantir un meilleur suivi de nos engagements », a souligné Igor Martynov à l’issue de l’audience.

Les échanges ont également porté sur la coopération culturelle. Le ministre Traoré et l’ambassadeur Martynov ont salué la participation du Burkina Faso à un festival musical à Moscou et annoncé l’accueil prochain d’une troupe artistique russe dans le pays, témoignant de la vitalité des échanges culturels.

Cette rencontre traduit la volonté commune des deux pays de bâtir une coopération diversifiée, équilibrée et mutuellement avantageuse, fondée sur le respect, la confiance et l’amitié.