Le Niger et l’Algérie Dévoilent de Nouveaux Projets Stratégiques

Le Niger et l’Algérie franchissent une nouvelle étape dans leur partenariat en s’engageant à concrétiser des projets ambitieux d’ici fin 2024. Lors d’une rencontre décisive entre Toumba Mohamed, Ministre d’État nigérien chargé de l’Intérieur, et une délégation algérienne, les deux nations ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale. L’Algérie, acteur clé dans la région, s’apprête à financer plusieurs projets qui consolideront les liens historiques entre les deux pays.

Les discussions ont également abordé la situation sécuritaire au Sahel, une priorité commune, ainsi que le rôle croissant de l’Algérie au sein de la Confédération des États du Sahel. Pour sceller cette nouvelle dynamique, les deux parties ont prévu de tenir une session de la grande commission mixte Nigéro-Algérienne en 2025, marquant ainsi un engagement fort pour l’avenir de leur partenariat.

Routes en péril au Burkina Faso : Les députés demandent des réponses face à la dégradation des infrastructures

Les infrastructures routières et ferroviaires du Burkina Faso se détériorent rapidement, suscitant l’inquiétude des députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT). Lors d’une récente séance plénière, ils ont interpellé le ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, sur les actions entreprises pour contrer cette dégradation alarmante.

Le député Ali Badra Ouédraogo a particulièrement souligné l’impact des pluies torrentielles sur les routes du pays, créant des obstacles majeurs pour les populations locales, qui peinent à se déplacer et à acheminer leurs marchandises.

En réponse, le ministre a admis que la situation était préoccupante, avec près de 57% du réseau routier classé en mauvais état. Il a cependant annoncé la création d’une brigade spéciale chargée d’intervenir en urgence pour rétablir les routes coupées et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à trouver des solutions à long terme.

Malgré ces assurances, les députés ont exprimé leur impatience, réclamant une accélération des travaux de réhabilitation et un renforcement des ressources financières dédiées à l’entretien des infrastructures. Ils ont insisté sur l’urgence d’une meilleure planification pour éviter que les populations ne soient davantage pénalisées par l’état dégradé des routes et des rails.

Mali : Assimi Goïta célèbre l’excellence militaire et se hisse au grade de Général d’Armée émonie solennelle à Bamako

Le lundi 21 octobre 2024, une cérémonie prestigieuse s’est tenue à Bamako sous l’égide du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, marquant un moment clé dans l’histoire militaire du Mali. Lors de cet événement exceptionnel, plusieurs officiers de haut rang ont été promus, symbolisant la reconnaissance de leur engagement sans faille au service de la nation.

Sous le regard attentif du Chef Suprême des Armées, des figures emblématiques de la défense malienne ont vu leurs efforts récompensés par des promotions historiques. Parmi eux, Malick Diaw, Sadio Camara, Ismaël Wague, et Modibo Koné ont accédé au prestigieux grade de général de corps d’armée, tandis qu’Abdoulaye Maïga a été nommé général de division. Leurs collègues, Daoud Aly Mohammedine, Abdrahamane Baby, Abdoulaye Cissé, Moussa Moriba Traoré, et Kéba Sangaré, ont également été honorés en recevant le grade de général de division.

Cependant, la surprise majeure de la cérémonie a été la promotion à titre exceptionnel d’Assimi Goïta lui-même, qui a été élevé au rang de Général d’Armée, consolidant ainsi son rôle stratégique à la tête de l’appareil militaire malien. Cet événement illustre non seulement l’importance de la valorisation des compétences militaires, mais également le leadership incontesté du Président de la Transition dans la restructuration des forces armées du Mali.

Cette cérémonie riche en émotions et en symboles a été une véritable célébration de l’excellence et du mérite au sein des forces armées, marquant un nouveau chapitre pour le pays dans sa quête de stabilité et de souveraineté.

Assimi Goïta et les ministres du Commerce de l’AES unissent leurs forces pour dynamiser l’économie sahélienne

Dans un effort pour consolider les liens économiques entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, le Président de la Transition malienne, le Général Assimi Goïta, a rencontré les ministres du Commerce de l’Alliance des États du Sahel (AES) vendredi 18 octobre à Bamako. Cette rencontre stratégique visait à renforcer la coopération économique entre ces trois nations, en conformité avec les directives fixées lors du sommet de l’AES en juillet dernier à Niamey.

Les ministres présents à cette réunion, Moussa Alassane Diallo (Mali), Serge Poda (Burkina Faso) et Seydou Asman (Niger), ont discuté des moyens de coordonner leurs efforts pour stimuler l’économie régionale, en plaçant le secteur privé au cœur des échanges. « Les Chefs d’État de l’AES ont décidé d’adjoindre aux dimensions de défense et de diplomatie, la dimension développement des États du Sahel », a déclaré Serge Poda, soulignant la volonté de créer une véritable synergie pour booster la croissance économique de la région.

Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures prises depuis la formation de l’Alliance des États du Sahel en septembre 2023. Quatre mois après sa création, les trois pays membres ont choisi de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), une organisation qu’ils accusent d’être manipulée par des puissances extérieures, notamment la France.

Le sommet de Niamey, en juillet 2024, a marqué une étape clé dans l’évolution de l’AES, transformée en Confédération des États du Sahel, avec l’ambition de se diriger vers une Fédération. Le Général Goïta, désigné président en exercice de cette confédération, a salué l’enthousiasme des ministres du Commerce et les a encouragés à accélérer la mise en œuvre des projets de développement pour le bien-être des populations sahéliennes.

Ce renforcement de la coopération économique est perçu comme une réponse audacieuse aux défis communs auxquels font face les pays du Sahel, et marque un nouveau tournant pour l’avenir de cette région en quête de stabilité et de prospérité.

Tour du Faso 2024 : Tout est fin prêt pour la 35e édition malgré les défis sécuritaires

La 35e édition du Tour cycliste international du Faso promet d’être un événement de grande envergure. À une semaine du départ, le Comité d’organisation a fait un point complet des préparatifs lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 17 octobre 2024 à Ouagadougou. Cette année, la compétition couvrira 2 145,8 km à travers 10 régions du Burkina Faso, avec la participation de plusieurs équipes internationales, dont la Russie. Le coup d’envoi sera donné le 25 octobre, et la course se poursuivra jusqu’au 3 novembre.

Sécurité et organisation : un défi relevé

Dans un contexte marqué par la reconquête progressive du territoire national, l’organisation d’un événement de cette ampleur constitue un défi sécuritaire majeur. Joseph Pooda, Secrétaire permanent du Tour du Faso, a rassuré quant aux mesures prises pour garantir un déroulement paisible de la compétition. « Nous travaillons main dans la main avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les volontaires pour la défense de la patrie. Le défi est grand, mais nous sommes déterminés à le relever », a-t-il déclaré.

Pour le comité, cette édition du Tour du Faso est également l’occasion de montrer la résilience du pays face aux défis actuels. « Il s’agit de prouver que le Burkina Faso est toujours debout, et que, malgré les difficultés, nous continuons d’avancer », a souligné M. Pooda.

Un parcours exigeant à travers 10 régions

Le parcours de cette 35e édition est ambitieux. Il traversera 10 des 13 régions du pays, avec des étapes variées, allant de 85,5 km à 138,5 km. La première étape reliera Koulbila à Tenkodogo (136 km), suivie de 9 autres, dont le prestigieux critérium Bobo-Bobo le 30 octobre. La grande finale se déroulera à Ouagadougou, où les cyclistes parcourront un circuit de 58,4 km avant de terminer sur un autre de 12 km à l’intérieur de la capitale.

Paul Daumont absent, mais l’espoir reste vif

Sur le plan sportif, le Burkina Faso se fixe un objectif clair : conserver le maillot jaune remporté lors de la dernière édition, malgré l’absence de sa star, Paul Daumont, en convalescence après une opération. « Nous avons misé sur la force collective. Nous visons toujours le maillot jaune », a affirmé le Directeur technique national (DTN), Martin Sawadogo.

Des équipes venues de Russie, Belgique, Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, entre autres, seront également de la partie, prêtes à défier les cyclistes burkinabè pour le prestigieux titre.

Le Tour du Faso 2024 s’annonce comme un véritable spectacle sportif, mais aussi un défi organisationnel et sécuritaire majeur. Du 25 octobre au 3 novembre, les regards seront tournés vers le Burkina Faso, prêt à montrer au monde sa résilience et sa détermination.

Renforcement des Forces Armées : Un Nouveau Lot de Matériels Logistiques Remis

Ce jeudi marque une avancée significative dans le renforcement des capacités des Forces Armées Nationales. Le ministre d’État en charge de la Défense a officiellement remis un ensemble de matériels logistiques destinés à améliorer l’efficacité et la mobilité des troupes sur le terrain.

Ce lot stratégique comprend divers équipements tels que des niveleuses, des bulldozers, des compacteurs, des tractopelles, des semi-remorques et des porte-chars. Ces matériels, acquis grâce aux efforts soutenus de l’État burkinabè, visent à renforcer la capacité opérationnelle des Forces Armées, leur permettant ainsi de mieux répondre aux défis sécuritaires actuels.

Ce renforcement logistique témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les forces de défense dans leur mission de protection du territoire. Avec ces équipements de pointe, les troupes pourront non seulement se déplacer plus facilement sur des terrains difficiles, mais aussi mener des opérations de grande envergure avec plus de précision et de rapidité.

Assimi Goïta et plusieurs colonels maliens élevés au grade de général : un tournant historique pour l’armée nationale

Lors du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre, une décision majeure a été prise pour l’avenir de l’armée malienne. Le colonel Assimi Goïta, président de la transition et figure emblématique du pays, a été exceptionnellement élevé au grade de général d’armée. Ce nouveau grade symbolise l’importance de son rôle dans la stabilisation du Mali et la reconstruction de son appareil sécuritaire.

Dans le sillage de cette promotion, plusieurs autres officiers de haut rang ont également bénéficié d’une montée en grade. Parmi eux, le colonel Malick Diaw, le colonel Sadio Camara, le colonel-major Ismaël Wagué et le colonel Modibo Koné, qui ont tous été promus généraux de corps d’armée. Ces nominations stratégiques viennent renforcer la structure militaire, alors que le pays est confronté à des défis sécuritaires complexes.

Ces promotions s’inscrivent dans une volonté claire des autorités de moderniser l’armée malienne et de réaffirmer leur engagement à assurer la sécurité du territoire face aux menaces croissantes. Elles témoignent également de la confiance placée dans ces hauts responsables pour mener à bien les réformes nécessaires à la réorganisation de l’appareil sécuritaire national.

Ibrahim Traoré rend hommage à Thomas Sankara à l’occasion du 37e anniversaire de son assassinat

Aujourd’hui, 15 octobre, le peuple burkinabè commémore le 37e anniversaire de l’assassinat du Président Capitaine Thomas Sankara et de ses 12 compagnons. À cette occasion, le Capitaine Ibrahim Traoré a publié un vibrant message sur son compte X, honorant la mémoire de ce leader visionnaire et Père de la Révolution démocratique et populaire du 4 août 1983.

Dans son hommage, Ibrahim Traoré a souligné l’empreinte indélébile laissée par Thomas Sankara sur l’histoire du Burkina Faso. Il a salué son intégrité, son patriotisme et son engagement indéfectible pour un pays digne, libre et souverain. « Son combat et sa vision demeurent un repère qui oriente notre action », a déclaré le Capitaine Traoré, rappelant l’influence continue de Sankara sur la direction actuelle du pays.

Ce message résonne particulièrement en ces temps de reconquête du territoire national. Pour Ibrahim Traoré, l’héritage de Thomas Sankara est une source d’inspiration et de détermination pour construire un Burkina Faso de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès pour tous les citoyens.

La commémoration de cet anniversaire rappelle la profondeur du sacrifice de Sankara et de ses compagnons, et l’engagement du peuple burkinabè à poursuivre la lutte pour la liberté et la justice.

Lutte contre le VIH/Sida : Le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH remet plus de 115 millions FCFA à quatre structures engagées

(Ouagadougou, 14 octobre 2024) – Le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, Directeur de cabinet du Président du Faso, a présidé ce lundi une cérémonie marquante de remise de chèques par le Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST). Quatre structures engagées dans la lutte contre le VIH/Sida ont reçu un soutien financier total de 115 529 569 FCFA pour renforcer leurs actions de prévention et de sensibilisation.

Parmi les bénéficiaires figurent les Comités ministériels de lutte contre le Sida des ministères en charge de la Défense et de l’Éducation nationale, ainsi que l’Action citoyenne et communautaire pour la résilience et le développement (ACCORD) et le Conseil national de l’économie informelle. Cet accompagnement financier vise à encourager ces structures à intensifier leurs efforts dans un contexte marqué par des défis sécuritaires.

Les montants attribués se répartissent ainsi : 28 311 500 FCFA pour ACCORD, 33 815 944 FCFA pour le Comité ministériel de la Défense, 20 000 000 FCFA pour celui de l’Éducation, et 33 402 125 FCFA pour le Conseil national de l’économie informelle. Le Capitaine MEDAH, représentant le Président du Faso et président du CNLS-IST, a remis personnellement les chèques et a rappelé l’importance cruciale de redoubler d’efforts dans la lutte contre le VIH/Sida.

Il a particulièrement insisté sur la nécessité de renforcer les méthodes de sensibilisation ciblant les jeunes, notamment à travers le dépistage et l’accompagnement des personnes sous traitement, afin de réduire de manière significative le taux de prévalence du VIH/Sida. Ce taux s’établit actuellement à environ 0,5% au Burkina Faso, selon le Secrétaire permanent du CNLS-IST, Dr Seydou Ouattara, qui a aussi souligné la vulnérabilité accrue de certaines populations, telles que les forces de défense, les adolescents en milieu scolaire, et les personnes déplacées internes.

Le Colonel-major Jean Baptiste Parkouda, Secrétaire général du ministère de la Défense, a exprimé la gratitude des bénéficiaires envers le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré. « Nous saluons cet appui financier à sa juste valeur et nous nous engageons à en faire le meilleur usage possible pour combattre le VIH/Sida », a-t-il affirmé.

CAN 2025 : Les Étalons du Burkina Faso, première équipe qualifiée pour la phase finale grâce à une victoire éclatante contre le Burundi

Le Burkina Faso est la première nation à décrocher son billet pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, après une victoire convaincante contre le Burundi (2-0) ce dimanche à Abidjan. Cette performance exceptionnelle des Étalons, qui marque la fin des phases éliminatoires, a été saluée par le Président de la Transition, Ibrahim Traoré.

Dans un message vibrant publié sur ses réseaux sociaux, Ibrahim Traoré a exprimé sa fierté et ses vives félicitations à l’ensemble des joueurs ainsi qu’au staff technique des Étalons. « Première Nation qualifiée, votre parcours héroïque augure de bonnes perspectives au Maroc en 2025 », a-t-il souligné, témoignant de son optimisme pour l’avenir de l’équipe.

Cette qualification est non seulement une victoire pour le sport burkinabè, mais elle incarne également la détermination et l’envie collective des Étalons de porter haut les couleurs du Burkina Faso. Le Président Traoré a ajouté que cette dynamique de succès devrait inspirer chaque Burkinabè à travailler ensemble pour bâtir une nation forte et prospère.

La victoire des Étalons, obtenue grâce à des buts magistraux, témoigne de la solidité de leur préparation et de leur esprit de cohésion. Cette qualification est de bon augure pour la suite du tournoi qui se déroulera au Maroc en 2025, où le Burkina Faso pourra continuer à viser les sommets.

Les Burkinabè attendent désormais avec impatience de voir leurs héros nationaux briller sur la scène internationale, espérant un parcours tout aussi impressionnant lors de la phase finale.