Le Capitaine Ibrahim Traoré affirme la priorité à la sécurité et critique l’Inaction des forces étrangères

Dans une interview accordée au journaliste Alain Foka le 30 janvier 2024, le capitaine Ibrahim Traoré a souligné que la sécurité demeure la priorité absolue pour les forces armées burkinabè. Il a assuré que l’armée est actuellement à l’offensive dans la plupart des zones, marquant ainsi un changement significatif dans sa posture, passant de la défense à l’attaque.

Le capitaine Traoré a répondu aux inquiétudes soulevées par Alain Foka concernant une éventuelle augmentation des attaques terroristes depuis le retrait des forces étrangères. Il a affirmé que l’armée burkinabè, désormais engagée pleinement dans la lutte contre le terrorisme, recherche activement l’ennemi et met pied dans des zones qui étaient sous contrôle depuis plusieurs années.

Évoquant la décision souveraine du Burkina Faso de prendre en main son destin, le capitaine Traoré a souligné le réveil du patriotisme parmi les Burkinabè, tant chez les combattants que chez les civils. Il a noté que la population est prête à contribuer et à s’enrôler massivement pour défendre le pays, mettant en avant une nouvelle compréhension de la nécessité de l’autodéfense.

Le capitaine Ibrahim Traoré n’a pas mâché ses mots en critiquant les forces étrangères précédemment présentes sur le territoire burkinabè. Il a déclaré qu’elles n’avaient manifesté « aucune réelle volonté » de lutter contre le terrorisme. Selon lui, malgré la technologie à leur disposition, ces forces n’ont pas montré d’efficacité dans la localisation des terroristes. Il a souligné que le Burkina Faso, en prenant l’initiative de faire la guerre, a réussi à retrouver et à affronter les terroristes quotidiennement.

Le capitaine Traoré conclut en affirmant que si les forces étrangères avaient eu la volonté de lutter, le terrorisme n’aurait jamais atteint le niveau actuel. Cette critique franche souligne la détermination du Burkina Faso à assurer sa propre sécurité et à faire face à la menace terroriste de manière proactive.

Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger unissent leur Voix

Une annonce fracassante a secoué la scène politique ouest-africaine, alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont conjointement déclaré leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les trois pays ont officiellement notifié leur décision à l’organisation ouest-africaine.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition burkinabè, a expliqué dans une interview accordée au média AFO que cette décision résultait d’une « analyse profonde ». Il a souligné que le retrait n’était pas pris à la légère, mais en réponse à une évaluation approfondie de la situation.

Le président Traoré a critiqué la dérive de la CEDEAO au fil du temps, soulignant que l’organisation avait perdu ses valeurs originelles d’entraide, de solidarité et de soutien économique. Il a noté l’absence d’aide de la CEDEAO aux pays confrontés à des décennies de guerre contre le terrorisme, remettant en question l’efficacité de l’organisation dans la résolution des crises.

Interrogé sur la possibilité que la décision de quitter la CEDEAO soit liée à l’intolérance envers les coups d’État, le Capitaine Traoré a insisté sur le besoin de changer la perception des coups d’État. Il a affirmé que ces actions étaient parfois nécessaires pour garantir la souveraineté nationale et dénoncé le manque de soutien concret de la CEDEAO dans les moments de crise.

En ce qui concerne les conséquences du retrait « sans délai » de la CEDEAO, le président Traoré a critiqué les sanctions non prévues par les textes de l’organisation. Il a assuré que le Burkina Faso restait ouvert aux Africains et demeurait un pays panafricain, malgré le retrait de la CEDEAO.

Enfin, le président Traoré a promis d’évaluer les impacts potentiels sur les populations de l’Alliance des États du Sahel qui font des affaires dans les pays de la CEDEAO, déclarant qu’ils prendraient des mesures appropriées « en temps opportun ». Il a conclu en insistant sur le processus minutieux d’analyse et de prise de décision qui a conduit au retrait de la CEDEAO.

Victoire du Mali sur le Burkina Faso : Les Aigles se qualifient pour les quarts de finale

Le stade Amadou Gon Coulibaly de Korogho, en Côte d’Ivoire, a été le théâtre d’un intense « duel fratricide » entre le Mali et le Burkina Faso, se disputant une place en quarts de finale. Les Aigles du Mali ont émergé vainqueurs avec un score de 2-1.

L’ouverture du score a été fulgurante, dès la troisième minute de jeu, avec un auto-but d’Edmond Tapsoba, l’Étalon burkinabè. Cette erreur a donné un élan aux Aigles, qui ont dominé la première partie du match avec un jeu de qualité, laissant les Étalons en difficulté. Le premier temps se termine sur un avantage de 1-0 en faveur du Mali.

Au retour, le Mali ajoute un deuxième but à la 47e minute, signé par Lassine Sinayoko, éteignant les espoirs des supporters burkinabè. Les Étalons, motivés, ont obtenu un penalty transformé en but par le capitaine Bertrand Traoré, suscitant l’enthousiasme des milliers de supporters.

Réveillés, les Étalons multiplient les attaques, mais le coach burkinabè, Hubert Velud, ajuste la tactique avec les remplacements de Traoré et Sangaré. Malgré un but refusé pour position illicite à la 90e minute, inscrit par Issoufou Dayo, les Étalons ne parviennent pas à égaliser pendant les 8 minutes de temps additionnel.

Le Mali remporte la victoire avec un score final de 2-1, se qualifiant ainsi pour les quarts de finale et rejoignant la Côte d’Ivoire en lice. Les Burkinabè présents au stade sont témoins de l’élimination des Étalons de la 34e Coupe d’Afrique des nations.

Morosité sur le marché des gadgets des Étalons malgré les qualifications en 8èmes de finale

Les Étalons du Burkina Faso se préparent pour leur match en huitièmes de finale contre les Aigles du Mali à Korhogo, ce mardi 30 janvier 2024. Cependant, à quelques heures de cette rencontre décisive, une atmosphère morose règne sur le marché des gadgets à l’effigie du 11 national à Ouahigouya, selon les informations recueillies par libreinfo.net.

Les vendeurs de maillots, vuvuzelas, drapeaux, chapeaux et autres articles liés aux Étalons ont exprimé leur préoccupation face à la faible demande résultant des performances mitigées de l’équipe à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire.

Issa Ouédraogo, vendeur de maillots, déplore les difficultés d’approvisionnement depuis Ouagadougou. Il explique que pour passer commande, les vendeurs doivent d’abord s’inscrire, et une fois les maillots disponibles, le fournisseur impose le modèle disponible, limitant ainsi les choix des vendeurs.

Malgré la disponibilité des maillots au prix de 10.000 Fcfa, Issa note une baisse de l’achat en raison des contraintes financières de la population. « Les gens n’ont pas d’argent comme les années antérieures », souligne-t-il.

De son côté, Ousmane Ouédraogo, vendeur de chapeaux, foulards et écharpes des Étalons, exprime son inquiétude quant à la performance de l’équipe, ce qui n’incite pas les supporters à acheter des gadgets. « Nos articles ne s’achètent pas comme il se doit. C’est bien vrai qu’il y a l’insécurité, mais il faut dire que les Étalons n’ont pas encore fait une prestation qui rassure les supporters », explique-t-il, déplorant la morosité du marché.

Ousmane souligne cependant que si les Étalons remportent le match aujourd’hui, la confiance des supporters pourrait être restaurée, stimulant ainsi le marché des gadgets. Enfin, Wilfred Djiguemdé reconnaît les problèmes économiques des supporters face à la crise sécuritaire, raison pour laquelle il a décidé de ne vendre que des maillots à 10.000 Fcfa, dans l’espoir de rendre ces articles plus accessibles aux fans malgré les difficultés économiques.

Le Burkina Faso déterminé pour les huitièmes de finale de la CAN 2023 face au Mali

Le Burkina Faso s’apprête à affronter le Mali en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, ce mardi 30 janvier 2024, avec un objectif clair : la victoire pour la qualification. Le milieu de terrain Aziz Ki, représentant des Poulains de Hubert Velud, affirme que l’état d’esprit de l’équipe demeure inchangé, focalisé sur la victoire afin d’effacer le précédent match contre l’Angola.

L’équipe nationale burkinabè aborde ce duel contre le Mali avec la même détermination qui a caractérisé le début des qualifications. Aziz Ki souligne que l’équipe est animée par la volonté de créer une histoire marquante avec cette génération et d’atteindre des sommets. Face au Mali, l’objectif reste la victoire, et l’ensemble de l’équipe est motivé, affichant un optimisme contagieux.

Le match contre l’Angola, pour la première place, est relégué au passé, et les Etalons du Burkina Faso savent qu’ils n’ont plus de marge d’erreur. Aziz Ki admet que bien que la victoire contre l’Angola ait échappé, la confiance demeure. Il souligne que chaque étape compte dans ce tournoi, et la rencontre contre le Mali représente une nouvelle opportunité de progresser. Pour les Etalons, seul le succès les fera avancer, et Aziz Ki est convaincu que le Mali n’est pas l’Angola, soulignant la détermination de l’équipe à atteindre ses objectifs.

Retrait de la CEDEAO : Burkina Faso, passent à l’acte avec une notification formelle

Le 29 janvier 2024, le ministère burkinabè des Affaires étrangères a officiellement notifié à la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le retrait « sans délai » du Burkina Faso de cette organisation. Cette démarche fait suite à la décision conjointe du Burkina Faso, du Mali et du Niger, annoncée le 28 janvier par communiqué conjoint, de se retirer de la CEDEAO.

Dans une communication formelle, le ministère burkinabè souligne que cette notification constitue une information officielle à la Commission de la CEDEAO en tant qu’autorité dépositaire, destinée à être partagée avec les États membres de la CEDEAO, l’Union africaine, l’Organisation des Nations unies, et d’autres organisations identifiées par elle. Cette démarche confirme le passage à l’acte de ces trois pays, marquant ainsi un tournant significatif dans leurs relations avec la CEDEAO et au sein de la région ouest-africaine.

 

Tension et suspense autour du procès entre le leader syndical Moussa Diallo et l’écrivain Adama Siguiré

Hugues Fabrice Zango, l’étoile montante du triple saut, ajoute une nouvelle médaille à son palmarès

Hugues Fabrice Zango, le talentueux triple sauteur burkinabè, a une fois de plus brillé sur la scène internationale en remportant la médaille d’or au prestigieux Meeting de l’Eure, en France, ce 28 janvier. Son impressionnant bond de 17,15 mètres a non seulement assuré sa victoire, mais a également mis en péril le record du meeting, démontrant ainsi sa constante quête d’excellence.

Le Cubain Lazaro Martinez (16 m 81) et l’Algérien Yasser Mohammed Triki (16 m 66) ont dû s’incliner devant la performance exceptionnelle de Zango, se classant respectivement en deuxième et troisième position. L’athlète burkinabè avait prédit son ambition de défier le record du meeting, et il a tenu parole en réalisant une prestation mémorable.

Le Meeting d’athlétisme de l’Eure, le deuxième plus important en salle en France et classé 9e dans le top 15 mondial, appartient à l’exceptionnel circuit des « meetings Elite » de la fédération d’athlétisme. Cette victoire confirme une fois de plus le statut de Zango parmi les meilleurs athlètes mondiaux du triple saut.

Cette nouvelle médaille s’ajoute à la collection impressionnante de Zango, qui avait déjà décroché la médaille d’or au Championnat mondial d’athlétisme à Budapest, en Hongrie, le 21 août 2023. Avec un bond remarquable de 17,64 mètres lors de cette compétition, il a illuminé la scène internationale tout en portant fièrement les couleurs du Burkina Faso.

À son retour au Burkina Faso, Hugues Fabrice Zango a été honoré par le chef de l’État, qui lui a décerné la médaille d’Officier de l’Ordre de l’Étalon en reconnaissance de ses exploits sportifs exceptionnels. Cependant, Zango n’est pas seulement une force dans le monde du sport. Il est également titulaire d’un doctorat en génie électrique, ayant soutenu sa thèse au Laboratoire des systèmes électrotechniques et Environnement de Béthune, en France, le 22 décembre 2023.

Avec son incroyable polyvalence, alliant succès athlétiques et réalisations académiques, Hugues Fabrice Zango continue d’inspirer une génération entière, solidifiant sa place en tant que véritable modèle au-delà des pistes d’athlétisme.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la CEDEAO dénonçant un éloignement des idéaux panafricains

Dans une décision sans précédent, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) le 28 janvier. Un communiqué conjoint de ces États souligne que la Cédéao s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme, les accusant également de ne plus être en accord avec leurs objectifs initiaux.

La réaction de la Cédéao ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, elle affirme n’avoir reçu aucune « notification formelle directe » des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté. La Commission de la Cédéao a appris la décision par voie de presse, précise-t-elle.

Malgré ces différends, la Cédéao soutient s’être investie dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel dans les trois États en question. Elle considère le Burkina Faso, le Niger et le Mali comme des membres importants de la Communauté et préconise une « solution négociée à l’impasse politique ».

Selon l’article 91 du Traité de la Cédéao, tout État membre souhaitant se retirer de la Communauté doit notifier sa décision par écrit au Secrétaire Exécutif dans un délai d’un an. À l’expiration de ce délai, s’il n’y a pas de retrait de la notification, l’État cesse d’être membre de la Communauté.

Cependant, les trois États semblent avoir omis de respecter ces dispositions. Ils estiment que la Cédéao a dévié de ses objectifs initiaux, accusant même l’organisation de se plier aux injonctions de « puissances étrangères ». La situation demeure tendue, avec la Cédéao suivant de près l’évolution de la crise et se réservant le droit de faire d’autres déclarations en conséquence. La question clé reste la recherche d’une solution négociée pour résoudre cette impasse politique au sein de la Communauté.

Conférence et Sortie de Promotion à l’EMESA : Focus sur les Défis Actuels de la Santé Animale et Humaine

L’école moderne d’élevage et de santé animale (EMESA) organise un événement marquant les sorties de promotion 2021, 2022 et 2023 les 26 et 27 janvier 2024 à Ouagadougou. Le coup d’envoi a été donné lors d’une conférence inaugurale abordant le thème crucial de « Les résistances aux antimicrobiens gramme dans une approche one health : Place et rôle des paras vétérinaires ».

Le samedi 27 janvier 2024, 120 étudiants de ces promotions franchiront les portes de l’établissement pour leur sortie officielle. La cérémonie sera précédée d’une conférence mettant en lumière les résistances aux antimicrobiens, avec un focus sur le rôle essentiel des paras vétérinaires dans une approche intégrée de la santé.

Trois thématiques seront abordées au cours des communications, soulignant l’actualité et la pertinence du sujet. Marcelin Zabré, directeur général de l’EMESA, souligne l’importance du thème dans le contexte actuel, soulignant que les enjeux liés à l’utilisation inappropriée des antibiotiques touchent tant le domaine vétérinaire que la santé humaine.

La conférence publique ne sera pas la seule activité de cet événement. Des expositions-ventes de produits vétérinaires, la visite de stands, une prestation clinique, une kermesse, un bal des élèves et la sortie officielle des promotions rythmeront ces deux journées.

Créée en 2019, l’EMESA se consacre à la formation continue en élevage (bovins, porcins, aviculture, pisciculture) ainsi qu’à la formation initiale des paras vétérinaires, englobant les agents de santé animale, les techniciens supérieurs d’élevage et de santé animale, et les agents techniques d’élevage et de santé animale.