Burkina Faso : un buffle et un éléphant abattus après avoir semé la panique en ville

Le ministère de l’Environnement a expliqué, dans un communiqué en date du 23 août 2025, les raisons ayant conduit à l’abattage d’un buffle et d’un éléphant, la veille, dans les grandes villes du pays. Les deux animaux, repérés respectivement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, représentaient une menace pour la sécurité des habitants.

Des animaux devenus agressifs en pleine zone urbaine

À Ouagadougou, des habitants ont aperçu le buffle dans le secteur 50 du quartier Balkuy. Quant à l’éléphant, il  a été signalé dans les secteurs 25 et 26 de Kuinima à Bobo-Dioulasso. D’après le communiqué officiel, leur comportement agressif faisait craindre des attaques sur les personnes et les biens. Plusieurs tentatives de refoulement ayant échoué, les autorités ont autorisé leur abattage pour éviter un drame.

Urbanisation et pression humaine pointées du doigt

Le ministère souligne que ce type d’incident n’est pas inédit au Burkina Faso. Il l’attribue à l’urbanisation galopante, au braconnage, à la destruction et à la fragmentation des habitats naturels, ainsi qu’à l’occupation des couloirs de migration de la faune par des activités humaines.

Appel au calme et assurance sur la conservation

Tout en appelant les populations au calme et à la collaboration, le ministre de l’Environnement a rassuré sur l’existence de programmes de conservation visant à assurer une gestion durable de la biodiversité nationale.

Soirée d’hommage à Alino Faso au CENASA

Les acteurs culturels du Burkina Faso ont rendu hommage à Alain Christophe Traoré, dit Alino Faso, lors d’une soirée organisée le jeudi 21 août 2025 au CENASA, à Ouagadougou.

Cette rencontre a réuni plusieurs artistes, proches et admirateurs venus célébrer la mémoire de l’homme de culture. Des prestations artistiques et des témoignages ont marqué la cérémonie, dans une atmosphère à la fois empreinte de recueillement et de reconnaissance pour l’apport de l’artiste à la scène nationale.

Pour rappel, Alino Faso est décédé le 24 juillet 2025, dans sa cellule de détention à l’école de gendarmerie d’Abidjan, selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire publié le 27 juillet. Son corps a été rapatrié au Burkina Faso le 18 août, avant cet hommage officiel qui a permis de saluer son parcours et son engagement.

Burkina Faso : Ibrahim Traoré célèbre l’excellence scolaire 2025

Ce vendredi, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a mis à l’honneur les meilleurs élèves, enseignants et encadreurs lors de la Journée de l’excellence scolaire 2025 à Ouaga 2000. Une cérémonie placée sous le signe du mérite, de l’engagement patriotique et du développement endogène, qui célèbre le travail acharné et les performances exceptionnelles dans l’enseignement primaire, post-primaire et secondaire.

 

Une cérémonie symbolique à Ouaga 2000

Ce vendredi matin, dans la salle des Banquets de Ouaga 2000, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé la cérémonie annuelle de la Journée de l’excellence scolaire. Cet événement met à l’honneur les élèves, enseignants et encadreurs ayant démontré un engagement exceptionnel tout au long de l’année scolaire.

Récompense des meilleurs élèves et enseignants

Placée sous le thème « Excellence scolaire, un tremplin pour l’engagement patriotique et le développement endogène au Burkina Faso », la cérémonie a distingué 138 élèves, 26 enseignants et 5 encadreurs. Ces récompenses soulignent le travail acharné et les performances exceptionnelles dans les enseignements primaire, post-primaire et secondaire.

Un message inspirant pour la communauté éducative

Un discours de Son Excellence le Président du Faso, Chef de l’État, est prévu pour encourager et motiver la communauté éducative à poursuivre ses efforts et à renforcer le rôle de l’excellence scolaire dans le développement du pays.

Valoriser le mérite et l’engagement patriotique

La Journée de l’excellence scolaire illustre la volonté des autorités burkinabè de promouvoir le mérite, l’engagement citoyen et le développement endogène, en reconnaissant ceux qui incarnent ces valeurs dans le secteur éducatif.

Ibrahim Traoré promet la fin prochaine de la guerre devant 408 enfants du camp « Faso Mêbo »

Devant 408 enfants réunis pour la première édition du camp vacances « Faso Mêbo », le président du Faso, Ibrahim Traoré, a livré un message fort : la guerre contre le terrorisme au Burkina Faso « prendra bientôt fin ». Une déclaration d’espoir, placée sous le signe de la solidarité, de l’humilité et de la construction d’un avenir commun.

Une cérémonie symbolique de montée des couleurs

Ce jeudi matin, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé une cérémonie exceptionnelle aux côtés des 408 enfants de la première promotion du camp vacances Faso Mêbo. Devant eux, il a livré un message porteur d’espoir : « La guerre contre le terrorisme prendra bientôt fin au Burkina Faso ».

Former dès aujourd’hui les bâtisseurs de demain

S’adressant aux campeurs, le chef de l’État a insisté sur leur rôle décisif dans l’avenir du pays :

« Aujourd’hui, le Burkina est en guerre, mais la guerre finira bientôt et c’est vous qui bâtirez notre pays (…) C’est votre responsabilité de construire ce pays et il fallait qu’on vous prépare dès maintenant. »

Pour lui, ce camp vise à inculquer des valeurs essentielles – solidarité, humilité et responsabilité citoyenne – afin de forger des adultes intègres capables de préserver la cohésion nationale.

Dix jours de formation civique, culturelle et écologique

Durant leur séjour, les enfants ont participé à un programme varié. Ce sont entre autre l’éducation civique et militaire, l’arts plastiques et vivants, la confection et la pose de pavés. Ils ont aussi mené des activités écocitoyennes. Ces tout petit ont notamment appris à partager le repas dans le même plat, symbole de solidarité et d’humilité.  Et aussi à respecter le bien commun, l’autorité de l’État et l’intérêt supérieur de la Nation.

Des réalisations concrètes en héritage

En guise de contribution, les campeurs ont laissé leur empreinte sur le site d’accueil : un bosquet d’arbres fruitiers, un carré d’armes pavé de 300 m², une dizaine de banquettes et plusieurs fresques picturales. Des œuvres qui témoignent de leur engagement et de leur apprentissage collectif.

 

TICAD 9 à Yokohama : le Japon et l’Afrique renforcent leur partenariat stratégique

À Yokohama, le Japon et l’Afrique resserrent leurs liens stratégiques. La neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) réunit chefs d’État, institutions internationales et experts autour d’un objectif commun : accélérer le développement du continent tout en consolidant la paix et la coopération.

 

Une conférence au cœur des enjeux africains

Depuis mardi 19 août 2025, et ce jusqu’au vendredi 22 août, la ville de Yokohama, au Japon, accueille la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). Co-présidée par le Japon et l’Union africaine, la rencontre vise à adopter une déclaration finale fixant les priorités communes en matière de développement économique et social, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de coopération.

Cette édition intervient à un moment crucial, où l’Afrique doit relever le double défi de « faire taire les armes » et d’accélérer son développement.

Chefs d’État, institutions et partenaires réunis

Organisée par le Japon en collaboration avec l’ONU, la Banque mondiale et l’Union africaine, la TICAD 9 rassemble près de 5 000 participants, dont plusieurs chefs d’État africains. Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, le secrétaire général de l’ONU António Guterres et le président en exercice de l’Union africaine João Lourenço participent aux travaux.

Les discussions portent sur la croissance économique, l’innovation, la sécurité humaine et la coopération internationale, avec un accent particulier sur la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, l’énergie et la digitalisation, en phase avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les Objectifs de développement durable.

Des réformes institutionnelles et un plaidoyer africain

Les dirigeants africains ont profité de la tribune pour réaffirmer leur attachement au multilatéralisme. Ils plaident notamment pour une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU et pour des mécanismes de financement plus justes, permettant aux pays africains d’accéder à des ressources à moindre coût afin de soutenir leur industrialisation.

Mais les enjeux sécuritaires restent tout aussi préoccupants, dans un continent marqué par les conflits persistants au Soudan du Sud, en RDC, par le terrorisme au Sahel et par de nombreuses tensions politiques.

Le modèle japonais comme source d’inspiration

Pour plusieurs observateurs, le Japon représente un modèle d’inspiration pour l’Afrique. Ce pays, qui a surmonté de multiples crises pour devenir une puissance économique mondiale, incarne une voie de résilience et de développement que les dirigeants africains pourraient adapter à leurs propres réalités.

Des projets concrets soutenus par Tokyo

Selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Japon a financé 73 projets dans 39 pays africains entre 2023 et 2025, pour un montant global de 114,4 millions de dollars.

Ces initiatives touchent des domaines variés en occurrence la reconstruction communautaire au Soudan du Sud, avec plus de 2 000 bénéficiaires, l’emplois temporaires et la réhabilitation d’infrastructures dans la région du Liptako-Gourma, le soutien à l’entrepreneuriat féminin au Mali, le projets de sécurité humaine dans le bassin du lac Tchad, bénéficiant à 160 000 personnes.

Un partenariat historique avec le Burkina Faso

Les relations entre le Burkina Faso et le Japon remontent à 1962. Elles concernent des secteurs clés comme l’éducation, la santé, l’agriculture, la sécurité et la formation professionnelle.

La coopération bilatérale se renforce régulièrement. En août 2025, le Burkina Faso a inauguré un Consulat honoraire à Chiba, grande ville industrielle et logistique, pour donner un nouvel élan à cette relation exemplaire.

Burkina Faso – Mohamed Daboné, prodige du basketball, rejoint le FC Barcelone à 13 ans

Le Burkina Faso célèbre un nouveau talent sportif : Mohamed Daboné, un jeune prodige de 13 ans et déjà mesurant 2,08 mètres, vient d’intégrer le prestigieux FC Barcelone.

 

À seulement 13 ans, Daboné fait un pas historique en rejoignant l’un des clubs les plus réputés au monde. Sa taille exceptionnelle et son talent précoce suscitent l’admiration des recruteurs et des passionnés de basketball à l’international.

L’annonce, relayée par Brut Afrique, a provoqué une grande vague de fierté et d’enthousiasme au Burkina Faso et au-delà. Ce jeune athlète devient un symbole d’espoir et d’excellence pour la jeunesse africaine, inspirant toute une génération à croire en ses rêves et à viser les sommets dans le sport.

Intégrer le FC Barcelone représente un défi immense mais aussi une opportunité unique pour Mohamed Daboné de perfectionner son jeu au contact des meilleurs et de préparer une carrière internationale prometteuse.

Ouagadougou – Neuf étoiles volées sur la Rue des Étoiles : un patrimoine menacé

Sous le drap de la nuit, neuf étoiles en bronze ont été dérobées sur la Rue des Étoiles à Ouagadougou, un site emblématique dédié aux héros et bâtisseurs africains. Ce lieu de mémoire, ouvert au public, symbolise l’histoire et les réalisations du Burkina Faso et du continent.

 

Les responsables du projet dénoncent ce « pillage du patrimoine commun ». Ils alertent également sur les risques de disparition progressive des symboles destinés aux générations futures. « Aujourd’hui, ce sont neuf étoiles arrachées. Demain, ce sera quoi ? », s’interrogent-ils sur la page officielle de l’Académie des Sotigui.

La Rue des Étoiles a été inaugurée pour rendre hommage à des personnalités marquante. Celles du Burkina Faso, d’Afrique et de la diaspora. Aujourd’hui, elle fait face à un acte de vandalisme qui suscite indignation et inquiétude. Les initiateurs appellent la mairie de Ouagadougou à renforcer la sécurisation du site et invitent la population à veiller à la protection de ce patrimoine symbolique.

Les tensions montent : Une autopsie ordonnée pour Alino Faso, rapatrié d’Abidjan

La justice burkinabè a procédé à une autopsie sur le corps d’Alain Christophe Traoré, connu sous le nom d’Alino Faso, rapatrié lundi 18 août 2025 de Côte d’Ivoire. Décédé en détention à Abidjan dans des circonstances controversées, le cyberactiviste est au centre d’une affaire qui alimente tensions diplomatiques et mobilisation populaire.

 

Le cercueil d’Alino Faso a été accueilli à l’aéroport de Ouagadougou peu avant 14h par un avion militaire burkinabè, avant d’être transféré à la morgue de Bogodogo. À 14h40, il a été sorti du hall d’attente de la gendarmerie en présence d’une foule venue rendre hommage au défunt. Plusieurs membres du gouvernement, le président du Tribunal de grande instance Ouaga I, ainsi que des artistes et influenceurs, ont assisté à cette cérémonie.

Dans un communiqué publié mercredi, le procureur du Faso, Blaise Bazié, a indiqué qu’« une autopsie a été réalisée sur la dépouille de Alino Faso le 19 août 2025 par une équipe de médecine légale au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo, avant la remise du corps à la famille ». Les résultats seront intégrés au dossier d’instruction, et toute personne pouvant aider à faire la lumière sur les circonstances de la mort est invitée à se rapprocher du cabinet du doyen des juges d’instruction du TGI Ouaga I.

Le décès, survenu le 24 juillet dernier dans une cellule de l’École de gendarmerie d’Abidjan, reste source de polémique. Alors que le parquet ivoirien parle de suicide et affirme que le détenu bénéficiait de conditions « privilégiées », les autorités burkinabè évoquent un possible « assassinat crapuleux ».

Cette affaire, qui a déjà provoqué des tensions diplomatiques entre Ouagadougou et Abidjan, survient dans un contexte marqué par la rupture de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec la Cédéao. Le gouvernement burkinabè promet que « la mort d’Alino Faso ne restera pas impunie » et garantit des obsèques dignes pour cet activiste dont la générosité est « connue et reconnue ».

Burkina Faso : le DGPN reçoit l’Ambassadeur de Chine pour renforcer la coopération sécuritaire

Dans la soirée du 19 août 2025, l’Inspecteur Général de Police Thierry Dofizouho TUINA, Directeur Général de la Police Nationale (DGPN), a accueilli en audience l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Burkina Faso, ZHAO Deyong, accompagné du chef de chancellerie, M. GU Zhen, et du Directeur Politique, M. TANG Ran.

Selon l’Ambassadeur ZHAO, cette visite s’inscrit dans le cadre du septième anniversaire de la reprise des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine. Elle a permis de réaffirmer l’engagement de la Chine à soutenir le Burkina Faso dans ses efforts de développement, de lutte contre le terrorisme et de consolidation de sa souveraineté.

Le DGPN, se réjouissant de cette visite, a salué la qualité des relations entre les deux pays et a remercié la Chine pour son soutien constant à la Police Nationale, notamment sur les plans logistique, matériel et humain, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités et le partage d’expérience.

Cette rencontre, qui a pris des allures de réunion de travail, a également donné l’occasion au DGPN de présenter les progrès réalisés dans la pacification du pays, notamment la reconquête de la quasi-totalité du territoire national, assurant ainsi un environnement sûr pour les investisseurs.

Enfin, la séance a permis de dégager des perspectives de coopération et de soutien futur entre la Police Nationale et les autorités chinoises, avec la participation des directeurs techniques et du Chef de la Division de la Coopération.

La Police Nationale, fidèle à sa mission, confirme ainsi son engagement au service des citoyens et de la sécurité nationale.

VDP recherché pour meurtre : les forces de sécurité mobilisées

Les autorités Burkinakès recherchent activement un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) à Nandiala, dans la province du Boulkiemdé, pour meurtre et tentative de meurtre, alors que cette force supplétive demeure un pilier de la lutte antijihadiste au Burkina Faso.

 

Les forces de sécurité burkinabè ont lancé un avis de recherche contre Grégoire Zongo, VDP communal de Nandiala, soupçonné d’avoir tué sa compagne âgée de 18 ans et grièvement blessé la mère de cette dernière le lundi 18 août 2025. Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), le suspect aurait utilisé son arme de dotation, une Kalachnikov, avant de prendre la fuite. Né le 3 septembre 1999 à Nandiala, mesurant environ 1,65 mètre et de teint noir, il est activement recherché. Les autorités invitent toute personne disposant d’informations à les communiquer aux forces de défense et de sécurité.

Ce drame intervient alors que le rôle des VDP reste central dans le dispositif sécuritaire national. Créés sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré pour épauler l’armée face aux groupes jihadistes, les Volontaires pour la défense de la patrie ont vu leurs effectifs et leurs avantages renforcés après l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

Le 8 avril dernier, le général Moussa Diallo, Chef d’état-major général des armées, avait salué l’engagement des VDP lors d’une visite à leur brigade. Il avait insisté sur la nécessité pour ces supplétifs de rester des exemples de discipline, de loyauté et de patriotisme, citant la figure de Ladji Yoro comme modèle à suivre.