Ouagadougou : les livreurs d’agrégats répondent à l’appel de Faso Mêbo

Le dimanche 28 septembre 2025 à Ouagadougou, l’Association Burkinabè des Livreurs d’Agrégats de Ouagadougou (ABLAO) a marqué son soutien à l’initiative présidentielle Faso Mêbo par un don symbolique de sable et de granite.

 

Sous la direction de leur président, Hamado Zongo, les membres de l’ABLAO ont mis à disposition deux voyages de granite et trois voyages de sable, transportés par des camions bennes de 40 tonnes. « Nous avons entendu l’appel du Président du Faso et avons apporté notre contribution », a déclaré leur président.

Ce geste, présenté comme un acte patriotique, traduit l’engagement des livreurs d’agrégats à participer au bien-être collectif. Dans son message, Hamado Zongo a appelé à la mobilisation générale : « Lorsqu’une danse commence dans un pays, il appartient à tous les fils et filles de s’y associer pour le bien commun. » Il a également exprimé la gratitude de son association envers les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

Pour Laurent Bouda, membre actif de l’ABLAO, ce soutien repose sur la confiance envers le leadership national. « Depuis l’arrivée du Président, nous voyons une détermination réelle à bâtir le Burkina Faso. Il est donc de notre devoir de répondre à l’appel », a-t-il confié, rappelant que la situation actuelle nécessite l’implication de tous les citoyens.

Un autre membre, Emmanuel Zoundi, a insisté sur la portée symbolique de cette contribution. « C’est avec une grande joie que nous avons participé à cette action. L’enthousiasme sur le terrain montre l’unité et la détermination du peuple burkinabè », a-t-il souligné. À travers ce don, l’ABLAO réaffirme que chaque acteur social, aussi modeste soit-il, peut contribuer à l’élan national incarné par Faso Mêbo.

Initiative Faso Mêbo : Ibrahim Traoré dote quatre brigades de 764 engins

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a remis 764 engins aux brigades de quatre régions dans le cadre de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.

 

Le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce vendredi à une importante remise de matériel dans le cadre de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo. Au total, 764 engins ont été attribués au profit de quatre brigades régionales : Yaagda, Koulsé, Goulmou et Bankui.

Le lot, réceptionné par le coordonnateur national de l’Initiative, le commandant Zoodnoma Ahmed Sakandé, comprend divers équipements. On y retrouve notamment des véhicules pick-up 4×4, des machines recycleuses, des bétonnières, des camions-grues, des camions-bennes, des camions-citernes, des projecteurs mobiles ainsi que des niveleuses.

Cette dotation vise à renforcer les capacités opérationnelles des brigades concernées et à appuyer la mise en œuvre des missions confiées dans le cadre de l’Initiative Faso Mêbo.

Camp vacances Faso Mêbo : plus de 500 enfants en formation dans la région du Guiriko

Le colonel Ismaël Kiswensida Diaouari, Chef d’État-major particulier de la Présidence du Faso et parrain de l’initiative, a présidé ce vendredi la cérémonie d’ouverture du Camp vacances Faso Mêbo, édition du Guiriko. L’événement se déroule au Groupement d’instruction des Forces armées (GIFA) et rassemble plus de 500 enfants pour dix jours d’activités.

 

Après le succès de l’édition de Ouagadougou, le camp s’étend désormais à la région du Guiriko. Les enfants, habillés aux couleurs de l’armée, suivront plusieurs modules de formation, notamment en instruction militaire, instruction civique et morale, arts vivants, arts du spectacle et travaux manuels.

Le colonel Diaouari a rappelé aux participants l’esprit du programme voulu par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré : « Ce camp vise à inculquer des valeurs fortes aux enfants du Burkina Faso. Vous devez réussir la mission confiée par le Chef de l’État : être au rendez-vous de l’histoire et devenir des bâtisseurs de demain », a-t-il déclaré.

De son côté, le commandant Ahmed Zoodnoma Sakandé, coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, a souligné que ce programme constitue un cadre de formation citoyenne et de transmission de valeurs patriotiques pour les jeunes générations.

Faso Mêbo : le Grand chancelier Pingrenoma Zagré exhorte les jeunes campeurs à l’amour de la patrie

Ce mardi 19 août 2025, le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le Général de brigade à la retraite Pingrenoma Zagré, a marqué de sa présence la clôture de la série des personnalités invitées au camp vacances Faso Mêbo, installé sur le site du lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou.

 

Le Général Zagré a salué l’initiative de ce camp, qu’il considère comme un cadre inédit pour transmettre aux jeunes des valeurs essentielles de patriotisme et de discipline, en parfaite cohérence avec la vision du Président du Faso.

« Félicitations à vous pour votre engagement volontaire à ce camp inédit. Votre présence est un acte citoyen qui traduit votre volonté de contribuer à la construction d’un Burkina Faso nouveau », a-t-il déclaré devant les campeurs.

Tout en réaffirmant la vision présidentielle d’ériger un pays « paisible, souverain et digne de confiance », le Grand chancelier a encouragé la jeunesse à s’inscrire dans cet idéal en devenant des patriotes dévoués et résolus.

Au cours de sa visite, il a apprécié les travaux réalisés par les campeurs dans divers ateliers : pavés, art plastique, banquettes en béton, ou encore l’aménagement du bosquet. Il leur a ensuite partagé cinq leçons de vie pour devenir des citoyens modèles : aimer sa patrie, connaître son identité de patriote engagé, cultiver l’esprit de service, garder la foi dans ses actions et s’entourer de bonnes compagnies.

Avant de prendre congé, le Général Zagré a invité les jeunes à rester disciplinés, respectueux envers leurs parents et excellents à l’école. La rencontre s’est achevée autour de la traditionnelle « soupe du campeur », composée ce jour de tô et de sauce feuilles.

Faso Mêbo: un camp de vacance pour prôner la discipline et l’esprit patriotique

Le Commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, a rendu visite aux participants du camp vacances Faso Mêbo. À travers ce déplacement, elle a voulu encourager les jeunes campeurs et les exhorter à devenir des modèles dans le Burkina nouveau.

En parcourant les différents ateliers de formation, la ministre a exprimé sa satisfaction et sa confiance en l’avenir du pays :

« Lorsque je vous regarde, je me réjouis parce que l’avenir du Burkina Faso est assuré. Vous êtes dans un camp qui vous apprend beaucoup, une véritable école de la vie », a-t-elle déclaré.

Pour le Commandant Kabré/Kaboré, le camp vacances Faso Mêbo constitue un creuset de formation citoyenne où émergeront de nouveaux modèles de Burkinabè. Elle a insisté sur la valeur de la discipline :

« Apprendre la discipline dès la base permet de forger des citoyens exemplaires. Nous sommes dans une Révolution, et il ne peut y avoir de Révolution sans discipline ni respect », a-t-elle souligné.

La ministre a également mis l’accent sur l’importance de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans ce Burkina nouveau :

« Durant ces dix jours, vous apprendrez à vivre ensemble, à vous respecter dans vos différences et à cultiver l’harmonie. Pour bâtir une Nation solide, ses filles et fils doivent apprendre à s’unir dans la fraternité », a-t-elle rappelé.

Enfin, elle a réaffirmé que le camp vise à renforcer la fibre patriotique et à inculquer aux jeunes l’amour de la Patrie :

« La Patrie passe avant tout, et il n’y a pas de Révolution sans discipline et sans ordre », a-t-elle insisté.

Faso Mêbo : Le destin de l’Afrique se construira ensemble ou ne se construira pas !

Le 20 juillet 2025, dans un climat empreint de solidarité et de fierté panafricaine, des figures de l’influence numérique ( Influenceurs ) venues de divers horizons ont posé un geste fort : offrir 10 tonnes de ciment à l’initiative présidentielle Faso Mêbo. Ce don n’est pas qu’un soutien matériel. Il révèle une mutation profonde des rapports entre engagement citoyen, patriotisme africain et pouvoir symbolique des créateurs de contenu.

 

Faso Mêbo : Une Afrique qui s’engage autrement : 

 

D’abord, il faut souligner que le don collectif de ces influenceurs n’est pas anodin. Le ciment, matière de construction par excellence, devient ici métaphore d’un projet continental : bâtir l’unité et la souveraineté par l’action concrète. À travers Faso Mêbo, les autorités burkinabè encouragent une mobilisation populaire pour le développement endogène, dans un contexte où les défis sécuritaires, économiques et sociaux imposent de nouvelles formes de solidarité.

Or, ce sont des voix populaires qui ont porté cette action. Des personnalités comme Jojo le Comédien, DJ Domi, Aïcha Trembler, Fabienne Dipama ou encore le Camerounais Bovan, tous issus de la sphère numérique, ont su rallier leurs communautés autour d’un idéal de solidarité panafricaine. Ce glissement du politique vers le culturel et l’influentiel marque une évolution dans les modes d’engagement.

 

 

Être visible ne suffit plus : il faut désormais être utile.

 

En outre, cette initiative illustre un nouveau type de diplomatie, décentralisée, informelle, mais puissante. L’État burkinabè ne sollicite plus seulement les ambassades ou les ONG. Il mobilise aussi les cœurs. À travers Faso Mêbo, il appelle à l’adhésion directe des citoyens, qu’ils soient burkinabè ou non, sans passer par les cadres habituels de la coopération internationale.

Dans ce cadre, les influenceurs deviennent des agents de diplomatie douce. Leur audience dépasse les frontières, leurs messages touchent des millions de jeunes africains souvent peu sensibles aux discours politiques classiques. En choisissant de répondre à l’appel du président Ibrahim Traoré, ces créateurs de contenu inscrivent leur notoriété dans un cadre de responsabilité collective. Ils démontrent qu’être visible ne suffit plus : il faut désormais être utile.

 

Le patriotisme comme nouveau levier d’influence

 

Par ailleurs, cet épisode témoigne d’un changement dans le rapport des influenceurs à leur rôle social. Jusque-là cantonnés à l’humour, à la musique ou à la danse, certains d’entre eux optent désormais pour un positionnement engagé. Cela ne relève pas uniquement d’un souci d’image. Il s’agit aussi d’un alignement stratégique avec les aspirations nouvelles des jeunesses africaines.

Dans de nombreux pays, les jeunes réclament davantage d’authenticité, de souveraineté et de participation. En s’associant à Faso Mêbo, les influenceurs traduisent ces attentes en actes visibles, palpables, concrets. Leur don n’est donc pas isolé. Il fait partie d’un mouvement plus large, où l’engagement devient un critère d’admiration et de légitimité.

 

 

Une stratégie gouvernementale bien pensée

 

Du côté de l’État, cette mobilisation d’influenceurs issus du concours House of Challenge n’est pas fortuite. Ce concours, d’envergure panafricaine, vise à révéler de nouveaux talents et à favoriser l’émergence de voix alternatives. En accueillant ces jeunes figures au sein du projet Faso Mêbo, le gouvernement burkinabè démontre qu’il comprend les leviers modernes de communication et de mobilisation.

Plutôt que de compter uniquement sur des dispositifs institutionnels, l’exécutif choisit de parler le langage des réseaux, de l’engagement viral et de la communication incarnée. Cette stratégie, si elle se poursuit avec cohérence, pourrait inspirer d’autres pays du continent, en quête de modèles d’appropriation citoyenne du développement.

 

 

Initiative Faso Mêbo : Un instrument de conscience panafricaine

 

Enfin, la portée de ce geste dépasse les frontières du Burkina Faso. Il envoie un message clair : le destin de l’Afrique se construira ensemble ou ne se construira pas. La présence du Camerounais Bovan en est l’illustration parfaite. Dans un continent où les élans régionalistes et nationalistes ont souvent freiné les initiatives de coopération, voir des jeunes personnalités s’unir autour d’une cause commune redonne espoir.

Le ciment livré à Faso Mêbo devient alors le symbole d’un continent en construction, au sens propre comme au figuré. Il appelle à une nouvelle forme de solidarité, débarrassée des cadres rigides et portée par la société civile, la jeunesse et la culture.

À 70 ans, il parcourt 110 km à vélo pour soutenir Faso Mêbo

À 70 ans, Boureima Kagambèga a pédalé de Manga à Ouagadougou. Objectif : offrir deux sacs de ciment au programme Faso Mêbo. Un geste de foi en l’avenir du Burkina.

 

Un vieux vélo, deux sacs de ciment, 110 kilomètres d’engagement

Mardi 15 juillet 2025. Le soleil s’est levé tôt sur Kalamtoèga, un village de la commune de Manga. À 70 ans, Boureima Kagambèga s’élance sur sa bicyclette, le regard droit, la volonté chevillée au corps. Son but : rallier Ouagadougou, distant de 110 kilomètres, pour soutenir le programme présidentiel Faso Mêbo. Dans son sac, pas de vivres, pas de vêtements. Seulement l’espoir et l’argent pour deux sacs de ciment.

 

Un citoyen qui croit à la reconstruction nationale

« Depuis le lancement de Faso Mêbo, je cherchais un moyen de contribuer », confie-t-il avant le départ.

« J’ai vendu quelques chèvres, économisé sur mes récoltes. Et j’ai réuni de quoi acheter deux sacs de ciment. »

Boureima ne veut pas envoyer l’argent par Mobile Money. Il veut remettre le ciment en mains propres. Pour lui, ce périple est plus qu’un effort physique. C’est une déclaration d’amour à son pays. C’est aussi une manière de répondre, à sa façon, à l’appel lancé par le Capitaine Ibrahim Traoré.

 

Une traversée symbolique

Son vélo est usé, mais solide. À coups de pédales, Boureima traverse les pistes poussiéreuses, les villages encore endormis. Des enfants le saluent. Des commerçants l’encouragent. Quelques jeunes veulent même le suivre. Mais il continue seul. Chaque coup de pédale est un acte de résistance silencieuse, un cri contre le découragement

 

« Je veux faire ma part »

À chaque pause, il raconte son projet avec simplicité.

« Je n’ai pas beaucoup. Mais j’ai le cœur. Si chacun fait sa part, on va bâtir ce pays. »

Ces mots touchent les passants. Certains filment. D’autres offrent un peu d’eau, une banane, un sourire. Le message passe. L’acte inspire. L’engagement populaire prend ici la forme d’un vieil homme, d’un vélo, et de deux sacs de ciment.

 

À l’arrivée, l’émotion

Son visage est marqué par la fatigue, mais son regard brille d’une fierté immense. À l’entrée de Ouagadougou, Boureima est accueilli par des riverains émus. Des photos, des applaudissements, des accolades. Il achète les deux sacs de ciment comme promis. Il demande à les déposer dans un point de collecte officiel.

 

Une action, mille symboles

Ce geste, aussi modeste soit-il, incarne une forme radicale de patriotisme. Loin des discours, il dit tout du lien qui unit les Burkinabè à leur terre. Dans une période difficile, où les défis sont immenses, des hommes comme Boureima rallument l’espérance. Son initiative rejoint celles de milliers d’anonymes qui participent à Faso Mêbo.

 

Faso Mêbo : bien plus qu’un programme

Faso Mêbo est né d’une volonté de reconstruire le Burkina Faso avec ses propres forces. Il mobilise l’État, les collectivités, mais surtout le peuple. Chaque don, chaque chantier, chaque engagement citoyen est un maillon de cette chaîne nationale. Boureima Kagambèga en est désormais un symbole vivant.

 

Quand l’engagement populaire devient contagieux

Depuis la diffusion de l’histoire sur les réseaux sociaux, de nombreux Burkinabè annoncent vouloir faire de même. Des dons de ciment, des collectes communautaires, des actions spontanées voient le jour. L’engagement populaire se propage, s’organise, et devient une véritable force de transformation. Le gouvernement salue ces élans et prévoit de recenser toutes les initiatives individuelles liées à Faso Mêbo.

 

Le pouvoir du geste ordinair

Ce n’est pas la valeur marchande des deux sacs qui émeut. C’est le symbole. Celui d’un homme qui, malgré son âge, refuse l’inaction. Celui d’un citoyen qui croit que l’avenir du Faso repose sur l’action collective, et non sur la plainte. L’engagement populaire, dans sa forme la plus pure, s’est incarné ce 15 juillet entre Manga et Ouaga.