Attaque meurtrière au Niger : 23 soldats tués, deuil national décrété

Au moins 23 soldats nigériens ont perdu la vie et 17 autres ont été blessés lors d’une attaque survenue dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 mars dans la zone de Tillabéri. Une trentaine de terroristes ont également été neutralisés selon un communiqué officiel. En réponse à cette tragédie, le gouvernement nigérien a déclaré un deuil national de 72 heures.

L’attaque s’est produite alors que l’armée menait une « opération de ratissage » dans la région de Tillabéri les jours précédents. Le ministère de la Défense a rapporté qu’une unité a été prise dans une « embuscade complexe » lors de son retrait, entraînant la perte de 23 soldats et la neutralisation d’environ 30 terroristes. L’objectif de cette opération était de protéger les populations locales des violences perpétrées par les groupes armés terroristes, incluant des assassinats, des extorsions de fonds et des vols de bétail.

L’attaque, menée par « plus d’une centaine de terroristes à bord de véhicules et de motos », a eu lieu entre les localités de Teguey et Bankilaré, utilisant des bombes artisanales et des véhicules kamikazes. Malgré la riposte vigoureuse des forces armées, le bilan tragique s’est alourdi avec la mort de 23 soldats et 17 blessés.

Tillabéri est connue comme un bastion des groupes jihadistes sahéliens, notamment l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et Al-Qaïda. Depuis 2017, cette région du Niger est régulièrement visée par des attaques de ces groupes armés, malgré la présence importante des forces anti-jihadistes, qui ciblent indistinctement civils et militaires.

Les funérailles des victimes sont prévues pour ce vendredi 22 mars à Niamey, alors que le gouvernement a instauré trois jours de deuil national en hommage aux soldats tombés au combat.

Lancement du projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali : Vers une refondation de la défense nationale

Le 13 février, à Bamako, le projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali a été initié sous la présidence du Général de Division Yamoussa Camara, ministre conseiller à la Sécurité nationale. Ce projet ambitieux vise à retracer l’évolution de l’histoire militaire du Mali, depuis les grands empires jusqu’à nos jours, avec pour objectif principal la refondation du système de défense du pays.

Porté par le Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité Nationale (SPCSN) et dirigé par le Professeur Doulaye Konaté, ancien ministre de l’Éducation, ce projet a pour but de produire un ouvrage de qualité scientifique en un an. Il implique un comité de pilotage composé d’éminents historiens maliens, civils et militaires.

Les thèmes abordés couvrent divers aspects, de l’organisation militaire des empires et royaumes jusqu’à la période coloniale, en passant par la conquête coloniale et l’exploitation économique des territoires. Les travaux se baseront sur des sources variées, écrites et orales, nationales et internationales.

Des missions sont envoyées dans plusieurs pays pour mener des recherches approfondies et méthodiques, notamment au Sénégal, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Maroc, en Algérie, en Turquie et dans des bibliothèques européennes.

Le projet vise également à intégrer les dimensions de genre et socio-ethnique dans l’écriture de l’histoire militaire, en vue de créer une Armée nationale reflétant la diversité sociale du Mali, conformément à la Loi fondamentale.

Selon le Général de Division Yamoussa Camara, l’histoire militaire revêt une importance fondamentale dans l’éducation et la formation continue des soldats pour la refondation de l’outil de défense du pays. Elle permettra aux militaires de tous niveaux de réfléchir et d’agir efficacement, même dans les situations les plus difficiles où la mort est une hypothèse de travail.

La FIFA clarifie : Pas de carton bleu dans les principales compétitions

L’annonce de la mise en place d’un carton bleu, prévoyant des exclusions temporaires en cas de faute d’antijeu ou de protestation contre un arbitre, a suscité de vives réactions. Les médias, notamment The Telegraph, ainsi que de nombreux fans sur les réseaux sociaux, ont exprimé leur mécontentement face à cette nouvelle mesure.

Face à cette controverse, la FIFA a été contrainte de clarifier la situation. Selon le site beIN Sport, ce test ne sera pas appliqué dans les principales compétitions. La FIFA a affirmé que les informations circulant sur ce qu’on appelle le carton bleu au niveau élite du football sont erronées et prématurées. Elle a ajouté que de tels essais, s’ils sont menés, devraient se limiter à des niveaux de jeu inférieurs.

Initialement prévue pour être annoncée ce vendredi par l’IFAB, l’adoption de cette nouvelle règle ne sera pas effective. Cette évolution fera l’objet de discussions lors de l’assemblée générale de l’IFAB le 2 mars.

Conférence de presse : Le Président du Bénin confirme son départ en 2026 et exprime ses regrets sur la situation politique en Afrique de l’Ouest

Le jeudi 8 février, au palais de la Marina à Cotonou, le chef de l’État du Bénin a tenu une conférence de presse. Devant les journalistes, il a officialisé son départ du pouvoir en 2026, marquant ainsi la fin de son deuxième et dernier mandat. Outre cette annonce, il a abordé la crise politique au Sénégal ainsi que la sortie du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

« Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser »

Concernant la situation au Sénégal, le président béninois a exprimé ses regrets quant aux événements en cours. Par ailleurs, il a également commenté la décision du Niger, du Burkina Faso et du Mali de quitter la Cédéao, prise à la fin du mois de janvier. Patrice Talon a déploré cette situation en soulignant l’importance de l’unité des peuples de la région. Il a rappelé que les chefs d’État sont éphémères alors que les peuples sont durables, et a souligné que la volonté des peuples est de s’intégrer.

Réflexion sur les missions de la Cédéao

Après avoir exprimé ses regrets, le président Talon a évoqué la nécessité de mener des réflexions sur certaines missions de la Cédéao et de les partager avec ses homologues.

« Aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président »

En ce qui concerne la politique intérieure, bien que le président ait promis de ne pas s’accrocher au pouvoir, l’opposition l’accuse de vouloir briguer un troisième mandat en 2026. Patrice Talon a vigoureusement nié ces accusations, soulignant qu’aucun individu au Bénin ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, y compris lui-même. Il a rappelé que cette limitation est inscrite dans la Constitution et qu’il n’y a donc aucune raison de le soupçonner de vouloir s’accrocher au pouvoir.

Réactions attendues de l’opposition

La conférence de presse a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, tandis que l’on attend les premières réactions officielles de l’opposition.

Réunion d’urgence de la CEDEAO : Retrait du Sahel et crise au Sénégal au centre des discussions

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunit en urgence ce jeudi à Abuja, avec plusieurs sujets sensibles à l’ordre du jour. Au premier plan figurent le retrait des trois pays de l’alliance des États du Sahel et la crise politique au Sénégal, selon l’agence France-Presse.

Le 28 janvier dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont conjointement annoncé leur retrait « sans délai » de cette organisation vieille de près de 50 ans. Cette décision fait suite aux sanctions imposées par l’organisation à la suite des coups d’État survenus dans ces pays, selon les autorités militaires. Ce jeudi, les chefs d’État de la CEDEAO vont discuter de cette décision majeure des trois États membres.

En parallèle, la crise politique au Sénégal, issue du report de l’élection présidentielle, sera également abordée. Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA) participera à la réunion, selon l’AFP. Les deux organisations cherchent à harmoniser leurs points de vue sur la situation dans la sous-région.

Des propositions seront soumises aux chefs d’État de l’institution régionale, qui devraient se réunir sur ces questions à Addis-Abeba en marge du prochain sommet de l’Union africaine.

Les joueurs et l’entraîneur de la RDC manifestent contre la violence armée avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations

Les membres de l’équipe nationale de football de la République démocratique du Congo (RDC), accompagnés de leur entraîneur Sébastien Desabre, ont exprimé leur solidarité avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations en mettant en lumière la violence armée qui sévit dans l’est du pays.

Lors de l’hymne national de la RDC, les joueurs et Desabre ont symboliquement placé leur main droite sur leur bouche et deux doigts sur leur tempe. En plus de cela, les joueurs ont arboré un brassard noir lors de leur affrontement en demi-finale contre la Côte d’Ivoire.

S’exprimant après la défaite de son équipe (1-0), Desabre a souligné : « C’était un message de solidarité envers les victimes, afin de sensibiliser sur la réalité des événements qui se déroulent à l’Est du pays. Il est crucial de mettre en lumière ces problématiques. Les joueurs sont également affectés par cette situation. »

Il a ajouté : « Une équipe nationale de football joue un rôle crucial dans la représentation d’une nation. Ce soir, il était de notre devoir de mettre en avant ce qui se passe dans les coulisses. »

Le capitaine Chancel Mbemba et l’attaquant Cédric Bakambu avaient déjà tenté d’attirer l’attention sur cette question via les réseaux sociaux dès lundi, et elle avait été évoquée lors de la conférence de presse précédant le match, mardi.

L’est de la RDC est le théâtre d’une armée de violence persistante depuis des décennies, avec plus de 120 groupes en conflit pour le pouvoir, le contrôle des terres et des ressources minérales précieuses, tandis que d’autres tentent de défendre leurs communautés. . Les groupes armés opérant dans cette région riche en minéraux ont été accusés de multiples massacres.

Le conflit s’est intensifié à la fin de 2021 avec la résurgence d’un groupe rebelle appelé M23, qui a lancé des attaques pour s’emparer de territoires. Les Nations Unies et les organisations de défense des droits de l’homme ont affirmé que ce groupe bénéficiait du soutien du Rwanda voisin, bien que ce pays réfute ces allégations.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la CEDEAO dénonçant un éloignement des idéaux panafricains

Dans une décision sans précédent, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) le 28 janvier. Un communiqué conjoint de ces États souligne que la Cédéao s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme, les accusant également de ne plus être en accord avec leurs objectifs initiaux.

La réaction de la Cédéao ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, elle affirme n’avoir reçu aucune « notification formelle directe » des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté. La Commission de la Cédéao a appris la décision par voie de presse, précise-t-elle.

Malgré ces différends, la Cédéao soutient s’être investie dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel dans les trois États en question. Elle considère le Burkina Faso, le Niger et le Mali comme des membres importants de la Communauté et préconise une « solution négociée à l’impasse politique ».

Selon l’article 91 du Traité de la Cédéao, tout État membre souhaitant se retirer de la Communauté doit notifier sa décision par écrit au Secrétaire Exécutif dans un délai d’un an. À l’expiration de ce délai, s’il n’y a pas de retrait de la notification, l’État cesse d’être membre de la Communauté.

Cependant, les trois États semblent avoir omis de respecter ces dispositions. Ils estiment que la Cédéao a dévié de ses objectifs initiaux, accusant même l’organisation de se plier aux injonctions de « puissances étrangères ». La situation demeure tendue, avec la Cédéao suivant de près l’évolution de la crise et se réservant le droit de faire d’autres déclarations en conséquence. La question clé reste la recherche d’une solution négociée pour résoudre cette impasse politique au sein de la Communauté.

Report de la Mission Ministérielle de la CEDEAO à Niamey en Raison de Problèmes Techniques

Une délégation ministérielle de la CEDEAO, prévue pour se rendre à Niamey au Niger  hier jeudi, a dû annuler son déplacement en raison de « problèmes techniques », selon un communiqué officiel de l’organisation sous-régionale.

Le communiqué explique que la délégation de la Communauté a passé toute la journée de jeudi à l’aéroport d’Abuja, prête à se rendre à Niamey. Cependant, en raison de problèmes techniques avec l’avion affrété par la Commission, le vol spécial prévu pour conduire la délégation d’Abuja à Niamey n’a pas pu être réalisé.

Cette délégation ministérielle avait été mandatée par la Task Force Présidentielle de la CEDEAO pour négocier dans le cadre de la crise nigérienne, en coordination avec les autorités de transition nigériennes. La CEDEAO, regrettant ce contretemps « technique », assure de sa détermination à fixer une nouvelle date afin de reprogrammer la mission dans les plus brefs délais.

Le communiqué conclut en soulignant l’engagement continu de la CEDEAO à trouver une solution négociée aux problèmes politiques dans la sous-région.

Can 2023: La sélection guinéenne boycotte l’entraînement avant les huitièmes de finale de la CAN 2023

hier jeudi 25 janvier 2024, la sélection guinéenne, le Syli National, a fait l’impasse sur son entraînement prévu à trois jours des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations. Les joueurs dirigés par Kaba Diawara ont pris cette décision en raison du non-paiement de leur prime de qualification, estimée à 10 000 dollars, soit environ 6 048 781 Francs CFA.

Malgré la perspective du crucial match en huitièmes de finale contre la Guinée Équatoriale prévu pour dimanche à 18h, les joueurs ont exprimé leur mécontentement en faisant grève, considérant le non-paiement de la prime comme une entrave à leur préparation pour la compétition.

Suite à ce boycott, un représentant du ministère guinéen s’est rendu sur place, promettant de revenir samedi avec l’argent promis. Cependant, cette assurance n’a pas été suffisante pour convaincre les coéquipiers de Serhou Guirassy, qui ont maintenu leur position de protestation en refusant de s’entraîner.

Une réunion ultérieure entre les cadres de l’équipe et des responsables guinéens s’est déroulée dans un hôtel pour tenter de résoudre la situation. Bien que les joueurs aient été assurés que la somme serait versée samedi, l’issue de la réunion n’a pas totalement convaincu, bien que des perspectives favorables semblent se profiler.

Rappelons que la Guinée a terminé à la troisième place de son groupe, derrière le Sénégal et le Cameroun, avec quatre points. Elle s’apprête à affronter la Guinée Équatoriale pour une place en quarts de finale, dans un contexte où la stabilité de l’équipe est mise à l’épreuve par cette crise de primes. En phase de poules, la Guinée a enregistré un match nul face au Cameroun, une victoire contre la Gambie et une défaite contre le Sénégal, le champion d’Afrique en titre. En revanche, la Guinée Équatoriale a impressionné avec sept points, obtenant un nul contre le Nigeria et deux victoires convaincantes contre la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.

Une délégation parlementaire malienne en terre Burkinabè pour renforcer les liens fraternels et aborder les défis communs

Dans une démarche de coopération et d’échange fructueux, une délégation de parlementaires maliens, dirigée par Diarra Rakytalla, la 5e vice-présidente du Conseil national de Transition, a débarqué à l’aéroport de Ouagadougou tard dans la nuit de lundi à mardi. L’objectif de cette visite d’une semaine est de travailler en étroite collaboration avec leurs homologues burkinabè de l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur des questions cruciales telles que la sécurité, la paix et le développement.

Arrivés à bord d’un vol nocturne d’Air Burkina, le nombre exact de parlementaires maliens n’a pas été précisé, mais leur présence témoigne de l’importance accordée à cette mission. La cheffe de la délégation malienne, Rakytalla Diarra, 5e vice-présidente du CNT au Mali, a exprimé l’objectif de la visite en ces termes : « Nous sommes ici dans une visite fraternelle, une visite de cordialité, d’échanges et de partage d’expériences mais aussi d’apprentissage mutuel, de mutualisation de tous nos efforts, afin de relever ensemble les grands défis auxquels sont confrontés nos deux pays, amis et frères, qui ont une histoire commune, un environnement commun et des problèmes similaires et communs à traiter. »

La délégation malienne souhaite également souligner l’appartenance des deux pays à un espace commun et la détermination partagée à relever les défis communs de la souveraineté, de la sécurité, de la paix et du développement dans la sous-région. Cette visite s’inscrit dans un cadre d’amitié, de coopération et de fraternité, renforçant les liens entre le Mali et le Burkina Faso.

Il est à noter que cette initiative fait écho à la récente visite de travail de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso à Bamako, où le président de l’ALT, Ousmane Bougouma, a conduit une délégation de parlementaires burkinabè pour une visite de 72 heures. Les relations entre le Burkina Faso et le Mali se sont intensifiées, notamment dans la lutte contre le terrorisme et l’impérialisme, principalement d’origine française. Les deux pays ont déjà organisé des conseils de ministres conjoints et maintiennent des cadres de concertation entre les autorités au plus haut niveau, démontrant leur engagement commun dans la recherche de solutions aux défis partagés.

Le Burundi ferme la frontière avec le Rwanda suite à des attaques rebelles : Les tensions régionales s’intensifient

Le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec le Rwanda après des attaques attribuées au groupe rebelle RED-Tabara. Selon les autorités burundaises, cette milice aurait lancé une attaque meurtrière près de la frontière avec la République démocratique du Congo le 22 décembre, tuant 20 personnes, dont des civils. Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a accusé le Rwanda de soutenir ce groupe rebelle, des allégations immédiatement réfutées par Kigali.

RED-Tabara, actif dans la province du Sud-Kivu en RDC, est le principal groupe armé s’opposant au régime burundais, avec une force estimée entre 500 et 800 combattants. Le ministre burundais de l’Intérieur, Martin Niteretse, a déclaré que la fermeture de la frontière était une mesure nécessaire après avoir constaté « un mauvais voisin » en la personne du président rwandais Paul Kagame.

Les relations tumultueuses entre le Burundi et le Rwanda ont déjà conduit à la fermeture de la frontière en 2015, avec une réouverture en 2022. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye en 2020, les liens avaient connu une légère amélioration, mais les tensions ont resurgi lorsque le Burundi a envoyé des troupes soutenir la lutte contre les rebelles du M23 dans l’est de la RDC, soutenus par Kigali.

Les opérations meurtrières attribuées à RED-Tabara ont ravivé les accusations de soutien du Rwanda à des groupes rebelles. Bien que le groupe ait revendiqué une attaque récente, le Rwanda nie toute association avec les groupes armés burundais. La fermeture de la frontière ajoute une nouvelle dimension aux relations déjà tendues entre les deux pays, créant des préoccupations quant à l’escalade des tensions régionales.