Réunion à Ouagadougou pour l’élaboration d’un traité de création de la Confédération Burkina, Mali et Niger

Les ministres de l’Alliance des États du Sahel ( AES)  se sont réunis ce hier jeudi , dans la matinée à Ouagadougou pour travailler sur l’élaboration d’un traité visant à créer la confédération regroupant le Burkina Faso , le Mali et le Niger .

Une vingtaine de ministres des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont rassemblés à Ouagadougou depuis ce matin.

Cette réunion fait suite à une rencontre préparatoire de trois jours qui a réuni des experts des trois pays du lundi au mercredi précédents.

L’objectif de cette réunion est de revoir la Charte de l’Alliance des États du Sahel et de rédiger un traité qui établira la Confédération regroupant les trois pays : le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

En plus de cette démarche institutionnelle, la réunion de Ouagadougou vise à permettre aux délégations des trois pays d’analyser le contexte politique, marqué par la décision historique du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer immédiatement de la CEDEAO.

Présidée par les trois chefs de délégation, à savoir le général de Brigade Kassoum Coulibaly, ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants pour le Burkina Faso, le colonel Abdoulaye Maiga, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation pour le Mali, et le général de Corps d’Armée Salifou Modi, ministre de la Défense nationale pour le Niger, cette rencontre revêt une importance particulière.

Il convient de rappeler que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont fondé l’Alliance des États du Sahel (AES) le 16 septembre 2023, lors de la signature de la Charte du Liptako-Gourma par les trois présidents.

Rencontre des ministres du Sahel à Ouagadougou : Renforcement des liens stratégiques

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants, le Général Kassoum COULIBALY, ainsi que plusieurs membres du gouvernement burkinabè, ont accueilli une délégation malienne, conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye MAIGA, à l’aéroport international de Ouagadougou, le 14 février 2024.

Cette rencontre préfigure la réunion des ministres de l’Alliance des Etats du Sahel, qui se tiendra le jeudi 15 février 2024, dans la capitale burkinabè.

Le ministre malien des Affaires étrangères, SEM Abdoulaye DIOP, a souligné l’importance de cette réunion dans le contexte géopolitique et géostratégique actuel, affirmant que le Burkina Faso est un partenaire stratégique du Mali.

SEM Abdoulaye DIOP a également rapporté que le Colonel Assimi GOITA, président malien, a exprimé la nécessité d’une mobilisation accrue du gouvernement malien pour concrétiser les choix stratégiques de l’Alliance des Etats du Sahel.

Initiée le 16 septembre 2023 avec l’adoption de sa charte, l’Alliance des Etats du Sahel a progressivement élargi son champ d’action, incluant des dimensions telles que l’intégration économique et commerciale ainsi que le rapprochement des peuples.

Rencontre entre le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et les représentants des Nations unies

Le mardi 13 février 2024, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, SEM Karamoko Jean-Marie Traoré, a tenu des discussions avec la Directrice régionale a.i du Programme alimentaire mondial (PAM) du Système des Nations unies, madame Maria Antoinetta J. Nicolasina Ban Der Velden.

La Directrice régionale a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement burkinabè pour la collaboration fructueuse dans le domaine de l’assistance humanitaire et des programmes de résilience agricole. Ils ont également discuté des priorités du gouvernement en vue de renforcer cette collaboration et de soutenir les populations vulnérables.

Dans le même contexte, la Directrice régionale prévoit d’effectuer des visites sur le terrain pour évaluer les besoins et l’impact des interventions du PAM.

Le ministre Traoré a salué l’approche combinée d’urgence et de résilience du PAM, en accord avec les objectifs de l’offensive agropastorale du gouvernement visant à promouvoir la production, la transformation et la consommation locales.

En outre, SEM Karamoko Jean-Marie Traoré a rencontré madame Genevieve Lefebre, représentante du Bureau des Nations unies pour les services d’Appui aux Projets (UNOPS), pour discuter des secteurs d’intervention de l’agence et des perspectives de collaboration avec le Burkina Faso, en particulier dans le domaine des infrastructures agricoles.

Renouvellement du Fonds de soutien patriotique lors du Conseil des ministres à Ouagadougou

Le Conseil des ministres s’est réuni à Ouagadougou le mercredi 07 février 2024, en séance ordinaire, pour délibérer sur les sujets inscrits à son ordre du jour, entendre des communications orales, procéder à des nominations et autoriser des missions à l’étranger.

Parmi les délibérations, le conseil a adopté un projet de décret portant renouvellement du Fonds de soutien patriotique. Ce décret, selon le compte-rendu du conseil des ministres, fait suite au décret n°2023-0021/PRES/TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 portant création du Fonds de soutien patriotique (FSP).

À la date du 31 décembre 2023, l’État a mobilisé à travers le Fonds de soutien patriotique un montant de 99 039 035 500 F CFA. Ces ressources ont été utilisées pour couvrir les dépenses sociales des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), assurer leur équipement individuel et collectif, ainsi que l’acquisition de carburant.

L’adoption de ce décret permet au gouvernement de renouveler le Fonds de soutien patriotique pour une période d’un an à compter du 1er janvier 2024.

 

Le Ministre de la Sécurité Mahamadou SANA en tournée pour renforcer la sécurité au Burkina Faso

Le Ministre Délégué, Chargé de la Sécurité, Mahamadou SANA, a entrepris une visite sur le terrain du 29 janvier au 03 février 2024, dans la région du Centre-Est. L’objectif de cette sortie était de prendre conscience des réalités locales et d’apporter son soutien aux Forces combattantes qui œuvrent quotidiennement pour le retour rapide de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

Au cours de cette visite auprès des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou SANA, a souligné qu’il s’agissait d’une opportunité de collaborer avec les FDS pour réorganiser et renforcer le dispositif sécuritaire déployé dans la région. Le Ministre Délégué SANA a exprimé le devoir commun envers la patrie, déclarant : « Nous n’avons qu’un seul pays, il est de notre devoir de nous battre pour notre chère Patrie. »

Il a également insisté auprès de toutes les Forces combattantes sur la nécessité de renforcer la collaboration entre elles pour surmonter la crise que traverse actuellement le pays.

Profitant de cette tournée, le Ministre Délégué SANA a adressé des encouragements et des félicitations aux acteurs du monde éducatif de la région, soulignant leur résilience remarquable depuis le début de la crise sécuritaire.

Le Capitaine Ibrahim Traoré affirme la priorité à la sécurité et critique l’Inaction des forces étrangères

Dans une interview accordée au journaliste Alain Foka le 30 janvier 2024, le capitaine Ibrahim Traoré a souligné que la sécurité demeure la priorité absolue pour les forces armées burkinabè. Il a assuré que l’armée est actuellement à l’offensive dans la plupart des zones, marquant ainsi un changement significatif dans sa posture, passant de la défense à l’attaque.

Le capitaine Traoré a répondu aux inquiétudes soulevées par Alain Foka concernant une éventuelle augmentation des attaques terroristes depuis le retrait des forces étrangères. Il a affirmé que l’armée burkinabè, désormais engagée pleinement dans la lutte contre le terrorisme, recherche activement l’ennemi et met pied dans des zones qui étaient sous contrôle depuis plusieurs années.

Évoquant la décision souveraine du Burkina Faso de prendre en main son destin, le capitaine Traoré a souligné le réveil du patriotisme parmi les Burkinabè, tant chez les combattants que chez les civils. Il a noté que la population est prête à contribuer et à s’enrôler massivement pour défendre le pays, mettant en avant une nouvelle compréhension de la nécessité de l’autodéfense.

Le capitaine Ibrahim Traoré n’a pas mâché ses mots en critiquant les forces étrangères précédemment présentes sur le territoire burkinabè. Il a déclaré qu’elles n’avaient manifesté « aucune réelle volonté » de lutter contre le terrorisme. Selon lui, malgré la technologie à leur disposition, ces forces n’ont pas montré d’efficacité dans la localisation des terroristes. Il a souligné que le Burkina Faso, en prenant l’initiative de faire la guerre, a réussi à retrouver et à affronter les terroristes quotidiennement.

Le capitaine Traoré conclut en affirmant que si les forces étrangères avaient eu la volonté de lutter, le terrorisme n’aurait jamais atteint le niveau actuel. Cette critique franche souligne la détermination du Burkina Faso à assurer sa propre sécurité et à faire face à la menace terroriste de manière proactive.

Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger unissent leur Voix

Une annonce fracassante a secoué la scène politique ouest-africaine, alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont conjointement déclaré leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les trois pays ont officiellement notifié leur décision à l’organisation ouest-africaine.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition burkinabè, a expliqué dans une interview accordée au média AFO que cette décision résultait d’une « analyse profonde ». Il a souligné que le retrait n’était pas pris à la légère, mais en réponse à une évaluation approfondie de la situation.

Le président Traoré a critiqué la dérive de la CEDEAO au fil du temps, soulignant que l’organisation avait perdu ses valeurs originelles d’entraide, de solidarité et de soutien économique. Il a noté l’absence d’aide de la CEDEAO aux pays confrontés à des décennies de guerre contre le terrorisme, remettant en question l’efficacité de l’organisation dans la résolution des crises.

Interrogé sur la possibilité que la décision de quitter la CEDEAO soit liée à l’intolérance envers les coups d’État, le Capitaine Traoré a insisté sur le besoin de changer la perception des coups d’État. Il a affirmé que ces actions étaient parfois nécessaires pour garantir la souveraineté nationale et dénoncé le manque de soutien concret de la CEDEAO dans les moments de crise.

En ce qui concerne les conséquences du retrait « sans délai » de la CEDEAO, le président Traoré a critiqué les sanctions non prévues par les textes de l’organisation. Il a assuré que le Burkina Faso restait ouvert aux Africains et demeurait un pays panafricain, malgré le retrait de la CEDEAO.

Enfin, le président Traoré a promis d’évaluer les impacts potentiels sur les populations de l’Alliance des États du Sahel qui font des affaires dans les pays de la CEDEAO, déclarant qu’ils prendraient des mesures appropriées « en temps opportun ». Il a conclu en insistant sur le processus minutieux d’analyse et de prise de décision qui a conduit au retrait de la CEDEAO.

Retrait de la CEDEAO : Burkina Faso, passent à l’acte avec une notification formelle

Le 29 janvier 2024, le ministère burkinabè des Affaires étrangères a officiellement notifié à la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le retrait « sans délai » du Burkina Faso de cette organisation. Cette démarche fait suite à la décision conjointe du Burkina Faso, du Mali et du Niger, annoncée le 28 janvier par communiqué conjoint, de se retirer de la CEDEAO.

Dans une communication formelle, le ministère burkinabè souligne que cette notification constitue une information officielle à la Commission de la CEDEAO en tant qu’autorité dépositaire, destinée à être partagée avec les États membres de la CEDEAO, l’Union africaine, l’Organisation des Nations unies, et d’autres organisations identifiées par elle. Cette démarche confirme le passage à l’acte de ces trois pays, marquant ainsi un tournant significatif dans leurs relations avec la CEDEAO et au sein de la région ouest-africaine.

 

Clôture du dossier “Charbon Fin”: Le tribunal déclare l’action publique éteinte suite à une transaction

Le tribunal de Grande instance de Ouagadougou a déclaré , ce jeudi 25 janvier 2024 , que l’action publique dans l’affaire du “charbon fin “ opposant l’État Burkinabé à la société minière Iamgold Essakane est éteinte en raison d’une transaction .

Le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou a déclaré, ce jeudi 25 janvier 2024, que l’action publique dans l’affaire du « charbon fin » opposant l’État burkinabè à la société minière Iamgold Essakane est éteinte en raison d’une transaction. La décision du juge comprend également l’ordre de restitution des 32 conteneurs de résidus miniers saisis, ainsi que des échantillons prélevés pour les expertises.

Le juge a reconnu la validité de l’infraction de faux et usage de faux contre la société minière Iamgold Essakane et Africa Logistic (ex-Bolloré). Cependant, les accusations de blanchiment de capitaux formulées contre les prévenus ont été jugées non fondées.

Cette décision pourrait mettre un terme définitif au dossier, à condition que les parties prenantes, qui ont 15 jours pour réagir, n’interjettent pas appel. En décembre dernier, l’État et la société minière Essakane avaient conclu un accord à l’amiable pour mettre fin à cette affaire, débutée en décembre 2018. L’affaire du « charbon fin » avait été initiée après la saisie en 2018, pour soupçon de fraude, de 32 conteneurs de charbon fin appartenant à la société Iamgold Essakane par la douane de Bobo. Ce dossier, largement médiatisé et suivi par la société civile, a connu plusieurs étapes, notamment des expertises, des contre-expertises, des fluctuations et des accélérations dans l’instruction et le jugement.

Rencontre diplomatique entre le Burkina Faso et les États-Unis

Hier, mardi 23 janvier 2024, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a accueilli en audience le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Burkina Faso. Lors de cette rencontre, le diplomate américain Eric P. WHITTAKER et les représentants burkinabè ont discuté de divers sujets liés à la coopération bilatérale, mettant l’accent sur des domaines tels que la sécurité, l’assistance humanitaire, l’éducation, la santé. communautaire et la bonne gouvernance.

Le chargé d’affaires, nouvellement en poste au Burkina Faso après une expérience dans des pays sahéliens tels que le Mali, le Niger et le Tchad, a exprimé son engagement à renforcer la coopération entre les deux nations de manière pragmatique et productive, tout en respectant la souveraineté du Burkina Faso.

Accueillant chaleureusement le diplomate américain, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a souligné l’avantage de sa connaissance préalable du Sahel et de son contexte. Tout en reconnaissant les États-Unis comme un partenaire de taille, le ministre a encouragé Eric P. WHITTAKER à accorder une importance particulière aux solutions endogènes dans les initiatives en faveur des populations burkinabè.

Faisant preuve de disponibilité, le ministre a assuré le chargé d’affaires de sa collaboration pour la réussite de sa mission au Burkina Faso. La réunion a ainsi jeté les bases d’une coopération bénéfique mutuellement entre les deux nations.

Le Ministre Zerbo exhorte les gouverneurs à assurer le retour des Chefs de circonscription administrative

Le 23 janvier 2024, le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Émile Zerbo, a convoqué les gouverneurs de région à Ouagadougou pour discuter du retour des Chefs de circonscription administrative (CCA) dans leurs territoires respectifs. Le Ministre a souligné la nécessité d’une action rapide, malgré l’amélioration de la situation sécuritaire dans ces zones.

Actuellement, 85 Chefs de circonscription administrative ne résident pas en permanence dans leurs circonscriptions, une réalité que le Ministre a regrettée. Il a pressé les gouverneurs d’adopter des mesures appropriées en collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour assurer le retour « effectif et sans délai » des CCA dans leurs territoires. Il a également appelé les FDS à inclure la protection et la sécurisation des CCA dans leurs missions, en insistant sur la résidence de ces derniers dans les zones où des détachements ou des unités de force combattante sont présents.

Selon le MATDS, la réinstallation des populations dans leurs localités doit être dirigée par le CCA, dont la présence rassure non seulement les habitants mais aussi les autres acteurs locaux. Dans le contexte actuel, le Ministre a souligné le rôle crucial des CCA dans l’organisation des populations, les appelant à prendre des mesures d’urgence et à rendre compte régulièrement de l’état d’esprit des habitants.

Le Ministre Zerbo a également critiqué la persistance de dysfonctionnements au sein de l’administration, notamment l’exécution hors délai de certaines instructions. Il a appelé les agents du MATDS à corriger ces lacunes pour s’aligner sur les orientations du Chef de l’État, soulignant que les difficultés rencontrées ne doivent pas compromettre l’accomplissement de leurs devoirs.

 

Le Capitaine Ibrahim TRAORE renforce les forces armées burkinabè avec un important lot de matériel militaire

Le Président de la Transition et Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a récemment remis un significatif lot de matériel militaire au ministère de la Défense et des Anciens combattants du Burkina Faso. Cette donation, constituée de moyens roulants, d’armes de combat et de munitions, résulte des contributions diverses des citoyens burkinabè et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique d’équipement des forces armées nationales.

Lors de la remise officielle, le Chef de l’État a symboliquement remis les clés du matériel roulant au ministre de la Défense et des Anciens combattants, l’incitant à « commencer le développement tant attendu de la guerre ». Il a également exprimé sa disponibilité à répondre aux besoins supplémentaires en soulignant, « Si quelque chose vous manque, revenez vers moi et je saurai repartir vers le peuple. Nous attendons des résultats. Bonne chance et faites-en un bon usage. »

Le ministre de la Défense, Kassoum COULIBALY, a assuré au Président de la Transition que le matériel serait utilisé « à bon escient », reconnaissant la contribution de la population burkinabè à travers leurs efforts conséquents pour le retour de la paix dans le pays.

Le Général de Brigade Kassoum COULIBALY a rappelé que cette acquisition marque le début d’une série de cinq lots prévus dans le cadre du plan stratégique d’équipement annoncé par le Chef de l’État dans son message à la Nation du 31 décembre 2023. Les quatre lots subséquents sont attendus dans les prochains mois, soulignant ainsi l’engagement continu envers le renforcement des capacités militaires nationales pour assurer la sécurité et la stabilité du Burkina Faso.

Renforcement des avantages pour les VDP au Burkina Faso : Une reconnaissance présidentielle inédite

Le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État au Burkina Faso, a récemment annoncé une série de mesures exceptionnelles visant à améliorer les conditions des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ces mesures significatives démontrent la reconnaissance du gouvernement envers les civils qui se dévouent quotidiennement aux côtés des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour protéger le pays contre les menaces terroristes.

Parmi les ajustements, la prime d’invalidité des VDP augmentera considérablement, passant de 1 million 800 mille à 3 millions de FCFA. De plus, le salaire mensuel augmentera de 60 mille à 80 mille FCFA, le capital décès sera triplé, passant de 1 million à 3 millions de FCFA, et les frais d’inhumation augmenteront de 100 mille à 250 mille FCFA. Ces décisions, annoncées par l’Agence d’Information du Burkina (AIB) le 10 janvier 2024, témoignent de l’engagement du gouvernement envers le bien-être des VDP.

En complément de ces mesures, un arrêté conjoint signé le 29 décembre 2023 maintient la prime alimentaire quotidienne des VDP à 1 500 FCFA et prévoit des frais de soins médicaux de 2 000 FCFA par mois.

Pour financer ces charges supplémentaires, le capitaine Ibrahim Traoré a pris des mesures audacieuses. Il a renoncé à son salaire de chef de l’État le 3 janvier 2024, optant pour celui d’officier. De même, les membres du gouvernement ont accepté une réduction de 5% de leur salaire net à partir du 1er janvier 2024. Les fonctionnaires contribueront également, avec une réduction de 1% de leur salaire mensuel, tandis que ceux bénéficiant de primes verseront 25%. Les entreprises sont également appelées à contribuer, en sacrifiant 2% de leurs bénéfices annuels pour soutenir la cause nationale.

En parallèle, un changement important concerne les Groupements de commandement de VDP, qui ne bénéficieront plus de la prise en charge du carburant à partir du 1er janvier 2024. Les VDP devront désormais s’organiser pour financer le carburant par le biais de cotisations internes ou en comptant sur le soutien des populations et des bienfaiteurs.

Cette série de mesures exceptionnelles illustre l’engagement fort du gouvernement burkinabè envers les VDP, soulignant la reconnaissance et l’appréciation pour leurs sacrifices au service de la patrie.