crise cardiaque : Gestes à connaître pour agir rapidement

Face à une crise cardiaque, agir rapidement peut faire toute la différence entre la vie et la mort. Savoir reconnaître les signes d’une crise cardiaque et connaître les gestes de premiers secours peut sauver des vies, que ce soit celle de la personne en détresse ou même la vôtre si vous êtes confronté à cette situation. Voici quelques étapes essentielles à connaître pour agir efficacement :

 Reconnaître les signes d’une crise cardiaque

Les symptômes d’une crise cardiaque peuvent varier d’une personne à l’autre, mais les signes les plus courants incluent une douleur ou une sensation de pression dans la poitrine qui peut s’étendre vers les bras, le cou, la mâchoire ou le dos. La personne peut également présenter des nausées, des vomissements, un essoufflement, une transpiration excessive et une sensation de malaise général.

 Appeler les secours d’urgence

Dès que vous suspectez une crise cardiaque, appelez immédiatement les services d’urgence ou faites quelqu’un d’autre le faire. Plus vite les secours arrivent, meilleures sont les chances de survie.

 Administrer de l’aspirine

Si la personne est consciente et capable d’avaler, donnez-lui de l’aspirine à mâcher ou à avaler, à moins qu’elle ne soit allergique ou qu’un professionnel de la santé ne vous l’ait déconseillé.

 Commencer la RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire)

Si la personne cesse de respirer ou perd connaissance, commencez immédiatement la RCP en effectuant des compressions thoraciques. Placez la paume de votre main au centre de la poitrine de la personne, sur le sternum, et appuyez fermement d’environ 5 à 6 centimètres à un rythme d’environ 100 à 120 compressions par minute. Alternez les compressions thoraciques avec des insufflations (bouche-à-bouche) si vous avez été formé à cette technique.

 Utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE)

Si un DAE est disponible, suivez les instructions pour l’utiliser. Ces appareils sont conçus pour administrer un choc électrique qui peut restaurer le rythme cardiaque normal en cas d’arrêt cardiaque.

Comment se sauver soi-même

Si vous ressentez des symptômes de crise cardiaque, comme une douleur thoracique, un essoufflement ou une sensation d’oppression, ne minimisez pas ces signes. Appelez immédiatement les secours d’urgence et arrêtez toute activité physique. Si vous avez de l’aspirine à portée de main et que vous n’êtes pas allergique, prenez-en immédiatement. Attendez les secours en position assise, en restant calme et en évitant tout effort physique.

En conclusion, être préparé et connaître les gestes de premiers secours en cas de crise cardiaque peut sauver des vies. En agissant rapidement et de manière appropriée, vous pouvez offrir à la personne en détresse la meilleure chance de survie et peut-être même sauver votre propre vie en cas d’urgence cardiovasculaire.

Nouvelles Innovations pour la 10e Édition de la Visite Médicale Annuelle Gratuite des Retraités

La 10e édition de la visite médicale annuelle gratuite destinée aux retraités et conjoints survivants de retraités sera officiellement lancée le 4 avril 2024 à Tenkodogo, dans le Centre-est du Burkina Faso. Cette année, cette initiative s’accompagne de plusieurs innovations majeures, visant à offrir une meilleure accessibilité et des prestations plus adaptées aux besoins des bénéficiaires.

La principale innovation de cette édition réside dans l’extension de la période d’utilisation des bons médicaux. Alors qu’auparavant les bénéficiaires disposaient seulement de deux mois pour bénéficier des consultations gratuites, cette fois-ci, des bons seront octroyés leur permettant de bénéficier des services sur une période étendue de six mois. Cette nouvelle approche, initiée dans les villes pilotes de Ouagadougou et Fada N’Gourma, vise à réduire les files d’attente et à offrir une plus grande flexibilité aux bénéficiaires.

Une autre innovation importante est l’élargissement des points d’accès aux prestations médicales. Le comité national a signé des conventions avec diverses structures de santé publiques, le Groupement d’intérêt économique des pharmaciens du Burkina Faso (GIEPHAB) et le Centre de santé au travail (CST) pour assurer la disponibilité des services médicaux nécessaires. De plus, des accords sont en cours de finalisation avec d’autres structures telles que l’Office de santé des travailleurs (OST) et l’Agence nationale de gestion des soins primaires (AGSP), pour étendre encore davantage l’accès aux soins.

En outre, cette édition prend en compte les besoins spécifiques des bénéficiaires en leur offrant des bons de pharmacie. Ces bons permettront aux médecins de prescrire des médicaments en fonction des besoins individuels, avec la possibilité de les retirer dans toutes les pharmacies membres du GIEPHAB.

Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique et président du comité national d’organisation, souligne l’importance de ces visites médicales annuelles pour la santé des retraités et de leurs conjoints survivants. Selon les évaluations, 60,5 % des bénéficiaires estiment que ces consultations gratuites sont bénéfiques pour leur santé.

Contrairement aux années précédentes, le démarrage des consultations se fera simultanément dans les différents sites de chaque comité régional, sur une période de deux mois (d’avril à juin 2024), à l’exception de Ouagadougou et Fada N’Gourma où la période s’étendra sur six mois. Au total, 95 457 retraités et conjoints survivants sont attendus pour ces consultations médicales. Les services proposés incluront notamment des analyses sanguines, des conseils diététiques et des examens préventifs tels que le dépistage des lésions précancéreuses chez les femmes et le toucher rectal chez les hommes.

Les centres d’accueil pour ces consultations seront principalement les Centres hospitaliers universitaires régionaux (CHUR), les Centres hospitaliers régionaux (CHR), les Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA), les services de l’OST, du CST et les Centres médicaux urbains (CMU) dans les comités régionaux de Ouagadougou et de Fada N’Gourma.

Renforcement de la détection précoce des épidémies au Burkina Faso : Résultats et perspectives

Le projet de recherche pluridisciplinaire « Épidémies émergentes : amélioration de la capacité du Burkina Faso dans la détection précoce des maladies », mené de 2019 à 2023, a abouti à des avancées significatives dans la lutte contre les maladies infectieuses. Cet article présente les résultats clés de cette initiative ainsi que les recommandations pour renforcer le système de santé du pays.

Les objectifs du projet étaient triples : premièrement, étudier les perceptions locales de la contagion et de l’anticipation des maladies infectieuses au sein des communautés ; deuxièmement, identifier les indicateurs des épidémies dans le système de soins burkinabé ; et troisièmement, analyser l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour améliorer la gestion des épidémies.

Sous la direction des universités de Copenhague, Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et du CNRST, les chercheurs ont travaillé sur quatre axes majeurs. L’anthropologie de la détection précoce des maladies infectieuses, les indicateurs de maladies et les canaux de communication ont été au cœur des deux premiers axes. Le troisième axe a porté sur la santé mobile et la cyber-santé dans la détection précoce, tandis que le quatrième a exploré un système de santé communautaire pour la détection des épidémies.

Les zones d’étude comprenaient les districts sanitaires de Dandé, Tenkodogo et Ouagadougou. Selon le Dr David Ilboudo, membre de l’équipe du projet, les recherches ont révélé des lacunes dans le système de surveillance épidémiologique, entraînant des retards dans la détection des épidémies. Il a souligné la nécessité de mobiliser davantage les acteurs locaux et d’améliorer la communication entre les niveaux local et central.

Pour renforcer le système de détection précoce, le projet propose une implication accrue des acteurs locaux dans la collecte et la transmission d’informations. Cette approche vise à améliorer l’efficacité du système d’alerte précoce et à garantir une réponse rapide aux épidémies.

Au terme du projet, l’équipe se félicite de ses réalisations, notamment la formation de quatre doctorants. La dissémination continue des résultats, notamment à travers les médias, est prévue pour assurer une large diffusion des connaissances acquises.

Cette initiative représente une étape cruciale dans la consolidation des capacités du Burkina Faso en matière de surveillance épidémiologique et témoigne de l’importance de la collaboration internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Ouverture du Groupe de Travail Tripartite sur la Santé en Milieu Carcéral au Burkina Faso

Ce mardi 5 mars 2024, s’est tenue à Ouagadougou l’ouverture de la réunion du groupe de travail tripartite sur la santé en milieu carcéral au Burkina Faso. Cette initiative regroupe le ministère de la Justice, des droits humains chargé des relations avec les institutions, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Frédéric Ouédraogo, inspecteur de sécurité pénitentiaire principal et directeur adjoint de l’administration pénitentiaire, souligne les difficultés d’accès aux soins de qualité pour les détenus, notamment en raison du manque de personnel de santé et de moyens. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, quatre établissements pénitentiaires ne disposent pas de personnel médical, et quinze autres n’en ont qu’un seul.

Les défis de la santé en milieu carcéral vont au-delà des murs des prisons, comme l’explique Constant Dahourou, directeur des formations sanitaires publiques. Les mouvements de population entre les prisons et la communauté augmentent le risque de propagation des maladies, affectant ainsi la santé publique dans son ensemble.

Le chef de la délégation du CICR au Burkina Faso, Yves Arnoldi, souligne l’importance de prendre en compte la santé en milieu carcéral dans le système de santé publique, afin de prévenir la propagation des maladies à l’extérieur des prisons.

Face à ces enjeux, le ministère de la Justice, des droits humains et le ministère de la Santé, en collaboration avec le CICR, ont établi ce groupe de travail tripartite. Son objectif est d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité en prison en renforçant la coordination entre les autorités chargées de la sécurité pénitentiaire et celles chargées de la santé.

Cette première réunion du groupe tripartite sera l’occasion pour tous les acteurs de discuter des défis sanitaires en milieu carcéral et de proposer des solutions concrètes. Frédéric Ouédraogo se montre optimiste quant à l’impact positif de ce groupe de travail permanent, soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration entre les autorités pénitentiaires et de santé pour trouver des solutions efficaces.

Comprendre et traiter la dysphonie : conseils pour une voix saine

La dysphonie, altération de la voix pouvant être temporaire ou chronique, peut résulter de divers facteurs tels qu’un simple rhume, des problèmes psychologiques ou des comportements nocifs pour les cordes vocales.

Les symptômes de la dysphonie incluent des altérations du timbre, de la puissance et de la hauteur de la voix, pouvant aller de la voix enrouée à l’aphonie, accompagnés de gênes dans la communication, de douleurs dans la gorge, de difficultés à avaler et de problèmes respiratoires.

Pour maintenir une bonne santé vocale, il est essentiel de s’hydrater suffisamment, d’éviter le surmenage vocal, les cris excessifs et certains aliments comme les glaces et les fritures. Les consultations médicales sont recommandées en cas de reflux gastro-œsophagiens fréquents.

Une collaboration avec des spécialistes tels que les oto-rhino-laryngologistes et les gastro-entérologues est souvent nécessaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié. La rééducation orthophonique est souvent recommandée pour favoriser la cicatrisation et le rétablissement des habitudes vocales saines.

Une surveillance active de sa voix, une adaptation aux situations et l’évitement de tout effort excessif sont des pratiques importantes, surtout en cas de récurrence du problème. Bien que souvent négligée, la dysphonie mérite une attention particulière, avec une prévention et une prise en charge médicale précoce offrant des perspectives prometteuses pour la santé vocale.

 

Journée de salubrité au Centre médical de pô: La population se mobilise

La commune de Pô, dans la province du Nahouri, a vu sa population se mobiliser le lundi 12 février 2024 pour une journée de salubrité au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) local. Cette initiative, lancée par sa majesté le Pô-Pê, chef coutumier de la région, en collaboration avec l’Association Pizono-Zénna de Pô, a été saluée comme une action citoyenne importante.

L’objectif était de rendre la cour du CMA propre, offrant ainsi un environnement sain pour les agents de santé et les patients. Pour atteindre cet objectif, divers moyens tels que des tracteurs, des tricycles, des brouettes, des pelles et des râteaux ont été déployés pour redonner un aspect neuf à l’espace.

Des représentants des autorités coutumières et religieuses, des initiatives locales de sécurité, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des femmes et des jeunes, se sont unis pour débarrasser la cour des déchets et élaguer les arbres.

Sa majesté le Pô-Pê a exprimé sa gratitude envers la population pour son engagement et a appelé à maintenir cette mobilisation pour d’autres actions similaires à l’avenir.

Le médecin chef du district sanitaire de Pô, le Dr Daouda Bamba, a salué cette mobilisation sans précédent, démontrant l’importance accordée par les habitants à l’hygiène et à la santé.

En plus du nettoyage, des savons ont été distribués aux patients hospitalisés au CMA de Pô, et des bénédictions ont été accordées aux forces engagées dans la reconquête du territoire national, avec des prières pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Expansion du Groupe Lapaire au Burkina Faso: Ouverture d’une Nouvelle Agence à Bobo-Dioulasso

Le Groupe Lapaire Burkina a inauguré sa deuxième agence à Bobo-Dioulasso le mardi 6 février 2024, située au secteur 21 de la ville, à proximité immédiate du rond-point du stade Sangoulé Lamizana. Cette nouvelle ouverture porte à deux le nombre d’agences du groupe dans la cité de Sya et à neuf sur l’ensemble du territoire national.

Selon Karim Ouédraogo, responsable marketing du Burkina Faso, le groupe prévoit d’ouvrir 20 agences supplémentaires à travers le pays d’ici la fin de l’année 2024. Cette expansion vise à rapprocher les services du groupe des populations, afin de répondre à un besoin croissant en matière de soins visuels.

La création du Groupe Lapaire en 2018 est née de la constatation que de nombreuses personnes vivent avec des problèmes de vue non diagnostiqués, souvent en raison de l’inaccessibilité des spécialistes de la vue et du coût élevé des lunettes. Ainsi, le groupe s’est donné pour mission de rendre les services optiques plus accessibles en proposant des consultations gratuites, des verres correcteurs et médicaux à des prix abordables.

Karim Ouédraogo souligne que les consultations sont prises en charge gratuitement par des spécialistes dans toutes les boutiques du groupe, et que les prix des lunettes commencent à partir de 19 000 F CFA. Cette approche transparente et abordable a permis à des personnes comme Idrissa Ouédraogo, qui avait des problèmes de vue non diagnostiqués, de bénéficier d’un service de qualité à un prix raisonnable.

Lancement d’un vaccin antipaludique au Burkina Faso

Le 5 février 2024, le Dr Robert Kargougou, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a inauguré à Koudougou, région du Centre-ouest, l’intégration d’un vaccin antipaludique dans le Programme élargi de vaccination (PEV) au Burkina Faso. Cette initiative, assistée par le ministre de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima Thiombiano, le DG du CNRST, et des partenaires techniques et financiers, marque une avancée significative dans la lutte contre le paludisme.

Le RTS,S, premier vaccin antipaludique au monde, sera désormais administré en routine dans 27 districts sanitaires sélectionnés en raison de la gravité de la maladie et des taux élevés de mortalité. Le ministre Kargougou a souligné l’engagement à étendre la vaccination à d’autres régions, avec une allocation de cinq milliards de F CFA du budget de l’État pour l’acquisition de doses supplémentaires.

La première phase de vaccination ciblera 218 222 enfants âgés de 5 mois, avec un schéma de quatre doses administrées aux 5e, 6e, 7e et 15e mois. Le ministre a affirmé la sécurité et l’efficacité du RTS,S.

Dr Emmanuel Nanéma, directeur général du CNRST, a souligné la contribution du Burkina Faso aux essais cliniques du vaccin RTS,S, qui a présenté un profil de sécurité et d’efficacité prometteur.

John Agbor, représentant résident de l’Unicef au Burkina Faso, a salué cet accomplissement, soulignant l’engagement continu des partenaires à soutenir le gouvernement dans sa lutte contre le paludisme. L’introduction du vaccin dans le PEV devrait contribuer à sauver des milliers d’enfants chaque année.

 

Lancement imminent du vaccin RTS,S contre le paludisme au Burkina Faso

Atelier d’alignement en santé au Burkina Faso : Identifier les contraintes et harmoniser les priorités

A Ouagadougou, ce mardi 16 janvier 2024, s’est entamé l’atelier d’harmonisation des résultats du diagnostic de maturité concernant l’alignement des interventions dans le secteur de la santé au Burkina Faso. Sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Robert Kargougou, l’événement réunit plusieurs partenaires techniques et financiers du ministère pour discuter des défis liés à l’alignement des projets sur les priorités nationales.

Bien que les partenaires aient engagé des efforts constants pour aligner leurs interventions sur les priorités définies par le gouvernement, des obstacles pratiques, politiques, institutionnels et organisationnels persistent, comme le souligne le ministre Robert Kargougou. L’atelier vise à identifier ces contraintes et à trouver des solutions pour assurer un alignement efficace dans l’intérêt des populations.

Le ministre Kargougou insiste sur l’importance cruciale de l’alignement des interventions dans le secteur de la santé pour garantir des soins de qualité et atteindre les objectifs du développement durable d’ici 2030. L’atelier, appuyé par la Banque mondiale, le Mécanisme de financement mondial (GFF), CHAI, et d’autres partenaires, se penche sur un diagnostic qui évalue le statut du pays en utilisant un modèle de maturité à cinq niveaux.

L’exercice de diagnostic a révélé des écarts significatifs dans les scores attribués par les parties prenantes. L’atelier vise à partager ces résultats, harmoniser les scores entre les parties prenantes, et analyser les forces et les obstacles dans chaque domaine du plan, budget et rapport unique. Ces discussions seront cruciales pour élaborer un plan d’action visant à améliorer l’alignement au Burkina Faso.

La République centrafricaine renforce son système de santé

Ce sont au total 23 médecins nouvellement formés qui viennent d’intégrer le marché du travail du pays.

 

L’un des éléments clés des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies est la santé. C’est un atout essentiel pour toute nation qui veut se développer.

Cependant, il a été noté que plusieurs pays d’Afrique, et la République centrafricaine ne fait pas exception à cela, ont un taux de mortalité élevé. Ceci, entre autres choses, trouve ses racines dans un manque suffisant de médecins.

Ce sera peut-être bientôt un lointain souvenir pour les Centrafricains. Le 16 décembre dernier, le pays a vu 23 nouveaux médecins prêter le serment d’Hippocrate. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laurent Sissa-Magale.

Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ces étudiants sont de la 36ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université de Bangui et sont parrainés par le Dr Pierre Somsé.

Dr Pierre Somsé

Pour le Recteur de l’université, le Pr Gilles Gilbert Gresenguet, c’est le couronnement du travail acharné de ces jeunes docteurs en médecine ainsi que leur soutenance devant un jury composé de professeurs agrégés centrafricains et étrangers.

Pr Gilles Gilbert Gresenguet

Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter la 3ème promotion de pédiatres formés au sein de la faculté.