Il aurait été aurait été abattu par des inconnus à trois kilomètres de Bossangoa, sur l’axe Bossembélé-Bangui.
La dépouille du sous-officier des forces armées centrafricaines (FACA), assassinée mercredi en marge de la célébration en différé de la journée mondiale de l’alimentation à Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham, est arrivée à Bangui sous la colère et l’incompréhension de ses collègues militaires.
Même si les circonstances de l’assassinat de ce sergent-chef des FACA n’ont pas été dévoilées par l’État-major des forces armées centrafricaines, certains officiers à Bangui ont indiqué que le sous-officier aurait été abattu par des inconnus à trois kilomètres de Bossangoa, sur l’axe Bossembélé-Bangui.
Au même moment, des sources locales ont indiqué que le soldat aurait été aperçu quelques minutes avant sa mort derrière une mototaxi prenant la destination du village Katanga. On ignore les raisons exactes de cet acte criminel, mais tout porte à croire que la victime, native de la région, aurait été piégée par des inconnues qui l’ont abattu froidement avec leur arme.
Ce qui est sûr, la nouvelle de son assassinat avait bouleversé les esprits lors de la célébration de la JMA en présence du chef de l’État.
Pour l’heure, le corps sans vie de ce sergent-chef est arrivé par la voie aérienne à Bangui, puis transféré à la morgue de l’hôpital communautaire.