Lancement imminent du vaccin RTS,S contre le paludisme au Burkina Faso

Report de la Mission Ministérielle de la CEDEAO à Niamey en Raison de Problèmes Techniques

Une délégation ministérielle de la CEDEAO, prévue pour se rendre à Niamey au Niger  hier jeudi, a dû annuler son déplacement en raison de « problèmes techniques », selon un communiqué officiel de l’organisation sous-régionale.

Le communiqué explique que la délégation de la Communauté a passé toute la journée de jeudi à l’aéroport d’Abuja, prête à se rendre à Niamey. Cependant, en raison de problèmes techniques avec l’avion affrété par la Commission, le vol spécial prévu pour conduire la délégation d’Abuja à Niamey n’a pas pu être réalisé.

Cette délégation ministérielle avait été mandatée par la Task Force Présidentielle de la CEDEAO pour négocier dans le cadre de la crise nigérienne, en coordination avec les autorités de transition nigériennes. La CEDEAO, regrettant ce contretemps « technique », assure de sa détermination à fixer une nouvelle date afin de reprogrammer la mission dans les plus brefs délais.

Le communiqué conclut en soulignant l’engagement continu de la CEDEAO à trouver une solution négociée aux problèmes politiques dans la sous-région.

Le Barreau dénonce fermement et appelle à la libération immédiate de Me Guy Hervé Kam

En ce matin du 25 janvier 2024, l’Ordre des avocats a été informé de la disparition de Maître Guy Hervé Rommel Kam, Avocat, en provenance de Bobo-Dioulasso. Ce dernier a été enlevé dans la nuit du 24 au 25 janvier 2024 à sa descente d’aéronef, alors qu’il accomplissait les formalités de police, avant d’être conduit vers une destination inconnue, sans procédure régulière.

Après une recherche approfondie, l’Ordre a découvert que Me Guy Hervé Kam était détenu dans les locaux de la Direction de la Sûreté d’État de la Police nationale. Cette détention, effectuée sans consultation préalable du Bâtonnier, enfreint l’article 6 du Règlement n°05 UEMOA portant harmonisation des règles régissant la profession d’avocat dans l’espace UEMOA.

L’article 6 stipule que les avocats ne peuvent être entendus, arrêtés ou détenus sans l’ordonnance du procureur général près la cour d’appel ou du président de la Chambre d’Accusation, le Bâtonnier préalablement consulté.

Le Barreau condamne fermement cette atteinte flagrante aux règles garantissant la liberté et l’indépendance de l’avocat. Cette violation, assortie d’un mépris envers notre Ordre, est inacceptable et doit être dénoncée sans réserve.

Le Barreau exhorte toutes les autorités à respecter scrupuleusement la loi. L’histoire récente de notre pays rappelle que le non-respect des règles nuit non seulement à la justice, mais également à l’autorité elle-même.

En conclusion, le Barreau :

  • Proteste avec vigueur contre le mépris délibéré des dispositions protégeant la liberté et l’indépendance de l’avocat.
  • Appelle les avocats à se mobiliser en attendant des résolutions pour mettre fin aux violations de la liberté et de l’indépendance des avocats et du barreau.
  • Exige la libération immédiate et sans condition de Me Guy Hervé Kam. Si des raisons d’interpellation existent, le respect des règles de procédure est impératif.
  • Reste vigilant quant aux développements à venir.

Ouagadougou, le 25 janvier 2024

Can 2023: La sélection guinéenne boycotte l’entraînement avant les huitièmes de finale de la CAN 2023

hier jeudi 25 janvier 2024, la sélection guinéenne, le Syli National, a fait l’impasse sur son entraînement prévu à trois jours des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations. Les joueurs dirigés par Kaba Diawara ont pris cette décision en raison du non-paiement de leur prime de qualification, estimée à 10 000 dollars, soit environ 6 048 781 Francs CFA.

Malgré la perspective du crucial match en huitièmes de finale contre la Guinée Équatoriale prévu pour dimanche à 18h, les joueurs ont exprimé leur mécontentement en faisant grève, considérant le non-paiement de la prime comme une entrave à leur préparation pour la compétition.

Suite à ce boycott, un représentant du ministère guinéen s’est rendu sur place, promettant de revenir samedi avec l’argent promis. Cependant, cette assurance n’a pas été suffisante pour convaincre les coéquipiers de Serhou Guirassy, qui ont maintenu leur position de protestation en refusant de s’entraîner.

Une réunion ultérieure entre les cadres de l’équipe et des responsables guinéens s’est déroulée dans un hôtel pour tenter de résoudre la situation. Bien que les joueurs aient été assurés que la somme serait versée samedi, l’issue de la réunion n’a pas totalement convaincu, bien que des perspectives favorables semblent se profiler.

Rappelons que la Guinée a terminé à la troisième place de son groupe, derrière le Sénégal et le Cameroun, avec quatre points. Elle s’apprête à affronter la Guinée Équatoriale pour une place en quarts de finale, dans un contexte où la stabilité de l’équipe est mise à l’épreuve par cette crise de primes. En phase de poules, la Guinée a enregistré un match nul face au Cameroun, une victoire contre la Gambie et une défaite contre le Sénégal, le champion d’Afrique en titre. En revanche, la Guinée Équatoriale a impressionné avec sept points, obtenant un nul contre le Nigeria et deux victoires convaincantes contre la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.

Rencontre fructueuse entre le nouveau bureau du patronat burkinabè et le Premier ministr

Un représentant du nouveau bureau du patronat burkinabè, dirigé par le président Idrissa Nassa, a été accueilli par le Chef du gouvernement le jeudi 25 janvier 2024. Les discussions ont principalement porté sur la présentation du nouveau bureau et sur des questions relatives au secteur privé.

Idrissa Nassa, président du patronat burkinabè, a souligné à sa sortie de l’audience chez le Premier ministre : « Nous avons estimé qu’il était important de rendre une visite de courtoisie à Son Excellence Monsieur le Premier ministre, lui présenter le bureau et exprimer nos vœux pour cette nouvelle année qui commence ».

Cette visite de courtoisie a également fourni l’occasion aux invités d’échanger avec le Premier ministre, le Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, sur des questions cruciales liées au secteur privé. Après avoir reçu des éclaircissements du chef du gouvernement sur plusieurs sujets, la délégation est repartie avec une impression de satisfaction, selon les dires d’Idrissa Nassa. À noter que le bureau a été installé le 7 décembre 2023 et compte 35 membres.

Clôture du dossier “Charbon Fin”: Le tribunal déclare l’action publique éteinte suite à une transaction

Le tribunal de Grande instance de Ouagadougou a déclaré , ce jeudi 25 janvier 2024 , que l’action publique dans l’affaire du “charbon fin “ opposant l’État Burkinabé à la société minière Iamgold Essakane est éteinte en raison d’une transaction .

Le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou a déclaré, ce jeudi 25 janvier 2024, que l’action publique dans l’affaire du « charbon fin » opposant l’État burkinabè à la société minière Iamgold Essakane est éteinte en raison d’une transaction. La décision du juge comprend également l’ordre de restitution des 32 conteneurs de résidus miniers saisis, ainsi que des échantillons prélevés pour les expertises.

Le juge a reconnu la validité de l’infraction de faux et usage de faux contre la société minière Iamgold Essakane et Africa Logistic (ex-Bolloré). Cependant, les accusations de blanchiment de capitaux formulées contre les prévenus ont été jugées non fondées.

Cette décision pourrait mettre un terme définitif au dossier, à condition que les parties prenantes, qui ont 15 jours pour réagir, n’interjettent pas appel. En décembre dernier, l’État et la société minière Essakane avaient conclu un accord à l’amiable pour mettre fin à cette affaire, débutée en décembre 2018. L’affaire du « charbon fin » avait été initiée après la saisie en 2018, pour soupçon de fraude, de 32 conteneurs de charbon fin appartenant à la société Iamgold Essakane par la douane de Bobo. Ce dossier, largement médiatisé et suivi par la société civile, a connu plusieurs étapes, notamment des expertises, des contre-expertises, des fluctuations et des accélérations dans l’instruction et le jugement.

Enlèvement d’un avocat et leader de la société au Burkina Faso

Un communiqué émanant du mouvement « Servir et non se servir » (Sens) a révélé que Guy Hervé Kam, éminent avocat et leader de la société civile au Burkina Faso, a été enlevé dans la nuit de mercredi à jeudi à l’aéroport international de Ouagadougou. L’avocat, connu pour avoir représenté la famille de l’ancien chef d’État Thomas Sankara, a été appréhendé par des individus en civil et conduit vers une destination inconnue à bord d’un véhicule banalisé.

Cet enlèvement s’inscrit dans une série d’incidents similaires visant des voix critiques envers le régime militaire en place depuis le coup d’État de septembre 2022. Des personnalités telles que l’ex-ministre des Affaires étrangères Ablassé Ouédraogo et l’ex-chef d’état-major de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Évrard Somda, ont également été enlevées au cours des derniers mois.

Le mouvement Sens a vivement condamné cet acte, appelant les autorités de transition à libérer immédiatement Me Kam, ainsi que tous les autres citoyens enlevés en dehors de toute procédure judiciaire. Le communiqué souligne l’urgence de faire la lumière sur cet enlèvement, affirmant que les principes de l’État de droit sont sérieusement menacés.

Alors que le gouvernement de transition a déclaré avoir déjoué une « énième tentative de déstabilisation » en janvier, la situation reste préoccupante. Le Burkina Faso, en proie aux violences jihadistes depuis 2015, fait face à des défis persistants, avec près de 20 000 morts et plus de deux millions de déplacés internes dus à ces violences attribuées à des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique.

La diaspora burkinabè des Pays-Bas fait preuve de solidarité en contribuant financièrement à l’effort de paix

Une délégation représentant la diaspora burkinabè résidant aux Pays-Bas s’est rendue au ministère des Affaires étrangères à Ouagadougou le 24 janvier dernier. L’objectif de cette visite était de remettre une enveloppe financière aux responsables du ministère, une contribution destinée à soutenir les efforts en faveur de la paix.

Le montant de la contribution s’élève à 3 millions 565 mille francs CFA, selon un communiqué émis par le ministère des Affaires étrangères. Simon Kaboré, représentant de la communauté burkinabè vivant aux Pays-Bas, a expliqué que l’initiative découle de l’appel du président du Faso, soulignant la nécessité d’une réponse concrète face à la souffrance du peuple burkinabè.

Le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a exprimé sa gratitude envers cette manifestation de solidarité. Il a salué la démarche de la diaspora burkinabè, soulignant qu’elle témoigne du lien profond qui unit ces compatriotes à leur pays.

Cette contribution n’est pas un cas isolé au sein de la diaspora burkinabè. En effet, d’autres initiatives similaires ont émergé depuis l’appel à l’effort de paix. Le 6 janvier précédent, six associations de la diaspora, représentant des Burkinabè vivant à Madagascar, en Angola, en Autriche, en Guinée Conakry et en Côte d’Ivoire, ont déjà contribué à hauteur de 14 987 550 FCFA.

Par ailleurs, des actions similaires ont été entreprises par la diaspora burkinabè au Gabon et les étudiants burkinabè en Chine, qui ont remis une enveloppe de 16 200 000 FCFA pour soutenir la lutte contre le terrorisme. En septembre 2023, des dons en nature avaient également été remis au ministère des Affaires étrangères, soulignant l’engagement continu de la diaspora envers la stabilité et le bien-être de leur pays d’origine.

Les Étalons du Burkina Faso en quête de victoire cruciale face au Mali pour les huitièmes de final

Malgré une défaite face au  las Palancas Negras sur le score de 2-0, les Étalons du Burkina Faso ont réussi à décrocher leur place en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations. La route vers la qualification ne s’annonce pas facile pour les Étalons, qui devront affronter le Mali le mardi 30 janvier à 18 heures au stade Amadou Gon Coulibaly, Korhogo, dans un duel entre pays membres de l’Alliance des États du Sahel.

Le Burkina Faso se retrouve dans une situation cruciale, et la victoire contre le Mali devient impérative pour assurer une place en quarts de finale. La tâche ne sera pas facile, mais les Étalons ont montré leur détermination lors de la phase de poules.

Pendant cette phase, le Burkina Faso a réussi à battre la Mauritanie sur un score serré de 1-0, démontrant leur capacité à l’emporter. Un match nul contre l’Algérie avec un résultat de 2-2 a suivi, montrant la ténacité de l’équipe face à des adversaires de haut niveau. Malheureusement, les Étalons ont subi une défaite contre l’Angola, mais cela n’a pas empêché leur qualification pour les huitièmes de finale.

Maintenant, le Burkina Faso doit se concentrer sur le prochain défi contre le Mali, avec l’objectif clair de décrocher une place pour les quarts de finale . Les supporteurs des Étalons espèrent que l’équipe pourra surmonter les difficultés et briller sur le terrain pour atteindre les quarts de finale de la prestigieuse compétition africaine. Le match promet d’être intense, et la nation burkinabè retient son souffle en espérant que les Étalons réussiront à s’imposer et à poursuivre leur parcours en Coupe d’Afrique des nations.

Démission de Jean Louis Gasset : Nouveau tournant pour les Eléphants de Côte d’Ivoire à la CAN 2023

La nouvelle s’est rapidement propagée à Abidjan, confirmant la démission de Jean Louis Gasset du poste d’entraîneur des Éléphants. Cette décision survient après une défaite humiliante (4-0) contre la Guinée Équatoriale lors de la 3ème journée de la phase de poules du Groupe A de la CAN 2023, organisée en Côte d’Ivoire.

Alors que la Côte d’Ivoire conserve une mince chance de qualification en cas de résultats favorables pour le Mali ou le Maroc, le nom d’Emerse Faé, ancien international ivoirien, circule pour assurer l’intérim. Méïté Abdoulaye, également ancien international, semble confirmer cette information sur les réseaux sociaux en affichant une image du Président de la FIF, Yassine Idriss Diallo, aux côtés du potentiel successeur de Gasset dans le staff technique des Eléphants de Côte d’Ivoire. À ce jour, aucune communication officielle n’a été émise par la Fédération Ivoirienne de Football, bien que de nombreux médias relayent déjà la démission de Jean Louis Gasset, nommé à la tête des Eléphants le 20 mai 2022.