Trump frappe l’Afrique avec des taxes douanières massives

Dans un coup de tonnerre commercial, l’administration Trump a déclenché une offensive tarifaire massive contre 180 pays, dont 50 nations africaines. Des taxes douanières variant entre 10% et 50% viennent frapper de plein fouet des économies africaines déjà vulnérables, selon les données exclusives obtenues par notre rédaction.

Une attaque frontale contre les exportations africaines

Le Lesotho subit le choc le plus violent avec des droits de douane américains de 50%, en représailles à ses propres barrières à 99% sur les produits américains. Madagascar (47%), Maurice (40%) et le Botswana (37%) figurent parmi les pays les plus lourdement taxés.

L’Afrique du Sud, premier exportateur continental vers les USA, voit son industrie automobile menacée par une surtaxe de 30% sur les véhicules et pièces détachées. « C’est un coup dur pour un secteur qui exporte pour 2 milliards de dollars », déplore un analyste économique sud-africain.

L’AGOA en péril, les alternatives incertaines

Ces mesures sonnent comme un enterrement de première classe pour l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), l’accord commercial phare entre les USA et l’Afrique. « C’est dramatique pour les exportateurs qui s’étaient spécialisés sur le marché américain », analyse Meissa Babou, économiste sénégalais.

Face à ce repli américain, les experts explorent des pistes alternatives :

  • L’Asie, avec la Chine comme débouché potentiel
  • L’Europe, malgré des normes d’accès contraignantes
  • Les marchés intra-africains, via la ZLECAf

Un risque inflationniste majeur

« Augmenter nos propres tarifs serait suicidaire », met en garde M. Babou. « Nous importons tout et créerions une inflation galopante ». Le tableau des mesures réciproques montre pourtant que certains pays comme Madagascar (93%) ou Maurice (80%) maintiennent des barrières élevées.

PaysTaxes USATaxes africaines
Lesotho50%99%
Madagascar47%93%
Afrique du Sud30%60%
Nigeria14%27%
Egypte10%10%

Vers une reconfiguration des échanges

Cette offensive commerciale s’inscrit dans un contexte plus large de réduction de l’aide américaine et de démantèlement partiel de l’USAID. Elle pourrait accélérer le pivotement de l’Afrique vers d’autres partenaires, au risque de profondément modifier l’architecture des échanges commerciaux continentaux.

Alors que les économies africaines tentent de se remettre des chocs successifs de la pandémie et de la crise ukrainienne, cette nouvelle tempête tarifaire pourrait laisser des traces durables. Les prochains mois diront si le continent parvient à transformer cette contrainte en opportunité de diversification commerciale.

L’AES et la Russie scellent une alliance stratégique : Vers un nouveau modèle de sécurité sahélienne

Moscou, 3 avril 2025 – Les premières consultations ministérielles entre la Russie et l’Alliance des États du Sahel (AES) ont marqué ce mercredi une étape décisive dans l’émergence d’un nouveau cadre de sécurité en Afrique. Réunis à Moscou, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont scellé avec leur homologue russe Sergueï Lavrov une coopération multidimensionnelle.

Une alliance stratégique en gestation

« L’AES représente un pas vers une nouvelle architecture de sécurité en Afrique », a déclaré M. Lavrov à l’issue des discussions. Ce sommet inédit fait suite au retrait des trois pays sahéliens de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), un mouvement que le ministre malien Abdoulaye Diop justifie sans ambages : « Notre futur linguistique ne pose aucun problème. L’AES entend promouvoir ses langues nationales. »

La Russie, premier pays à reconnaître officiellement l’AES créée en septembre 2023, affiche sa volonté d’accompagner cette nouvelle entité régionale. « Nous sommes prêts à apporter notre soutien dans les domaines de la défense, de la sécurité, de l’économie et de la diplomatie », a assuré le chef de la diplomatie russe.

Priorité sécuritaire et coopération militaire

Face à la menace terroriste qui pèse sur la région, les pays de l’AES envisagent de mettre sur pied des forces armées conjointes. « Cette coopération militaire trilatérale permettra de combattre plus efficacement les groupes terroristes », a expliqué M. Diop, tout en accusant l’Ukraine de « soutenir les terroristes au Sahel », qualifiant Kiev d' »État terroriste ».

Le Niger a par ailleurs annoncé l’ouverture prochaine d’une ambassade russe sur son territoire. « Cette décision renforcera nos relations bilatérales », a commenté Bakary Yaou Sangaré, ministre nigérien des Affaires étrangères.

Des échanges économiques en plein essor

Les discussions ont également mis en lumière le dynamisme des relations économiques. « Les échanges commerciaux entre la Russie et l’AES ont été multipliés par dix en un an », s’est félicité M. Lavrov, témoignant du rapprochement accru entre les parties.

Pour la première fois, le drapeau de l’AES a été exhibé hors du continent africain, un symbole fort salué par le ministre russe qui a exprimé ses « vœux de prospérité pour les peuples de l’Alliance ».

Un nouveau format de coopération institutionnalisé

Les parties ont convenu de pérenniser ce dialogue stratégique. « Le format quadripartite Russie-AES deviendra régulier, avec des réunions annuelles », a précisé M. Lavrov. Karamoko Jean-Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, a souligné le caractère fructueux de ces premières consultations, menées dans « une atmosphère amicale ».

Cette rencontre historique ouvre une nouvelle page dans les relations entre Moscou et les pays sahéliens, tout en posant les bases d’une architecture sécuritaire alternative en Afrique de l’Ouest. Reste à observer comment cette alliance se concrétisera sur le terrain face aux défis sécuritaires et géopolitiques de la région.

Le Burkina Faso lance un système high-tech de vidéosurveillance pour révolutionner la sécurité urbaine

Dans le cadre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC) 2025, le Ministère de la Sécurité burkinabè a officiellement lancé ce jeudi 3 avril 2025 à Ouagadougou le concept innovant « Sécurité S 24/7 ».

Présidée par le Secrétaire Général du Ministère, le Commandant Ahmed Ouédraogo, cette cérémonie marque le déploiement d’un système intégré de vidéosurveillance urbaine associé aux missions de police secours, une première dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso.

Comment fonctionne « Sécurité S 24/7 » ?

Ce dispositif révolutionnaire repose sur :

  • Un réseau de centaines de caméras haute définition déployées stratégiquement dans la capitale
  • Une salle de contrôle centralisée analysant en temps réel les flux vidéo
  • Un système d’alerte instantanée permettant une intervention rapide des forces de l’ordre
  • Une coordination optimisée entre surveillance et unités mobiles

« L’objectif est de réduire drastiquement le temps d’intervention tout en améliorant l’efficacité de nos forces de sécurité », a expliqué le Commandant Ouédraogo lors de la cérémonie.

Une réponse technologique à l’insécurité urbaine

Ce projet s’inscrit dans la droite ligne des engagements du gouvernement pour :

  1. Moderniser les outils de sécurité publique
  2. Impliquer davantage les citoyens dans la préservation de la sécurité
  3. Renforcer les valeurs républicaines par une surveillance équilibrée

Les autorités soulignent que ce système permettra notamment de :

  • Détecter plus rapidement les comportements suspects
  • Optimiser la gestion des flux de circulation
  • Dissuader efficacement les actes de délinquance

Après cette phase pilote à Ouagadougou, le gouvernement envisage d’étendre progressivement le dispositif aux autres grandes villes du pays. Des formations intensives sont prévues pour les agents en charge de la supervision du système.

Ce lancement intervient dans un contexte où les technologies de sécurité intelligente deviennent un enjeu majeur pour les pays africains confrontés à des défis sécuritaires complexes.

La Hongrie entame son retrait de la Cour pénale internationale

Budapest, 3 avril 2025 – Le gouvernement hongrois a officialisé ce jeudi son intention de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI). L’annonce intervient alors que le pays reçoit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de cette même institution.

Une procédure engagée

Gergely Gulyás, directeur de cabinet du Premier ministre Viktor Orbán, a confirmé sur les réseaux sociaux le lancement de la procédure de retrait. Conformément au Statut de Rome, cette décision prendra effet un an après sa notification officielle aux Nations unies.

La Hongrie rejoint ainsi le Burundi et les Philippines, seuls pays à avoir quitté la CPI depuis sa création en 2002. Budapest justifie sa décision en qualifiant l’institution de « politiquement biaisée », reprenant une critique fréquemment émise par l’ancien président américain Donald Trump.

Contexte diplomatique sensible

L’annonce coïncide avec la visite officielle de Benjamin Netanyahu, sa première en Europe depuis que la CPI a émis contre lui un mandat d’arrêt en novembre 2024 pour crimes de guerre présumés à Gaza. Le dirigeant israélien a été accueilli avec les honneurs militaires à Budapest.

Plusieurs organisations de défense des droits humains avaient appelé la Hongrie à arrêter Netanyahu. Le ministre israélien des Affaires étrangères a au contraire salué « la position morale forte » de la Hongrie.

Réactions institutionnelles

Contactée par l’AFP, la CPI a rappelé que la Hongrie demeurait « tenue de coopérer » avec l’institution jusqu’à l’aboutissement complet de la procédure. Le porte-parole Fadi El Abdallah a souligné que « les États ne peuvent déterminer unilatéralement le bien-fondé des décisions judiciaires ».

La Hongrie avait signé le Statut de Rome en 1999 mais ne l’avait jamais ratifié, invoquant des questions de constitutionnalité. Cette position lui permet aujourd’hui de contester l’autorité de la CPI.

Perspectives

Ce retrait s’inscrit dans un contexte de défiance croissante envers les institutions judiciaires internationales, alors que plusieurs dirigeants, dont le président russe Vladimir Poutine, font également l’objet de mandats de la CPI.

Mali : 43 milliards FCFA levés avec succès sur le marché financier régional, un signal fort pour l’économie

Le Mali réalise une performance financière remarquable sur le marché régional de l’UEMOA en levant 43 milliards FCFA au lieu des 40 milliards initialement prévus Cette émission de titres publics orchestrée par l’Agence UMOA-Titres confirme l’intérêt des investisseurs pour l’économie malienne

Des Instruments Financiers Variés et Attractifs

Trois instruments ont structuré cette levée de fonds Un Bon assimilable du Trésor à 12 mois avec un taux marginal de 8,9000 % et un taux moyen pondéré de 8,8341 % ainsi que deux Obligations assimilables du Trésor à 3 ans et 5 ans offrant respectivement une rémunération de 6,15 % et 6,35 %

Un Contexte Favorable Mais Exigeant

Alors que les États de l’UEMOA prévoient de mobiliser 2 600 milliards FCFA au second trimestre 2025 le Mali prouve sa solidité financière en attirant l’épargne régionale Ce succès intervient alors que la BCEAO projette une croissance régionale de 6,9 % en 2025 portée par la reprise des secteurs extractif et industriel

Entre Opportunité et Défi Budgétaire

Cette dynamique offre au Mali un levier important pour financer son budget et ses investissements mais impose aussi une gestion rigoureuse et une stabilité macroéconomique pour conserver la confiance des marchés financiers

AES-Russie : Les ministres du Sahel à Moscou pour sceller un partenariat stratégique

Moscou, 2 avril 2025 – Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso effectuent depuis ce mercredi 2 avril une visite officielle en Russie. Cette mission diplomatique, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre la Confédération des États du Sahel (AES) et la Fédération de Russie, devrait aboutir à la signature de plusieurs accords de coopération.

Une concertation préalable approfondie

Dès leur arrivée à Moscou mardi 2 avril, les chefs de la diplomatie malienne, nigérienne et burkinabè ont entamé des travaux préparatoires. Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a présidé une réunion à huis clos avec ses homologues Bakary Yaou Sangaré du Niger et Karamoko Jean Marie Traoré du Burkina Faso.

« Nous sommes venus établir les bases d’un partenariat mutuellement bénéfique entre notre confédération et la Russie », a déclaré M. Diop, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’AES. Les discussions ont porté sur les modalités pratiques de la coopération à venir, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement économique.

Des enjeux stratégiques multiples

La rencontre prévue ce mercredi 3 avril avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, devrait aborder plusieurs thématiques clés :

  1. La coopération en matière de sécurité : lutte contre le terrorisme et formation des forces armées
  2. Les partenariats économiques : investissements dans les infrastructures et les secteurs miniers
  3. Le soutien diplomatique : coordination dans les enceintes internationales

« Cette visite marque une étape importante dans le processus d’affirmation de notre souveraineté collective », a souligné le ministre burkinabè Traoré.

Un contexte géopolitique particulier

Cette visite officielle intervient dans un moment charnière pour les pays du Sahel, qui cherchent à diversifier leurs partenariats internationaux tout en consolidant leur coopération régionale. La Russie, de son côté, continue d’étendre son influence en Afrique subsaharienne.

Selon des sources diplomatiques, des rencontres bilatérales sont également prévues entre chaque ministre sahélien et leurs interlocuteurs russes, permettant d’aborder des dossiers spécifiques à chaque pays.

Perspectives et attentes

Les observateurs s’attendent à plusieurs résultats concrets :

  • La mise en place d’un cadre de consultation régulière
  • Des accords sectoriels dans les domaines de la défense et de l’énergie
  • Le renforcement de la coopération technique et scientifique

« Nous voulons bâtir une relation durable et équilibrée », a insisté le ministre nigérien Sangaré, rappelant que « les intérêts des peuples sahéliens restent au cœur de cette démarche ».

Cette visite pourrait marquer un tournant dans les relations entre la jeune Confédération des États du Sahel et la Russie, deux acteurs déterminés à approfondir leur collaboration face aux défis sécuritaires et économiques de la région.

Guinée : le référendum constitutionnel fixé au 21 septembre 2025, un retour à l’ordre constitutionnel en vue ?

Conakry, 2 avril 2025 – Le président de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya, a officiellement annoncé la tenue du référendum constitutionnel le 21 septembre 2025. Cette décision, révélée lors d’une allocution télévisée, marque une étape décisive dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel promis par les autorités de la transition.

Un calendrier électoral qui se précise

L’annonce intervient alors que le gouvernement a reçu un premier lot de 3 000 kits biométriques destinés à l’enrôlement des citoyens. Selon le calendrier dévoilé :

  • La campagne d’enrôlement débutera le 15 avril
  • Elle durera un mois
  • Le Registre national des personnes physiques servira de base au nouveau fichier électoral

« 2025 sera une année électorale cruciale pour notre pays », avait déclaré le général Doumbouya lors de ses vœux du Nouvel An, réaffirmant ainsi son engagement à organiser des élections crédibles.

Des incertitudes qui persistent

Malgré ces annonces, plusieurs zones d’ombre subsistent :

  1. Le fichier électoral : Le gouvernement maintient qu’il sera issu du Recensement à vocation d’état civil (RAVEC), pourtant suspendu depuis plus d’un mois.
  2. Les retards accumulés : La promesse initiale de rendre le pouvoir aux civils avant fin 2024 n’a pas été tenue.
  3. La crédibilité du processus : Les opposants et observateurs internationaux s’interrogent sur la transparence des opérations.

Le ministre de l’Administration du territoire, le général Ibrahima Kalil Condé, a tenté de rassurer : « La tenue des élections cette année est certaine. » Mais sur le terrain, les doutes restent tenaces.

Un enjeu majeur pour l’avenir de la Guinée

Ce référendum constitue une étape clé dans la transition politique initiée après le coup d’État de septembre 2021. Son succès – ou son échec – pourrait déterminer :

  • La stabilité politique du pays
  • La crédibilité internationale de la Guinée
  • L’acceptation du processus par la population

Le Capitaine Traoré annonce des victoires stratégiques contre le terrorisme – La reconquête en marche !

Le Président Ibrahim Traoré salue des progrès « très significatifs » et appelle à la vigilance

Lors de la traditionnelle montée des couleurs du mardi 1er avril 2025, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, s’est exprimé devant la nation, dressant un bilan encourageant de la lutte contre le terrorisme. Quatre à cinq ans après leur occupation par des groupes armés, plusieurs zones ont été libérées, tandis que d’autres sont en phase de consolidation.

Une Reconquête Territoriale en Progression

Le chef de l’État a souligné les avancées majeures accomplies par les forces burkinabè :

« Nous avons pu reconquérir des zones qui étaient sous emprise terroriste il y a 4-5 ans. Ces territoires sont désormais libérés, et nous consolidons nos positions. »

Ces progrès, qualifiés de « stratégiques », ont permis aux forces nationales d’étendre leur contrôle jusqu’aux frontières, marquant une étape cruciale dans la sécurisation du pays.

Un Appel à la Vigilance Face à un Ennemi Imprévisible

Malgré ces succès, le Président Traoré a mis en garde contre toute complaisance :

« La perfidie de l’ennemi exige une vigilance permanente. Là où règne une accalmie relative, nous devons rester en alerte pour éviter toute surprise. »

Il a ainsi exhorté les forces combattantes à maintenir leur engagement, insistant sur la nécessité de poursuivre méthodiquement la reconquête :

« Zone par zone, étape par étape, nous nettoierons notre territoire jusqu’à la libération totale. »

Vers une Victoire Définitive ?

Avec des résultats concrets dès le premier trimestre 2025, le Burkina Faso renforce son dispositif militaire et redonne espoir à sa population. La détermination affichée par le Président Traoré laisse entrevoir une stratégie gagnante, mais le chemin reste long.

Restez informés sur l’évolution de la situation sécuritaire au Burkina Faso et suivez les prochaines étapes de cette reconquête historique.

Niger : Libération surprise d’anciens ministres et militaires

Dans un geste inédit, les autorités nigériennes ont ordonné le 1er mars 2025 la libération de plusieurs anciens ministres, officiers militaires et militants politiques, détenus dans le cadre d’affaires qualifiées de « politiques ».

Qui sont les bénéficiaires ?

  • D’anciens membres du gouvernement déchu
  • Des gradés et sous-officiers de l’armée
  • Des activistes de partis politiques
  • Des soldats du rang impliqués dans des affaires sensibles

Une Décision Qui Fait Suite aux Assises Nationales

Cette mesure concrétise une des recommandations phares des Assises pour la Refondation tenues en février 2025, où la question de la réconciliation nationale avait été au cœur des débats.

« C’est un signal fort envoyé par la Transition », analyse un observateur politique sous couvert d’anonymat. « Mais certains y verront aussi un calcul pour consolider sa légitimité à l’approche des échéances politiques. »

Vers une Dépolitisation de la Justice ?

Alors que:
Le processus transitionnel entre dans une phase cruciale
La communauté internationale suit de près l’évolution démocratique
La société civile réclame plus de transparence

Cette libération massive pose question : s’agit-il d’un véritable tournant ou d’une opération de communication ?

Alliance Chine-Russie : Un Partenariat Stratégique Inébranlable

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, est en visite officielle en Russie du 31 mars au 2 avril, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. Ce déplacement vise à renforcer le partenariat stratégique global entre les deux puissances, un lien que Wang Yi décrit comme « inébranlable et fort comme le mont Taishan », en référence à l’une des montagnes sacrées de Chine.

Dans une interview accordée à un journal local , Wang Yi a souligné la résilience de la relation sino-russe face aux défis mondiaux. « Notre partenariat stratégique a résisté à l’épreuve des turbulences internationales et se trouve à l’avant-garde de notre époque », a-t-il affirmé. Il a également insisté sur le fait que cette coopération « n’est dirigée contre aucun pays tiers », confirmant ainsi la volonté des deux États de poursuivre leur collaboration en dehors des rivalités géopolitiques.

Le président russe Vladimir Poutine a, quant à lui, annoncé qu’il attendait Xi Jinping à Moscou le 9 mai pour célébrer ensemble la victoire sur l’Allemagne nazie et le Japon militariste. « Le Président chinois sera notre invité principal. Nous aurons l’occasion de discuter de l’état actuel des relations bilatérales, ainsi que de nos interactions sur la scène internationale », a déclaré Poutine.

En parallèle, Wang Yi a souligné que la prochaine visite de Poutine en Chine « donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux nations », laissant présager un approfondissement de la coopération stratégique entre Pékin et Moscou.

Face aux tensions géopolitiques, cette alliance sino-russe continue de se renforcer, affirmant son rôle central dans l’équilibre des forces à l’échelle mondiale.