11 404 Recrutements et « Flagrant Crime » : Les Grandes Décisions du Conseil des Ministres

(Ouagadougou, 22 janvier 2025). Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a dirigé ce mercredi le Conseil des ministres. Plusieurs dossiers importants ont été examinés, et des décisions clés ont été prises pour renforcer la gouvernance nationale, selon le ministre porte-parole, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO.

11 404 postes ouverts pour 2025

Le Conseil a validé une demande d’autorisation pour recruter 11 404 agents sur concours en 2025. Ce chiffre marque une hausse de 0,74 % par rapport à 2024, selon le ministre Mathias TRAORÉ. Ces postes comprennent 4 348 pour les concours professionnels et 7 056 pour les concours directs.

Le ministre TRAORÉ a précisé que certains quotas seront réservés aux Volontaires pour la défense de la patrie et aux agents communautaires remplissant les conditions requises. Les concours auront lieu entre février et septembre. Cette initiative vise à combler le manque de ressources humaines et à équiper les nouvelles structures publiques.

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Une réforme judiciaire pour accélérer les procédures

Le Conseil a également étudié une modification de la loi 015 de mai 2019 sur l’organisation judiciaire. Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA, a annoncé l’introduction du « flagrant crime ». Cette réforme, initiée en 2023, vise à simplifier les procédures et à rapprocher la justice des citoyens.

Parmi les changements notables, la création de chambres criminelles et de tribunaux de travail dans les 27 Tribunaux de grande Instance du pays. Ces mesures renforceront l’efficacité du système judiciaire et réduiront les coûts pour les justiciables.

Avec ces décisions, le gouvernement poursuit son engagement pour une administration efficace et une justice accessible à tous.

Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 22 Janvier 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 24 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte domiciliation à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC) des salaires des militaires et paramilitaires.

Il a été constaté que les personnels militaires et paramilitaires ne disposent pas d’un mécanisme structuré et formalisé pour épargner et préparer leur retraite ou leur reconversion. Ce décret vise à corriger cette lacune et faciliter cette épargne à travers la domiciliation de compte à la COMIPEC de l’ensemble des militaires et paramilitaires.

La Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit est un système de finance décentralisé fournissant des produits et des services financiers et non financiers complémentaires. Elle a pour objectif d’améliorer les conditions de vie et d’épanouissement des militaires et paramilitaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Etat de mieux accompagner le plan d’épargne retraite des militaires et paramilitaires.

Le second décret porte institution d’un plan d’épargne retraite complémentaire.

Ce décret vise à instaurer au profit des personnels militaires et paramilitaires un plan d’épargne retraite complémentaire dénommé « Epargne retraite » ou « Epargne reconversion ».

Cette épargne est retenue à la source pour alimenter le compte d’épargne de chaque militaire et paramilitaire ouvert à la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC). A terme, elle sera reversée à l’intéressé ou à ses ayants droit.

L’adoption de ce décret permet d’instituer une épargne progressive et sécurisée pour apporter des solutions adaptées aux besoins de financement des militaires et paramilitaires à la retraite et à leurs projets de reconversion professionnelle.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office national de la sécurité routière (ONASER).

Après la suppression du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, les attributions relatives à la sécurité routière et au contrôle routier ont été reversées au ministère de la Sécurité par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Par conséquent, la tutelle technique de l’ONASER a changé et la mise en œuvre efficace et efficiente de sa mission impose une réorganisation optimale qui prend en compte les implications de la nouvelle architecture institutionnelle.

Ce décret vise la relecture du décret n°2015-943/PRES-TRANS/PM/MIDT/MEF du 31 juillet 2015 portant approbation des statuts de l’Office national de la sécurité routière.

L’adoption de ce décret permet à l’Office national de la sécurité routière de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutements sur concours, au titre de l’année 2025.

11 404 postes sont à pourvoir contre 11 320postes en 2024, soit un accroissement de 0,74%.

Les postes à pourvoir se répartissent ainsi qu’il suit :

  • 4 348 postes au titre des concours professionnels contre 4 534 en 2024, soit une baisse de 4,10% ;
  • 7 056 postes au titre des concours directs contre 6 786 en 2024, soit une hausse de 3,98%.

Pour certains concours, des quotas seront réservés aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) et aux agents communautairesqui remplissent les conditions.

Les recrutements sur concours professionnels et sur concours directs session 2025 visent à combler les besoins essentiels en ressources humaines des ministères et institutions. Ces recrutements permettent également de garantir le droit de promotion des agents publics et de réduire le chômage.

Le Conseil a marqué son accord pour les recrutements sur concours professionnels et directs, au titre de l’année 2025 et a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions nécessaires pour une organisation efficace et efficiente desdits concours.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification de la loi n°015-2019/AN du 02 mai 2019 portant organisation judiciaire au Burkina Faso.

La modification de ladite loi vise à remédier à certaines difficultés révélées dans sa mise en œuvre en vue d’améliorer la qualité du service public de la justice.

Ce projet de loi comporte entre autres innovations :

  • l’institution de la possibilité pour les Cours d’appel de créer plusieurs chambres criminelles ou chambres pour enfants ;
  • la désignation du Tribunal de grande instance du siège de la Cour d’appel comme la juridiction habilitée à recevoir le serment des assesseurs siégeant en matière d’enfance ;
  • l’intégration des délits poursuivis suivant la procédure de flagrant délit dans la liste des matières pour lesquelles le Tribunal de grande instance peut statuer à juge unique ;
  • l’élargissement des compétences du juge des enfants qui connait dorénavant de tout délit et contravention commis par les mineurs ;
  • la création d’un Tribunal de travail dans le ressort de chaque Tribunal de grande instance.

Ce projet de loi permettra de renforcer la place de la justice au sein de l’Etat de droit et de la société, de manière à la rendre plus performante, plus accessible et protectrice des droits et libertés.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de perception, de répartition, de gestion et de contrôle de l’utilisation des fonds miniers.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les fonds miniers sont au nombre de quatre (04). Il s’agit du :

  • fonds minier de développement ;
  • fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine ;
  • fonds de réhabilitation, de sécurisation des sites miniers artisanaux et de lutte contre l’usage des produits prohibés ;
  • fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre.

Les innovations majeures de ce décret portent sur :

  • la fusion en un seul décret de toutes les dispositions traitant des fonds dans le secteur minier ;
  • la prise en compte du financement des projets de développement endogène par le fonds minier de développement ;
  • l’arbitrage et l’approbation des projets de dépenses éligibles aux différents fonds en Conseil des ministres ;
  • la révision à la hausse des cautions de réhabilitation aussi bien à l’octroi qu’au renouvellement des autorisations artisanales de substances de mines ou de carrières pour mieux prendre en charge la réhabilitation des sites en cas de défaillance des bénéficiaires d’autorisation ;
  • la prise en compte de la cotisation des titulaires de permis d’exploitation semi-mécanisée de mine au fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine et de leur contribution au fonds minier de développement.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires adaptés afin de rendre opérationnels les différents fonds miniers, conformément à la loi  n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil la situation de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique (FSP) au quatrième trimestre de l’année 2024.

A la période du 23 septembre au 31 décembre 2024, les ressources mobilisées par le FSP, s’élèvent à quarante-cinq milliards cinq cent soixante-dix-huit millions huit cent quatre-vingt-neuf mille cinquante-neuf (45 578 889 059) F CFA, ce qui représente une variation à la hausse de 35,03% par rapport à la situation au 22 septembre 2024 et correspond à environ 26% des ressources mobilisées depuis le 1er janvier 2024. Cette performance a été atteinte principalement grâce aux encaissements enregistrés au titre des prélèvements (34,87%) et du Fonds minier de développement (26,12 %).

Le montant total des encaissements au compte de l’année 2024, à la date du 31 décembre s’élève à cent-soixante-quinze milliards six-cent quatre-vingt-cinq millions quatre-vingt-quatre mille trois-cent-douze (175 685 084 312) F CFA.

Concernant les dépenses, il ressort qu’à la date du 31 décembre 2024, pour des prévisions de cent-soixante-dix milliards sept-cent-soixante-seize millions deux-cent dix-neuf mille deux-cent-vingt-un (170 776 219 221) F CFA, les dépenses engagées s’élèvent à cent-cinquante-deux milliards quatre-vingt-six millions cinq cent-quinze mille cent soixante (152 086 515 160) F CFA.

Le montant engagé se répartit entre les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’équipements et de carburant.

II.2. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la rencontre de haut niveau sur la communication de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) tenue du 26 au 30 décembre 2024 à Bamako, en République du Mali.

La rencontre de haut niveau sur la communication de l’AES a connu la participation des experts et des ministres burkinabè, malien et nigérien chargés de la communication. Elle a abouti, entre autres, au dévoilement du logotype de l’AES, au lancement de sa plateforme numérique et à une signature de convention entre les télévisions publiques du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

La rencontre a également décidé de l’élaboration d’une stratégie de communication de l’AES qui permettra entre autres de lutter efficacement contre la désinformation et prévu la mise en place d’une radio et d’une télévision de l’Alliance des Etats du Sahel.

II.3. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil le compte rendu des travaux de la session permanente de l’Assemblée législative de Transition (ALT) qui se sont déroulés du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, conformément à l’article 19 de la Charte de la Transition du 14 octobre 2022 et son modificatif du 25 mai 2024.

Sur la période du 11 novembre 2022 au 31 décembre 2024, au total 93 lois ont été adoptées sur 96 projets de lois et une proposition de loi inscrits à l’ordre du jour de la session permanente.

Au cours de ladite session, les députés ont également procédé au contrôle de l’action gouvernementale par :

  • les Déclarations de politique générale ;
  • les questions au Gouvernement ;
  • les missions d’information ;
  • la présentation du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement ;
  • les exposés du Premier ministre sur la situation de la Nation ;
  • la présentation par le Gouvernement des Documents de programmations budgétaires et économiques pluriannuelles 2024-2026 et 2025-2027.

Deux Déclarations de politique générale ont été faites au cours de la période conformément à l’article 63 de la Constitution. La première, le 19 novembre 2022 et la seconde, le 27 décembre 2024.

A la date du 31 décembre 2024, 58 questions ont été adressées au Gouvernement dont 05 questions écrites, 10 questions orales sans débats et 43 questions orales avec débats.

II.4. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a fait au Conseil une communication relative à la rencontre des ministres chargés des questions de « Développement » de la Confédération des Etats du Sahel tenue du 16 au 18 janvier 2025 à Bamako, en République du Mali.

Cette rencontre avait pour objectifs d’échanger sur l’opérationnalisation des actions prioritaires retenues au titre de la présidence de la confédération, d’examiner et de valider les documents de deux (02) projets intégrateurs à savoir le projet d’aménagement de l’autoroute Bamako-Ouagadougou-Niamey et le projet d’aménagement ferroviaire Bamako-Ouagadougou-Niamey et Kaya-Lomé.

Cette rencontre a également permis de valider les feuilles de route concernant l’opérationnalisation de la Banque régionale d’investissement et la mise en œuvre des projets autoroutier et ferroviaire puis d’adopter le document définissant le cadre institutionnel.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRIMATURE
-Monsieur Kalifa Romuald DAO, Mle 20 48 D, Economiste, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE).
B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
-Madame Aïcha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre ;
-Monsieur Amara HIE, Mle 332 742 A, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kadiogo.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
-Monsieur Daouda TRAORE, Mle 58 438 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Trésorier auprès de la Présidence du Faso ;
-Madame Ladifatou DRABO/SANGA, Mle 272 939 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du trésorier auprès de la Présidence du Faso.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
-Monsieur Zoyiri Rigobert TOE, Mle 102 966 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;
-Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du contrôle, de la règlementation et de la coopération à la Direction générale de la culture et des arts.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 40 972 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Secrétaire technique des Programmes nationaux de développement de l’enseignement supérieur ;
-Monsieur Vincent SEDOGO, Mle 225 608 Y, Maître de recherche en histoire africaine, catégorie P2, classe exceptionnelle, 3e échelon, est nommé Secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture  (UNESCO) ;
-Monsieur Youssoufou KABRE, Mle 208 051 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Contrôleur de gestion du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;
-Monsieur Wend-rabo Mathurin ROUAMBA, Mle 258 321 T, Ingénieur de recherche, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’évaluation et du contrôle de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;
-Monsieur Doumi Mohamed ZAN-KARAMBIRI, Mle 311 974 N, Professeur certifié de collège de l’enseignement général, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la communication, de la coopération scientifique et technique et des relations publiques de l’Agence nationale de biosécurité.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 225 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;
-Monsieur Oula Issouf BARRO, Mle 254 987 R, Ingénieur de conception du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau des Cascades ;
-Monsieur Victorien SAWADOGO, Mle 263 793 T, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Gourma ;
-Monsieur Yaya BADOLO, Mle 254 951 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Liptako ;
-Monsieur Omar Kodo TALL, Mle 254 977 E, Ingénieur du génie 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Mouhoun ;
-Monsieur Boukaré SABO, Mle 315 208 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de l’eau du Nakanbé ;
-Monsieur Fokoiré Félix IBRANGO, Mle 293 385 M, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Ibrahima COULIBALY, Mle 202 560 G, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et (FONA-DR) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
-de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR).

A.MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
-Monsieur Wendpanga Achille ILBOUDO, Mle 226 376 K, Inspecteur du travail, en remplacement de Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
-Monsieur Rewendé Donald Parfait OUEDRAOGO, Mle 55 821 G, Administrateur des affaires sociales, en remplacement de Monsieur Isaïe FORO.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
-Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
-Madame Haoua TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 329 700 W, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, en remplacement de Monsieur Lucien NIKIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONA-DR
-Monsieur Touwendrinda Maximin Florent KABORE, Mle 200 307, Agent de recouvrement, en remplacement de Monsieur Pingd-Windé Francis Jean Luc ROUAMBA.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES RETRAITES DU BURKINA FASO
-Madame Assana NAMA/KADIO, retraité, en remplacement de Monsieur Florent Y. DJIGUIMDE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
-Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS DEFLATES
-Monsieur Idrissa BARRY, travailleur déflaté à la retraite.

Le troisième décret nomme Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs Déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM.

B.MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Relwendé Hyacinthe NANEMA, Mle 97 612 P, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Christian KABORE.

 

Démantèlement d’un réseau de malfrats armés à Ouagadougou : la Police frappe fort

Le Commissariat de Police de l’arrondissement 6 à Ouagadougou a annoncé, ce 22 janvier 2024, le démantèlement d’un réseau de malfrats spécialisés dans les agressions et vols à main armée. Ce groupe, opérant principalement dans les quartiers Cissin, Kouritenga, Paglayiri et Pissy, semait la terreur avec un fusil de type kalachnikov.

Le mode opératoire des criminels était méthodique : ils traquaient leurs victimes tard dans la nuit ou dans des zones désertes, ciblant celles qui se trouvaient seules. En cas de résistance, ils n’hésitaient pas à brandir ou à utiliser leur arme.

Grâce à la vigilance des citoyens et à une enquête rigoureuse, la police a appréhendé trois membres du groupe. Lors de l’opération, plusieurs objets ont été saisis, notamment une kalachnikov, un chargeur chargé de 16 munitions et deux motos. « La kalachnikov était soigneusement dissimulée au domicile de l’un des malfrats, et le butin était partagé après chaque forfait », a expliqué la police.

Face à l’augmentation des actes de banditisme, la Police nationale appelle à la vigilance. Elle recommande aux habitants de limiter les déplacements nocturnes dans les espaces isolés et de signaler toute activité suspecte aux numéros verts 17, 16 et 1010.

Cette opération démontre l’efficacité de la collaboration entre les forces de l’ordre et les populations locales, un élément clé pour renforcer la sécurité dans la capitale.

La Chine réaffirme son soutien au Burkina Faso pour la souveraineté et le développement

Le mardi 21 janvier 2025, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Lu Shan, a été reçu par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Cette rencontre a été l’occasion pour la Chine de réitérer son soutien aux efforts du Burkina Faso en matière de souveraineté et de développement, sous la direction du Président Ibrahim Traoré.

Une coopération renforcée depuis le FOCAC

L’ambassadeur chinois a salué la dynamique positive engagée par le Burkina Faso, tout en mettant en avant le potentiel de renforcement des relations bilatérales. « La collaboration sino-burkinabè est prometteuse, et nos deux nations s’inscrivent dans une nouvelle phase de coopération depuis le Forum de coopération sino-africaine (FOCAC) », a-t-il déclaré.

Ce partenariat stratégique s’articule autour de projets concrets dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, la santé et les infrastructures. Ces initiatives traduisent l’engagement des deux pays à collaborer pour un développement durable.

Un soutien ferme à la souveraineté burkinabè

La Chine a également réaffirmé son appui aux efforts du Burkina Faso pour préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté face aux défis sécuritaires actuels. « La Chine soutiendra fermement les initiatives du Burkina Faso pour reconquérir son intégrité territoriale », a insisté l’ambassadeur Lu Shan, soulignant la solidarité de la Chine envers son partenaire africain.

Un respect mutuel consolidé

En retour, la Chine a exprimé sa gratitude envers le Burkina Faso pour son soutien au principe d’une seule Chine sur la scène internationale. Ce principe fondamental, défendu par Ouagadougou, reflète une relation fondée sur le respect mutuel et la coopération stratégique.

Cette rencontre témoigne de l’engagement commun des deux nations à bâtir un avenir solidaire et prospère. Grâce à cette alliance, le Burkina Faso et la Chine ouvrent une nouvelle ère de coopération renforcée, au service du progrès et du bien-être de leurs populations.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo reçoit le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso

Le mardi 21 janvier 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accueilli en audience Monsieur Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso. L’entretien a porté sur l’état d’avancement des projets pilotés par la Banque mondiale dans le pays, et a permis de faire le point sur la coopération entre l’institution et le gouvernement burkinabè.

Une trentaine de projets dans 13 secteurs clés

Monsieur Kamil a mis en lumière l’excellence des relations entre la Banque mondiale et le Burkina Faso, attribuant cette réussite à la qualité du dialogue avec les acteurs de la coopération. Le partenariat repose sur une trentaine de projets couvrant 13 secteurs stratégiques pour le développement du pays. Ces projets ont un impact significatif sur la croissance économique, la réduction de la pauvreté et le développement durable.

Des projets en difficulté mais prometteurs

Lors des échanges, le représentant de la Banque mondiale a évoqué les projets en cours, tout en soulignant que certains rencontrent des difficultés dans leur mise en œuvre. Toutefois, il a insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour surmonter ces obstacles et garantir leur succès.

Recadrage des projets en ligne avec la vision gouvernementale

Le Premier ministre a salué la contribution de la Banque mondiale, soulignant l’importance de certains projets tout en précisant que certains nécessitent un recadrage pour mieux s’aligner avec la vision actuelle du Gouvernement. Cette vision met l’accent sur la responsabilisation et la valorisation des compétences nationales. À cet égard, la création de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) incarne cette nouvelle orientation dans la gestion des ressources hydriques.

Un taux de décaissement remarquable

En sortant de l’audience, Monsieur Hamoud Abdel Wedoud Kamil a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus. Il a félicité le Burkina Faso pour son taux de décaissement annuel, qui avoisine les 30 % du portefeuille total, estimé à environ 3 milliards de dollars. Ce taux, selon lui, est le fruit de l’engagement des autorités burkinabè et des responsables sectoriels, qui œuvrent pour assurer que les projets financés par la Banque mondiale soient à la fois structurants et impactants pour la population.

Cette rencontre illustre la solidité du partenariat entre la Banque mondiale et le Burkina Faso, ainsi que la volonté du Gouvernement burkinabè d’optimiser l’impact des projets de développement pour le bien-être de sa population.

Le Ghana renforce son engagement en Afrique de l’Ouest : Larry Gbevlo-Lartey nommé Envoyé Spécial de l’AES

Le Président du Ghana, John Dramani Mahama, a officialisé la nomination de Larry Gbevlo-Lartey au poste d’Envoyé Spécial auprès de l’Alliance des États du Sahel (AES), une décision prise par décret présidentiel le mardi 21 janvier 2025. Cette nomination marque un renforcement important des relations entre le Ghana et les pays membres de l’AES, soulignant l’engagement du pays pour la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel.

Larry Gbevlo-Lartey, une figure clé dans la sécurité du Ghana, est un militaire à la retraite et un ancien coordonnateur de la sécurité nationale. Il apporte à ce poste une expertise solide en matière de sécurité régionale et une vaste expérience internationale. En tant qu’ancien représentant spécial du président de l’Union africaine pour la coopération antiterroriste, il possède une connaissance approfondie des défis liés à la lutte contre le terrorisme, une problématique centrale dans la région du Sahel.

Sa formation militaire et ses nombreuses formations spécialisées, notamment en Inde, au Royaume-Uni, aux États-Unis et à Cuba, lui confèrent une capacité unique à traiter les enjeux complexes de sécurité qui affectent cette région vulnérable. Grâce à son parcours exceptionnel, Larry Gbevlo-Lartey est bien positionné pour jouer un rôle clé dans la consolidation des efforts de coopération régionale au sein de l’AES.

Cette nomination s’inscrit dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires continus et la volonté des États du Sahel de renforcer leur coopération pour lutter contre les menaces croissantes. L’Envoyé Spécial du Ghana auprès de l’AES aura pour mission de favoriser cette coopération et d’accompagner les efforts régionaux pour un Sahel plus sûr et plus stable.

Tirage au sort de la CAN 2025 : rendez-vous le 27 janvier à Rabat

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 se tiendra le lundi 27 janvier 2025 à Rabat, au Maroc, comme l’a annoncé la Confédération africaine de football (CAF). La cérémonie débutera à 18 heures, réunissant les délégations des 24 nations qualifiées pour cet événement prestigieux.

Cette édition, accueillie par le Maroc, sera l’occasion de mettre en valeur ses infrastructures sportives de classe mondiale, notamment des stades modernes, des centres d’entraînement de pointe et des complexes hôteliers d’excellence. Ces installations garantiront des conditions optimales pour les équipes et contribueront au succès de la compétition.

Les 24 équipes qualifiées seront réparties en six groupes de quatre. Les deux meilleures équipes de chaque groupe, ainsi que les quatre meilleurs troisièmes, accéderont aux huitièmes de finale. Le tournoi débutera le 21 décembre 2025 et se conclura avec la grande finale prévue le 18 janvier 2026.

Les nations en lice pour cette édition sont : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République démocratique du Congo, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Tunisie, Zambie et Zimbabwe.

Avec un plateau d’équipes de haut niveau et des infrastructures de qualité, la CAN 2025 s’annonce comme un tournoi exceptionnel. Le tirage au sort de Rabat marquera le début d’une compétition qui promet de vibrants moments de football sur le continent.

Les Forces combattantes frappent fort contre le terrorisme

En janvier 2025, les Forces combattantes du Burkina Faso ont intensifié leur lutte contre le terrorisme à travers des offensives terrestres et aériennes stratégiques. Ces opérations, menées dans plusieurs localités du pays, ont permis de neutraliser des dizaines de terroristes, de récupérer du matériel militaire et de sécuriser des positions stratégiques.

Le 7 janvier, une opération décisive à Bani a permis de neutraliser plusieurs criminels et de capturer un prisonnier, tandis que des frappes aériennes ciblées dans le Centre-Nord ont anéanti des mouvements suspects vers Boulsa. Ces interventions ont consolidé la sécurité dans la région.

Les jours suivants ont vu une succession de victoires militaires. Le 8 janvier, le BIR 23 a affronté et vaincu des groupes armés à Goron, récupérant une logistique de guerre importante. Le 10 janvier, à Wendboulgou, l’unité Léopard a repoussé une attaque terroriste et saisi des équipements.

Le 12 janvier, un détachement mixte a tendu une embuscade réussie à Fotigue, neutralisant des criminels en mouvement vers Ouarweogo. Cette série de succès s’est poursuivie jusqu’au 17 janvier, avec des victoires significatives à Aorema, Darsalam, et Sakongo, où des bases terroristes ont été détruites et de grandes quantités de matériel saisies.

Du 16 au 18 janvier, les commandos des Forces spéciales ont intensifié leurs offensives dans le Centre-Nord, éliminant un grand nombre de criminels et récupérant des équipements militaires.

Ces opérations coordonnées démontrent l’engagement des autorités burkinabè à restaurer la paix et la sécurité. Avec le soutien des patriotes et des forces armées, le Burkina Faso continue de repousser les forces du mal pour ramener la quiétude dans tout le pays.

Choc au Kenya après l’assassinat de Richard Otieno, militant des droits humains

Elburgon, comté de Nakuru – Au Kenya, le meurtre de Richard Otieno suscite une vive émotion. Dimanche matin, son corps a été découvert près de son domicile. La police attribue ce drame à un crime crapuleux. Pourtant, ses proches dénoncent un acte politique prémédité.

Militant actif sur les réseaux sociaux, Richard Otieno s’était illustré lors des manifestations de juin, appelées Gen Z , contre la corruption et les abus de pouvoir. D’après Rosalinda Wamaitha, son avocate, il avait confié craindre pour sa vie.

Rigathi Gachagua, ancien vice-président, a réagi sur X (anciennement Twitter). Il a qualifié ce meurtre de « témoignage de l’intolérance politique au Kenya ». Defenders Coalition , organisation de la société civile, a également été condamnée pour cet assassinat. Elle rappelle les risques auxquels font face les défenseurs des droits humains.

Ce drame s’ajoute à une liste de violences prononcées par la société civile. Depuis juin, plus de 80 disparitions forcées ont été signalées. Ces enlèvements nourrissent la méfiance croissante envers la police et renforcent les appels à des réformes.

Les organisations de défense des droits humains demandent une enquête indépendante. Elles appellent aussi les autorités à protéger les militants et à garantir leurs droits fondamentaux.

La Chine octroie des bourses d’excellence à 50 étudiants burkinabè

L’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso a octroyé, ce vendredi 17 janvier 2025, des bourses d’études à 50 étudiants burkinabè. Ces bénéficiaires, issus des universités Joseph Ki Zerbo, Thomas Sankara et Aube Nouvelle, ont chacun reçu une enveloppe de 250 000 F CFA pour soutenir leur parcours académique.

Cette initiative, présidée par l’ambassadeur LU Shan, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre la Chine et le Burkina Faso. L’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le développement socio-économique burkinabè par l’éducation et la recherche. « L’avenir du Burkina Faso est entre vos mains », a-t-il déclaré, en encourageant les étudiants à contribuer au développement de leur nation.

Pour Pr Jean-François Silas Kobiané, président de l’université Joseph Ki Zerbo, ces bourses représentent un véritable appui aux efforts du gouvernement pour promouvoir un enseignement de qualité. Il a exhorté les bénéficiaires à se montrer exemplaires et à valoriser cette opportunité.

Les étudiants ont exprimé leur gratitude à l’ambassade de Chine. Betsaleel Benewendé Bonkoungou, étudiant à l’université Aube Nouvelle, a souligné l’importance de cette aide pour poursuivre ses études dans de meilleures conditions.

Ces bourses traduisent une fois de plus le rôle clé de la coopération sino-burkinabè dans le domaine éducatif, tout en promouvant l’excellence académique et la solidarité entre les deux nations.