Lancement Officiel de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024)

Le mardi 5 mars 2024, le Comité National d’Organisation de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024) a été formellement constitué lors d’une cérémonie inaugurale à Bobo-Dioulasso. Sous la présidence du Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette installation officielle a marqué le début des préparatifs pour l’événement culturel majeur qui aura lieu du 27 avril au 4 mai prochain.

Sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », la 21e édition de la SNC Bobo 2024 s’annonce comme une manifestation d’importance capitale pour le pays. Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné l’engagement des autorités nationales à placer la culture au cœur du développement du pays, faisant de cette semaine culturelle un rendez-vous incontournable.

Malgré les défis persistants liés au contexte sociopolitique, sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso, la SNC 2024 se veut être le reflet de la résilience du peuple burkinabè. Cet événement biennal doit une part de sa renommée aux comités d’organisation qui œuvrent sans relâche pour son succès. Cette année, le Comité National d’Organisation, dirigé par Fidèle Aymar Tamini, secondé par la Vice-Présidente Christiane Sanon/Coulibaly, et composé de 21 commissions spécialisées, se prépare à relever ces défis avec détermination et compétence.

Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a exprimé sa confiance envers les membres du comité, sélectionnés pour leurs compétences et leur expertise dans divers domaines. Il leur a transmis ses encouragements, soulignant l’importance de leur dynamisme, de leur professionnalisme et de leur sens du management dans la réussite de cette édition.

Pour Christiane Sanon/Coulibaly, Directrice Générale de la SNC, l’installation du comité marque le début effectif des activités en vue de cette manifestation culturelle majeure. Elle a souligné l’importance de valoriser le riche patrimoine culturel du Burkina Faso à travers la SNC, et a appelé à la mobilisation de tous les acteurs pour faire de cet événement une réussite.

L’installation du Comité National d’Organisation de la SNC Bobo 2024 marque ainsi le coup d’envoi des préparatifs pour une semaine dédiée à la célébration de la culture et de l’art burkinabè, dans toute sa diversité et sa richesse.

Projet NB-ITTAS : Lancement du Pilote dans le Bassin du Kou pour Améliorer la Gestion de l’Eau

La Direction générale des ressources en eau (DGRE) a organisé un atelier à Bobo-Dioulasso, le mardi 5 mars 2024, marquant le début du pilote de démonstration du projet NB-ITTAS dans le bassin du Kou au Burkina Faso, en particulier dans la rivière Houet.

L’objectif principal de cet atelier est d’initier concrètement les activités du pilote de démonstration du projet NB-ITTAS (qui vise à améliorer la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, la gestion et la gouvernance basées sur la connaissance du Bassin du Niger et du système aquifère d’Iullemeden-Taoudeni/Tanezrouft) dans le bassin du Kou au Burkina Faso.

Les activités de l’atelier comprennent le lancement effectif du pilote, la pose symbolique de moellons pour la restauration des sources d’eau, la présentation du projet ITTAS aux parties prenantes, ainsi que la présentation du pilote de démonstration, y compris ses objectifs, les résultats attendus, le coût de mise en œuvre, les parties prenantes et l’approche.

Le projet NB-ITTAS, financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), vise à améliorer la gestion, la gouvernance, la conservation et la protection des ressources en eau dans le bassin du fleuve Niger et les systèmes aquifères d’Iullemeden-Taoudeni/Tanezrouft, englobant onze pays africains.

Le choix du bassin du Kou comme site pilote est motivé par plusieurs problématiques telles que l’ensablement, la diminution des sources, et la réduction du ruissellement, liées aux changements climatiques. Le projet vise à renforcer la résilience des populations en améliorant la disponibilité en eau et en protégeant les ressources hydriques.

WaterAid organise un atelier sur l’adaptation des technologies EHA aux changements climatiques au Burkina Faso

WaterAid organise les 5 et 6 mars 2024 un atelier visant à réfléchir à l’adaptation des technologies des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (EHA) aux effets du changement climatique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie 2023-2028 de WaterAid, qui vise notamment à rendre les services EHA résilients au changement climatique et accessibles à toute la population burkinabè.

L’atelier réunit des acteurs du WASH (eau, assainissement et hygiène) pour réfléchir à la manière de renforcer la résilience des services EHA face aux effets des changements climatiques. Eric Mamboué, directeur pays de WaterAid Burkina, souligne que ces changements climatiques ont un impact significatif sur les zones agroécologiques du Burkina Faso, entraînant une diminution de la biodiversité et une augmentation de la vulnérabilité des ressources en eau.

Les participants analyseront les tendances actuelles du changement climatique et leur impact sur l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement, et proposeront des adaptations aux modèles technologiques spécifiques au Burkina pour renforcer la résilience des systèmes WASH.

Des communications et des travaux de groupe seront organisés, notamment sur l’impact du changement climatique sur les services et ouvrages d’eau potable et d’assainissement au Burkina Faso. Didier Bako du SP/CNDD met en lumière les aléas climatiques majeurs actuels au Burkina Faso, tels que les inondations, les sécheresses et les fortes chaleurs, qui affectent les ouvrages d’eau et d’assainissement.

Pour adapter les technologies EHA aux changements climatiques, Didier Bako recommande de travailler à la résilience des populations en identifiant les impacts de chaque risque climatique sur les ouvrages d’eau et d’assainissement. Il insiste également sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre les changements climatiques.

Ouverture du Groupe de Travail Tripartite sur la Santé en Milieu Carcéral au Burkina Faso

Ce mardi 5 mars 2024, s’est tenue à Ouagadougou l’ouverture de la réunion du groupe de travail tripartite sur la santé en milieu carcéral au Burkina Faso. Cette initiative regroupe le ministère de la Justice, des droits humains chargé des relations avec les institutions, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Frédéric Ouédraogo, inspecteur de sécurité pénitentiaire principal et directeur adjoint de l’administration pénitentiaire, souligne les difficultés d’accès aux soins de qualité pour les détenus, notamment en raison du manque de personnel de santé et de moyens. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, quatre établissements pénitentiaires ne disposent pas de personnel médical, et quinze autres n’en ont qu’un seul.

Les défis de la santé en milieu carcéral vont au-delà des murs des prisons, comme l’explique Constant Dahourou, directeur des formations sanitaires publiques. Les mouvements de population entre les prisons et la communauté augmentent le risque de propagation des maladies, affectant ainsi la santé publique dans son ensemble.

Le chef de la délégation du CICR au Burkina Faso, Yves Arnoldi, souligne l’importance de prendre en compte la santé en milieu carcéral dans le système de santé publique, afin de prévenir la propagation des maladies à l’extérieur des prisons.

Face à ces enjeux, le ministère de la Justice, des droits humains et le ministère de la Santé, en collaboration avec le CICR, ont établi ce groupe de travail tripartite. Son objectif est d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité en prison en renforçant la coordination entre les autorités chargées de la sécurité pénitentiaire et celles chargées de la santé.

Cette première réunion du groupe tripartite sera l’occasion pour tous les acteurs de discuter des défis sanitaires en milieu carcéral et de proposer des solutions concrètes. Frédéric Ouédraogo se montre optimiste quant à l’impact positif de ce groupe de travail permanent, soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration entre les autorités pénitentiaires et de santé pour trouver des solutions efficaces.

Rencontre entre l’Alliance Sahel et le Ministre de l’Économie du Burkina Faso

Une délégation de l’Alliance Sahel, dirigée par sa présidente, Mme Svenja Schulze, également ministre de la coopération économique et du développement de la République Fédérale d’Allemagne, accompagnée de M. Ousmane Diagana, Vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et Président du Comité de pilotage Opérationnel de l’Alliance Sahel, a été reçue en audience ce 5 mars 2024 par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo.

L’objectif de cette visite était d’écouter, de discuter et de travailler ensemble pour promouvoir une prospérité partagée dans la région sahélienne, à travers des investissements structurants et des réformes structurelles.

En outre, l’Alliance Sahel a exprimé sa solidarité envers le Burkina Faso et son engagement à travailler en coordination avec le gouvernement burkinabè pour lutter contre les causes profondes du terrorisme, notamment en offrant des perspectives d’emploi aux jeunes, tout en adressant ses condoléances aux victimes du terrorisme.

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, tout en saluant les efforts et les actions des partenaires de l’Alliance Sahel, a souligné l’importance d’une coopération respectant la souveraineté et les choix stratégiques du Burkina Faso.

Créée le 13 juillet 2017, l’Alliance Sahel regroupe actuellement 27 partenaires bilatéraux et multilatéraux de développement. Son objectif est d’améliorer et d’accélérer la mise en œuvre des projets financés, en particulier dans les zones vulnérables, pour obtenir des résultats tangibles.

L’Alliance Sahel intervient dans divers domaines, notamment l’éducation, l’emploi des jeunes, l’agriculture, le développement rural, la sécurité alimentaire, l’énergie, le climat, la gouvernance, la décentralisation et les services de base.

Ouagadougou accueille la 3e édition du Séminaire de l’Agence de la Grande Muraille Verte

L’Agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV) organise du 4 au 8 mars 2024, à Ouagadougou, son 3e séminaire résidentiel. Cette rencontre internationale vise à renforcer la gouvernance de l’initiative en consolidant le rôle des parties prenantes et des États membres dans l’accélération, la coordination et le suivi des interventions.

Après Widdou au Sénégal et Bamako au Mali, c’est au tour du Burkina Faso d’accueillir cet événement d’envergure. Le séminaire s’est ouvert le lundi 4 mars 2024, avec la participation de nombreuses parties prenantes.

Selon Brahim Saïd, secrétaire exécutif de l’APGMV, cette rencontre est une occasion de discuter des défis environnementaux et de rassembler les parties prenantes pour évaluer collectivement les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’initiative.

Saïd a souligné l’importance de la Grande muraille verte en tant que modèle de gestion des terres arides et semi-arides, offrant une réponse volontariste aux défis de la désertification et du changement climatique.

Le gouvernement burkinabè, représenté par le ministre de l’environnement Roger Baro, réaffirme son engagement envers l’initiative. Des actions concrètes sont entreprises, notamment le reboisement, la restauration des terres et l’aménagement des superficies pastorales, dans cinq régions du pays.

En plus de respecter ses obligations envers l’APGMV, le Burkina Faso se propose de co-organiser la troisième édition de la caravane verte des jeunes en août. Le ministre Baro a appelé les participants à renforcer la synergie entre toutes les parties prenantes et à définir des stratégies pour garantir le succès de l’initiative.

Demande de Nullité de l’Acte d’Huissier : Débat houleux au Tribunal

Les avocats du prévenu se sont à nouveau adressés au Tribunal ce jour, exprimant leur insatisfaction face aux décisions précédentes. La première demande, concernant un faux incident, a été intégrée au fond, tandis que la seconde, portant sur le faux à titre principal, a été considérée comme une continuité de l’audience précédente. Désormais, pour faire valoir les droits de la défense, les conseils du prévenu réclament la nullité de l’acte d’huissier.

Le 26 février dernier, une objection concernant un faux à titre incident avait été émise, entraînant une suspension de l’affaire. Cependant, lors de la séance du 4 mars, le juge a décidé d’inclure cette question dans le fond. De même, la demande d’incident concernant le faux à titre principal a été considérée comme une extension des débats précédents, permettant ainsi la continuation de l’audience.

Les avocats du prévenu soulignent que l’acte d’huissier, remis à Adama Siguiré, a été rédigé par un simple juriste, alors que la loi exige qu’il soit effectué par un huissier ou, à défaut, par un clerc assermenté. Ils argumentent que le préjudice est clair, car l’huissier en question n’a jamais rencontré M. Siguiré, remettant en question la légitimité de l’acte. Ils plaident donc en faveur de sa nullité.

En réponse, l’avocat Me Prosper Farama conteste l’invocation de la nullité, arguant que les droits de la défense sont respectés et qu’aucun préjudice sérieux n’a été démontré. Il souligne que le Tribunal a déjà pris des décisions concernant les incidents précédents, et propose de poursuivre les débats.

Le débat s’envenime lorsque le parquet réagit vivement contre l’utilisation du terme « simple juriste », affirmant que tous les professionnels présents dans la salle sont des juristes à part entière. Une tension émerge entre les parties, nécessitant une suspension de trente minutes pour calmer les esprits.

La demande de nullité de l’acte d’huissier soulève ainsi un débat animé au Tribunal, mettant en lumière des divergences d’opinion quant à sa légalité et à ses conséquences sur le procès en cours.

Comprendre et traiter la dysphonie : conseils pour une voix saine

La dysphonie, altération de la voix pouvant être temporaire ou chronique, peut résulter de divers facteurs tels qu’un simple rhume, des problèmes psychologiques ou des comportements nocifs pour les cordes vocales.

Les symptômes de la dysphonie incluent des altérations du timbre, de la puissance et de la hauteur de la voix, pouvant aller de la voix enrouée à l’aphonie, accompagnés de gênes dans la communication, de douleurs dans la gorge, de difficultés à avaler et de problèmes respiratoires.

Pour maintenir une bonne santé vocale, il est essentiel de s’hydrater suffisamment, d’éviter le surmenage vocal, les cris excessifs et certains aliments comme les glaces et les fritures. Les consultations médicales sont recommandées en cas de reflux gastro-œsophagiens fréquents.

Une collaboration avec des spécialistes tels que les oto-rhino-laryngologistes et les gastro-entérologues est souvent nécessaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié. La rééducation orthophonique est souvent recommandée pour favoriser la cicatrisation et le rétablissement des habitudes vocales saines.

Une surveillance active de sa voix, une adaptation aux situations et l’évitement de tout effort excessif sont des pratiques importantes, surtout en cas de récurrence du problème. Bien que souvent négligée, la dysphonie mérite une attention particulière, avec une prévention et une prise en charge médicale précoce offrant des perspectives prometteuses pour la santé vocale.

 

Adama Siguiré face aux accusations de diffamation : Report de l’audience pour statuer sur une procédure contestée

Adama Siguiré comparaît à nouveau devant le tribunal correctionnel ce lundi 4 mars 2024, accusé de diffamation par la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Cette audience marque la quatrième étape de cette affaire, où le tribunal devra décider si oui ou non il sursoit à statuer, conformément à la demande formulée par les avocats de l’accusé lors de la précédente audience.

Initialement renvoyée le 15 janvier pour être jugée simultanément avec d’autres affaires en citation directe, puis reportée au 29 janvier afin de permettre aux nouveaux avocats de l’accusé de prendre connaissance du dossier, l’audience du 26 février a marqué le début des débats.

Cependant, les débats n’ont pas encore abordé le fond du sujet car, dès le début du procès, les avocats de l’accusé ont soulevé une procédure d’inscription de faux concernant la notification qui lui a été faite. En effet, selon eux, les citations et notifications doivent normalement être effectuées par un huissier de justice assermenté, alors que dans ce cas, la notification a été effectuée par un juriste du cabinet de Me Martin Nikiéma. Ils demandent donc au tribunal de surseoir à statuer jusqu’à ce que la juridiction compétente se prononce sur cette question.

La partie civile, représentée par la CGT-B et son secrétaire général Moussa Diallo, soutient que cette procédure contestée n’affecte pas la nature des faits reprochés et plaide pour la poursuite du procès. Le ministère public, quant à lui, reconnaît une irrégularité dans la procédure mais estime qu’elle ne justifie pas l’annulation de l’acte d’huissier.

Afin d’examiner plus en détail les arguments présentés par les parties, le tribunal a reporté l’audience au 4 mars 2024, date à laquelle il décidera s’il doit surseoir à statuer pour permettre à la juridiction compétente de se prononcer sur le faux, ou si les débats peuvent se poursuivre normalement.

Renforcement des liens bilatéraux : Rencontre entre les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso et de l’Azerbaïdjan

Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, était présent à Antalya dans le cadre du forum diplomatique organisé par la République de Türkiye. Le 1er mars 2024, il s’est entretenu avec son homologue, le ministre des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan, SEM Djeyhoun Baïramov.

D’emblée, SEM Karamoko Jean Marie Traoré a félicité son homologue pour sa reconduction dans le dernier gouvernement issu de l’élection présidentielle du 7 février 2024, qui a vu la victoire du Président sortant Ilham Aliyev.

Les deux ministres ont abordé plusieurs sujets d’intérêt visant à renforcer la coopération bilatérale entre leurs pays respectifs. En priorité, ils ont convenu d’accélérer leur rapprochement en signant un Accord cadre de coopération dans les meilleurs délais. Ce cadre servira de tremplin pour accroître le volume de la coopération entre les deux pays dans divers domaines tels que les hydrocarbures, le gaz, la défense, l’enseignement supérieur, etc.

SEM Karamoko Jean Marie Traoré, qui séjourne en République de Türkiye depuis le 29 février 2024 pour la 3e édition du Forum diplomatique d’Antalya, aura d’autres rencontres bilatérales avec plusieurs personnalités, ainsi qu’une rencontre avec la communauté burkinabè vivant en Türkiye.