Renforcement de l’Économie Burkinabè : La Banque Mondiale S’Engage aux Côtés de la Maison de l’Entreprise

Une délégation de la Banque mondiale, menée par Douglas Pearce, Directeur Secteur Finance, Compétitivité et Innovation pour l’Afrique de l’Ouest, a récemment visité la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) à Ouagadougou. Cette rencontre, qui s’est déroulée le mercredi 13 mars 2024, a permis de discuter des défis et des opportunités pour le développement économique du pays.

La MEBF, créée en 2002 par le secteur privé et l’État burkinabè, a reçu un financement de la Banque mondiale en 2009. Son objectif principal est d’appuyer le développement du secteur privé. Depuis sa création, la MEBF a délivré des milliers de permis de construire et a contribué à la création de centaines de milliers d’entreprises, générant ainsi des emplois et sécurisant des investissements financiers importants.

Cependant, malgré ses réussites, la MEBF est confrontée à des défis majeurs, notamment celui d’adapter son accompagnement aux TPE et PME-PMI en s’appuyant sur l’innovation et les outils numériques. Elle cherche également à promouvoir l’entrepreneuriat rural, l’inclusion des femmes et des jeunes, tout en améliorant continuellement le climat des affaires pour favoriser l’émergence d’une économie solide.

Lors de cette visite, les discussions ont également porté sur les projets financés par la Banque mondiale, notamment le projet ECOTEC. Ce dernier vise à soutenir l’entrepreneuriat et le développement des compétences, en particulier dans le secteur de l’éducation formelle et non formelle. Environ 17 000 jeunes bénéficieront de formations dans divers domaines, ce qui renforcera leur employabilité et contribuera à la croissance économique du pays.

Douglas Pearce s’est félicité de la collaboration fructueuse entre la Banque mondiale et la MEBF, soulignant l’importance de ce partenariat pour stimuler la création d’entreprises et l’emploi au Burkina Faso. Il a également exprimé son admiration pour le travail accompli par la MEBF jusqu’à présent.

En conclusion, cette visite marque le début d’une nouvelle phase de coopération entre la Banque mondiale et la MEBF, avec le lancement officiel du projet ECOTEC prévu pour le vendredi 15 mars 2024. La MEBF a exprimé sa gratitude en offrant des présents à la délégation de la Banque mondiale, témoignant ainsi de sa reconnaissance pour le soutien continu reçu depuis plusieurs années.

Atelier de Capitalisation sur le Registre Social Unique (RSU) en Milieu Rural au Burkina Faso

Un atelier de capitalisation de la phase pilote du déploiement du Registre Social Unique (RSU) en milieu rural dans les régions du Centre-est et du Centre-ouest s’est tenu le mardi 12 mars 2024 à Ouagadougou. La ministre de l’Action Humanitaire, représentée par son chargé de mission, Saturnin Sankara, a présidé la cérémonie d’ouverture.

L’instauration du RSU répond à un constat critique concernant la nécessité de différencier les personnes vulnérables nécessitant un soutien des autres. Saturnin Sankara, chargé de mission du ministère de l’Action Humanitaire, explique que sans outils consensuels, il est facile de se tromper de cibles, risquant d’aider ceux qui n’en ont pas besoin, tandis que ceux qui en ont réellement besoin ne bénéficient pas de l’aide gouvernementale.

La mission principale du RSU est de recueillir des informations sur les ménages et les personnes pauvres et vulnérables éligibles aux programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté. La phase pilote a été lancée dans les régions du Centre-ouest et du Centre-est, avec le recrutement de deux ONG pour assurer le ciblage communautaire : l’Association Songui Manegré/Aide au développement endogène (ASMADE) et l’Association jeunesse volontaire pour la promotion du leadership, la santé et le développement (AJVLS).

Moussa Ouattara, Secrétaire technique du RSU, souligne l’approche communautaire utilisée pour identifier les ménages pauvres et vulnérables. Cette phase pilote a impliqué la collaboration avec des institutions spécialisées en statistiques pour collecter des données auprès des ménages identifiés.

Après la conclusion de la phase pilote, un rapport de capitalisation a été produit pour partager les résultats et recueillir les observations. Malgré certaines difficultés rencontrées sur le terrain, telles que des problèmes d’accessibilité et de maîtrise des outils, le taux de réalisation est estimé à 88%.

Un dispositif de gestion des réclamations a également été mis en place dans le cadre du RSU, permettant à toute personne de s’exprimer sur le processus. Des canaux de communication, y compris un numéro vert et des contacts directs avec le ST/RSU, sont disponibles pour les cas de réclamations ou de plaintes.

Cet atelier de capitalisation vise à consolider les acquis et à formuler des recommandations pour enrichir le processus de déploiement du RSU et faciliter son appropriation par tous les acteurs de mise en œuvre.

Performance en Dents de Scie pour l’Équipe de Lutte Burkinabè aux 13es Jeux Africains

L’équipe de lutte olympique du Burkina Faso a débuté sa participation aux 13es Jeux Africains à Accra, Ghana, le 11 mars 2024 avec sept lutteurs, comprenant trois filles et quatre garçons. Malgré leur engagement, aucun d’entre eux n’a réussi à remporter une médaille pour le Burkina Faso. Le niveau de compétition s’est avéré être un défi pour les athlètes entraînés par Seydou Yaknaaba pour les garçons et Yvette Zié pour les filles.

La moisson de médailles a été décevante pour l’équipe burkinabè. Lors de la compétition de lutte olympique le 11 mars 2024, aucun des lutteurs n’a réussi à se hisser sur le podium, à l’exception de Salmatou Coulibaly, qui avait remporté une médaille de bronze en lutte gréco-romaine la veille.

Malgré cette performance en deçà des attentes, l’entraîneur des hommes, Seydou Yaknaaba, a salué l’engagement et la combativité de ses athlètes. Il a souligné les défis rencontrés en termes d’infrastructures et de possibilités de compétition, tout en exprimant sa conviction quant au potentiel de ses athlètes et à leur désir de réussir.

De même, le président de la Fédération burkinabè de lutte, Pierre Badiel, a reconnu que le bilan était mitigé mais a souligné les succès antérieurs de l’équipe dans d’autres compétitions. Il a également plaidé en faveur de meilleures infrastructures pour l’entraînement des lutteurs, affirmant que cela contribuerait à des performances plus solides à l’avenir.

En dépit des défis actuels, le président de la fédération reste optimiste quant à l’avenir de la lutte au Burkina Faso. Il estime que dans les deux prochaines années, avec davantage d’expérience et de meilleures installations, l’équipe sera en mesure de remporter plusieurs médailles. Son objectif de transformer les lutteurs traditionnels en lutteurs olympiques semble être sur la bonne voie, selon lui.

Rencontre entre le Premier ministre et l’ASCE-LC : Échanges sur la lutte contre la corruption

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem de Tambela, a reçu aujourd’hui en audience le contrôleur général d’État intérimaire, Urbain Millogo, et ses collaborateurs de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), à Ouagadougou. Cette rencontre visait la remise officielle du rapport d’activités de 2022 au chef du gouvernement.

Après avoir remis leur rapport général d’activités 2022 au président Ibrahim Traoré, les responsables de l’ASCE-LC ont poursuivi leur mission en remettant une copie au Premier ministre. « La loi prévoit qu’après avoir donné au président du Faso le rapport, nous puissions aussi donner copie au Premier ministre. Donc c’est ce que nous sommes venus faire ce matin et profiter échanger autour de ce rapport », a expliqué Urbain Millogo, contrôleur général d’État adjoint et intérimaire.

Au cours de cette rencontre, le Premier ministre et les membres de l’ASCE-LC ont discuté de diverses préoccupations, notamment la réduction du train de vie de l’État et l’approfondissement des audits pour mettre en lumière les sanctions pour certaines situations.

Concernant l’audit de l’armée, Urbain Millogo a souligné que l’armée a été auditée de la même manière que les autres ministères et que les résultats sont inclus dans le rapport 2022. Cependant, l’ASCE-LC a décidé de ne pas faire de communication spéciale sur ce cas précis en raison de sa nature sensible.

Par ailleurs, le ministère de la Défense et des anciens combattants a également été soumis à un audit portant sur la période de 2016 à 2021, révélant des insuffisances dans la gestion financière et comptable, notamment en ce qui concerne la commande publique et la gestion des stocks d’armements.

En outre, l’ASCE/LC a mis en lumière des pertes financières et des pratiques douteuses au niveau de la présidence du Faso, notamment des cas de détournement et de mauvaise gestion de fonds.

Remise de matériel informatique et bureautique pour renforcer la lutte contre la malnutrition au Burkina Faso

Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante fortification co-financée par la Fondation BMG et la GIZ, les structures membres de l’Alliance nationale pour la fortification (ANF) ont reçu un don d’équipements informatiques et bureautiques. La cérémonie de remise a eu lieu le lundi 11 mars 2024 à Ouagadougou.

Le ministre de la santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a souligné que cet équipement, d’une valeur d’environ quarante millions de FCFA, profitera à la coordination de l’ANF et à ses membres, notamment le Club des journalistes pour la nutrition et la sécurité alimentaire. Il contribuera à améliorer la mise en œuvre des programmes nationaux de lutte contre la malnutrition en fournissant des données factuelles sur la fortification à grande échelle.

Dr Bernd Von Münchow-Pohl, chargé d’affaires de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Burkina, a affirmé que ces équipements renforceront l’efficacité des institutions bénéficiaires dans l’exercice de leurs missions. Il a également souligné l’engagement de l’Allemagne, via la GIZ, dans le soutien à la stratégie de fortification, notamment par le financement d’une composante de renforcement de la gouvernance de la fortification co-financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.

Ibrahim Bayili, coordinateur du club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire, s’est réjoui de ce don, soulignant que le matériel informatique sera utile à tous les membres du réseau pour leurs productions dans le cadre de la fortification à grande échelle des aliments. Il a exprimé sa gratitude pour ce soutien qui permettra de produire des contenus de qualité.

Nouvelle Découverte de Pétrole en Côte d’Ivoire : Une Opportunité Majeure pour l’Économie

Une récente découverte de pétrole en Côte d’Ivoire ouvre de vastes perspectives économiques pour le pays, avec des estimations initiales indiquant des réserves allant jusqu’à 1,5 milliard de barils. Bienvenu Essé, directeur général des hydrocarbures, la qualifie de deuxième découverte la plus importante du pays, soulignant son importance cruciale. Les réserves comprendront du pétrole et du gaz naturel, ces derniers jouant un rôle vital dans la production d’électricité et l’industrie locale.

L’exploitation de ce gisement devrait rapporter à l’État plus de la moitié des bénéfices, ainsi que créer environ 1 500 emplois directs permanents et 7 000 emplois indirects, fournissant ainsi un coup de pouce significatif à l’économie et à l’emploi.

Les autorités espèrent que cette découverte stimulera de nouveaux investissements dans le secteur. La stabilité politique et un environnement réglementaire attractif positionnent la Côte d’Ivoire comme une destination attrayante pour les investissements étrangers. Bienvenue Essé invite les investisseurs à explorer les opportunités dans le secteur pétrolier ivoirien, soulignant la volonté du pays de renforcer ses partenariats économiques.

Bien que cette découverte soit prometteuse, il reste encore des blocs à attribuer parmi les 50 disponibles, offrant davantage d’opportunités pour les investissements futurs. Les autorités visent à commencer l’exploitation du gisement Calao d’ici 2026, avec un œil sur les perspectives de marché et les besoins locaux.

Cependant, dans un contexte mondial de transition énergétique vers les énergies renouvelables, l’Agence internationale de l’énergie souligne que de nouveaux grands projets d’extraction de pétrole et de gaz ne sont pas nécessaires. Elle encourage plutôt des investissements massifs dans les énergies propres pour atteindre les objectifs de transition énergétique d’ici 2030.

Le Tribunal administratif ordonne la libération de Me Guy Hervé Kam

Le Tribunal administratif a prononcé ce jeudi 7 mars 2024 la « libération immédiate » de Me Guy Hervé Kam, arrêté le 24 janvier 2024 pour atteinte à la sûreté de l’État.

Dans le même souffle, le juge de référé a rejeté la requête d’incompétence du Tribunal administratif soumise par l’Agence judiciaire de l’État (AJE). Le juge de référé a affirmé que le Tribunal administratif était compétent pour trancher cette affaire.

L’État, représenté par l’Agence judiciaire de l’État, dispose de 15 jours pour faire appel.

Pour rappel, les avocats de Me Guy Hervé Kam ont saisi le Tribunal administratif en référé le 5 mars 2024 pour demander le respect de ses droits et sa libération. Ce recours visait à mettre fin aux atteintes aux droits fondamentaux de Me Kam en ordonnant sa libération immédiate.

Il est à noter que le Tribunal administratif avait précédemment ordonné la suspension des réquisitions contre Issaka Lingani, Rasmané Zinaba et Bassirou Badjo, ainsi que la cessation de leur déploiement par le COTN. Cependant, l’État n’a pas respecté cette décision de justice.

De même, le Tribunal administratif de Ouagadougou avait rendu une ordonnance le lundi 6 novembre 2023, ordonnant à l’État burkinabè, par le biais de l’Agence nationale de renseignement (ANR), de mettre immédiatement fin à la détention de Sansan Anselme Kambou et de lui permettre de retourner chez lui. À ce jour, cette décision de justice n’a pas été exécutée.

La question demeure : l’État exécutera-t-il cette décision de justice cette fois-ci ?

Décisions Clés lors du Conseil des Ministres présidé par le Président de la Transition

le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition et Chef de l’État, a dirigé ce mercredi le Conseil des Ministres, au cours duquel plusieurs dossiers ont été examinés et des décisions importantes prises pour l’avenir de la Transition, a déclaré Jean Emmanuel OUEDRAOGO, Ministre d’État et Porte-parole du gouvernement.

Sous la direction du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Conseil a approuvé un décret instituant la Journée des coutumes et traditions au Burkina Faso. Cette initiative vise à valoriser les coutumes et traditions, avec le 15 mai désigné comme jour de commémoration annuelle, ce qui en fait un jour férié.

Au titre du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, le Conseil a adopté un décret créant la société Marena Raffinerie d’or au Burkina Faso (MARENA RAFFINOR – BF SA), une société à économie mixte visant à produire un chiffre d’affaires annuel moyen de 7 milliards FCFA et à créer plus de 70 emplois.

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a informé le Conseil de la découverte d’un foyer de grippe aviaire à Ouagadougou le 1er mars 2024, soulignant les mesures prises pour le circonscrire.

Enfin, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a vu l’adoption d’un décret fixant les conditions d’exercice des activités d’opérateur du livre, en application de la loi d’orientation sur la filière livre et lecture publique.

Le ministre des Infrastructures visite le nouveau poste de péage de Boudtenga

Le mardi 5 mars 2024, Adama Luc Sorgho, ministre des Infrastructures et du Désenclavement, s’est rendu sur le site du futur poste de péage de Boudtenga, à la sortie est de la capitale burkinabè. L’objectif de cette visite était de constater l’avancement des travaux de construction de cette infrastructure essentielle.

Les travaux de construction du poste de péage sont quasiment achevés, avec seulement la mise en service restante. La livraison de cette infrastructure est prévue dans les deux prochains mois afin de réduire les temps d’attente des usagers de la route aux postes de péage, et ainsi augmenter les recettes. Le Burkina Faso deviendra ainsi le deuxième pays de la sous-région à bénéficier de ces installations, selon le directeur général de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (Agetib).

Cette modernisation des postes de péage s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES). Les études ont débuté en 2018 et se sont achevées en 2020, avec pour objectif d’adapter ces infrastructures au trafic actuel et futur, tout en offrant un environnement de travail sécurisé pour les agents.

Sept postes de péage prioritaires ont été identifiés pour leur rentabilité, parmi lesquels celui de Boudtenga. Les travaux de construction de trois de ces postes, dont celui de Boudtenga, constituent la première phase du projet. Le lancement officiel du projet a eu lieu le 29 septembre 2021 à Kotédougou (Bobo-Dioulasso), et les travaux ont débuté effectivement le 5 février 2021.

Lors de sa visite, le ministre Sorgho a constaté que les travaux étaient pratiquement terminés. Les différentes installations telles que les bâtiments, les voiries, les abris pour cabines, les barrières, les feux d’affectation et les systèmes de surveillance sont presque achevées. Il ne reste que la mise en service, notamment des services automatiques.

Les entreprises en charge des différents lots de travaux ont accompli un travail considérable. Malgré quelques retards techniques, le projet avance et devrait être opérationnel dans un délai maximum de deux mois, comme l’a confirmé le ministre Sorgho à l’issue de sa visite sur le site de Boudtenga.

« Adama Luc Sorgho, ministre des infrastructures et du désenclavement,
lors cette visite »
Optimiser les Flux et les Recettes

Le Ministère des Infrastructures et du Désenclavement s’est récemment rendu sur le site du nouveau poste de péage à Boudtenga, marquant ainsi une étape importante dans l’effort de modernisation des infrastructures routières au Burkina Faso. Cette visite a permis de constater les progrès réalisés et les avantages significatifs qu’apportera ce péage modernisé.

Le Ministre Adama Luc Sorgho, après cette visite, a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux. Il a souligné l’importance de voir tous les équipements fonctionner pleinement lors des prochaines visites, souligné que la mise en service était déjà effectuée et que les détails finaux étaient en cours de finalisation.

Ce nouveau poste de péage moderne à Boudtenga jouera un rôle crucial dans l’amélioration de la collecte des recettes de péage, essentielles au financement de l’entretien des itinéraires. En automatisant le processus de péage et en particulier les temps d’attente des usagers, ce péage contribuera également à une gestion plus efficace du trafic routier national. De plus, avec l’intégration de technologies de surveillance de pointe, il renforcera la sécurité et la surveillance du territoire.

La construction de ce péage moderne est supervisée par l’Agence des Travaux d’Infrastructures du Burkina (Agetib). Son Directeur Général, Mathieu Lompo, a souligné les défis rencontrés lors de la réalisation du projet, notamment des problèmes liés au faux plafond, qui ont été résolus avec succès.

Ce nouveau modèle de péage représente une innovation majeure dans le secteur routier burkinabé et de l’Afrique de l’Ouest. Mathieu Lompo a souligné la collaboration avec d’autres pays de la région pour concevoir ce système, faisant du Burkina Faso l’un des dirigeants en matière de pénalité modernisés.

Ce poste de péage à Boudtenga sera équipé d’un système de gestion automatique et fonctionnera principalement à l’énergie solaire, assurant ainsi une stabilité énergétique. Parmi ses caractéristiques remarquables, on compte la réduction de l’intervention humaine grâce à l’automatisation des processus de paiement, la lecture de cartes magnétiques pour les abonnés et la reconnaissance des macarons pour les véhicules autorisés.

En de capacité, le péage disposera de douze voies, réparties entre les véhicules légers et lourds, avec une voie supplémentaire pour les convois exceptionnels. Le coût total du projet s’élève à 18 milliards de FCFA.

En conclusion, ce nouveau poste de péage à Boudtenga représente une avancée significative dans la modernisation des infrastructures routières au Burkina Faso. En optimisant les flux de circulation et en améliorant la collecte des recettes, il contribuera à renforcer l’efficacité du réseau routier et à promouvoir le développement économique du pays.

IFDC Burkina célèbre son 50e anniversaire avec une journée portes ouvertes

Le Centre international pour le développement des engrais (IFDC), fondé en 1974, célèbre cette année son demi-siècle d’existence. Pour marquer cette occasion, IFDC Burkina organise le 6 mars 2024 une journée portes ouvertes. Cet événement vise à remercier les partenaires et à mettre en lumière les avancées dans le domaine de la santé et de la fertilité des sols grâce aux engrais.

Sous le thème « 50 ans de développement agricole à partir de la base », cette célébration souligne l’engagement continu d’IFDC dans la construction de la sécurité alimentaire et de la souveraineté, en comblant les lacunes entre la recherche, la vulgarisation des technologies de gestion des sols et les marchés agricoles. Au Burkina Faso, IFDC a lancé plusieurs projets et programmes contribuant au développement agricole.

La journée portes ouvertes a permis aux officiels de visiter les stands des partenaires d’IFDC, notamment le projet FASEPE, le projet marché régional des intrants agricoles, le projet de professionnalisation des distributeurs agricoles, le projet technologies pour la transformation de l’agriculture africaine, et bien d’autres. Selon Moussa Dindo, directeur pays de IFDC Burkina et Mali, ces initiatives ont introduit plus de 400 innovations agricoles et ont eu un impact sur plusieurs millions de petits producteurs.

Pour Gaoussou Sanou, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, IFDC est un partenaire stratégique dans la gestion de la fertilité des sols. Il a souligné la collaboration entre son ministère et IFDC, notamment dans le cadre de l’offensive agropastorale visant la souveraineté alimentaire du Burkina Faso. Il a également salué l’inauguration prochaine de l’usine de mélange d’engrais à Koupèla, rendue possible grâce au soutien d’IFDC.

IFDC s’engage également à adapter ses interventions face à la crise sécuritaire actuelle, avec une convention de partenariat signée avec le ministère de l’Agriculture. Des programmes tels que 2SCALE, Sustain Africa-BF, Soil Values et ENGRAIS sont en cours de mise en œuvre pour répondre aux défis du secteur agricole.

Lors de la cérémonie commémorative, des hommages ont été rendus aux personnes ayant contribué au succès des projets d’IFDC. Une exposition présentant les activités des partenaires d’IFDC accompagne également cette célébration.