PMU’B : Mahamoudou Sanfo empoche plus de 73 millions de francs CFA

Mahamoudou Sanfo, un cultivateur de 64 ans, vient d’entrer dans le cercle restreint des grands gagnants du Pari mutuel urbain burkinabè (PMU’B). Ce jeudi, il a officiellement reçu un chèque d’un montant de 73 013 000 francs CFA, lors d’une cérémonie présidée par le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Ibrahim Ben Harouna Zarani.

 

Ce fidèle joueur de la LONAB a décroché le jackpot en pariant 1 200 francs CFA sur la combinaison gagnante 4+1 du tirage du 18 juillet 2025. En retrouvant l’ordre exact des chevaux, Mahamoudou Sanfo a ainsi réalisé le rêve de tout parieur : transformer une modeste mise en une fortune.

Tout sourire, barbe blanche bien taillée et bonnet immaculé sur la tête, le sexagénaire n’a pas caché son émotion.

« Je rends grâce à Allah pour ce bienfait. Cela fait plus de 30 ans que je joue au PMU’B. J’ai déjà gagné plusieurs fois, mais jamais une somme pareille », a-t-il confié.

Ce gain exceptionnel vient récompenser des années de persévérance et de passion pour les jeux de hasard. Mais Mahamoudou Sanfo n’oublie pas ses proches. Il évoque notamment son frère, Séni Sanfo, avec qui il partage souvent ses gains, même s’il n’a pas contribué à cette mise gagnante.

« Ce n’est pas parce qu’il n’a pas mis d’argent cette fois que je vais le laisser. Nous sommes une famille. Quand l’un gagne, c’est comme si les deux avaient gagné », a-t-il déclaré avec une grande générosité.

Les présidents des Cours constitutionnels rendent hommage à Thomas Sankara au Mémorial de Ouagadougou

En marge du colloque international marquant les 25 ans du Conseil constitutionnel du Burkina Faso, les présidents des Cours constitutionnels de la sous-région ont effectué, mercredi, une visite au Mémorial Thomas Sankara. Un moment de recueillement et de réflexion, au cours duquel ils ont appelé à maintenir vivante la mémoire du père de la Révolution burkinabè.

 

Très ému à l’issue de la visite, le porte-parole de la délégation, Amadou Ousmane Touré, président de la Cour constitutionnelle du Mali, a salué l’initiative et souligné la portée panafricaine du MTS.

« Nous sommes profondément touchés par tout ce que nous avons vu au Mémorial. Thomas Sankara doit rester une icône de vérité, de panafricanisme et d’unité pour les générations présentes et futures », a-t-il déclaré.

Selon lui, le parcours du capitaine Sankara est porteur d’une vision intemporelle, qu’il est impératif de transmettre et d’honorer.

« J’avoue avoir découvert aujourd’hui des aspects méconnus de son histoire, qui enrichissent ma compréhension de son héritage », a confié M. Touré.

Le président du Conseil constitutionnel du Burkina Faso, Me Barthélémy Kéré, s’est dit honoré par la présence de ses homologues venus découvrir le mémorial. Il a exprimé sa gratitude pour l’intérêt porté aux idéaux du leader révolutionnaire.

« Vous nous avez donné l’occasion de revisiter les circonstances de sa disparition et les efforts engagés pour faire vivre sa mémoire », a-t-il affirmé.

Me Kéré a également réaffirmé l’engagement total de son institution à soutenir pleinement la réalisation du projet du Mémorial Thomas Sankara, conformément aux objectifs fixés.

Pour rappel, les autorités ont officiellement inauguré le MTS le 17 mai 2025, au sein du Conseil de l’Entente à Ouagadougou. Ce mémorial abrite les mausolées de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons tombés le 15 octobre 1987.”

Diplomatie : le nouvel ambassadeur de Chine reçu par le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso

 Le nouveau représentant de la République Populaire de Chine au Burkina Faso, SEM Zhao Deyong, a été officiellement accueilli ce mercredi par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie Traoré.

Conformément aux usages diplomatiques, l’ambassadeur Zhao a remis les copies figurées de ses Lettres de créance au chef de la diplomatie burkinabè, lors d’une cérémonie empreinte de solennité.

À l’issue de cet échange protocolaire, le diplomate chinois a exprimé sa gratitude aux autorités burkinabè pour avoir accepté son accréditation. Il s’est dit enthousiaste à l’idée de renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.

« Je suis motivé à œuvrer pour un partenariat encore plus solide entre la Chine et le Burkina Faso. J’espère pouvoir bénéficier du soutien du ministère et encourager plus d’échanges entre nos institutions diplomatiques et sectorielles », a-t-il déclaré.

Le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, tout en lui souhaitant la bienvenue, a salué l’arrivée rapide du nouvel ambassadeur, succédant à son prédécesseur. Il a rappelé que les relations entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine sont marquées par la confiance mutuelle et un respect réciproque, consolidés à travers des projets concrets et des initiatives profitables aux deux peuples.

« Vous pouvez compter sur l’entière disponibilité de mon département pour vous accompagner dans la réussite de votre mission au Burkina Faso », a assuré le ministre.

26e Assemblée générale des EPE : des résultats financiers en nette amélioration

 La 26ᵉ Assemblée générale des Établissements publics de l’État (AG/EPE) s’est tenue ce mercredi sous la présidence du chef de l’État, représenté par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Ce rendez-vous institutionnel a réuni les représentants de 109 EPE, dont 18 fonds nationaux, afin de faire le point sur leur fonctionnement en 2024.

L’assemblée a examiné les rapports de gestion des conseils d’administration, les bilans d’activités et les états financiers des établissements concernés. Il ressort des travaux une amélioration globale des performances financières des EPE pour l’exercice écoulé. Des recommandations seront formulées à l’issue de la rencontre afin d’optimiser leur efficacité opérationnelle.

Dans son allocution, le Premier ministre a souligné l’importance stratégique de cette instance, qu’il qualifie de cadre privilégié pour l’évaluation et la redevabilité des établissements publics.

« Cette assemblée est un moment clé pour analyser les blocages d’ordre stratégique et organisationnel, partager les bonnes pratiques et renforcer le pilotage des services publics », a-t-il affirmé.

L’objectif de cette 26ᵉ édition est non seulement de dresser le bilan des activités, mais aussi de proposer des pistes d’amélioration face aux défis rencontrés. Il s’agit, selon les organisateurs, d’inscrire les EPE dans une dynamique continue de performance et de transparence.

De son côté, le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubacar Nacanabo, s’est félicité des résultats enregistrés. Il a indiqué que les EPE ont généré un excédent financier de plus de 80 milliards de FCFA en 2024, contre 69 milliards en 2023. Une évolution jugée très satisfaisante, qui reflète les efforts consentis pour une gestion plus rigoureuse et efficiente.

Selon le ministre, les responsables des EPE ont globalement respecté les indicateurs de performance, renforçant ainsi la crédibilité et l’utilité de ces structures dans la mise en œuvre des politiques publiques au Burkina Faso

Ouagadougou : l’ambassade du Maroc célèbre le 26e anniversaire de l’accession au Trône de Sa Majesté Mohammed VI

 L’ambassade du Royaume du Maroc au Burkina Faso a célébré, ce mercredi soir, la fête nationale marocaine marquant le 26e anniversaire de l’accession au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Cette journée symbolique constitue un moment fort pour le peuple marocain, qui célèbre à travers elle l’unité, la souveraineté et l’intégrité du Royaume, tout en renouvelant son attachement à la monarchie alaouite, socle historique du pays.

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Son Excellence Karamoko Jean Marie Traoré, ainsi que de nombreuses personnalités burkinabè venues partager cette soirée de fraternité et de convivialité avec les représentants de l’ambassade marocaine à Ouagadougou.

Au-delà de la célébration royale, cet événement a également permis de mettre en lumière la solidité des liens diplomatiques et la vitalité de la coopération entre le Burkina Faso et le Royaume du Maroc.

Dans son allocution, l’ambassadeur du Maroc, SEM Youssef Slaoui, a souligné la profondeur des relations bilatérales :

« Il existe des liens d’amitié et de fraternité entre les peuples marocain et burkinabè, renforcés par l’estime mutuelle entre Sa Majesté Mohammed VI et Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré. Tous deux partagent la volonté de faire du partenariat maroco-burkinabè un modèle exemplaire de coopération sud-sud interafricaine. »

Infrastructures routières : 500 condamnés seront mobilisés à partir du 2 août pour des travaux dans 22 communes

Dans le cadre de la mise en œuvre des Travaux d’intérêt général (TIG), les ministères chargé des Infrastructures et de la Justice ont conjointement annoncé la mobilisation de 500 détenus pour l’exécution de travaux à haute intensité de main-d’œuvre. L’annonce a été faite, ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse.

 

À compter du 2 août 2025 jusqu’en décembre, ces 500 personnes condamnées dans les maisons d’arrêt seront réquisitionnées, conformément à la loi sur le TIG, pour réaliser des travaux d’utilité publique dans 22 communes réparties sur 17 régions du Burkina Faso.

D’après le capitaine Ollo Palenfo, Secrétaire général du ministère des Infrastructures, le programme prévoit en cinq mois: le curage de 150 km de caniveaux, l’évacuation de 1 500 m3 d’ordures, le débroussaillage de 300 hectares d’espaces et la plantation de 10 000 arbres pour contribuer à la restauration du couvert végétal.

L’inspecteur divisionnaire Sabila Sawadogo signale que cette initiative comporte plusieurs avantages pour l’administration pénitentiaire: contribution au développement communautaire, transmission des valeurs du travail et de la dignité, formation des détenus, désengorgement des prisons et réduction des charges de l’État quant à leur entretien. Il est à noter qu’un mois de TIG équivaut à trois mois de peine d’emprisonnement.

Sabila Sawadogo a également rassuré que toutes les dispositions sont prises pour minimiser les risques de fuite des condamnés.

Santé : Première transplantation rénale réussie au Burkina Faso

Le Burkina Faso a franchi une étape majeure dans son histoire médicale. C 29 juillet 2025, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo a réalisé avec succès la toute première transplantation rénale. L’annonce a été faite ce mercredi par le ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, lors d’une conférence de presse.

 

En effet, la rencontre s’est tenue en présence de l’ambassadeur de Türkiye, de nombreux professionnels de santé et de journalistes. Cette prouesse médicale survient dans une dynamique impulsée par les hautes autorités sanitaires, avec le soutien du chef de l’État. L’objectif est de renforcer durablement le système de santé burkinabè. Mais aussi, d’améliorer la prise en charge des insuffisances rénales chroniques, et réduire les évacuations sanitaires vers l’étranger. Dr Robert Kargougou a salué cette réussite comme un tournant décisif. Pour lui, cette première transplantation rénale marque un pas concret vers la souveraineté sanitaire. Elle illustre également les fruits d’une coopération étroite entre les équipes médicales burkinabè et turques.

« C’est une avancée majeure pour notre système de santé. Cette opération ouvre la voie à d’autres interventions spécialisées au niveau national », a déclaré le ministre.

Le directeur général du CHU de Tengandogo, Lin Somda, a exprimé sa fierté de voir ce projet aboutir après seulement 13 mois de préparation. De ce fait,  il a souligné l’importance du soutien de la Fondation turque de don d’organes. En effet, celle-ci a largement contribué au renforcement des capacités du personnel et à l’aménagement des infrastructures nécessaires. Ali Özer, chef de la délégation médicale turque, à lui, salué l’excellence de la coopération avec les professionnels burkinabè. Il a précisé que la donneuse a été opérée par voie laparoscopique, sans aucune complication. Et le rein greffé fonctionne parfaitement.

Boureima Ouédraogo, urologue au CHU de Tengandogo, a expliqué que cette opération est le résultat de deux années de travail. Il a confirmé que la transplantation s’est déroulée dans des conditions optimales. Avec une donneuse et une receveuse en bonne santé. Pour le Pr Gérard Coulibaly, néphrologue et coordonnateur du Programme national de transplantation, il s’agit d’un véritable soulagement pour les malades. Il a rappelé que ce programme encadre l’ensemble des processus liés au don et à la greffe d’organes, tissus et cellules humaines au Burkina Faso.

En conclusion, le ministre de la Santé a exprimé sa reconnaissance au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour son appui constant. Il a également salué l’engagement des équipes médicales nationales et la coopération fructueuse avec la Türkiye, qui a permis un transfert de compétences bénéfique pour les jeunes médecins burkinabè.

Décès de Alino Faso : Le gouvernement Ivoirien réagi au communiqué du gouvernement Burkinabè

À l’issue du conseil des ministres tenu ce mercredi 30 juillet 2025, le gouvernement ivoirien a réagi au communiqué du gouvernement burkinabè portant sur l’affaire Alino Faso, qui exigeait notamment plus de transparence dans le dossier et le rapatriement du corps de Alain Christophe Traoré.

Face aux interrogations suscitées par l’affaire de la mort d’Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, en détention à Abidjan, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a réagi ce mercredi aux préoccupations exprimées par le Burkina Faso. D’entrée, M. Coulibaly a rappelé qu’Alino Faso n’était pas le premier détenu à séjourner dans les locaux de l’école de Gendarmerie, où il a été retrouvé mort. Il a précisé que les autorités utilisent parfois cet établissement pour des détentions provisoires, dans un souci de sécurité.”

« Dans le cadre des procédures judiciaires, certaines personnes peuvent être maintenues en détention à cet endroit sur décision du procureur. C’était le cas d’Alino Faso, dont l’instruction était encore en cours », a-t-il déclaré.

Interrogé sur les appels à la transparence formulés par Ouagadougou, le gouvernement ivoirien affirme faire pleinement confiance à son système judiciaire. Il rappelle que le communiqué du Procureur de la République fait foi.

« Nous nous en tenons au communiqué du procureur. Il est suffisamment clair sur les circonstances du décès. Le procureur est une autorité assermentée. Remettre en cause ses propos reviendrait à douter de la transparence de nos institutions », a soutenu le porte-parole.

Amadou Coulibaly a également tenu à souligner que la justice ivoirienne jouit de son indépendance. Il a mentionné, à cet effet, le retrait du chef de l’État de la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, désormais assurée par un magistrat, comme gage de cette autonomie.

S’exprimant sur l’avenir des relations entre Abidjan et Ouagadougou, il s’est montré circonspect :

« Une dégradation des relations diplomatiques ? Je ne sais pas si cela peut être pire qu’actuellement. »

Le gouvernement burkinabè, de son côté, a rejeté la thèse du suicide évoquée par la justice ivoirienne. À cela, Amadou Coulibaly répond que ce n’est pas la première fois que le Burkina Faso formule de telles accusations à l’encontre de la Côte d’Ivoire.

Enfin, le porte-parole du gouvernement ivoirien a appelé à la retenue et dénoncé toute tentative de récupération politique de ce drame.

« C’est un homme qui est mort, une famille en deuil. Il s’est donné la mort, et cela ajoute à la douleur. Il est malsain de vouloir instrumentaliser ce décès à des fins politiques », a-t-il conclu.

Burkina Faso : l’État mise sur les industries culturelles et créatives

Le musée national a accueilli la 9e édition des journées de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC) qui se tiennent du 29 au 30 juillet 2025 sous thèmes : « Entrepreneuriat culturel au Burkina Faso : quels catalyseurs pour booster un développement véritable »

La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 29 juillet 2025, sous la présidence du ministre en charge de la culture, représenté par son secrétaire général, Fidèle Tamini. Cette 9e édition des JPICC vise à renforcer la dynamique de structuration du secteur culturel et de soutenir l’émergence des entreprises culturelles compétitives et créatrices d’emplois. Durant deux jours, les participants vont explorer les opportunités et les défis liés à l’économie créative. Et le programme prévoit des masters class, des panels et des conférences ; une foire dénommée « journée des filières »; des rencontres B2B et des visites d’entreprises culturelles dynamiques.

Le Secrétaire général du ministère chargé de la culture a rendu hommage aux parrains pour leur volonté à jouer pleinement leur rôle dans le développement de l’économie et de la culture au pays des hommes intègres. Il a appelé à une mobilisation collective pour accompagner les acteurs culturels notamment les jeunes avant de reconnaitre la faiblesse du taux de formalisation du secteur, tout en saluant l’efforts en cours pour inverser la tendance.

La Fédération burkinabè de football s’engage activement dans l’effort national de reboisement

La Fédération Burkinabè de Football (FBF) a pleinement adhéré à l’élan national de reboisement initié par les autorités. Ce mardi, elle a posé un acte fort en plantant plusieurs arbres dans l’enceinte même de son siège.

 

L’appel au reboisement, lancé à l’échelle nationale, a trouvé un large écho auprès de nombreuses institutions. Depuis le début de cette initiative, plusieurs acteurs se sont mobilisés pour contribuer à la sauvegarde de l’environnement. À son tour, la FBF a concrétisé son engagement par une action symbolique et significative.Au total, 350 kapokiers, 250 dattiers et une soixantaine de karités ont été mis en terre. Une opération saluée par le président de la FBF, le Colonel-major à la retraite Oumarou Sawadogo, qui y voit un geste à triple portée.

« Ces plantations vont d’abord améliorer notre cadre de vie. Ensuite, elles produiront des fruits utiles aux usagers, apportant une valeur ajoutée à la fois économique et nutritionnelle. Enfin, grâce à leurs propriétés médicinales, ces arbres viendront renforcer notre patrimoine naturel et culturel », a-t-il expliqué.

Le président de la Fédération a aussi précisé que cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large des travaux de réaménagement des accès au siège. Il a annoncé que les équipes techniques déplaceront avec précaution plusieurs pieds de karité concernés par les futures voiries, puis les replanteront dans des espaces adaptés afin de garantir leur survie et leur utilité écologique. Profitant de cette occasion, le Colonel-major Sawadogo a lancé un appel à tous les citoyens : « Que cette action inspire chacun à agir, à son échelle, pour un Burkina Faso plus vert et durable ».

Pour rappel, le mois de juin marque chaque année, depuis 2018, le retour de la campagne nationale de reboisement. L’édition 2025 s’est distinguée par une initiative ambitieuse : planter 5 millions d’arbres en une heure, le 21 juin dernier, sur l’ensemble du territoire burkinabè.