TotalEnergies se retire du Burkina Faso : Coris Investment Group prend le relais

Le groupe français TotalEnergies accélère son désengagement en Afrique de l’Ouest en cédant ses activités au Burkina Faso à Coris Investment Group, dirigé par l’homme d’affaires burkinabè Idrissa Nassa. Cette transaction, annoncée le 18 février 2025 et soumise à validation réglementaire, marque une étape clé dans la transformation du paysage énergétique burkinabè.

Lors d’une rencontre avec le ministre burkinabè de l’Industrie, Serge Gnaniodem Poda, Badara Mbacké, responsable du développement commercial de TotalEnergies pour l’Afrique de l’Ouest, a confirmé l’accord : « Nous informons les autorités de l’évolution de notre portefeuille et de la conclusion d’un partenariat avec Coris, un acteur majeur du Burkina Faso ».

Ce rachat s’inscrit dans la stratégie régionale de TotalEnergies, qui avait déjà cédé ses actifs maliens à Coly Energy en janvier 2025, préservant 1 109 emplois. De son côté, Coris Investment Group, fondé en 2019, consolide son expansion multisectorielle. Après avoir acquis Standard Chartered Côte d’Ivoire en 2024 et Société Générale Tchad en 2025, le groupe, noté A-/A2 par Bloomfield Investment, renforce désormais sa présence dans le secteur énergétique.

Ce retrait de TotalEnergies intervient alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis sous l’Alliance des États du Sahel (AES), cherchent à s’affranchir de leur dépendance aux anciennes puissances coloniales. La reprise des infrastructures énergétiques par des acteurs locaux illustre cette dynamique de souveraineté économique et de réappropriation des ressources stratégiques.

iPhone 16e : Le Nouvel entrée de gamme d’Apple dévoilé avec IA et USB-C

Ce mercredi 19 février 2025, Apple a officialisé son tout nouvel iPhone 16e, un smartphone conçu pour démocratiser l’expérience iPhone avec un prix attractif de 719€. Ce modèle, qui remplace l’ancien iPhone SE, s’inscrit comme l’entrée de gamme de la marque tout en offrant des performances et des fonctionnalités dignes des modèles haut de gamme.

Design et Écran : Une Modernisation Attendue

L’iPhone 16e adopte un design moderne inspiré des derniers iPhone, avec un écran OLED de 6,1 pouces, une nette amélioration par rapport à l’écran de 4,7 pouces de l’ancien iPhone SE. L’encoche, similaire à celle de l’iPhone 14 de base, remplace le Touch ID par le système de déverrouillage facial Face ID.

Performances et Intelligence Artificielle

Sous le capot, l’iPhone 16e est équipé de la puce A18, bien que dans une version légèrement moins puissante (4 cœurs) que celle des iPhone 16. Néanmoins, cette puce permet de faire tourner Apple Intelligence, l’IA maison d’Apple, intégrée à Siri et aux outils d’écriture. ChatGPT est également de la partie, offrant des fonctionnalités avancées pour les utilisateurs.

USB-C et Connectivité

Conformément à la réglementation européenne, l’iPhone 16e intègre un port USB-C, une première pour un iPhone d’entrée de gamme. Il est également équipé d’un modem 5G entièrement conçu par Apple, fruit du rachat des activités 5G d’Intel.

Appareil Photo et Fonctionnalités Satellite

Le module photo « Fusion » de 48 mégapixels, avec un téléobjectif 2x, permet de capturer des images de qualité et de filmer en 4K à 60 images par seconde. Les utilisateurs bénéficient également des fonctionnalités par satellite d’Apple, comme le SOS d’urgence, l’Assistance routière et la localisation par satellite.

Prix et Disponibilité

L’iPhone 16e sera disponible en deux coloris (noir et blanc) et trois déclinaisons de stockage :

  • 128 Go à 719€
  • 256 Go à 849€
  • 512 Go à 1099€

Les précommandes débuteront le vendredi 21 février, avec une disponibilité en magasin dès le 28 février 2025.

Avec l’iPhone 16e, Apple réaffirme son engagement à rendre la technologie premium accessible à tous, sans sacrifier les innovations qui font sa réputation. Prêt à passer à l’iPhone sans vous ruiner ? L’iPhone 16e est fait pour vous !

FESPACO 2025 : Ouagadougou prêt pour la grande fête du cinéma africain !

La 29ᵉ édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025. À 72 heures de son ouverture, le Comité national d’organisation a fait le point sur les préparatifs et rassure sur la bonne tenue de l’événement.

Déjà plus de 1 000 visiteurs sont enregistrés, et plus de 20 000 festivaliers sont attendus tout au long de cette biennale. Tous les professionnels invités ont confirmé leur présence, selon le délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo.

Huit sites de projection sont prêts à accueillir les cinéphiles : Ciné Burkina, Ciné Nerwaya, Canal Olympia Ouaga 2000, Canal Olympia Pissy, le siège du FESPACO, le CENASA, la salle des fêtes de la Mairie Centrale de Ouagadougou et l’ex-Conseil Économique et Social.

Le comité d’organisation assure que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un festival sécurisé et fluide. En plus des projections de films en compétition, les festivaliers pourront participer à des ateliers, des rencontres professionnelles, des expositions et des débats.

Les installations sur les sites clés, notamment la foire gastronomique, la rue marchande et le Centre de presse, sont désormais effectives. Par ailleurs, des mesures ont été mises en place pour assurer un approvisionnement stable en électricité sur les lieux stratégiques.

« Nous sommes prêts pour le clap de début de cette édition », a affirmé Fidèle Aymar Tamini, secrétaire général du ministère en charge de la Culture.

Placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », le FESPACO 2025 mettra la République du Tchad à l’honneur. Pour éviter les longues files d’attente, les billets sont disponibles en ligne.

Vers une harmonisation des politiques d’urbanisme et une nouvelle approche des droits humains au Burkina Faso

Le mardi 18 février 2025 a été marqué par des échanges stratégiques au Burkina Faso, mettant en lumière deux initiatives majeures : l’harmonisation des politiques d’urbanisme au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) et une nouvelle approche de la Commission nationale des droits humains (CNDH) pour renforcer la souveraineté nationale.

Vers une politique commune d’urbanisme dans l’AES

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience le ministre nigérien de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou, accompagné de son homologue burkinabè, Mikaïlou Sidibé. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des 72 h de l’Urbaniste, un événement organisé par l’Ordre des Urbanistes du Burkina (OUB) du 20 au 22 février 2025 à Ouagadougou, sous le thème : « Développement urbain durable en Afrique : rôle de l’urbaniste en temps de crise ».

L’objectif de cet événement est de mieux faire connaître le métier d’urbaniste et de sensibiliser les populations à l’importance de l’aménagement des villes. Le Premier ministre a donné des orientations aux deux ministres pour la réussite de ce rendez-vous, tout en soulignant l’ambition commune du Burkina Faso, du Mali et du Niger de mettre en place une politique harmonisée en matière d’urbanisme au sein de l’AES.

Selon Salissou Sahirou Adamou, un programme est en cours d’élaboration pour harmoniser les textes et créer un fonds commun pour le logement social. « Nous discutons des politiques et des expériences de chaque pays afin de créer un cadre de vie décent pour les citoyens de nos États confédérés », a-t-il expliqué.

Une nouvelle approche pour la Commission nationale des droits humains

Parallèlement, le Premier ministre a reçu une délégation de la Commission nationale des droits humains (CNDH), conduite par sa présidente, Gonta Alida Henriette DA. Cette rencontre a permis d’aborder les défis auxquels fait face la CNDH et de présenter une nouvelle approche pour renforcer son rôle dans la protection des droits humains.

Madame DA a insisté sur la nécessité de garantir la souveraineté nationale dans la gestion des questions liées aux droits humains. « Nous souhaitons que le gouvernement facilite les consultations internes pour éviter toute ingérence extérieure », a-t-elle déclaré. Elle a également plaidé pour l’accréditation de la CNDH sous le statut A, essentielle pour renforcer sa crédibilité internationale.

Le Premier ministre a salué cette nouvelle approche et invité la CNDH à s’affranchir des partenaires ne respectant pas les valeurs burkinabè. « La CNDH ne peut apporter de plus-value que si elle est foncièrement burkinabè », a-t-il affirmé.

Une vision intégrée pour l’avenir

Ces deux initiatives illustrent la volonté du Burkina Faso et de ses partenaires de l’AES de renforcer leur coopération dans des domaines clés tels que l’urbanisme et les droits humains. Elles témoignent également d’une dynamique visant à promouvoir la souveraineté nationale et à répondre aux défis du développement durable en Afrique.

En conclusion, ces avancées marquent un pas important vers une intégration régionale plus forte et une meilleure qualité de vie pour les citoyens de l’AES.

Le Mali révolutionne sa diplomatie avec une solution informatique sécurisée pour ses missions à l’étranger

Le Mali franchit une étape majeure dans la modernisation de son administration avec le lancement d’une solution informatique sécurisée dédiée à ses missions diplomatiques et consulaires à l’étranger. Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a présidé cette cérémonie historique le mardi 18 février 2025 au palais de Koulouba, marquant ainsi une avancée significative dans la gestion des services consulaires.

Une innovation au service des Maliens de l’étranger

Cette plateforme, fruit d’une collaboration interministérielle, a pour objectif de simplifier et de sécuriser les démarches administratives des Maliens résidant à l’étranger, ainsi que des usagers internationaux. Elle permettra un accès rapide et sécurisé à des documents essentiels tels que les actes d’état civil, les documents administratifs et les titres de voyage.

Le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye DIOP, a salué cette initiative en la qualifiant d’« œuvre entièrement malienne ». Il a également souligné que cette solution s’inscrit dans la vision d’une administration moderne, performante et accessible à tous. « Cette plateforme est une preuve de notre engagement à offrir des services de qualité à nos citoyens, où qu’ils se trouvent dans le monde », a-t-il déclaré.

Renforcement de la sécurité nationale

Au-delà de la modernisation des services, cette solution informatique contribuera à renforcer la sécurité nationale grâce à un traitement rigoureux et sécurisé des données personnelles. Les informations sensibles seront protégées contre toute intrusion ou utilisation frauduleuse, garantissant ainsi la confidentialité et la sécurité des utilisateurs.

Facilitation des demandes de visas

La plateforme permettra également un traitement plus efficace et transparent des demandes de visas, simplifiant les procédures pour les ressortissants étrangers souhaitant se rendre au Mali. Cette innovation devrait ainsi booster l’attractivité du pays et faciliter les échanges internationaux.

Une vision tournée vers l’avenir

Le lancement de cette solution informatique s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation et de digitalisation de l’administration malienne. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de s’adapter aux défis du XXIe siècle et de répondre aux attentes des citoyens en matière de services publics.

Cette initiative marque un tournant décisif pour la diplomatie malienne. Elle démontre la capacité du pays à innover et à se positionner comme un acteur clé dans la région en matière de technologie et de gouvernance numérique.

UEMOA : Le Burkina Faso, un modèle de performance salué par Abdoulaye Diop

Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accueilli ce mardi 18 février 2025 le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop. Cette rencontre a été l’occasion d’évaluer les performances du Burkina Faso et les perspectives de l’union économique.

Abdoulaye Diop a exprimé sa satisfaction quant aux avancées du Burkina Faso, notamment en matière de mobilisation des ressources et d’application des règlements communautaires. Il a souligné la résilience du pays face aux défis économiques et sécuritaires, affirmant que « le Burkina a joué un rôle majeur dans le succès de l’UEMOA ces 30 dernières années ».

La sécurité étant un prérequis au développement, Diop a salué les efforts des autorités burkinabè en la matière. « Sans paix, aucune politique économique ne peut prospérer », a-t-il affirmé, mettant en avant le lien indissociable entre stabilité et croissance.

Sur le plan stratégique, Abdoulaye Diop a présenté deux documents clés pour l’avenir de l’UEMOA : la vision 2040, visant à bâtir un espace communautaire prospère et sécurisé, ainsi que le plan Impact 2030, qui mise sur la valorisation des ressources nationales pour dynamiser l’emploi et les revenus. « Le Burkina Faso partage pleinement cette ambition, et nous travaillerons ensemble pour sa concrétisation », a-t-il conclu.

Coopération Burkina Faso – Canada : Renforcement des liens stratégiques

Dans la même journée, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a également reçu l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Tina Guthrie. Cette entrevue a permis de réaffirmer la coopération entre les deux nations, qui perdure depuis plus de 60 ans.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires : économie, éducation, santé et gestion des crises humanitaires. Le Premier ministre a insisté sur une coopération basée sur le respect de la souveraineté nationale et des valeurs burkinabè.

Tina Guthrie a confirmé l’alignement des priorités des deux pays et réaffirmé l’engagement du Canada à soutenir le Burkina Faso dans les secteurs stratégiques. Elle a également exprimé la préoccupation de son gouvernement face aux défis sécuritaires et humanitaires du pays, tout en réitérant la volonté du Canada d’accompagner le Burkina Faso dans sa stabilisation et son développement.

Azalaï Hôtel Ouagadougou : Un nouveau souffle pour l’hôtellerie Burkinabè

Le lundi 17 février 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a officiellement inauguré Azalaï Hôtel Ouagadougou, représentant ainsi Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Ce nouvel établissement vient enrichir l’offre hôtelière de la capitale, confirmant son statut de carrefour touristique et économique.

Construit sur le site historique de l’ex-Hôtel Indépendance, Azalaï Hôtel Ouagadougou symbolise résilience et renouveau. Depuis son édification à l’aube de l’indépendance du Burkina Faso, cet hôtel a été le témoin de nombreux événements majeurs, accueillant chefs d’État, diplomates et investisseurs internationaux.

Un complexe hôtelier moderne et un levier économique

Avec 232 chambres aménagées, des salles de réunion, un restaurant et plusieurs bars, l’hôtel vise à répondre aux exigences des voyageurs et professionnels de passage. Son ouverture permettra la création de centaines d’emplois directs et indirects, renforçant ainsi le dynamisme économique local.

Cette infrastructure s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de développement du tourisme, qui ambitionne de faire de l’hôtellerie un moteur de croissance. Le Premier ministre a salué l’engagement du Groupe Azalaï et de ses partenaires financiers pour avoir concrétisé ce projet d’envergure.

Un partenariat public-privé au service du développement

« Je suis convaincu que cette synergie entre acteurs publics et privés contribuera à positionner notre pays comme une destination de choix en Afrique », a déclaré Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

L’ouverture d’Azalaï Hôtel Ouagadougou marque ainsi une nouvelle ère pour le secteur hôtelier burkinabè, affirmant la volonté du pays d’attirer davantage d’investissements et d’événements internationaux.

Burkina Faso – ONU : Vers une coopération plus efficace pour un développement durable

Le lundi 17 février 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a échangé avec Carol Flore-Smereczniak, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies. L’objectif ? Faire le bilan des actions menées en 2024 et optimiser l’impact des interventions onusiennes dans le pays.

Présente depuis 1966 au Burkina Faso, l’ONU a recentré ses efforts en 2024 sur trois priorités stratégiques : la transformation du système alimentaire, la stabilisation et le relèvement. Ce choix répond à une demande du gouvernement, soucieux de dynamiser des secteurs à fort potentiel de développement économique.

Des avancées notables, mais des défis persistants
Carol Flore-Smereczniak a mis en avant les progrès réalisés dans plusieurs domaines clés :
 L’employabilité des jeunes et l’autonomisation des femmes
 Le renforcement du développement local et communautaire
 L’amélioration de la chaîne de valeur agricole, de la production à la mise sur le marché

Sur le plan humanitaire, les besoins restent immenses. En 2024, seulement 43 % des fonds nécessaires, soit 420 millions de dollars, ont été mobilisés pour l’aide d’urgence.

Un appel à plus d’efficience
Le Premier ministre a souligné la nécessité d’une intervention plus efficace et ciblée du Système des Nations Unies. En réponse, Carol Flore-Smereczniak a assuré que cette exigence sera pleinement intégrée dans les futures actions de l’ONU au Burkina Faso.

Cette collaboration stratégique, renforcée par des visites de haut niveau, continue de façonner l’avenir du pays en alignant aide humanitaire et développement durable.

SYLVIE 2 : La nouvelle version du système d’import-export est lancée !

Le Système de Liaison Virtuelle pour les Opérations d’Importation et d’Exportation (SYLVIE) évolue ! Ce lundi 17 février 2025, la Direction générale des Douanes et la Société de gestion de la Plateforme SYLVIE (SOGESY) ont bel et bien lancé la nouvelle version du système à Ouagadougou.

Une version plus rapide, plus transparente et plus sécurisée

Présentée comme une version de « maturité », SYLVIE 2 intègre des innovations majeures, selon Adama Ilboudo, Directeur général des Douanes. Parmi les améliorations clés :
 Signature électronique pour réduire les interactions physiques et sécuriser les opérations.
 Meilleure ergonomie pour une utilisation simplifiée.
 Interopérabilité avec d’autres systèmes pour fluidifier les échanges.

Grâce à ces évolutions, SYLVIE 2 renforce la transparence et la traçabilité des transactions commerciales. « Il y a beaucoup plus de simplification et de sécurisation des recettes douanières », a souligné Adama Ilboudo, insistant sur l’impact positif de la digitalisation pour lutter contre la fraude et les pertes de revenus.

Un gain de temps considérable pour les entreprises

L’une des avancées les plus marquantes concerne la rapidité du traitement des dossiers. Daouda Garane, Directeur général de la SOGESY, a révélé un progrès spectaculaire :
 72 heures avec SYLVIE 13 heures seulement avec SYLVIE 2 !

Cette accélération drastique des délais facilitera les échanges commerciaux et réduira les coûts pour les entreprises, renforçant ainsi l’attractivité du Burkina Faso en matière d’import-export.

Un projet financé par la Banque Mondiale et réalisé par YULCOM Technologie

Le développement de SYLVIE 2 a été rendu possible grâce à un financement de la Banque Mondiale et a été réalisé par YULCOM TECHNOLOGIE , une entreprise canadienne fondée par le Burkinabè Jérôme Lankoandé .

Et après ? Vers une digitalisation encore plus poussée

Le Directeur général des Douanes a annoncé que d’autres améliorations suivront, notamment l’intégration de nouveaux acteurs et la dématérialisation progressive d’autres procédures administratives.

Avec SYLVIE 2, le Burkina Faso confirme son engagement en faveur de la modernisation des services douaniers et du climat des affaires. ?

Ibrahim Traoré et le N°2 du Vatican unis pour la paix

(Ouagadougou, 17 février 2025) – Une rencontre stratégique s’est tenue ce lundi matin au palais présidentiel. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le Cardinal Pietro Parolin.

Portant un message personnel du Pape François, le représentant du Vatican a exprimé le soutien du Saint-Siège au Burkina Faso et son admiration pour les efforts du gouvernement visant à restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire.

« Mettre ensemble d’un côté l’action militaire et de l’autre, les actions de développement, c’est essentiel pour garantir aux populations leurs droits fondamentaux : alimentation, éducation, santé… Tout ce qui rend la vie possible et digne », a déclaré le Cardinal Parolin, soulignant l’importance d’une approche globale face aux défis du pays.

Sur le plan bilatéral, il salue l’excellence des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et le Vatican, formellement établies depuis le 14 juin 1973. Le Saint-Siège joue un rôle clé dans le développement socioéconomique du pays, notamment à travers des projets en santé, éducation et action sociale.

La visite du Cardinal Parolin s’inscrit également dans le cadre des festivités marquant les 125 ans d’évangélisation de l’Église catholique au Burkina Faso, un événement majeur pour la communauté chrétienne locale.

Avec cette rencontre, Ouagadougou et le Vatican réaffirment leur engagement pour un avenir de dialogue, de coopération et de paix.