Verdict rendu : Adama Siguiré reconnu coupable de diffamation et d’injures publiques

Le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I a rendu son verdict dans l’affaire opposant Adama Siguiré à la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGTB) et à son secrétaire général, Moussa Diallo, ce 6 mai 2024. Accusé de diffamation et d’injures publiques à l’égard de ces derniers, Adama Siguiré a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés.

Le tribunal a prononcé une peine d’emprisonnement de 12 mois à l’encontre de Adama Siguiré, avec sursis. En plus de cette peine, il a été condamné à payer une amende de 500 000 francs CFA. De plus, Adama Siguiré est également tenu de verser une somme de 500 000 francs CFA à chacune des parties civiles, à savoir Moussa Diallo et la CGTB, à titre de dommages et intérêts. Les avocats de la CGTB et de Moussa Diallo ont également droit à une indemnisation de 500 000 francs CFA « à titre de faits exposés et non compris dans les dépens ». Le tribunal a fixé la contrainte judiciaire pour le paiement des intérêts civils à trois mois.

Cependant, l’avocat d’Adama Siguiré, Adama Kondombo, a déclaré son intention de faire appel dans un délai de 15 jours, estimant que les questions de forme soulevées n’ont pas été convenablement traitées.

De leur côté, les représentants de la partie civile se sont dits satisfaits du verdict, affirmant que les infractions reprochées à Adama Siguiré étaient clairement constituées.

Ce verdict survient après plusieurs rebondissements lors du procès, marqués par des arguments de défense affirmant une prétendue théorie du complot de déstabilisation et une stratégie de « faux-fuyants » de la part de l’accusé.

Malgré les affirmations d’Adama Siguiré, qui se présentait comme un « soldat de la communication de guerre » dans un contexte de conflit politique, le tribunal a retenu les infractions de diffamation et d’injures publiques à l’encontre de la CGTB et de Moussa Diallo.

Il convient de noter que le parquet avait requis une peine d’emprisonnement de 3 mois avec sursis et une amende de 500 000 francs à l’encontre d’Adama Siguiré.

Le Président de la Transition du Burkina Faso investit dans l’agriculture pour l’autosuffisance alimentaire

(Ouagadougou, 6 mai 2024) Ce lundi matin, le Président de la Transition et Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a supervisé la distribution d’équipements et d’intrants agropastoraux aux producteurs burkinabè dans le cadre d’une initiative visant à renforcer le secteur agricole.

Au total, 400 tracteurs, 239 motoculteurs et 710 motopompes ont été mis à disposition des acteurs du monde rural pour stimuler la production agricole. De plus, 714 motos ont été acquises au profit des agents agricoles. Le gouvernement accompagnera également les producteurs avec des intrants comprenant entre autres 10 000 tonnes d’aliments pour poissons, 68 964 tonnes d’engrais, 10 000 litres de produits phytosanitaires, 18 000 tonnes de semences végétales, 2 300 tonnes de semences fourragères et 10 000 tonnes d’aliments concentrés.

Cette initiative, d’un coût de plus de soixante-dix-huit milliards de FCFA (78 297 426 435 FCFA), illustre l’engagement du gouvernement de Transition à soutenir les producteurs dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 ainsi que de l’Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024.

Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a souligné l’importance de ces équipements en déclarant : « Ces tracteurs seront utilisés pour labourer gratuitement les terres pour cette saison pluvieuse qui va commencer. L’objectif, c’est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. »

Il a également encouragé la jeunesse à s’impliquer dans l’agriculture en s’organisant en coopératives pour bénéficier de l’accompagnement du gouvernement, qui fournira des semences améliorées et de l’engrais à prix subventionné.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié, a souligné que ces équipements et intrants agropastoraux permettront d’accroître la production de manière significative et de tendre vers l’autosuffisance alimentaire.

Le représentant du président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), El Hadj Oumarou Tamboura, a salué cet accompagnement du gouvernement, soulignant qu’il contribuera à l’amélioration des rendements agricoles.

Clôture réussie de la 21ème Semaine nationale de la culture au Burkina Faso

La cérémonie de clôture de la 21ème Semaine nationale de la culture (SNC) s’est tenue le 4 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, marquant ainsi la fin d’une semaine d’événements mettant en avant les compétitions sportives, culinaires et artistiques. Présidée par le Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, représentant Son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État, cette cérémonie a été le moment de la proclamation des résultats des différentes compétitions.

À l’issue de cette semaine dédiée à l’expression artistique, la Directrice générale de la Semaine nationale de la culture, Christiane Gisèle Sanou/Coulibaly, a dressé un bilan partiel de l’organisation de cette édition 2024. Elle a souligné que « la SNC 2024 s’est déroulée sur 22 espaces et a réuni près de 1705 compétiteurs dans les disciplines artistiques, culinaires et sportives », un succès qui mérite fierté et enthousiasme.

Le Ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a exprimé sa gratitude envers les différents parrains et tous ceux qui ont contribué au succès de l’organisation de la SNC 2024. Il a également salué le travail des membres du jury et des encadreurs qui ont permis de sélectionner les trois lauréats dans les disciplines artistiques et sportives en compétition.

Au total, 80 lauréats primés ont reçu des attestations de reconnaissance de leur mérite et des prix allant de 50 000 à 150 000 FCFA pour les sports traditionnels, et de 500 000 à 1 000 000 FCFA pour les disciplines artistiques.

Le ministre chargé de la culture a souligné que la SNC célèbre ses 40 ans et que les réflexions autour de cette biennale de la culture permettront d’envisager de meilleures perspectives pour de belles performances dans les compétitions. Le dernier acte de cette cérémonie de clôture a été symbolisé par les 6 coups de balafon donnés par le Chef du Gouvernement burkinabè, signifiant ainsi la fin de la 21ème édition de la SNC.

Suspension des travaux de construction à la résidence de l’ambassadeur français à Ouagadougou

Au Burkina Faso, un différend diplomatique émerge alors que le gouvernement ordonne la suspension des travaux de construction à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Cette information a été divulguée par l’agence officielle de presse. Selon les rapports, les travaux concernent la construction de bâtiments ainsi que des installations de stockage de carburant.

Selon l’agence d’information burkinabè, les travaux ont débuté en 2023. Trois immeubles, comprenant 28 pièces au total, ainsi qu’une réserve de carburant, ont déjà été achevés, cette dernière ayant déjà été approvisionnée en gasoil.

Cependant, le gouvernement burkinabè a décidé de mettre un terme aux travaux et de suspendre l’approvisionnement en carburant, affirmant que l’ambassade de France n’a pas obtenu les autorisations nécessaires, ni pour la démolition ni pour la construction.

Le processus d’obtention d’autorisations est crucial. Bien que l’espace de la résidence soit considéré comme territoire français en vertu des règles internationales, Ouagadougou insiste sur l’obligation d’obtenir l’approbation des autorités compétentes pour de telles opérations.

Une source diplomatique explique que les travaux ont initialement débuté en tant que rénovation des bâtiments préexistants de la résidence de France. « Face à l’ampleur des travaux, l’ambassade a choisi de démolir les anciens bâtiments pour construire des logements plus modernes, destinés au personnel diplomatique ou pour accueillir les délégations en mission au Burkina Faso », précise cette source.

Pour l’instant, les travaux sont suspendus en attendant que les deux parties trouvent un terrain d’entente.

La Côte d’Ivoire et le FEM œuvrent ensemble pour le développement durable

Le ministre ivoirien de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé jeudi à Abidjan la mise en place de mesures incitatives en partenariat avec le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) afin d’accélérer le développement durable dans le pays.

Lors de l’ouverture de la 8e édition du Dialogue national du FEM pour le financement des projets environnementaux, M. Adjoumani a souligné les différentes possibilités de financement des projets et des microprojets liés à la gestion de l’environnement en Côte d’Ivoire.

Grâce au FEM, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un montant global d’environ 300 milliards de francs CFA (environ 550 millions de dollars) en subventions, dont 4 milliards de francs CFA (environ 7,3 millions de dollars) destinés au financement des initiatives promues par les communautés locales et les ONG.

Le ministre a encouragé les acteurs du dialogue national à adopter les méthodes et les outils de valorisation des ressources naturelles rares, ainsi qu’à comprendre les impacts des mesures incitatives.

De son côté, le ministre ivoirien des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, s’est félicité des subventions accordées par le FEM à la Côte d’Ivoire, qui ont bénéficié à plus de 1 000 ménages, soit environ 250 000 personnes, dont 150 000 femmes et 60 000 jeunes sur tout le territoire national.

Il a annoncé la tenue d’un atelier visant à outiller efficacement les acteurs pour garantir une utilisation optimale des ressources.

Enfin, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Environnement, Parfait Kouadio, a affirmé que la Côte d’Ivoire visait une réduction de 30,41% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Le Fonds pour l’environnement mondial, établi en 1991, est un organisme multilatéral qui accorde des aides financières aux pays en développement pour la réalisation de projets ayant un impact positif sur l’environnement mondial et favorisant des moyens de subsistance durables au sein des communautés locales.

L’Allemagne sous le feu de l’espionnage : Cyberattaques et réactions

L’Allemagne est de nouveau confrontée à des actes d’espionnage, avec des récentes arrestations de personnes travaillant pour les services secrets russes et chinois, ainsi que des cyberattaques, notamment contre le Parlement en 2015 et le Parti social-démocrate (SPD) début 2023. La ministre des Affaires étrangères, en déplacement en Australie, a publiquement accusé le gouvernement russe.

Le SPD a été victime d’une cyberattaque l’an dernier, mettant en lumière les vulnérabilités des logiciels utilisés. Cette attaque, supervisée par le ministère des Affaires étrangères, a été attribuée au groupe russe APT28, connu pour ses attaques contre des entreprises et des institutions politiques, notamment aux États-Unis et en France.

La ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a annoncé des mesures diplomatiques contre la Russie, affirmant que de telles actions ne seront pas tolérées. Berlin a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade russe en guise de protestation claire contre ces actes d’espionnage.

Les Kundé révèlent les détails de la 22e édition des trophées de la musique au Burkina Faso

Le Commissariat des Kundé a tenu un point de presse ce jeudi 2 mai 2024 à Ouagadougou pour présenter les préparatifs finaux de la 22e édition des Trophées de la Musique du Burkina Faso. L’événement, prévu dans moins d’une semaine, promet un spectacle époustouflant avec un plateau artistique de renom.

Salfo Soré, commissaire général des Kundé, a assuré que cette édition répondrait pleinement aux attentes du public. En plus des performances musicales et de la remise des trophées, l’événement comprendra également un défilé de mode et un dîner. Le dîner sera pris en charge par le service traiteur de l’hôtel Lancaster, tandis que la styliste Mamysor présentera sa collection « Famaya, histoire de royauté » lors du défilé de mode.

La soirée verra la remise de quinze trophées, dont dix principaux et cinq spéciaux, ainsi que des Kundé d’honneur et d’hommage, comme les éditions précédentes.

Ismaël Zongo a révélé le plateau artistique, qui comprend des artistes internationaux tels que Bibi Den’s et RJ Kanierra de la République démocratique du Congo, ainsi que la Team Paiya et Tam sir de la Côte d’Ivoire, parmi d’autres. Les artistes burkinabè tels que le Grand chœur polyphonique de Ouagadougou, Miss Tanya, Latima, Mercanty, DJ Domi et Aicha Tremblé seront également présents. Salfo Soré a confirmé que tous les artistes annoncés étaient engagés pour l’événement, malgré les défis actuels.

La 22e édition des Trophées de la Musique au Burkina Faso se tiendra le 8 mai 2024 à la salle des banquets de Ouaga 2000 à partir de 19h30.