Renforcement des liens entre le Burkina Faso et le Niger vers une coopération renforcée dans l’AES

Le 14 novembre 2024, à Ouagadougou, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience le Colonel Issaka Labo Bouché, Grand Chancelier des Ordres Nationaux du Niger. En visite de travail et d’amitié au Burkina Faso depuis le 11 novembre, le Colonel Bouché est venu faire le point de son séjour et partager les avancées de leurs discussions au sein des Grandes Chancelleries des deux pays.

Le Colonel Issaka Labo Bouché a souligné l’importance de cette rencontre pour échanger autour des initiatives locales du Burkina en matière de production de médailles. « Nous avons visité les ateliers de production de décorations, ce qui nous inspire et nous encourage à renforcer la coopération entre les Etats membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), » a-t-il déclaré.

Cette visite marque également la volonté des deux pays de créer un cadre d’échange pour soutenir l’élan de souveraineté nationale souhaité par leurs dirigeants respectifs. Le Colonel Bouché a affirmé que cette collaboration s’inscrit dans un projet plus large, visant à raffermir les liens entre les Grandes Chancelleries du Burkina, du Niger et du Mali.

En outre, le Colonel Issaka Labo Bouché a transmis les salutations fraternelles du Président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, à son homologue burkinabè. Cette audience, placée sous le signe de l’amitié et de la coopération, illustre l’engagement des deux pays à œuvrer ensemble pour le renforcement de leurs relations au sein de l’AES.

Réduction du déficit et recentrage budgétaire le capitaine traoré ajuste les priorités économiques du burkina faso

Ouagadougou, 13 novembre 2024 – Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres hebdomadaire a approuvé l’avant-projet de budget de l’État pour 2025. Avec des recettes fixées à 3 129,8 milliards FCFA et des dépenses à 3 593 milliards FCFA, ce budget vise une gestion efficace pour répondre aux besoins prioritaires du pays, selon le ministre de l’Économie, Aboubakar NACANABO.

Dans une démarche inédite, chaque ministre a été reçu par le Chef de l’État pour ajuster les prévisions financières en fonction des urgences nationales. Cette stratégie a permis de réduire le déficit budgétaire de 3,7 % à 3,2 %, se rapprochant de la norme de l’UEMOA fixée à 3 %. Le ministre NACANABO a souligné le recentrage des dépenses vers des investissements structurants dans des secteurs stratégiques comme l’éducation, la santé, et la sécurité alimentaire.

En parallèle, le Conseil a adopté des mesures contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ces nouvelles sanctions visent à renforcer la lutte contre la criminalité financière, pour sortir le Burkina Faso de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).

Avec ces ajustements budgétaires, le Burkina Faso se prépare à renforcer ses infrastructures et sa gouvernance, en mettant l’accent sur la stabilité, la sécurité et le développement durable.

Renforcement des Liens Burkina-BAD: Vers une Afrique unifié et Souveraine

Le Premier ministre burkinabè, Dr. Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a accueilli une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD) dirigée par Désiré Guedon, représentant du Burkina Faso au conseil d’administration de l’institution. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les relations entre la BAD et le Burkina Faso, et à promouvoir des projets de développement durables, essentiels pour la population burkinabè.

Après l’audience, M. Guedon a salué l’excellence des collaborations avec le ministère des Finances et le gouvernement burkinabè, assurant que les projets soutenus par la BAD génèrent un impact concret pour les populations. Le Premier ministre a, de son côté, exhorté la BAD à redoubler d’engagement dans la réalisation des projets locaux, insistant sur la nécessité pour l’Afrique de prendre en main son destin.

Dr. Kyélem de Tambèla a illustré son propos en évoquant la réussite de la production de cacao au Burkina Faso, preuve que le pays regorge de potentiels inexploités. Il a également souligné l’importance d’une solidarité africaine, un rêve qui pourrait se concrétiser par la création d’une fédération des États du Sahel, offrant une alternative aux organisations manipulées par des intérêts extérieurs.

Le Premier ministre a également rappelé que le Burkina Faso aspire à un accès généralisé à l’éducation et à la santé, s’inspirant de modèles internationaux pour construire une société plus équitable. Il a encouragé la BAD à orienter ses financements vers les secteurs prioritaires pour répondre aux besoins pressants du pays.

Diplomatie Sahelienne à Sotchi : Un Nouvel Élan pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont franchi une étape cruciale le 10 novembre 2024 lors de la Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, tenue à Sotchi. Réunis en marge de cet événement international, les représentants de ces trois pays ont intensifié leur coopération au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), explorant des initiatives diplomatiques et des actions concrètes pour renforcer leur influence sur la scène internationale.

Les discussions ont porté sur la feuille de route de la présidence malienne de l’AES, avec un accent particulier sur la sécurité, la stabilité régionale et la coopération économique. À l’issue de la rencontre, les ministres ont salué les succès de cette conférence, tout en affirmant leur détermination à mettre en œuvre des solutions concrètes face aux défis partagés. Cette réunion marque un tournant dans la coopération entre le Sahel et la Russie, avec des perspectives de partenariats accrus et un soutien diplomatique renforcé.

Renforcement de la Coopération Sécuritaire : Le Président du Faso Reçoit les Adieux de l’Ambassadeur du Ghana

(Ouagadougou, 30 octobre 2024) – Ce mercredi matin, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une audience à l’ambassadeur du Ghana au Burkina Faso, Boniface Gambila Adagbila, venu faire ses adieux en fin de mission. Lors de cette rencontre, les deux hommes ont passé en revue les relations de coopération bilatérale, soulignant la proximité historique et géographique qui lie leurs pays respectifs.

Le diplomate ghanéen a rappelé l’attachement entre le Ghana et le Burkina Faso, transcendant les frontières artificielles qui les séparent. « Le Ghana et le Burkina Faso sont deux pays frères », a affirmé Boniface Gambila Adagbila, exprimant l’importance de cette fraternité pour faire face aux défis communs.

Dans le contexte de menaces sécuritaires grandissantes, l’ambassadeur a également insisté sur le renforcement des liens entre les nations de la sous-région pour faire face aux risques terroristes. « Si le Burkina Faso est envahi, tous les pays côtiers le seront également », a-t-il ajouté, soulignant l’engagement du Ghana à soutenir le Burkina Faso dans la quête d’une paix durable pour la région.

Le Président du Faso Rencontre une Délégation Éthiopienne pour le Développement Industriel

Ce mardi 29 octobre 2024, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli en audience une délégation de la société éthiopienne Bejaiethio Industry and Engineering Solution, conduite par son Président Directeur général, Bejai Naiker Nerash. Cette rencontre marque un moment fort pour l’avenir industriel du Burkina Faso, axé sur la formation technique et professionnelle de la jeunesse burkinabè.

Lors de l’audience, M. Nerash a souligné le soutien de Bejaiethio Industry aux efforts du Président Traoré en matière de développement. « Nous avons partagé notre expertise en ingénierie et en fabrication de machines, déjà déployée en Éthiopie, et exprimé notre enthousiasme pour une collaboration capable d’impacter positivement la jeunesse burkinabè », a déclaré le PDG.

Avec son expertise éprouvée, la société éthiopienne se propose de participer activement à la formation des jeunes burkinabè, leur permettant d’acquérir les compétences nécessaires pour s’investir dans la fabrication locale de machines et d’outils industriels. « Nous sommes prêts à accompagner la jeunesse dans le secteur industriel et agricole en développant des compétences locales en fabrication », a ajouté M. Nerash.

Cette collaboration, en intégrant la formation pratique et le savoir-faire technologique, pourrait dynamiser l’industrialisation du Burkina Faso et renforcer son économie par la production locale d’outils essentiels. Pour le Président Traoré, ce partenariat avec l’Éthiopie représente une étape prometteuse dans la valorisation du potentiel des jeunes burkinabè et le développement de solutions innovantes pour le pays.

Le Burkina Faso adopte des réformes majeures pour l’armée et la justice

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce mercredi 23 octobre 2024, le Conseil des ministres hebdomadaire. Plusieurs décisions ont été prises pour renforcer l’efficacité des forces armées nationales et promouvoir l’artisanat local dans le système judiciaire.

Des réformes clés pour l’armée

Sous la houlette du ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, assurant l’intérim du ministre de la Défense, le Conseil des ministres a approuvé une nouvelle loi sur le Statut général des personnels des Forces armées nationales. Cette réforme fusionne deux lois existantes en une seule, avec plusieurs innovations destinées à améliorer la structure militaire.

Parmi les réformes majeures figure la réduction de la durée légale de service pour les militaires du rang, qui passe de 18 à 12 mois, afin de s’adapter à l’implication active des soldats dans les opérations de reconquête du territoire. Le décret rétablit également la catégorie des militaires du rang dans la hiérarchie de la Gendarmerie nationale, en alignement avec les autres corps d’armée.

Autre innovation notable, le nouveau mode d’avancement à titre posthume, un hommage aux militaires tombés lors des opérations. De plus, la promotion des militaires sera désormais effectuée semestriellement, les 1er janvier et 1er juillet.

Le Faso Danfani s’invite dans les tribunaux

En matière de justice, le Conseil a adopté un décret imposant le Faso Danfani, un tissu traditionnel burkinabè, comme tenue officielle des magistrats et greffiers lors des audiences. Cette décision vise à valoriser l’artisanat local et à réduire les coûts des tenues judiciaires de cinq fois par rapport aux tenues importées.

Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a souligné l’aspect participatif du processus, avec des discussions en cours pour inclure d’autres professions judiciaires telles que les avocats, huissiers et notaires.

Une synergie entre tradition et modernité

Ces réformes illustrent la volonté du gouvernement de moderniser les institutions tout en restant ancré dans la culture burkinabè. Que ce soit pour l’armée ou la justice, les mesures prises visent à renforcer l’efficacité et à promouvoir les savoir-faire locaux.

Routes en péril au Burkina Faso : Les députés demandent des réponses face à la dégradation des infrastructures

Les infrastructures routières et ferroviaires du Burkina Faso se détériorent rapidement, suscitant l’inquiétude des députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT). Lors d’une récente séance plénière, ils ont interpellé le ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, sur les actions entreprises pour contrer cette dégradation alarmante.

Le député Ali Badra Ouédraogo a particulièrement souligné l’impact des pluies torrentielles sur les routes du pays, créant des obstacles majeurs pour les populations locales, qui peinent à se déplacer et à acheminer leurs marchandises.

En réponse, le ministre a admis que la situation était préoccupante, avec près de 57% du réseau routier classé en mauvais état. Il a cependant annoncé la création d’une brigade spéciale chargée d’intervenir en urgence pour rétablir les routes coupées et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à trouver des solutions à long terme.

Malgré ces assurances, les députés ont exprimé leur impatience, réclamant une accélération des travaux de réhabilitation et un renforcement des ressources financières dédiées à l’entretien des infrastructures. Ils ont insisté sur l’urgence d’une meilleure planification pour éviter que les populations ne soient davantage pénalisées par l’état dégradé des routes et des rails.

Ibrahim Traoré rend hommage à Thomas Sankara à l’occasion du 37e anniversaire de son assassinat

Aujourd’hui, 15 octobre, le peuple burkinabè commémore le 37e anniversaire de l’assassinat du Président Capitaine Thomas Sankara et de ses 12 compagnons. À cette occasion, le Capitaine Ibrahim Traoré a publié un vibrant message sur son compte X, honorant la mémoire de ce leader visionnaire et Père de la Révolution démocratique et populaire du 4 août 1983.

Dans son hommage, Ibrahim Traoré a souligné l’empreinte indélébile laissée par Thomas Sankara sur l’histoire du Burkina Faso. Il a salué son intégrité, son patriotisme et son engagement indéfectible pour un pays digne, libre et souverain. « Son combat et sa vision demeurent un repère qui oriente notre action », a déclaré le Capitaine Traoré, rappelant l’influence continue de Sankara sur la direction actuelle du pays.

Ce message résonne particulièrement en ces temps de reconquête du territoire national. Pour Ibrahim Traoré, l’héritage de Thomas Sankara est une source d’inspiration et de détermination pour construire un Burkina Faso de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès pour tous les citoyens.

La commémoration de cet anniversaire rappelle la profondeur du sacrifice de Sankara et de ses compagnons, et l’engagement du peuple burkinabè à poursuivre la lutte pour la liberté et la justice.

le Burkina Faso et l’Indonésie envisagent l’exemption de visa

Les relations entre le Burkina Faso et l’Indonésie s’intensifient. Lors d’une rencontre stratégique, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu l’ambassadeur d’Indonésie et la consule honoraire. Au cœur des discussions : la possibilité d’une exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, une mesure qui pourrait transformer les échanges bilatéraux.

L’objectif de cette exemption est clair : faciliter la circulation entre les deux nations et encourager une coopération renforcée dans plusieurs domaines. Ce projet témoigne d’une volonté commune d’accélérer les échanges commerciaux, culturels et diplomatiques. Une telle initiative marquerait un tournant dans les relations entre les deux pays, qui cherchent à renforcer leurs liens.

Au-delà des échanges diplomatiques, la communauté indonésienne présente au Burkina Faso a exprimé sa solidarité en soutenant l’effort de paix dans le pays. Une contribution financière a été offerte pour accompagner cette démarche, illustrant l’engagement des Indonésiens à participer au développement du Burkina Faso.

Cette rencontre augure de nouvelles perspectives pour les deux nations, qui voient en cette coopération une opportunité de s’ouvrir à de nouveaux horizons tout en solidifiant des relations durables.

La CP-AES soutient fermement la déchéance de nationalité pour les individus impliqués dans le terrorisme

La Confédération des Peuples de l’AES (CP-AES) a exprimé son soutien total à la décision des autorités nigériennes de déchoir de leur nationalité les personnes impliquées dans des actes de terrorisme et d’autres infractions graves. Dans un communiqué publié ce vendredi 11 octobre, la CP-AES a salué cette décision, affirmant qu’elle constitue un acte fort pour la sécurité et la tranquillité publiques.

Selon l’ordonnance N°2024-43 du 27 août 2024, cette mesure s’applique à tous les individus reconnus coupables d’atteintes aux intérêts stratégiques ou fondamentaux de la nation, ainsi qu’à ceux dont les actions perturbent gravement l’ordre public. La CP-AES félicite les autorités nigériennes pour cette initiative courageuse, en les encourageant à persévérer dans cette voie pour préserver la sécurité nationale.

Dans son communiqué, la CP-AES a également appelé toutes les autorités de la Confédération de l’AES à adopter la même dynamique pour lutter contre le terrorisme et toute menace pesant sur la stabilité des États membres.

La Confédération a réitéré sa confiance et son soutien inébranlable envers les autorités de l’AES, invitant les citoyens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à se mobiliser derrière ces dirigeants pour la défense des valeurs communes et la réalisation des idéaux de la confédération.

Burkina Faso et Russie renforcent leur coopération avec une aide humanitaire accrue

La Russie a réaffirmé son engagement à soutenir le Burkina Faso à travers la fourniture continue d’aide humanitaire et alimentaire. Cette aide, composée de médicaments, d’équipements pour lutter contre les épidémies ainsi que de céréales, sera livrée tant au niveau bilatéral que dans le cadre des Nations Unies. Ce soutien a été confirmé lors d’une réunion à Moscou entre Alexandre Novak, vice-Premier ministre russe, et Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, Premier ministre burkinabè.

Cette rencontre a également été l’occasion pour les deux responsables de discuter de la coopération dans plusieurs secteurs clés, notamment le commerce, l’exploitation minière, l’énergie nucléaire et les finances. Alexandre Novak a mis en avant la synergie entre la Russie et le Burkina Faso sur des questions internationales majeures, affirmant : « Nous avons des approches similaires à l’égard de grands problèmes internationaux et régionaux, y compris la formation d’un monde polycentrique ». Cette convergence d’intérêts constitue, selon lui, une base solide pour collaborer au sein des Nations Unies et sur d’autres plateformes multilatérales.

En plus de l’aide humanitaire, le vice-Premier ministre russe a souligné une forte augmentation des échanges commerciaux entre les deux nations. De janvier à juillet 2024, le commerce bilatéral a été multiplié par cinq par rapport à la même période l’an passé, un signe de l’intensification des relations économiques entre Moscou et Ouagadougou.

Cette dynamique de coopération s’inscrit dans un contexte de rapprochement accru entre les deux pays, avec des perspectives prometteuses pour le développement du Burkina Faso dans des secteurs stratégiques.

Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du Président Diomaye Faye, exprime la solidarité du Sénégal au Burkina Faso face au terrorisme

(Ouagadougou, 10 octobre 2024) – Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce jeudi l’envoyé spécial du Président du Sénégal, Abdoulaye Bathily, porteur d’un message de solidarité de la part du Président Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement. Ce message intervient dans un contexte marqué par des attaques terroristes, et exprime le soutien du Sénégal au peuple burkinabè.

À sa sortie d’audience, Abdoulaye Bathily a déclaré : « Je suis venu au Burkina Faso avec un message de solidarité du Président Diomaye Faye, du gouvernement et du peuple sénégalais, face aux circonstances actuelles difficiles que traverse le pays, notamment les attaques terroristes. »

L’envoyé spécial a exprimé l’inquiétude du Sénégal face à la situation sécuritaire qui secoue non seulement le Burkina Faso, mais aussi l’ensemble du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. « Les peuples de notre région aspirent à l’unité, au développement et à la sécurité. Le spectacle actuel de ce qui se passe dans cette région nous afflige profondément », a-t-il déploré.

Pour Abdoulaye Bathily, la solution à cette crise ne réside que dans l’unité et la solidarité entre les peuples africains. Il a souligné l’importance de mettre en synergie les efforts, les ressources humaines et les réflexions communes pour faire face aux défis sécuritaires et ouvrir une nouvelle ère de relations apaisées entre les États.

Concernant la Confédération « Alliance des États du Sahel (AES) », l’envoyé spécial du Président Faye a salué cette initiative. « Chaque fois qu’un groupe d’États s’engage ensemble pour des objectifs communs, c’est une très bonne chose », a-t-il affirmé. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts vers l’émancipation économique et politique, afin de garantir un avenir meilleur pour les peuples africains.

En somme, cette rencontre a réaffirmé la volonté commune des deux pays de renforcer leur coopération pour faire face aux défis sécuritaires, tout en œuvrant pour la stabilité et le développement de la région.

Investissements chinois au Burkina Faso : Karamoko Jean Marie Traoré et Lu Shan ripostent aux fake news

Malgré les récentes campagnes de désinformation, les projets d’investissement chinois au Burkina Faso continuent d’avancer sans entrave. Le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, et l’ambassadeur de Chine, Lu Shan, ont réaffirmé leur engagement à consolider le partenariat économique entre les deux nations. Lors d’une rencontre officielle, ils ont réitéré leur détermination à faire face aux fake news qui tentent de miner cette relation stratégique.

Les deux diplomates ont également souligné l’importance cruciale de renforcer la coopération dans le domaine de la communication pour lutter efficacement contre la propagation des fausses informations. « La vérité doit triompher pour préserver la confiance entre nos peuples », a déclaré Karamoko Jean Marie Traoré, tandis que Lu Shan a insisté sur la solidité des relations bilatérales, fruit de plusieurs années de collaboration.

Dans un contexte où les investissements étrangers sont souvent la cible de campagnes de désinformation, la Chine et le Burkina Faso démontrent une volonté commune de ne pas céder à la manipulation et de poursuivre leurs efforts pour un développement mutuel. Les deux pays s’engagent à maintenir la transparence et à favoriser une communication active pour renforcer la confiance entre leurs populations respectives.

Cet engagement commun marque une étape décisive dans la lutte contre les fake news et l’avancement des projets d’infrastructure et de développement durable au Burkina Faso, financés par la Chine.

Ousmane Bougouma en visite au Mali : Renforcement des liens entre le Burkina Faso et la Transition Malienne

Le mardi 8 octobre 2024, Koulouba a été le théâtre d’une rencontre significative entre le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition malienne, et l’honorable Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) du Burkina Faso. Cette audience, marquée par une atmosphère d’amitié et de travail, vise à renforcer les relations entre les deux nations, dans un contexte régional où la coopération est essentielle pour relever les défis communs.

Ousmane Bougouma, en visite officielle au Mali, a été chaleureusement accueilli par le Colonel Goïta, qui a exprimé son souhait de consolider les liens historiques et culturels entre le Mali et le Burkina Faso. Les deux leaders ont échangé sur des questions d’intérêt mutuel, notamment la sécurité, la gouvernance et les voies de développement, dans un contexte où les pays de la région cherchent à établir des synergies pour faire face aux enjeux sécuritaires et socio-économiques.

Cette rencontre revêt une importance particulière, car elle intervient à un moment où les transitions politiques en cours dans la région soulignent la nécessité d’un dialogue constructif et de coopération. Ousmane Bougouma a mis en avant l’importance d’une action conjointe pour assurer la stabilité et la prospérité des deux pays, tout en renforçant la solidarité régionale.

Cette, audience entre le président de l’ALT du Burkina Faso et le président de la transition malienne constitue une étape clé vers une collaboration renforcée, symbolisant l’engagement des deux nations à travailler ensemble pour un avenir pacifique et prospère.

Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla : « Le Burkina Faso opte pour un système de paiement indépendant et des relations respectueuses avec la Russie »

Dans une interview accordée à Sputnik, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, a exprimé la volonté du Burkina Faso de se doter d’un système de paiement indépendant afin de faciliter ses relations commerciales à l’international. Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’autonomisation économique et de rupture progressive avec les systèmes traditionnels dominés par l’Occident.

Apollinaire Kyélem de Tambèla a également souligné les différences notables entre les relations qu’entretient son pays avec la France et la Russie. Selon lui, les Français « se comportent en donneurs d’ordre », tandis que les Russes adoptent une « attitude respectueuse ». Cette divergence d’approche explique, en partie, la décision du Burkina Faso de renforcer ses relations diplomatiques et commerciales avec Moscou.

Le Premier ministre n’a pas manqué de critiquer les pays occidentaux qui prônent la liberté d’expression tout en refusant, selon lui, la diversité d’opinions. Il a pris pour exemple le blocage des plateformes médiatiques comme Sputnik, estimant que ces actions révèlent un double standard dans la défense des droits humains. « Les droits de l’homme sont devenus un instrument entre les mains de certains pays pour défendre leurs intérêts », a-t-il affirmé, ajoutant que ces pays ne s’intéressent pas réellement à la personne humaine mais plutôt à leurs propres objectifs.

Cette interview reflète une nouvelle orientation diplomatique du Burkina Faso, qui cherche à diversifier ses partenaires tout en adoptant une approche plus souveraine dans ses échanges économiques et politiques.

Kyélem de Tambèla et le ministre russe de la Défense discutent d’un partenariat stratégique

Le Premier ministre du Burkina Faso, Kyélem de Tambèla, a tenu une rencontre stratégique avec le ministre russe de la Défense, Belooussov, portant sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations. Cette réunion témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération dans plusieurs secteurs clés, notamment la défense et la sécurité.

Lors de cet échange, Belooussov a souligné l’importance de la relation entre le Burkina Faso et la Russie, qualifiant ces relations d’amicales et de mutuellement bénéfiques. « Nous apprécions beaucoup le caractère amical de nos relations et les formes de notre coopération », a déclaré le ministre russe. Ce rapprochement s’inscrit dans un contexte où le Burkina Faso cherche à diversifier ses partenariats, en particulier avec des puissances comme la Russie, pour relever ses défis sécuritaires et économiques.

Cette rencontre renforce l’idée que les deux pays souhaitent approfondir leur partenariat, non seulement dans le domaine de la défense, mais aussi dans d’autres secteurs stratégiques comme l’économie et la technologie. Pour le Premier ministre Kyélem de Tambèla, ce type de collaboration est essentiel pour le développement et la stabilité du Burkina Faso.

Le Burkina Faso, en quête de nouvelles alliances pour renforcer ses capacités de défense, voit en la Russie un partenaire de choix capable de soutenir ses efforts de sécurité intérieure et de développement économique. Ce rapprochement marque une nouvelle étape dans la relation entre Ouagadougou et Moscou, qui pourrait se concrétiser par des accords bilatéraux à venir.

Le Burkina Faso et la Russie renforcent leurs liens économiques à Moscou

Une nouvelle page s’ouvre dans les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la Russie. Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a récemment inauguré les Journées économiques du Burkina Faso (JEB) à Moscou, marquant ainsi un tournant dans la coopération entre les deux nations.

Sous le thème « Renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Russie : défis et perspectives pour des échanges économiques et commerciaux mutuellement avantageux », cet événement symbolise une volonté partagée de développer des partenariats stratégiques. Les Journées économiques visent à explorer les opportunités d’investissement et à promouvoir des échanges commerciaux bénéfiques pour les deux pays.

Les secteurs des mines et de l’énergie ont été identifiés comme des axes prioritaires de cette collaboration. Lors de la cérémonie, le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a mis en avant le potentiel minier impressionnant du Burkina Faso, tout en présentant les projets d’envergure dans le secteur de l’électricité. Ces initiatives visent à attirer des investisseurs russes et à dynamiser l’économie burkinabè.

Cette rencontre à Moscou représente non seulement une opportunité d’accroître les échanges économiques, mais également de partager des expertises et des technologies dans des domaines cruciaux pour le développement des deux pays. La coopération entre le Burkina Faso et la Russie pourrait ainsi ouvrir la voie à un avenir plus prospère et durable pour les deux nations.

La Banque Postale du Burkina Faso : un levier pour l’inclusion financière et la transformation économique

Ce lundi 7 octobre 2024 marque une étape décisive pour l’économie burkinabè avec l’inauguration officielle de la Banque Postale du Burkina Faso (BPBF) par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à Ouagadougou. Dotée d’un capital de 15 milliards de FCFA, cette institution financière se fixe pour mission de rendre les services bancaires accessibles à tous, en particulier aux jeunes, aux femmes et aux agriculteurs.

La création de la BPBF, résultat d’un projet lancé en 1988, s’inscrit dans la vision du Chef de l’État d’un « développement inclusif » pour le Burkina Faso. Lors de la cérémonie, le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a souligné l’importance de cette banque qui va faciliter le financement des secteurs stratégiques, essentiels à la transformation économique du pays.

Avec ses deux premières agences ouvertes à Ouagadougou, la BPBF entend étendre son réseau sur l’ensemble du territoire pour accompagner les petites et moyennes entreprises et dynamiser les initiatives locales. Inoussa Boundaone, directeur général de la BPBF, a salué cet engagement collectif et affirmé la volonté de rapprocher les services financiers des populations les plus vulnérables.

La Banque Postale, aux côtés de la Banque des Dépôts du Trésor et de la Caisse des Dépôts et d’Investissements, aura pour rôle de centraliser les ressources publiques et de financer des projets structurants pour accélérer la croissance économique du Burkina Faso.

L’ambassadeur du Japon signe un contrat de don pour la construction de châteaux d’eau à Gampèla et Douré

Le jeudi 3 octobre 2024 à Ouagadougou, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon près le Burkina Faso, Nagashima Jun, a signé un contrat de don d’un montant de 23.045.000 FCFA avec l’association Teegawendé pour le développement économique et social durable du Burkina Faso. Ce contrat vise la réalisation de deux châteaux d’eau dans les localités de Gampèla et Douré, situées dans la commune rurale de Saaba.

Ce projet, d’une portée considérable, permettra à plus de 1 000 personnes, y compris des déplacés internes, d’accéder à l’eau potable. L’ambassadeur Nagashima Jun a souligné que cette initiative contribuera à réduire les risques de maladies d’origine hydrique et favorisera des activités telles que le maraîchage et l’élevage. Il a également encouragé les bénéficiaires à respecter les termes du contrat et à veiller à la qualité des infrastructures.

Le président de l’association Teegawendé, Wendemanegdé Ouédraogo, a exprimé sa gratitude, insistant sur l’impact significatif que ce projet aura sur la communauté. « Ces forages représentent un ouf de soulagement, particulièrement pour les femmes et les enfants. Ils permettront aussi aux producteurs d’augmenter leur rendement, contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté et le chômage », a-t-il déclaré.

Il a également salué l’engagement du Japon, affirmant que ce partenariat dépasse le simple soutien financier. « Vous apportez non seulement l’espoir, mais aussi la promesse d’un avenir meilleur pour ceux qui bénéficieront directement de ces infrastructures essentielles », a-t-il ajouté.

Ce projet symbolise une collaboration forte entre le Japon et le Burkina Faso, un engagement mutuel en faveur du développement durable et du bien-être des populations locales.

Ibrahim Traoré dénonce la trahison : « Un acte criminel le plus grave » au Burkina Faso

Lors de la 2e édition de la Journée nationale de l’engagement patriotique, le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a livré un message fort en condamnant fermement la trahison, qu’il qualifie de « crime le plus grave ». S’adressant à la nation, il a exhorté chaque Burkinabè à rester vigilant et à rejeter la traîtrise dans leur vie quotidienne, mettant en avant les récentes « évènements douloureux » qui ont frappé le pays.

Le chef de l’État a pointé du doigt ceux qu’il appelle « les traîtres de la patrie », les accusant de compromettre la sécurité nationale. Ces individus, selon lui, n’hésitent pas à fournir des informations confidentielles à l’ennemi, à saboter les infrastructures essentielles et à collaborer avec des puissances étrangères. « Ils sont prêts à vendre leur pays », a-t-il martelé, ajoutant que certains désertent leurs responsabilités à des moments cruciaux pour la nation.

Dans son discours, Ibrahim Traoré a également appelé les citoyens à démontrer leur patriotisme à travers des actions concrètes. Il a insisté sur l’importance de préserver la propreté et l’ordre dans tout le pays : « Ceux qui aiment leur cadre de vie le gardent propre, et ceux qui aiment le Burkina Faso doivent le garder propre », a-t-il exhorté. Il a encouragé la population à prendre soin des structures de soins, des lieux de travail, des quartiers et même des cimetières, pour illustrer leur attachement au pays.

En ces temps de défis, le président burkinabè a lancé un appel à la mobilisation collective et à la solidarité pour protéger l’intégrité du Burkina Faso face à ceux qui cherchent à le trahir.

La montée des couleurs en langue San à la Primature du Burkina : Un hommage vibrant aux traditions culturelles

Ce jeudi 3 octobre 2024, la Primature du Burkina a vécu un moment fort en symbolisme et en émotion. Sous l’égide du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla, le cérémonial de la montée des couleurs s’est déroulé d’une manière inédite : l’hymne national du Burkina Faso, le Ditanyè, a été exécuté en langue San, témoignant d’un profond respect pour les langues et cultures locales.

Cette initiative, en phase avec la volonté du gouvernement de promouvoir les langues nationales, s’est tenue dans l’enceinte du secrétariat général de la Primature à Ouaga 2000. À cette occasion, une vingtaine d’élèves issus du Nayala, dans la région de la Boucle du Mouhoun, ont pris part à cette cérémonie. Vêtus de tee-shirts blancs arborant l’image du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, et de bas traditionnels locaux, ces jeunes ont livré une prestation magistrale du Ditanyè en Makaa, une langue parlée dans leur province.

Le Premier ministre, visiblement touché, n’a pas manqué de souligner la richesse de cet événement. « Nous avons été émerveillés par l’hymne national entonné par ces petits enfants. Cela montre combien cet hymne est un puissant vecteur d’unité pour tous les Burkinabè », a-t-il déclaré, dans une ambiance conviviale marquée par l’humour. Le Premier ministre a aussi rappelé, non sans une pointe d’amusement, que la culture et les traditions doivent être préservées, partout où les Burkinabè se trouvent, évoquant même des références à des plats locaux et des coutumes culinaires comme la boisson « yontoro ».

L’instant était propice pour le Dr Kyelem de Tambèla de faire un parallèle avec les enseignements du discours d’orientation politique prononcé par Thomas Sankara en 1983. Ce rappel historique a permis au chef du gouvernement de mettre en lumière l’importance de la rentrée scolaire et de la préservation des valeurs culturelles, thèmes centraux de son message adressé à toute la nation.

En ce jour mémorable, la montée des couleurs n’a pas été qu’un simple rituel protocolaire, mais une véritable célébration de l’héritage culturel et historique du Burkina Faso.

À l’ONU, le Burkina Faso appelle à une action concrète pour la dignité humaine

Le 30 septembre 2024, lors de la 79ème Assemblée Générale des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traoré, a adressé un appel poignant à la communauté internationale. Il a insisté sur l’urgence de concrétiser les engagements pris en faveur de la dignité et de l’égalité pour tous, dénonçant les inactions face aux inégalités persistantes.

S’exprimant en direct sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina, le ministre a affirmé : « Il est temps de dépasser les discours et d’agir pour un monde plus juste, sans préjugés, où aucun peuple n’est relégué au second plan. » Il a appelé les grandes puissances à cesser de monopoliser la direction et le rythme du progrès, et à permettre à tous de participer pleinement au développement mondial.

Avec pour thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures », cette Assemblée Générale a résonné avec l’appel du Burkina Faso à passer à l’action. Le ministre Traoré a également souligné les progrès sécuritaires du pays, avec près de 70% du territoire sous contrôle de l’État, contre 40% en 2022, tout en réaffirmant que l’Alliance des États Sahéliens (AES) « n’est dirigée contre aucun pays ou peuple. »

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟐𝟓 𝐒𝐄𝐏𝐓𝐄𝐌𝐁𝐑𝐄 𝟐𝟎𝟐𝟒

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 25 septembre 2024,

en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 07 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant détermination des services donnant droit de bonifications de services pour campagne accordées aux militaires et modalités de paiement des cotisations sociales.
Ce décret est une relecture du décret n°2001-161/PRES/PM/DEF du 25 avril 2001 portant bonifications de services accordées aux militaires du Burkina Faso.

La loi n° 003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina Faso a prévu des dispositions qui mettent le financement des périodes non cotisées des militaires pour le bénéfice des prestations de la branche vieillesse-invalidité-décès à la charge du budget de l’Etat. Au titre de ces périodes, on peut citer le temps passé en tant qu’élèves dans les écoles de formation militaire et les bonifications pour campagne. Cependant ces périodes ne font pas l’objet de cotisation à la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO), ce qui contribue à accentuer le déséquilibre de la branche vieillesse-invalidité-décès.
Désormais ces bonifications s’ajoutent aux durées des services effectifs lors du décompte final des annuités pour le calcul de la pension au niveau de la CARFO.
L’adoption de ce décret permet d’assurer la pérennité et la viabilité du régime de sécurité sociale applicable aux agents publics.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a examiné un projet de loi portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°047-2004/AN du 25 novembre 2004 portant loi d’orientation du cinéma et de l’audiovisuel.

Après une vingtaine d’années de mise en œuvre de cette loi, certaines dispositions s’accommodent difficilement avec l’évolution rapide des nouvelles technologies de la communication ainsi qu’avec le contexte actuel de crise sécuritaire que traverse notre pays.

Cette relecture vise à définir une nouvelle vision pour le cinéma, l’audiovisuel et l’image animée, à réguler, à contrôler les activités du secteur en fonction du contexte actuel et à veiller à ce que l’industrie du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée contribue à la création de richesses nationales.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un décret portant institution et fonctionnement d’une cession légale sur les primes ou cotisations des entreprises d’assurances exerçant au Burkina Faso.

Le Gouvernement du Burkina Faso a pris la décision de rationaliser les instruments financiers dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement. Cette rationalisation vise à mieux mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’économie burkinabè. C’est dans cette dynamique que l’initiative d’instituer une cession légale sur les primes ou cotisations des entreprises d’assurances exerçant dans notre pays a été prise.
Cette cession légale soumet les entreprises d’assurances exerçant sur le marché burkinabè à l’obligation de céder en réassurance, une partie de leurs primes ou cotisations sur les opérations directes à l’exception des assurances offshore, aviation et maladie.

L’adoption de ce décret permet l’institution d’une cession légale sur les primes ou cotisations des entreprises d’assurances exerçant au Burkina Faso en vue de l’augmentation des capacités locales de financement de l’économie et de la réduction de la sortie des devises dues à la réassurance étrangère.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un décret portant création et organisation de la société nationale de réassurance dénommée « FASO-Réassurance ».
La création de la société nationale de réassurance FASO-Réassurance vise la mise en place d’une structure habilitée à percevoir et à gérer les primes ou cotisations issues de la cession légale des entreprises d’assurances exerçant au Burkina Faso.

Cette société nationale de réassurance permettra entre autres :
– la réduction de l’exposition aux risques financiers internationaux en cas de récession internationale ou de crises systémiques ;
– l’augmentation des capacités locales de financement de projets et de création de sociétés à caractère commercial et industriel ;
– l’apport d’une capacité additionnelle de souscription des entreprises d’assurances locales ainsi que la redistribution des affaires entre elles ;
– le renforcement de la protection des assurés et bénéficiaires de contrats d’assurances par une couverture optimale des risques.

L’adoption de ce décret permet la création de la société nationale de réassurance dénommée FASO-Réassurance, conformément à la loi n°25/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des Sociétés à capitaux publics.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de crédit n°7579-BF signé le 05 juillet 2024 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement additionnel du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, phase 2, au Burkina Faso (PRAPS 2-BF).
Le PRAPS 2 est un projet régional qui couvre six (06) pays, à savoir : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

Le montant de l’Accord de crédit signé entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement, pour le financement additionnel du PRAPS 2 au Burkina Faso est estimé à 50 millions de dollars US, soit environ 46 700 000 Euros.
Ce financement sera utilisé pour fournir une assistance alimentaire aux personnes vulnérables et renforcer la résilience et les capacités de production des petits producteurs. Il contribuera à apporter une réponse à la crise alimentaire et assurer une relève en termes de durabilité aux populations vulnérables des régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Est.

Le financement du PRAPS 2-BF servira également à :
– faire des investissements structurants en vue de faciliter l’accès durable des producteurs aux intrants par l’acquisition de 54 000 tonnes d’engrais dont 36 000 tonnes de NPK et 18 000 tonnes d’urée ;
– renforcer les capacités logistiques de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) ;
– aménager la zone pastorale de Sondré-Est dans la région du Centre-Est qui constitue une priorité pour l’Offensive agro-pastorale et halieutique par la réalisation d’ouvrages d’hydraulique pastoral.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant adoption de pupilles de la Nation burkinabè.
Ce décret a pour objectif l’adoption en qualité de pupille de la Nation burkinabè, de deux cent trente-six (236) enfants orphelins mineurs des Forces de défense et de sécurité (FDS) décédées dans l’exercice de leurs fonctions suite à des attaques terroristes.

L’adoption de ce décret permet à chacun des orphelins mineurs de jouir des droits que leur confère le statut de pupille de la Nation, conformément aux dispositions de la loi n°003-2022/ALT du 10 juin 2022 portant statut de pupille de la Nation.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la sollicitation d’une révision des projets spécifiques 2024 du ministère de la Santé.
Le Conseil des ministres en sa séance du 12 juin 2024 a adopté des projets spécifiques au titre de l’année 2024 pour le compte du ministère de la Santé. Ce rapport vise la révision de la liste des projets spécifiques et aussi le remplacement de l’attributaire d’un marché et la réévaluation du projet relatif à « l’acquisition et la fourniture de câbles spécifiques haute tension (240/300/400/630mm2 ; 18/30 (36) kV) » au profit du Projet de construction et d’équipement d’un Centre hospitalier universitaire à Bobo-Dioulasso (PCE/CHU-B).

Les projets spécifiques concernés sont d’un montant prévisionnel global de deux milliards six cent vingt-quatre millions deux cent quatre-vingt-douze mille neuf cent soixante (2 624 292 960) F CFA TTC. Il s’agit de :
– la construction de Centres de dialyse clé en main, pour un montant prévisionnel d’un milliard cent millions ( 1 100 000 000) F CFA TTC. Ces centres de dialyse au nombre de quatre (04) sont prévus au niveau des Centre hospitaliers régionaux de Banfora, Dori, Fada N’Gourma et Dédougou ;
– l’acquisition de dix (10) ambulances, pour un montant prévisionnel de cinq cent cinquante millions (550 000 000) F CFA TTC ;
– l’acquisition de câbles spécifiques haute tension (240/300/400/630mm2 ; 18/30 (36) kV), pour un montant prévisionnel de neuf cent soixante-quatorze millions deux cent quatre-vingt-douze mille neuf cent soixante (974 292 960) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2024.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’entente directe pour la mise en œuvre des projets d’urgence de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

Pour la mise en œuvre des projets spécifiques au profit de la SONABEL, le Conseil a marqué son accord pour la conclusion de contrats par entente directe avec les entreprises suivantes :
– PPI SA, pour la construction d’une centrale de 26,4 MW à Bobo-Dioulasso, pour un montant de vingt-huit milliards sept cent vingt-trois millions (28 723 000 000) F CFA HTVA ;
– entreprise Shandong Taikai Power Engineering Co., Ltd, pour accroître la capacité d’évacuation d’énergie des postes de Pâ, de Zagtouli, de Koupéla, de Zano, de Dédougou et de Kaya, pour un montant de quatorze milliards neuf cent soixante-sept millions six cent soixante mille six cent six (14 967 660 606 ) F CFA, Hors taxe, Hors douane (HT-HD) ;
– groupement d’entreprises SACOTEN/EZEETEC Limited, pour accroître la capacité d’évacuation d’énergie du poste de la Patte d’Oie, pour un montant de six milliards quatre cent soixante-dix-sept millions soixante-dix-huit mille trois cent soixante-six (6 477 078 366) F CFA, Hors taxe, Hors douane (HT-HD) ;
– entreprise SOCORITA, pour accroître la capacité d’évacuation d’énergie des postes de Kossodo , Ouaga-Nord et Ouahigouya, pour un montant de trois milliards six cent soixante-neuf millions quatre cent cinquante un mille quatre-vingt-treize (3 669 451 093) F CFA, Hors taxe, Hors douane (HT-HD).

Ces différents travaux seront réalisés dans un délai de moins de six (06) mois.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil deux (02) communications.

𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 est relative à la commémoration de la 27ème Journée internationale de la femme rurale prévue le 15 octobre 2024.
Cette édition est placée sous le thème : « Femmes rurales et sécurité alimentaire dans les localités de retour : mécanismes d’accompagnement pour une meilleure production agricole ».

Cette journée offre l’opportunité de reconstituer les moyens d’existence des femmes retournées à travers des activités de formation et des dotations en kits d’installation.
Les femmes en plus de leur poids démographique apportent une contribution importante à l’économie nationale dans tous les secteurs au Burkina Faso.
Notre pays à l’instar des autres pays du monde, commémore la journée internationale de la femme rurale le 15 octobre de chaque année pour magnifier l’effort considérable de ces femmes dans l’atteinte de la sécurité alimentaire.

𝐋𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 est relative à la situation des inondations au Burkina Faso.
A la date du 12 septembre 2024, sur les 13 régions que compte le pays, 09 ont enregistré des inondations avec des crues reparties sur les centres urbains, semi-urbains et les villages des communes concernées.
La région du Sahel est la plus touchée, notamment la commune de Gorom Gorom qui a enregistré 09 cas d’inondations, suivie de la région de l’Est avec la commune de Fada N’Gourma dont 06 localités ont été touchées.

Ces inondations ont provoqué des pertes en vies humaines, des blessures et des chocs psychologiques du fait de la destruction des habitats, des biens matériels et autres ressources agro-sylvo-pastorales.
Les données collectées font état de 16 568 personnes sinistrées dans les 09 régions, de 415 hectares de champs de cultures détruites et de la perte de 4 106 animaux domestiques.
Dès les premières alertes, les autorités locales ont mis en place des dispositifs d’évacuation et de secours qui ont permis de mettre à l’abri les populations sinistrées qui ont également bénéficié de vivres et de non vivres de la part du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières assurant l’intérim du ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 17ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et de la Conférence internationale sur la promotion des dessins et modèles industriels dans les Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).
Placée sous le très Haut Patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, la 17ème édition du SIAO se tiendra du 25 octobre au 03 novembre 2024.
Cette édition a pour thème : « Artisanat africain, entrepreneuriat des jeunes et autonomisation » et sera couplée avec la conférence internationale sur la promotion des dessins et modèles industriels dans les Etats membres de l’OAPI qui se tiendra du 24 au 26 octobre 2024 sous le thème « Dessins et modèles industriels et artisanat ». Cette conférence va contribuer à la réflexion sur les initiatives visant à redynamiser et à développer le secteur de l’artisanat africain en général et celui du textile et de la mode en particulier.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques assurant l’intérim du ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 16ème Conférence des Parties (COP16) et à la Convention sur la diversité biologique (CDB), prévues du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali en Colombie.
Les Conférences des Parties sont des cadres pour développer un partenariat actif en vue de mobiliser des ressources financières pour la mise en œuvre de projets et programmes de résilience en faveur des populations et des écosystèmes.
La COP16 aura un rôle crucial à jouer dans l’institutionnalisation d’une politique internationale de protection de la diversité biologique dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄
– Monsieur Moumouni DIALLO, Mle 212 008 R, Secrétaire administratif, catégorie B1, est nommé Préfet du Département de Doumbala ;
– Monsieur Yaya BENGALY, Mle 105 262 A, Secrétaire administratif, catégorie B1, est nommé Préfet du Département de Pensa ;
– Monsieur Ali ZERBO, Mle 343 394 K, Secrétaire administratif, catégorie B1, est nommé Préfet du Département de Dassa ;

– Madame Rolande KANKO, Mle 102 177 A, Secrétaire administratif catégorie B1, est nommée Préfet du Département de Tô ;
– Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 200 334 A, Secrétaire administratif, catégorie B1, est nommé Préfet du Département de Zamo ;
– Monsieur Koti Noël SANOU, Mle 238 043 W, Secrétaire administratif, catégorie B1, est nommé Préfet du Département de Saponé ;
– Monsieur Boukary IDOGO, Mle 324 081 R, Secrétaire administratif, catégorie B1, est nommé Préfet du Département de Bartiébougou ;

– Monsieur Dédano Lucien Amos LANKOANDE, Mle 260 027 K, Administrateur civil, catégorie A, est nommé Préfet du Département de Ouahigouya ;
– Monsieur Antoine TIENDREBEOGO, Mle 201 166 J, Secrétaire administratif, catégorie B1, est nommé Préfet du Département de Kalsaka ;
– Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 304 127 Z, Administrateur civil, catégorie A, est nommé Préfet du Département de Tèma-Bokin.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
– Monsieur Pascal SORGHO, Mle 229 540 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre national d’études stratégiques.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄
– Monsieur Bonswindé SANKARA, Mle 111 493 G, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de la Police nationale ;
– Monsieur Serge Adama ILBOUDO, Mle 27 550 L, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 5ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Emile KADIOGO, Mle 239 822 N, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Saïdou KOUGOUINDIGA, Mle 262 513 P, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Adam Régis ZOUGMORE, Mle 47 751 P, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Mahamadi DERRA, Mle 98 004 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Madame Irène COULIBALY, Mle 28 164 C, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargé de mission ;

– Madame Joséphine KOUARA APIOU/ KABORE, Mle 25 760 S, Administrateur civil, 2ème classe, 10ème échelon, est nommée Chargé de mission ;
– Monsieur Kanou COULIBALY, Officier supérieur, est nommé Coordonnateur national de contrôle des Forces de Police ;
– Monsieur Mama DAHANI, Mle 46 249 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;
– Monsieur Rasmané PILABRE, Mle 58 694 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon est nommé Directeur des marchés publics ;
– Monsieur Basile KIEMA, Officier, est nommé Chargé d’études.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑
– Monsieur Yanbêponé Kévin Yves KPODA, Mle 118 858 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre-Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à la Havane (Cuba) ;
– Monsieur Alphonse ROAMBA, Mle 92 323 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Ministre-Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tunis (Tunisie) ;
– Monsieur Drissa OUATTARA, Mle 117 015 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Consul adjoint auprès du Consulat général du Burkina Faso à Djeddah (Royaume d’Arabie Saoudite) ;

– Monsieur Amara DOUCOURE, Mle 350 009 P, Interprète-traducteur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Attaché interprète-traducteur à l’Ambassade du Burkina Faso à Riyad (Royaume d’Arabie Saoudite) ;
– Monsieur Abdoulaye TIENDREBEOGO, Mle 54 595 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Addis Abeba (Ethiopie) ;
– Madame Fatou Angélique BESSIN/KOUNOUYINI, Mle 246 716 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
– Monsieur Antoine RAMDE, Mle 246 713 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bamako (République du Mali) ;

– Monsieur Gaston Olivier SOME, Mle 381 332 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso auprès des Nations Unies à New York (Etats Unis d’Amérique) ;
– Monsieur Tiobaté Bérenger SOME, Mle 238 421 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington (Etats Unis d’Amérique) ;
– Madame Yacine KY, Mle 358 986 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Royaume de Belgique) ;

– Monsieur Abousalam SAWADOGO, Mle 345 360 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Alger (Algérie) ;
– Monsieur Damien Jean Luc Pegdwendé KAFANDO, Mle 345 358 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) ;
– Monsieur Sansan Raphaël KAMBOU, Mle 97 969 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (République de Côte d’Ivoire).

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄
– Madame Claudia Régina ZONGO, Mle 54 901 V, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargé d’études.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
– Monsieur Elouan Jagui AG ABDOULAYE, Mle 29 093 L, Commissaire divisionnaire, 3ème classe, 1er échelon est nommé Conseiller technique, chargé des questions sécuritaires ;
– Monsieur Relwindé COMPAORE, Officier, est nommé Conseiller Sécurité de la Société nationale des substances précieuses.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
– de l’Agence de l’eau du Nakanbé et de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
– de Burkina Yin-wisgr Meta (BYM) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
– Monsieur Issaka BONKOUNGOU, Mle 118 857 X, Conseiller des affaires étrangères.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’OFFICE NATIONAL DU TOURISME BURKINABE (ONTB)
– Monsieur Moumouni KOANDA, Mle 229 379 Y, Technicien supérieur du cinéma et de l’audiovisuel.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Nakanbé pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COLLEGE DE L’ETAT
– Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES
– Monsieur Zérome YAMEOGO, Mle 200 385 N, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Kokologho.
Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
– Monsieur Philippe TAMINI, Mle 46 075 U, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
– Monsieur Moussa ZONGO, Mle 75 407 E, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Paloupouguini Abdel-Aziz Yannick NASSOURI, Mle 216 822 N, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
– Monsieur Salam Richard KONDOMBO, Mle 02 25 511 K, Maître de recherche.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Monsieur Kangbéni DIMOBE, Mle 348 096 C, Maître-assistant.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L’ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS
– Monsieur Djibril GNADA, Mle 109 236 K, Inspecteur principal des eaux et forêts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COMITE DES ELEVES DE L’ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS
– Monsieur Zakaria ZOUGMORE, Mle 306 740 P, Elève inspecteur des eaux et forêts, pour la durée de son mandat de Délégué général.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Rasmané YAMEOGO, Mle 178 120 660 002 W, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de Burkina Yin-wisgr Meta (BYM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Offensive diplomatique du Burkina Faso à l’ONU : Le ministre Traoré renforce les partenariats bilatéraux

(New-York 25 septembre 2024)Le Burkina Faso, sous la conduite de son ministre des Affaires étrangères Karamoko Jean Marie Traoré, intensifie sa présence sur la scène internationale. En marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le chef de la diplomatie burkinabè mène une offensive diplomatique remarquable pour renforcer les relations bilatérales de son pays.

Les 23 et 24 septembre 2024, Traoré a multiplié les rencontres avec ses homologues de huit pays, dont la Tunisie, l’Égypte, la Belgique, les Émirats Arabes Unis, et le Kirghizistan. Ces échanges ont permis de faire le point sur les dossiers en cours, de signer des accords et d’explorer de nouveaux axes de coopération. Avec la Tunisie, par exemple, ils ont discuté de la mise en œuvre des accords signés lors de la dernière commission mixte tenue à Ouagadougou.

Le Venezuela et le Nicaragua, partenaires de longue date, ont également été au centre de discussions pour revitaliser les relations diplomatiques, notamment à travers l’installation de représentations diplomatiques et le renforcement de la coopération multilatérale. De même, les Émirats Arabes Unis ont manifesté un intérêt croissant pour le Burkina Faso, ouvrant la voie à une collaboration renforcée sur des sujets d’intérêt commun.

Traoré a également rencontré le Sous-secrétaire général de l’ONU chargé de la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, pour plaider en faveur d’une plus grande inclusion des pays sahéliens dans les discussions stratégiques qui les concernent. Il a souligné l’importance de mieux comprendre la situation sécuritaire sur le terrain et de corriger certains récits qui faussent la perception des réalités locales.

Cette série de rencontres diplomatiques s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer la position du Burkina Faso sur la scène internationale et à promouvoir sa vision en matière de sécurité, de développement et de coopération bilatérale. Le 25 septembre, Traoré poursuit ses discussions avec d’autres partenaires pour faire rayonner la diplomatie burkinabè.

Le Burkina Faso envisage une adhésion au BRICS pour un commerce International plus équitable

Le lundi 23 septembre 2024, le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a rencontré l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov, à Ouagadougou. Au cœur de cette rencontre : la volonté affichée du Burkina Faso de rejoindre les BRICS, un groupe de pays émergents composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.

Le Premier ministre a affirmé que cette intégration permettrait de « contrer la domination du dollar et de l’euro » tout en facilitant « un commerce international plus équitable ». En choisissant cette voie, le Burkina Faso espère diversifier ses partenariats économiques et s’émanciper du système monétaire international actuel, dominé par les devises occidentales.

Cette annonce s’inscrit dans la continuité des démarches entreprises en juin 2023, lorsque le gouvernement burkinabè et l’Alliance internationale des BRICS ont signé un mémorandum d’entente de coopération. Cet accord stratégique vise à renforcer la coopération dans des secteurs clés tels que l’économie, l’industrie, les mines, l’énergie, les infrastructures, les transports, la santé, l’éducation, et bien d’autres.

L’ambassadeur Igor Martynov a salué cette ambition du Burkina Faso, soulignant que l’intégration aux BRICS pourrait représenter un levier de développement important pour le pays.

Première session de formation en légistique à Ouagadougou : 210 cadres des ministères à l’école de l’élaboration des actes normatifs

Ce lundi 23 septembre 2024, le Secrétaire Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres (SGG-CM), Mathias Traoré, a donné le coup d’envoi à Ouagadougou de la première session de formation en élaboration des actes normatifs destinée aux cadres des ministères et des institutions. Cette initiative, lancée en 2022, vise à renforcer les compétences des agents publics dans la rédaction des textes juridiques. La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de membres du gouvernement, dont le Ministre d’État en charge de la communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Vers une législation plus adaptée et applicable

La formation se concentre sur la problématique de la création d’une législation adaptée aux réalités sociales et aisée à appliquer. « Comment parvenir à une législation réellement adaptée aux besoins et aux réalités, socialement acceptable et applicable avec le moins de difficultés ? », s’est interrogé Mathias Traoré lors de son intervention. Le SGG-CM a réitéré l’importance de cette initiative qui a déjà formé 120 cadres en 2022, 320 en 2023, et prévoit d’en former 420 en 2024, avec cette année une ouverture aux directeurs des ministères.

Former pour mieux légiférer

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, Ministre d’État en charge de la communication, a précisé que cette formation vise à maîtriser les concepts de la légistique et à améliorer la qualité des documents soumis à l’examen du conseil des ministres. « Pour cette première session, vous êtes au nombre de 210, répartis en deux groupes, du 23 au 25 septembre et du 30 au 27 novembre 2024 », a-t-il déclaré. Le ministre a encouragé les participants à une implication totale afin de garantir une meilleure application des textes juridiques.

Cette session marque une nouvelle étape dans l’amélioration des compétences des cadres de l’administration publique en matière de législation, avec pour ambition d’optimiser la qualité des documents normatifs au Burkina Faso.

Vers une Nouvelle Ère de Coopération : Les Entrepreneurs Sino-Burkinabè S’unissent pour le Développement

Le 20 septembre 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accueilli une délégation d’hommes d’affaires burkinabè et chinois dans le cadre d’un forum d’affaires sino-burkinabè. Cet événement marquant souligne la volonté des deux nations de renforcer leurs liens économiques et de promouvoir un développement mutuel.

Lors de cette rencontre, le Conseiller spécial du Chef de l’État Chinois, LI YUBAO, a salué le succès du forum, affirmant qu’il joue un rôle crucial dans la promotion du développement du Burkina Faso. Selon M. YUBAO, le pays possède d’abondantes ressources naturelles et une communauté entrepreneuriale dynamique, ce qui crée un terreau fertile pour des projets d’envergure.

Le Président TRAORE a, pour sa part, insisté sur l’importance de l’industrialisation pour le développement national. Il a souligné que le renforcement du tissu industriel est essentiel pour améliorer les capacités de production et de transformation des entreprises burkinabè. Cette vision ambitieuse vise à faire du Burkina Faso un acteur clé sur la scène économique internationale.

Le forum d’affaires a ainsi servi de plateforme pour échanger des idées, établir des partenariats stratégiques et lancer des initiatives visant à stimuler l’économie locale. Les entrepreneurs des deux pays ont exprimé leur enthousiasme et leur détermination à collaborer pour bâtir un avenir prospère.

Cette rencontre entre le Président TRAORE et les entrepreneurs sino-burkinabè est un signal fort de la volonté des deux pays de travailler ensemble. Avec des ressources abondantes, une jeunesse dynamique et un engagement partagé pour le développement, le Burkina Faso est prêt à relever les défis économiques de demain. Les perspectives sont prometteuses, et la coopération sino-burkinabè pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère de prospérité.

Le Premier ministre et le CSC unissent leurs efforts pour renforcer la régulation de la communication au Burkina Faso

Le 17 septembre 2024, le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a reçu à Ouagadougou une délégation du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), menée par son président nouvellement nommé, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo. Cette rencontre de courtoisie a permis de discuter des enjeux majeurs liés à la régulation de la communication au Burkina Faso.

Wendingoudi Ouédraogo a profité de cette audience pour exposer la vision du CSC, visant à une « régulation ambitieuse » et adaptée aux nouveaux défis, notamment la gestion des réseaux sociaux. Il a insisté sur l’importance de renforcer les capacités matérielles et techniques de l’instance de régulation afin de mieux répondre aux réalités contemporaines.

Le Premier ministre a partagé ses réflexions sur la régulation des médias et a critiqué les influences occidentales sur le pays. Il a insisté sur la nécessité pour le Burkina Faso de tracer sa propre voie en matière de démocratie et de liberté de presse, en prenant pour exemples l’Iran et la Chine, deux pays qu’il a récemment visités. Pour Dr Kyélem de Tambèla, le journaliste doit avant tout contribuer au développement du pays.

Cet échange marque le début d’une collaboration renforcée entre le gouvernement et le CSC pour une régulation médiatique qui s’aligne avec les intérêts nationaux et les défis globaux.

Colonel Assimi Goïta et la Confédération des États du Sahel unis pour la réconciliation et le développement

Le 17 septembre 2024, le Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA, a reçu à Bamako une délégation ministérielle de la Confédération des États du Sahel (AES), menée par les Ministres Abdoulaye DIOP et Colonel Ismaël WAGUÉ. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine nationale de la réconciliation, un événement crucial pour renforcer la solidarité nationale face aux récentes inondations qui ont durement frappé la région.

La visite de la délégation a également coïncidé avec la réunion des diplomates de l’AES, marquant le premier anniversaire de la Confédération. Les échanges ont porté sur les trois piliers fondamentaux de l’AES : Défense, Diplomatie et Développement. Une attention particulière a été accordée à la coordination diplomatique et aux progrès réalisés dans les différents projets en cours.

Au terme des discussions, la délégation ministérielle a salué l’accueil chaleureux de Bamako et souligné l’importance du dialogue et de la collaboration pour relever les défis auxquels le Sahel est confronté. Le Colonel Goïta a, de son côté, donné des instructions claires pour garantir le succès des initiatives de la Confédération, réaffirmant son engagement à promouvoir la paix et le développement dans la région.