Colloque sur les traditions et coutumes au Burkina Faso en prélude à la Journée des coutumes et traditions

Le ministre de la Culture a inauguré le 13 mai 2024 un colloque en préparation de la Journée des Coutumes et Traditions prévue le 15 mai 2024. La cérémonie d’ouverture a été marquée par une présentation de Maître Titinga Pacéré sur le thème « Pourquoi instaurer une journée des coutumes et traditions ? ».

Ce colloque, d’une durée de 48 heures, abordera le thème « Spiritualité, traditions et pratiques coutumières au Burkina Faso » en réunissant des experts de ces domaines ainsi que des enseignants-chercheurs. L’objectif est d’explorer les savoirs ancestraux de la société burkinabè et de plonger les participants au cœur des pratiques traditionnelles.

Selon Jean-Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Culture, cet événement s’inscrit dans la vision gouvernementale de promouvoir la renaissance et la souveraineté du pays en valorisant ses traditions. Il souligne que le 15 mai symbolise le rapprochement du peuple avec ses valeurs et son passé, favorisant ainsi l’interaction avec les ancêtres à travers les religions, les croyances et les pratiques culturelles.

Ce colloque vise à engager une réflexion sur les coutumes et traditions du Burkina Faso en vue de restaurer, valoriser, sauvegarder et promouvoir les pratiques culturelles. Les conclusions espérées contribueront au développement social du pays, selon le ministre Ouédraogo.

Maître Titinga Pacéré salue la décision gouvernementale d’instituer une journée dédiée aux ancêtres, soulignant l’importance de préserver les coutumes et identités du Burkina Faso. Il insiste sur le fait que l’Afrique, et en particulier le Burkina Faso, est guidée par ses traditions et sa culture, et que ces valeurs doivent être respectées et transmises aux générations futures.

lancement officiel de Conscience 360, une nouvelle chaîne de télévision d’information

Hier, le dimanche 12 mai 2024, la chaîne de télévision Conscience 360 a officiellement fait ses débuts à Ouagadougou, dans le quartier de Patte d’oie. Cette nouvelle chaîne, abrégée C360, s’engage à participer à la consolidation de la souveraineté du Burkina et de l’Afrique en éveillant les consciences à 360 degrés.

Dirigée par Bienvenue Hounkponou, C360 ambitionne d’être une plateforme influente, mettant l’accent sur la politique et les questions sociales, et incitant les Burkinabè et les Africains à jouer un rôle actif dans l’édification de leur souveraineté. Avec des émissions telles que « Patriote d’Afrique », « Une forêt qui pousse », et « C360 : cartes sur table », ainsi qu’un contenu diversifié incluant des alertes, des éditoriaux et plus encore, la chaîne promet une perspective fraîche et dynamique sur les événements qui façonnent la société.

Consciente des défis dans un contexte médiatique difficile, l’équipe de C360, composée de jeunes journalistes et techniciens passionnés, est déterminée à faire de la chaîne un catalyseur pour un changement positif et une prise de conscience sociale. Avec pour ambition de progresser vers d’autres dimensions, notamment le petit écran, Conscience 360 compte bien marquer le paysage médiatique burkinabè et africain.

Visite du Ministre du développement industriel aux installations de l’ABNORM

Le vendredi 10 mai 2024, le ministre en charge du développement industriel, Gnaniodem Serge Poda, a effectué une visite des installations du laboratoire de l’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM), situé dans la zone industrielle de Kossodo. L’objectif de cette visite était de prendre connaissance des conditions de travail du personnel ainsi que des équipements du laboratoire de l’agence.

Au cours de cette visite, le ministre a pu observer les installations des différents laboratoires de l’ABNORM dédiés à la normalisation et à la qualité des produits dans divers secteurs tels que l’alimentation, l’électrotechnique, l’environnement, le bâtiment et le génie. Il a notamment visité les laboratoires d’essai de fers à béton, de câbles électriques, de marquage et d’indélébilité, ainsi que les laboratoires des équipements électriques. De plus, Gnaniodem Serge Poda s’est rendu dans un autre bâtiment pour inspecter les installations du laboratoire de pliage et de dépliage, de masse, de pression, de thermométrie, ainsi que le laboratoire de volume.

Après cette tournée, le ministre s’est félicité des équipements de qualité dont dispose l’ABNORM, soulignant l’importance de son rôle régional. Il a également exprimé sa satisfaction quant aux moyens technologiques de pointe malgré les ressources modestes. Le ministre a également prodigué des conseils et des orientations pour renforcer l’efficacité de l’ABNORM dans l’accomplissement de ses missions.

Abraham Somda, directeur général de l’ABNORM, a exprimé sa reconnaissance pour la visite du ministre, soulignant l’importance de son intérêt pour les conditions de travail du personnel. Il a également plaidé en faveur de l’augmentation des effectifs et des moyens pour permettre à l’agence de remplir pleinement ses missions, notamment en assurant la qualité des produits importés et exportés conformément aux normes en vigueur au Burkina Faso.

Installation du secrétaire technique de l’autorité Nationale de coordination du foncier

Le Secrétaire Général de la Présidence du Faso, Dr. Zakaria SORE, a présidé ce vendredi matin à Ouagadougou, l’installation du Secrétaire Technique de l’Autorité Nationale de Coordination du Foncier (ANCF), Sibiri HEBIE.

Nommé lors du Conseil des Ministres le 11 avril dernier, M. HEBIE est le premier responsable de cette nouvelle structure créée par décret le 14 mars 2024. Son rôle principal est de coordonner la gestion de la chaîne domaniale, foncière et cadastrale du pays.

L’ANCF, articulée autour d’un Conseil d’Orientation et de Suivi ainsi que d’un Secrétariat Technique, illustre la volonté des autorités de garantir une gestion transparente des actes domaniaux et de régler les litiges fonciers.

La priorité du nouveau Secrétaire Technique est d’accélérer la digitalisation des processus fonciers en cours au sein des ministères. Son objectif est de créer une plateforme unique pour les autorités et le public. « Mon objectif est de renforcer la digitalisation, de dématérialiser toutes les procédures domaniales et foncières », a souligné M. HEBIE.

L’ANCF compte interpeller les différentes structures foncières pour clarifier leurs missions et travailler conjointement à assainir la gestion foncière au Burkina Faso, en vue de l’instauration d’une puce foncière.

La mise en place de cette puce vise à réduire les conflits fonciers, à lutter contre l’accaparement des terres, à garantir les droits immobiliers et à optimiser les recettes pour l’État et les collectivités territoriales.

Dr. Zakaria SORE a encouragé M. HEBIE à mener à bien sa mission et lui a assuré du soutien de l’ensemble du personnel de la Présidence du Faso.

L’ANCF, rattachée à la Présidence du Faso, a pour mission de lutter contre le changement illégal de destination des parcelles, la corruption et le blanchiment dans le domaine foncier, ainsi que de fournir des informations graphiques et littérales sur une plateforme dédiée.

Avancées significatives lors du Conseil des ministres hebdomadaire

(Ouagadougou, 08 mai 2024) – Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi l’hebdomadaire Conseil des ministres. Sous la direction du ministre d’État, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers cruciaux et adopté plusieurs rapports essentiels pour la progression de la Nation.

Pour le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Conseil a étudié le rapport général de l’organisation des concours de la Police nationale session 2023. Il a également approuvé le recrutement au profit de la Police nationale sur concours professionnels et directs session 2024.

« Le recrutement dans la Police depuis 2023 suit un plan quinquennal 2023-2027, prenant en compte l’essor démographique et l’urbanisation croissante de nos villes pour lutter contre la criminalité sous toutes ses formes », a expliqué le ministre délégué chargé de la sécurité, Mahamadou SANA.

Le Conseil a également autorisé le recrutement de 20 commissaires de police et 50 officiers de police, ainsi que le recrutement de 10 commissaires de police, 20 officiers et 2 000 sous-officiers, dont 50 de sexe féminin, au titre des concours professionnels et directs.

Le ministre SANA a souligné que des orientations ont été données pour un quota dans le recrutement des sous-officiers, au profit des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), des Volontaires adjoints de sécurité (VADS) et des veuves des forces de défense et de sécurité tombées sur le champ d’honneur.

Dans le domaine de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, le Conseil a adopté un décret portant modalités de mise en exploitation des plateformes numériques de l’Administration publique. Selon la ministre en charge, Madame Aminata ZERBO/SABANE, ce décret marque l’engagement ferme du gouvernement pour accélérer la dématérialisation des procédures et services administratifs, améliorant ainsi l’expérience des usagers.

« Nous allons mettre en place une charte graphique spécifique à l’administration, et ce décret assurera que les plateformes en ligne sont sécurisées et protègent efficacement les données des utilisateurs », a-t-elle déclaré.

Ces avancées visent à moderniser l’administration publique, à la rendre plus efficace et à réduire les délais de traitement pour faciliter l’accès des citoyens aux services administratifs.

 

Renforcement des capacités pour la prise en charge des victimes de VBG

Le ministère de l’administration du territoire, en collaboration avec le PNUD, ont organisés , le mardi 7 mai 2024, à Ouagadougou, un atelier national pour valider un manuel de formation sur la prise en charge des victimes de Violences basées sur le genre (VBG) destiné aux écoles et centres de formation des Forces de défense et de sécurité (FDS). Une fois validé, ce manuel deviendra l’outil principal pour traiter et prendre en charge les cas de VBG.

Le général de division Patrick Cammaert, ancien commandant des forces de maintien de la paix des Nations unies en RDC, soulignait que « Dans les conflits modernes, il est désormais plus dangereux d’être une femme qu’un soldat ». Dans le même esprit, le secrétaire général des Nations unies, lors d’une étude approfondie sur les violences faites aux femmes en juillet 2006, a rapporté qu’au moins un tiers d’entre elles ont été victimes de violences telles que des agressions physiques, des contraintes sexuelles, ou d’autres formes d’abus au cours de leur vie.

Les participants sont invités à fournir des propositions concrètes pour améliorer le manuel. Une fois validé, ce document sera crucial pour renforcer les compétences des membres des FDS dans la prise en charge des victimes de VBG. Selon Eloi Kouadio IV, représentant résident adjoint du PNUD, une fois opérationnel, ce manuel deviendra un guide essentiel pendant la formation initiale, fournissant aux FDS les outils nécessaires pour prendre conscience de leur rôle crucial dans le traitement et la prise en charge des cas de VBG.

M. Kouadio IV a également souligné que le PNUD, dans le cadre de sa lutte contre les VBG, a adopté une stratégie pour la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes pour la période 2023-2025. Cette stratégie vise à renforcer l’engagement du PNUD Burkina Faso à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en intégrant la dimension du genre dans ses interventions et son fonctionnement interne.

Malgré les efforts conjugués du gouvernement et des partenaires, les cas de VBG sont encore signalés de manière récurrente. Mamounata Kabré/Ouédraogo, inspectrice générale de police et conseillère technique du ministre de l’administration, a reconnu que les VBG sont une réalité au Burkina Faso. Elle a déploré l’absence d’un document de référence et d’orientation dans les programmes de formation des FDS. Il est donc essentiel que cet atelier veille à l’intégration du manuel dans les programmes de formation des écoles et centres de formation concernés.

Mme Kabré a révélé que le manuel comprend des informations essentielles sur les VBG, telles que les causes, les conséquences, le cycle et les principes de lutte. Le conseiller technique du ministre de l’administration a souligné que l’élaboration de ce manuel a été participative, inclusive et constructive. Bien qu’il ne prétende pas éliminer toutes les VBG, il jouera un rôle crucial dans la formation et l’amélioration des procédures de prise en charge des victimes de VBG. Enfin, il est à noter que ce manuel a bénéficié du soutien technique et financier du PNUD dans le cadre du Programme de cohésion sociale, Sécurité et état de droit (CoSED) et du Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF).

crise cardiaque : Gestes à connaître pour agir rapidement

Face à une crise cardiaque, agir rapidement peut faire toute la différence entre la vie et la mort. Savoir reconnaître les signes d’une crise cardiaque et connaître les gestes de premiers secours peut sauver des vies, que ce soit celle de la personne en détresse ou même la vôtre si vous êtes confronté à cette situation. Voici quelques étapes essentielles à connaître pour agir efficacement :

 Reconnaître les signes d’une crise cardiaque

Les symptômes d’une crise cardiaque peuvent varier d’une personne à l’autre, mais les signes les plus courants incluent une douleur ou une sensation de pression dans la poitrine qui peut s’étendre vers les bras, le cou, la mâchoire ou le dos. La personne peut également présenter des nausées, des vomissements, un essoufflement, une transpiration excessive et une sensation de malaise général.

 Appeler les secours d’urgence

Dès que vous suspectez une crise cardiaque, appelez immédiatement les services d’urgence ou faites quelqu’un d’autre le faire. Plus vite les secours arrivent, meilleures sont les chances de survie.

 Administrer de l’aspirine

Si la personne est consciente et capable d’avaler, donnez-lui de l’aspirine à mâcher ou à avaler, à moins qu’elle ne soit allergique ou qu’un professionnel de la santé ne vous l’ait déconseillé.

 Commencer la RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire)

Si la personne cesse de respirer ou perd connaissance, commencez immédiatement la RCP en effectuant des compressions thoraciques. Placez la paume de votre main au centre de la poitrine de la personne, sur le sternum, et appuyez fermement d’environ 5 à 6 centimètres à un rythme d’environ 100 à 120 compressions par minute. Alternez les compressions thoraciques avec des insufflations (bouche-à-bouche) si vous avez été formé à cette technique.

 Utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE)

Si un DAE est disponible, suivez les instructions pour l’utiliser. Ces appareils sont conçus pour administrer un choc électrique qui peut restaurer le rythme cardiaque normal en cas d’arrêt cardiaque.

Comment se sauver soi-même

Si vous ressentez des symptômes de crise cardiaque, comme une douleur thoracique, un essoufflement ou une sensation d’oppression, ne minimisez pas ces signes. Appelez immédiatement les secours d’urgence et arrêtez toute activité physique. Si vous avez de l’aspirine à portée de main et que vous n’êtes pas allergique, prenez-en immédiatement. Attendez les secours en position assise, en restant calme et en évitant tout effort physique.

En conclusion, être préparé et connaître les gestes de premiers secours en cas de crise cardiaque peut sauver des vies. En agissant rapidement et de manière appropriée, vous pouvez offrir à la personne en détresse la meilleure chance de survie et peut-être même sauver votre propre vie en cas d’urgence cardiovasculaire.

Le Président de la Transition du Burkina Faso reçoit l’ADDI pour promouvoir le développement et l’unité africaine

Dans la matinée de ce mardi, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État du Burkina Faso, a accordé une audience à une délégation de l’Institut africain pour le Développement de la Diaspora (ADDI) à Ouagadougou.

Lors de cette rencontre, le Chef de l’État a partagé sa vision pour l’émancipation du Burkina Faso et de l’Afrique tout entière, confiant une mission d’éveil des consciences aux membres de cette association dédiée au développement des peuples et à l’unité africaine.

Évoquant le rôle crucial de la diaspora dans la promotion de l’image et des valeurs africaines, le Président Traoré a encouragé les membres de l’ADDI à devenir des ambassadeurs de la réalité et du potentiel du Burkina Faso, soulignant l’importance de leur contribution à l’unité du continent.

Par ailleurs, le Chef de l’État a invité la diaspora à investir dans les opportunités offertes par le Burkina Faso, un pays doté de vastes potentialités économiques.

De son côté, la présidente de l’ADDI, l’ambassadeur Dr Arikana Chihombori Quao, s’est félicitée de cette rencontre, saluant l’engagement du Président Traoré en faveur de la libération et du développement de son pays. Elle a exprimé le soutien de son association à la Transition, affirmant que plus de 300 millions de membres de la diaspora africaine se tiennent aux côtés du peuple burkinabè.

L’ADDI, dont le siège est aux États-Unis, rassemble des membres de la diaspora africaine venant de divers continents. Une forte délégation de cette association a récemment participé à la 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture à Bobo-Dioulasso, témoignant de son engagement envers la promotion de la culture et du développement en Afrique.

Me Titinga Frédéric Pacéré récompensé du Baobab d’Or 2024 pour son engagement culturel

Le dimanche 5 mai 2024 à Ouagadougou, Me Titinga Frédéric Pacéré a été honoré lors de la 6e édition des Baobabs d’Or en recevant le prestigieux trophée. Les Baobabs d’Or célèbrent les personnalités de leur vivant, et cette année, c’est Me Titinga Frédéric Pacéré qui a été distingué. Connu comme un éminent juriste, écrivain et promoteur culturel, il a été reconnu pour son dévouement à la préservation et à la promotion de la culture africaine.

Fondateur du musée de Manega dans la région du Plateau Central et auteur de plusieurs ouvrages remarquables tels que « La Bendrologie » ou « Le langage des tam-tams et des masques en Afrique », Me Titinga Frédéric Pacéré a consacré sa vie à l’enrichissement culturel de son pays et du continent africain. Son engagement altruiste dans la promotion de la culture a été salué par ses pairs, qu’ils soient anciens camarades de classe ou collègues professionnels.

À l’âge de 81 ans, Me Titinga Frédéric Pacéré a exprimé son émotion et sa gratitude pour cette reconnaissance exceptionnelle de son vivant. Il a témoigné de sa surprise et de sa profonde émotion en réalisant combien peu de ses anciens camarades de classe étaient encore en vie, soulignant ainsi l’importance de célébrer les héros de son vivant.

Parmi les invités présents à la cérémonie figurait Léon Yepri, professeur d’université en Côte d’Ivoire et ami de longue date de Me Titinga Frédéric Pacéré. Il a souligné l’importance de cette récompense, qualifiant Me Titinga Frédéric Pacéré de véritable « citadelle » de la culture, un homme dont l’impact dépasse les frontières du Burkina Faso.

Karim Compaoré, promoteur de l’événement, a exprimé sa satisfaction quant à l’accomplissement des objectifs de cette édition des Baobabs d’Or. Il a souligné l’importance de célébrer les réussites et les contributions des personnalités de leur vivant, permettant ainsi aux générations présentes de bénéficier de leur savoir et de leur héritage culturel.

Cette reconnaissance témoigne de l’impact durable de Me Titinga Frédéric Pacéré dans le domaine de la culture et de son engagement indéfectible envers son pays et son continent.

Le Togo adopte un régime parlementaire : Le président promulgue la loi de révision constitutionnelle

Le président togolais, Faure Gnassingbé, a officialisé la transition du Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire en promulguant la loi de révision constitutionnelle. Selon un communiqué de la présidence togolaise diffusé sur les médias officiels, cette étape marque un tournant majeur dans la vie institutionnelle du pays.

La promulgation de la loi numéro 2024-005, portant révision de la Constitution togolaise, a été effectuée par le président Faure Gnassingbé, marquant ainsi une nouvelle ère pour le Togo, comme indiqué dans le communiqué.

Le 19 avril dernier, 87 députés sur les 91 que compte l’Assemblée nationale ont adopté en deuxième lecture la loi de révision constitutionnelle. Selon cette loi, le président de la République sera désormais élu pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois, et sa candidature devra être présentée par un groupe parlementaire.

Conformément à la nouvelle Constitution, le « président du Conseil des ministres », qui occupera le poste de Premier ministre, sera élu pour un mandat de 6 ans. Le candidat à cette fonction sera le chef du parti majoritaire ou celui du premier parti de la coalition ayant obtenu la majorité à l’Assemblée nationale, suite aux élections législatives et à la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle.